Title: Nom de la pr
1Recommandations canadiennes pour les pratiques
optimales de soins de l'AVC Recommandation
3 Gestion de l'AVC en phase hyperaiguë
Nom de la présentation
Date
(mis à jour en 2008)
23.0 Gestion de l'AVC en phase hyperaiguë
- Les soins de la phase hyperaiguë de lAVC sont
définis comme les soins depuis le premier contact
du patient qui a probablement subi un AVC avec
léquipe médicale jusquà son hospitalisation ou
son congé de lhôpital pour réintégrer la
communauté.
33.0 Gestion de l'AVC en phase hyperaiguë
- 3.1 Prise en charge des patients ayant subi un
AVC en phase aiguë dans les services
préhospitaliers d'urgence (SPU) - 3.2 Prise en charge active de lICT et de lAVC
mineur - 3.3 Imagerie neurovasculaire
- 3.4 Anomalies de la glycémie
- 3.5 Traitement thrombolytique aigu
- 3.6 Traitement actif par lAAS
- 3.7 Prise en charge de lhémorragie
sous-arachnoïdienne et intracérébrale
43.1 Prise en charge des patients ayant subi
un AVC en phase aiguë dans les services
préhospitaliers d'urgence (SPU)
- Les patients qui manifestent des signes
avant-coureurs dun AVC hyperaigu, habituellement
défini par leurs signes avant-coureurs survenus
au cours des 4,5 heures précédentes, doivent être
traités comme des cas durgence chez qui chaque
minute compte et transportés sans délai vers
létablissement de santé le plus près capable de
leur prodiguer des soins durgence pour l'AVC.
53.1 Prise en charge des patients qui ont subi
un AVC en phase aiguë dans les services
préhospitaliers d'urgence (SPU)
- On recommande fortement aux patients ou aux
personnes présentes de communiquer immédiatement
avec les SPU (p. ex., 9-1-1) pour accélérer
laccès aux soins pour lAVC aigu. - Les répartiteurs des SPU doivent considérer les
patients qui manifestent des signes
avant-coureurs dun AVC hyperaigu comme des cas
prioritaires. - Pour dépister lAVC aigu, les techniciens
ambulanciers paramédicaux doivent utiliser un
outil diagnostique normalisé. - Il faut optimiser la prise en charge
extrahospitalière du patient chez qui lon
soupçonne un AVC aigu pour répondre à ses
besoins.
63.1 Prise en charge des patients ayant subi
un AVC en phase aiguë dans les services
préhospitaliers d'urgence (SPU)
- Des protocoles de transport direct doivent être
en place pour faciliter lorientation des
patients admissibles vers létablissement le plus
approprié et le plus près capable de prodiguer
les soins requis pour lAVC aigu. - Le protocole de transport direct doit utiliser
des critères basés sur - 1. un intervalle combinant la durée des signes
avant-coureurs et la durée anticipée du
transport, le tout devant respecter - la fenêtre thérapeutique
- 2. les besoins du patient en matière
- de soins aigus.
73.1 Prise en charge des patients ayant subi
un AVC en phase aiguë dans les services
préhospitaliers d'urgence (SPU)
- Il faut tenter dobtenir lhistorique de
lévénement du patient ou de son entourage, y
compris - les signes avant-coureurs
- l'heure de leur apparition
- les antécédents médicaux et pharmaceutiques.
-
- Les techniciens ambulanciers paramédicaux doivent
aviser létablissement de destination de
larrivée dun patient soupçonné de souffrir dun
AVC aigu pour que léquipe se prépare à
laccueillir. - Les techniciens ambulanciers paramédicaux doivent
- transférer le patient sans délai au personnel de
- létablissement qui laccueille.
8Exigences pour le système
- La portée des soins extrahospitaliers commence
dès le premier contact du patient avec les
services préhospitaliers durgence (SPU) visant
au transfert des soins vers létablissement de
destination. - La formation des répartiteurs.
- La formation des techniciens ambulanciers
paramédicaux. - Des accords pour le transport direct.
- Du transport et des soins coordonnés et continus.
- Des systèmes de communication aptes à promouvoir
l'accès.
9Indicateurs de rendement
- Pourcentage de patients soupçonnés d'avoir subi
un AVC arrivant à lurgence à bord dambulances. - Délai entre le premier appel reçu par le service
téléphonique durgence et larrivée des services
préhospitaliers durgence (SPU) auprès du
patient. - Délai entre larrivée des SPU auprès du patient
et son arrivée dans un service durgence
approprié. - Pourcentage des patients qui ont potentiellement
subi un AVC transportés par les SPU et qui ont
reçu un diagnostic définitif dAVC ou dICT
durant leur séjour hospitalier.
