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Cours de Rhumatologie

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Cours de Rhumatologie Introduction Lupus Syst mique Maladie de Horton Ost opathies fragilisantes Maladie de Paget Dr. Ferreyra Dillon Service de Rhumatologie – PowerPoint PPT presentation

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Title: Cours de Rhumatologie


1
Cours de Rhumatologie
  • Introduction
  • Lupus Systémique
  • Maladie de Horton
  • Ostéopathies fragilisantes
  • Maladie de Paget

Dr. Ferreyra Dillon Service de Rhumatologie Hôpita
l Bichat
2
Rhumatologie
  • Spécialité de la Médecine qui soccupe de la
    prise en charge de rhumatismes inflammatoires et
    dégénératifs, ainsi que les maladies métaboliques
    osseuses et les maladies systémiques. La
    Rhumatologie est étroitement liée à la Médecine
    Interne, lorthopédie et la Rééducation.

3
Rhumatologie
4
Rhumatologie
5
Rhumatologie
  • Maladies Métaboliques
  • Goûte
  • Chondrocalcinose articulaire
  • Ostéomalacie
  • Ostéoporose
  • Maladie de Paget
  • Maladies dégénératives et mécaniques
  • Arthrose
  • Lombalgies et Lombosciatiques

6
Rhumatologie
  • Maladies inflammatoires
  • Polyarthrite Rhumatoïde
  • Spondylarthropathies et rhumatismes associés
  • Lupus
  • Syndrome de Gougerot-Sjögren
  • Vascularites (Maladie de Horton, vascularites
    systémiques)
  • Myopathies et Myositis
  • Autres
  • Myélome
  • Infections osseuses et articulaires
  • Tumeurs osseuses et métastases
  • Hypo/hyperparathyroïdie

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Rhumatologie
  • Examens complémentaires
  • Laboratoire
  • Bilan Systématique
  • Marqueurs dinflammation
  • CRP-VS
  • Bilan Phosphocalcique
  • Bilan Urinaire (Calciurie, phosphore,
    protéinurie)

8
Rhumatologie
  • Examens complémentaires
  • Laboratoire
  • Bilan Auto-immunité
  • Anticorps antinucléaires, anti tissus,
    anti-thyroïdiens, antiECT, autres.

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Rhumatologie
  • Examens complémentaires
  • Laboratoire
  • Biopsies (Osteomedulaire et Myélogramme, cutanée,
    osseuse, rénal)
  • Examen Bactériologique (Hémocultures, ECBU,
    liquide articulaire, BK)

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Rhumatologie
  • Examens complémentaires
  • Imagerie
  • Échographie
  • Radiographie standard
  • Diagnostique et thérapeutique
  • Scanner
  • IRM
  • Scintigraphie Osseuse
  • Osteodensitometrie

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Rhumatologie
  • Traitements
  • Symptomatique, antalgiques
  • Pallier I Paracétamol, AINS
  • Pallier II Tramadol, combinaison de Pallier I
    morphiniques à faible dose (codéine,
    dextropopoxiphene)
  • Pallier III Morphiniques

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Rhumatologie
  • Traitements
  • Kinésithérapie
  • Entretien de lamplitude articulaire
  • Récupération du tonus musculaire
  • Décontraction musculaire
  • Préparation préopératoire et rééducation
    postopératoire (prothèses, chirurgie du rachis)
  • Rééducation à la marche, vestibulaire.

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Rhumatologie
  • Traitements Immunosuppresseurs
  • Corticoïdes
  • Antimalariques de synthèse
  • Methotrexate
  • Leflunomide
  • Azathioprine
  • Cyclophosphamide
  • Ciclosporine

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Rhumatologie
  • Traitements Immunosuppresseurs
  • Anti TNF alpha
  • Infliximab, Etanercept, Adalimumab
  • Rituximab (anti CD20)

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Rhumatologie
  • Traitements Locaux
  • Injection de Corticoïdes
  • Injection des Radioisotopes

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LUPUS
  • DEFINITION
  • Prototype des maladies auto-immunes, le lupus
    érythémateux disséminé est une connectivite
    protéiforme de cause inconnue caractérisée par la
    production d'anticorps antinucléaires, en
    particulier d'anticorps anti-ADN natif.