103.2 Prise en charge active de lICT et de lAVC
mineur
- Les patients qui présentent des signes
avant-coureurs évocateurs dAVC mineur ou dICT
doivent faire lobjet dune évaluation qui vise à
confirmer le diagnostic et à commencer le
traitement dès que la situation clinique le
permet dans le but de réduire le risque dAVC
majeur.
113.2a Évaluation
- Un examen clinique immédiat et d'autres épreuves
diagnostiques au besoin pour confirmer ou
informer le diagnostic dAVC et pour élaborer un
plan de soins. - On recommande le recours à un outil de
stratification du risque normalisé dès le premier
contact avec les professionnels de la santé afin
de guider le processus de triage. - Diriger les patients vers une clinique de
prévention de lAVC désignée ou vers un médecin
qui connaît bien lévaluation et la prise en
charge de lAVC.
12Stratification des risques de récidive rapide
après une ICT
www.heartandstroke.ca/profed (en anglais
seulement).
133.2a Évaluation
- Les patients doivent subir des épreuves
dimagerie cérébrale par tomodensitométrie ou
imagerie par résonance magnétique. - Les patients dont létat est jugé très urgent
(les patients les plus à risque dune récidive
dAVC) doivent subir une épreuve dimagerie
neurovasculaire dans les 24 heures. - Les patients dont létat est jugé urgent doivent
subir leur épreuve dimagerie neurovasculaire
dans les sept jours. - Les patients qui seraient des candidats à une
revascularisation carotidienne doivent subir une
angiotomographie, une angiographie par résonance
magnétique ou une échographie carotidienne duplex
le plus rapidement possible (dans les 24 heures
pour les cas très urgents et dans les sept
jourspour les cas urgents).
143.2a Évaluation
- Procéder demblée aux épreuves diagnostiques
suivantes - formule sanguine complète
- électrolytes
- fonction rénale
- taux de cholestérol
- glycémie
- électrocardiographie.
- Les patients pour lesquels la présence dun
infarctus cérébral est confirmée à limagerie
cérébrale doivent subir une évaluation
ambulatoire complète visant à dépister une
atteinte fonctionnelle dans les deux semaines, ce
qui inclut - une évaluation cognitive
- un dépistage de la dépression
- une vérification de l'aptitude à conduire
- des évaluations fonctionnelles en vue d'une
éventuelle réadaptation.
153.2b Prise en charge
- Dès que limagerie cérébrale a exclu la présence
dune hémorragie intracrânienne, un traitement
antiplaquettaire doit être administré chez tous
les patients ayant subi une ICT ou un AVC mineur
et qui ne prennent pas dantiplaquettaires au
moment de la consultation. - La dose initiale dAAS doit être dau moins
160 mg. - La dose de charge de clopidogrel est de 300 mg.
163.2b Prise en charge
- Pour les patients qui sont par ailleurs bons
candidats à la revascularisation carotidienne, on
préconise lendartériectomie carotidienne le plus
rapidement possible, soit dans les deux semaines
de lincident, chez les patients ayant subi une
ICT ou un AVC mineur avec sténose carotidienne
supérieure à 70 et chez des patients
sélectionnés atteints de sténose carotidienne
symptomatique aiguë atteignant 50 à 69 du côté
impliqué par leurs déficits neurologiques.
173.2b Prise en charge
- Les patients ayant subi une ICT ou un AVC mineur
et qui présentent une fibrillation auriculaire
doivent recevoir un traitement anticoagulant par
warfarine dès que limagerie cérébrale a exclu la
présence dune hémorragie intracrânienne
lobjectif thérapeutique est alors un RIN de 2-3. - Prendre en charge de manière énergique tous les
facteurs de risque de maladie vasculaire au moyen
dinterventions pharmacologiques et non
pharmacologiques en visant une maîtrise optimale. - Conseiller fortement aux patients ayant subi une
ICT ou un AVC mineur et qui fument la cigarette
de cesser immédiatement - et appliquer les mesures pharmacologiques et non
pharmacologiques qui simposent.
18Exigences pour le système
- Un processus et des protocoles pour permettre aux
patients ayant subi une ICT ou un AVC mineur
daccéder rapidement aux services. - Des médecins ayant une formation et autres
connaissances leur permettant de prendre en
charge les patients. - Des cliniques de prévention de lAVC accessibles.
19Indicateurs de rendement choisis
- Récidive de lAVC ou de lICT dans
- les 30 jours
- les 90 jours
- l'année.
- Délai entre le premier contact avec léquipe de
soins médicaux (soins médicaux primaires ou
service durgence) et lévaluation neurologique
par un expert en AVC. - Délai entre le premier contact avec léquipe de
soins médicaux et lépreuve dimagerie cérébrale
(TDM ou IRM) et autre épreuve dimagerie
vasculaire.