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PHYSIOPATHOLOGIE
  • La cause de la maladie est inconnue mais la
    pathogénie fait intervenir en premier lieu
    l'action des anticorps anti-ADN contre les
    structures cellulaires ou membranaires.
  • Parmi les facteurs congénitaux, l'appartenance au
    groupe HLA DR2 et DR3 prédispose à l'affection.
  • Il existe des facteurs environnementaux comme
    l'exposition aux UV, les hormones sexuelles, les
    médicaments, le stress et certains agents
    infectieux comme les virus.
  • Cependant les données expérimentales suggèrent
    une origine multifactorielle de la maladie.

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MANIFESTATIONS CLINIQUES
  • 1)Manifestations générales (asthénie, anorexie et
    amaigrissement et fièvre).
  • 2) Les manifestations dermatologiques (80 mais
    inaugurales seulement dans 1/2 des cas)
  • a) Lésions spécifiques prédominent sur les
    régions exposées en raison de leur
    photosensibilité
  • L'érythème en vespertilio (60) ou en 'loup de
    carnaval'
  • b) Lésions non-spécifiques, en rapport avec une
    atteinte vasculaire inflammatoire s'il s'agit
    d'une vascularite, ou thrombotique

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MANIFESTATIONS CLINIQUES
20
MANIFESTATIONS CLINIQUES
21
MANIFESTATIONS CLINIQUES
  • 3) Manifestations rhumatologiques souvent
    inaugurales et quasi-constantes
  • Le mode évolutif de ces arthrites parfois
    accompagnées de ténosynovite
  • Il sagit darthrites non destructrices

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MANIFESTATIONS CLINIQUES
  • 4) Manifestations rénales
  • Glomerulonephrite Lupique facteur majeur du
    pronostic (35 à 55)
  • La classification OMS distingue 6 classes de
    néphropathies lupiques.

23
MANIFESTATIONS CLINIQUES
  • 5) Manifestations neurologiques (30 à 60)
    souvent graves
  • - Épilepsie
  • - Déficit moteur central
  • - Troubles psychiatriques fréquents et variés.

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MANIFESTATIONS CLINIQUES
  • 6) Manifestations vasculaires de fréquence variée
  • - Syndrome de Raynaud
  • - hypertension artérielle
  • - Vascularite de la peau, du rein et du système
    nerveux central.
  • - thrombose veineuse profonde

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MANIFESTATIONS CLINIQUES
Syndrome de Raynaud
26
MANIFESTATIONS CLINIQUES
  • 7) Manifestations cardiaques
  • - Péricardite (30)
  • - Myocardite
  • - Endocardite de Libman-Sachs, généralement
    muette

27
MANIFESTATIONS CLINIQUES
  • 8) Manifestations respiratoires
  • - Pleurésie (30)
  • - Infiltrats bilatéraux non-systématisés (15)
    La survenue d'une pneumopathie au cours du lupus
    érythémateux disséminé doit faire rechercher une
    étiologie infectieuse, en particulier
    tuberculeuse.

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DIAGNOSTIC POSITIF
  • 1) Clinique
  • 2) Biologie

29
DIAGNOSTIC POSITIF
  • Biologie
  • a) Syndrome inflammatoire
  • b) Les manifestations hématologiques
  • Anémie inflammatoire , anémie hémolytique
    auto-immune
  • Leucopénie avec lymphopénie prédominante,
  • Purpura thrombopénique idiopathique
  • présence d'une anticoagulant circulant et des
    anticorps antiphospholipides (TCA non-corrigée
    par l'adjonction d'un plasma témoin), responsable
    d'une incidence accrue des thromboses artérielles
    et veineuses.