203.3. Imagerie neurovasculaire
- Il faut soumettre sans délai tous les patients
chez qui lon soupçonne un AVC aigu ou une ICT à
une épreuve dimagerie cérébrale. - La modalité initiale choisie est une
tomodensitométrie sans agent de contraste. - Limagerie vasculaire doit être faite le plus tôt
possible afin de mieux comprendre la cause de
lAVC et dorienter les décisions. - L'imagerie inclut une angiotomographie assistée
par ordinateur, une angiographie par résonance
magnétique, une angiographie par cathéter et
une échographie duplex.
213.3 Imagerie neurovasculaire
- Si lon opte pour lIRM, cette dernière doit
inclure des séquences pondérées en diffusion afin
de déceler lischémie, la séquence décho de
gradient et la séquence dinversion-récupération
FLAIR afin de déterminer lampleur de linfarctus
ou la présence dune hémorragie. - Limagerie carotidienne est indiquée dans les 24
heures suivant une ICT dans le territoire irrigué
par la carotide ou un AVC ischémique non
invalidant (si lépreuve na pas été effectuée
lors de lévaluation originale), à moins que le
patient ne soit clairement pas un bon candidat
pour lendartériectomie carotidienne.
223.3 Imagerie neurovasculaire
- Chez les enfants, si la TDM initiale est
négative, il faut effectuer une IRM pour étayer
le diagnostic et le plan de traitement. - Chez les enfants, les artères cérébrales et
cervicales doivent être examinées par imagerie le
plus rapidement possible, préférablement dans les
24 heures.
23Exigences pour le système
- Lévaluation initiale par des cliniciens
expérimentés. - Laccès en temps opportun aux services
diagnostiques. - Des soins de lAVC organisés dans lensemble des
régions pour assurer laccès en temps opportun
aux outils de diagnostic sils ne sont pas
disponibles dans lhôpital initial.
24Indicateurs de rendement choisis
- Proportion des patients ayant subi un AVC qui
reçoivent une TDM ou une IRM dans les 25 minutes
qui suivent larrivée à lhôpital (s'ils peuvent
avoir le traitement par - t-PA).
- Proportion des patients ayant subi un AVC qui
reçoivent une TDM ou une IRM dans les 24 heures
qui suivent larrivée à lhôpital. - Proportion des patients ayant subi un AVC qui
reçoivent une imagerie carotidienne avant leur
congé de lhôpital. - Proportion des patients ayant subi un AVC qui ne
reçoivent pas une imagerie carotidienne durant
leur hospitalisation, mais pour laquelle un
rendez-vous - est pris pour une imagerie carotidienne
- sur une base externe.
253.4 Anomalies de la glycémie
- Il faut faire immédiatement le dosage de la
glycémie de tous les patients chez qui lon
soupçonne un AVC aigu. - La mesure de la glycémie devrait être répétée si
la première valeur obtenue est anormale ou si le
patient a un diagnostic de diabète. - Les taux sensiblement élevés de glycémie
devraient être traités à laide de médicaments
réduisant lhyperglycémie.
26Indicateurs de rendement choisis
- Proportion des patients dont la glycémie a été
documentée durant leur évaluation à lurgence ou
durant leur séjour à lhôpital. - Proportion des patients avec un diagnostic de
diabète, dont la glycémie se situe dans
lintervalle thérapeutique pour ce patient.
273.5 Traitement thrombolytique aigu
- Il faut évaluer immédiatement tous les patients
présentant un AVC ischémique aigu invalidant qui
peuvent être traités dans les 4,5 heures suivant
le déclenchement de leurs signes avant-coureurs,
afin de déterminer leur admissibilité à un
traitement intraveineux par activateur du
plasminogène tissulaire (alteplase). - Les patients admissibles sont ceux qui peuvent
recevoir de lalteplase par voie intraveineuse
dans les 4,5 heures qui suivent le début des
signes avant-coureurs de lAVC, conformément aux
critères adaptés de létude portant sur le
traitement de lAVC par le traitement par t-PA du
NINDS et de la ECASSIII.
283.5 Traitement thrombolytique aigu
- Tous les patients admissibles doivent recevoir le
traitement par activateur du plasminogène
tissulaire dans lheure qui suit leur arrivée à
lhôpital. - Ladministration de lalteplase se fait selon les
lignes directrices de lAmerican Stroke
Association. - Si la TDM initiale montre un infarctus touchant
plus du tiers du territoire irrigué par lartère
cérébrale moyenne (c.-à-d., un score inférieur à
5 à léchelle ASPECTS Alberta Stroke Program
Early CT Score), le jugement du médecin et les
souhaits du patient et de sa famille sont
d'importants facteurs dont il faut tenir compte
avant de prendre une décision pour le traitement
à l'alteplase. - Chez les enfants, le traitement par t-PA ne
devrait être considéré que dans le cadre d'un
protocole de recherche clinique. - Remarque Au Canada, lalteplase est
actuellement approuvé par Santé Canada pour le
traitement des adultes ayant subi un AVC
ischémique aigu administré moins de trois heures
après le début des signes avant-coureurs dAVC
(déc. 2008).