30
DIAGNOSTIC POSITIF
  • Biologie
  • c) Les anomalies immunologiques, dominées par
    l'existence de facteurs antinucléaires
  • La recherche d'anticorps anti-ADN bicaténaire ou
    anticorps anti-ADN natif est moins sensible mais
    plus spécifique c'est l'actuelle clé du
    diagnostic.
  • L'hypocomplémentémie

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EVOLUTION et PRONOSTIC
  • Les formes gravissimes avec atteinte viscérale
    multiple et décès rapide sont rares.
  • Les formes intermédiaires sont les plus
    fréquentes, caractérisées par des poussées
    évolutives et risque d'évolution aiguë
    secondaire.
  • On oppose schématiquement les formes bénignes
    cutanéo-articulaires et les formes graves par
    atteintes viscérales dont l'atteinte rénale.
  • Actuellement, la médiane de survie à 10 ans est
    de 85.

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TRAITEMENT
  • Les mesures hygiéno-diététiques éviter
    l'exposition solaire (lutilisation dune crème
    solaire), les contraceptifs oestroprogestatifs et
    les médicaments inducteurs. Il faut prévenir le
    patient des risques de l'interruption
    intempestive du traitement.
  • Le traitement est un anti-inflammatoire, variable
    selon la gravité de la maladie (aspirine,
    Anti-inflammatoires non stéroïdiens,
    corticothérapie, voire immunosuppresseurs). Les
    antimalariques de synthèse (hydroxychloroquine)
    ont leur place dans les formes bénignes.

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TRAITEMENT
  • Le traitement des formes viscérales repose sur la
    corticothérapie
  • La dose est variable selon la gravité de la
    localisation 0,5mg/kg/j dans les épanchements, 1
    à 1,5mg/kg/j dans les localisations rénales,
    cérébrales et hématologiques menaçantes, en 2 ou
    3 prises, pour une durée de 6 semaines à 3 mois.
    La voie IV est prescrite dans les cas les plus
    graves, relayée par voie orale.
  • Les immunosuppresseurs (cyclophosphamide,
    azathioprine, mofetilmicofenolate, Rituximab)
    doivent être utilisés avec discernement en raison
    des effets secondaires hématologiques, sur
    l'oncogenèse et la fertilité.

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MALADIE DE HORTON
  • DEFINITION
  • La Maladie de Horton est une forme de vascularite
    de gros vaisseaux étroitement lié à la
    pseudo-polyarthrite Rhizomélique, rhumatisme
    inflammatoire curable de la personne âgée
    localisé aux ceintures.

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INTERET et PHYSIOPATHOLOGIE
  • La maladie de Horton est une artérite sous la
    dépendance d'une panartérite giganto-cellulaire
    segmentaire. Celle-ci touche les gros et les
    moyens troncs artériels avec une prédilection
    pour la région crânio-faciale, en particulier
    l'artère temporale ('artérite temporale de
    Horton'). L'association d'une maladie de Horton à
    une pseudo-polyarthrite Rhizomélique est
    fréquente.La pseudo-polyarthrite Rhizomélique et
    la maladie de Horton sont d'étiologie inconnue,
    et surviennent plus fréquemment chez la femme
    (2/1) après 50 ans.

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MALADIE DE HORTON
  • a') Signes fonctionnels
  • Le mode de début est variable.
  • Les céphalées sont toujours présentes elles sont
    superficielles et intéressent la région
    fronto-temporale. Une claudication intermittente
    de la mâchoire apparaissant lors de la
    mastication est particulièrement évocatrice.
  • Des Signes fonctionnels ophtalmologiques doivent
    attirer l'attention ils annoncent l'amaurose
    totale
  • b') Signes généraux
  • c') Signes physiques
  • L'examen rapporte une abolition du pouls
    temporal, plus rarement une artère temporale
    saillante et inflammatoire.
  • Les signes de pseudo-polyarthrite Rhizomélique
    sont présents dans la moitié des cas de maladies
    de Horton.

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PSEUDO-POLYARTHRITE RHIZOMELIQUE
  • CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
  • La maladie associe des douleurs inflammatoires
    des ceintures et une altération de l'état
    général.
  • a) Signes fonctionnels
  • Le mode de début est variable, insidieux ou
    brutal
  • Les douleurs articulaires et musculaires sont de
    siège proximal, intéressant de façon élective
    d'abord les épaules puis les hanches.
  • b) Signes généraux
  • c) Signes physiques
  • L'examen met en évidence une limitation de
    l'amplitude articulaire, lors de la mobilisation
    active et passive. Les muscles sont douloureux à
    la palpation.
  • Devant ce tableau, les signes de maladie de
    Horton sont à rechercher car il sont présents
    dans 50 des cas.