29Indicateurs de rendement choisis
- Proportion de tous les patients ayant subi un AVC
ischémique et qui reçoivent un traitement par
alteplase. - Proportion de tous les patients ayant subi un AVC
ischémique admissibles et qui reçoivent un
traitement par alteplase. - Proportion de tous les patients ayant subi un AVC
thrombolysés qui reçoivent alteplase dans lheure
qui suit leur arrivée à lhôpital. - Délai médian entre larrivée du patient à
lurgence de lhôpital et ladministration de
lagent thrombolytique (en minutes). - Proportion des patients provenant de communautés
rurales ou éloignées recevant de lalteplase
par le truchement de techniques de télé-AVC.
303.6 Traitement actif par lAAS
- Après que limagerie cérébrale a permis
déliminer la possibilité dune hémorragie
intracrânienne, tous les patients ayant subi un
AVC en phase aiguë devraient recevoir
immédiatement une dose de charge unique dau
moins 160 mg d'acide acétylsalicylique (AAS). - Chez les patients qui reçoivent un traitement par
activateur du plasminogène, ladministration
dAAS devrait être reportée jusquà ce que la TDM
effectuée 24 heures après la thrombolyse ait
exclu lhémorragie intracrânienne. - Le traitement par lAAS (80 à 325 mg/jour)
devrait être poursuivi indéfiniment ou jusquà ce
quun autre traitement antithrombotique soit
amorcé.
313.6 Traitement actif par lAAS
- Chez les patients atteints de dysphagie, lAAS
peut être administré par voie intra-rectale ou
par lentremise dun tube entérique. - Chez les enfants, le traitement initial avec les
héparines de faible poids moléculaire doit être
envisagé et poursuivi jusquà ce que la
dissection des artères vertébrales et le thrombus
intracardiaque aient été exclus. En l'absence de
ces deux cas, passer au traitement aigu par lAAS
à une dose de 3 à 5 mg/kg.
32Indicateurs de rendement choisis
- Proportion des patients ayant subi un AVC
ischémique et qui reçoivent un traitement aigu
par lAAS dans les 48 premières heures après
lapparition des signes avant-coureurs de l'AVC. - Délai médian entre lapparition des signes
avant-coureurs de lAVC et ladministration de la
première dose dAAS à lhôpital.
333.7 Prise en charge de lhémorragie
sous-arachnoïdienne et intracérébrale
- Il faudrait obtenir une consultation
neurochirurgicale urgente pour établir le
diagnostic et déterminer les soins de tous les
patients chez qui une hémorragie
sous-arachnoïdienne est soupçonnée. - Il faudrait obtenir une consultation
neurochirurgicale urgente pour évaluer la
nécessité dune craniotomie pour lévacuation de
lhémorragie de tous les patients dhémorragie
cérébelleuse. - Les patients avec hémorragie intracérébrale
supratentorielle devraient être soignés dans une
unité dAVC.
34Indicateurs de rendement choisis
- Proportion des patients ayant subi un AVC
hémorragique soignés dans une unité dAVC en
phase aiguë. - Proportion du séjour total à lhôpital passé dans
une unité dAVC en phase aiguë. - Pourcentage des patients subi un AVC hémorragique
qui font lobjet dune consultation
neurochirurgicale durant leur hospitalisation. - Proportion des patients ayant subi un AVC
hémorragique qui, à leur congé de lhôpital, sont
dirigés vers leur résidence, la réadaptation en
milieu hospitalier, les soins continus complexes
ou les soins de longue durée. - Taux de mortalité des patients présentant une
hémorragie sous-arachnoïdienne ou intracérébrale
dans les 30 jours de leur admission à lhôpital.
35 Conseils de mise en vigueur
- Former un groupe de travail en pensant à la
représentation locale et régionale. - Évaluer les pratiques actuelles à l'aide de
l'outil danalyse de lécart des Recommandations
canadiennes pour les pratiques optimales de soins
de l'AVC (2008). - Cerner les forces, les défis et les occasions
- Cerner 2 ou 3 priorités d'action
- Établir les champions à l'échelle locale et
régionale
36Conseils de mise en vigueur
- Cerner les besoins de formation professionnelle
et mettre au point un plan de formation
professionnelle. - Penser à utiliser des ateliers locaux ou
régionaux pour se concentrer sur la gestion des
AVC aigus. - Accéder à des ressources comme la Fondation des
maladies du cœur et les personnes-ressources
provinciales. - Consulter d'autres stratégies pour les leçons
apprises et les ressources.
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