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MALADIE DE HORTON
Artère Temporale
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MALADIE DE HORTON
  • DIAGNOSTIC POSITIF
  • 1) Clinique
  • 2) Biologie
  • Les signes biologiques sont communs aux 2
    pathologies
  • - La biologie retrouve une VSgt100mm et
    accessoirement augmentation des autres paramètres
    du syndrome inflammatoire.

40
MALADIE DE HORTON
  • DIAGNOSTIC POSITIF
  • 3) La biopsie de l'artère temporale
  • C'est l'examen-clé du diagnostic d'artérite de
    Horton.

41
MALADIE DE HORTON
  • DIAGNOSTIC POSITIF
  • 3) La biopsie de l'artère temporale

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MALADIE DE HORTON
  • EVOLUTION
  • La pseudo-polyarthrite Rhizomélique évolue vers
    une guérison sans séquelles sur une période de 1
    à 3 ans. La Maladie de Horton a aussi une bonne
    évolution avec un traitement précoce.

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MALADIE DE HORTON
  • TRAITEMENT
  • Les modalités de traitement sont différentes
    selon que l'on a affaire à un Horton isolé ou
    associé à une pseudo-polyarthrite Rhizomélique,
    ou à une Pseudo-polyarthrite Rhizomélique isolée.

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MALADIE DE HORTON
  • TRAITEMENT
  • On utilise un traitement anti-inflammatoire
    non-spécifique la corticothérapie, à dose
    suffisante et suffisamment prolongée.
  • Le prednisone est pris à la posologie de
    0,7mg/kg, 2X/j (30 à 60mg/j).

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ERYTHEME NOUEUX
  • DEFINITION
  • Dermo-hypodermite nodulaire aiguë, localisée
    essentiellement aux jambes, d'évolution
    'contusiforme' et résolutive.
  • L'érythème noueux est une symptomatologie
    uniforme pouvant relever de multiples étiologies
    qui font le pronostic de l'affection.

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ERYTHEME NOUEUX
  • PHYSIOPATHOLOGIE
  • L'atteinte initiale d'une hypodermite se fait au
    niveau des cloisons interlobulaires du tissu
    graisseux sous-cutané.
  • L'atteinte du derme sus-jacent fait parler de
    dermo-hypodermite.
  • Dans le cas de l'érythème noueux, l'affection est
    une réaction tissulaire non-spécifique à un
    processus pathologique siégeant à distance.

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ERYTHEME NOUEUX
  • 1) Phase pré-éruptive
  • L'éruption est précédée soit par
  • - une infection des voies aériennes supérieures 1
    à 2semaines avant,
  • - une altération de l'état général avec asthénie,
    perte de poids et toux, pendant une période plus
    longue. Des arthralgies existent dans la moitié
    des cas.
  • 2) Phase éruptive le diagnostic est souvent
    évident dès l'inspection
  • a) Signes fonctionnels
  • Les nodules érythémateux apparaissent aux faces
    antéro-internes des jambes le long de la crête
    tibiale, et en regard des chevilles et des
    genoux les lésions siègent 'là où l'os est
    superficiel'.
  • b) Signes généraux
  • La fièvre à 38-39C avec malaise général et
    myalgies précède de peu l'éruption.

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ERYTHEME NOUEUX
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ERYTHEME NOUEUX
  • ETIOLOGIES
  • Sarcoïdose
  • Entéropathies inflammatoires Entérocolite
    Hémorragique et Maladie de Crohn
  • Infection à streptocoque bêtahémolytique
  • Tuberculose maladie et primoinfection
  • Maladies Infectieuses Yersiniose - Salmonellose
    - Infections à chlamydiae - Maladie des griffes
    du chat - Hépatites virales B, C - Infection à
    campylobacter - Parasitoses - Mycoses profondes -
    Maladie de Hansen
  • Médicamenteuses - Vaccination antihépatite B -
    Contraceptifs - Pénicillines, sulfamides,
    cyclines
  • Vascularites - Maladie de Behçet - Maladie de
    Horton
  • Grossesse
  • Lymphomes

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ERYTHEME NOUEUX
  • TRAITEMENT
  • Le traitement d'un érythème noueux est
    stéréotypé. Si une cause est retrouvée, il se
    doit aussi d'être étiologique.
  • Colchicine
  • AINS
  • Corticoïdes

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OSTEOPOROSE ET OSTEOMALACIE
  • DEFINITION
  • Les ostéoses fragilisantes bénignes sont des
    affections osseuses diffuses caractérisées
  • cliniquement par des signes traduisant la
    fragilité osseuse
  • radiologiquement par des modifications de
    l'opacité radiologique du squelette.

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OSTEOPOROSE
  • Épidémiologie
  • Chez la femme, la prévalence de lostéoporose
    augmente avec lâge à partir de 50 ans. Elle est
    estimée autour de 10  à 50 ans et autour de 50 
    après 80 ans. Lostéoporose concerne environ 40 
    des femmes ménopausées.

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OSTEOPOROSE
  • Facteurs de risque dostéoporose
  • La carence estrogénique
  • Les facteurs génétiques 
  • Les facteurs anthropométriques  le poids est un
    déterminant important de la DMO. Les femmes
    ostéoporotiques sont souvent de petite taille et
    ont un poids faible.
  • Lactivité physique  une activité physique
    régulière,  en charge , augmente faiblement le
    gain de masse osseuse
  • Des apports calciques alimentaires faibles, des
    taux bas de vitamine D (insuffisance dexposition
    au soleil) Il en est de même du tabagisme et de
    lalcoolisme.

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OSTEOPOROSE
  • Facteurs de risque de fracture
  • La diminution de la DMO est le déterminant
    principal du risque de fracture ostéoporotique.
  • Un antécédent de fracture ostéoporotique, quel
    quen soit le site, augmente significativement le
    risque
  • Chez le sujet âgé, le risque de survenue dune
    fracture ostéoporotique, en particulier dune
    FESF, est étroitement lié au risque de chute.
  • Parmi les facteurs de risque de chute, on peut
    citer les déficits neuromusculaires et les
    troubles de léquilibre et de la marche, la
    diminution de lacuité visuelle, lutilisation de
    médicaments psychotropes, les altérations des
    fonctions cognitives et la démence.

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OSTEOPOROSE
  • PHYSIOPATOLOGIE
  • Physiologiquement, le capital osseux est maximal
    à 30 ans et la perte annuelle est ensuite de
    0,5/an.
  • A la ménopause, la perte s'accélère brutalement
    pendant une dizaine d'années, pouvant atteindre
    2/an, avant de revenir à son niveau initial à
    80ans, la femme a perdu la moitié de son capital
    calcique osseux.
  • La perte est progressive chez l'homme.

56
OSTEOPOROSE
57
OSTEOPOROSE ET OSTEOMALACIE
PHYSIOPATHOLOGIES différentes
  masse osseuse calcification
ostéoporose diminution normale
ostéomalacie normale ou légèrement augmentée diminution
58
OSTEOPOROSE ET OSTEOMALACIE
SYMPTOMATOLOGIE COMMUNE 1) Clinique les
complications car la latence clinique prolongée
est la règle Les douleurs sont surtout
vertébrales, parfois thoraciques ou pelviennes.
Elles ont un caractère mécanique. Les
déformations se manifestent surtout par une
cyphose dorsale. Les fractures surviennent dans
les mêmes conditions que les douleurs et siègent
dans les zones de fragilité squelettique. L'état
général est conservé et il n'y a pas
d'augmentation de la VS.
59
OSTEOPOROSE
  • 2) Radiologie
  • a) Les déformations et fractures
  • Au niveau vertébral, elles donnent la vertèbre
    biconcave préférentiellement dans l'ostéomalacie,
    et les vertèbres cunéiformes ou 'en galette'
    préférentiellement dans les fractures-tassements
    de l'ostéoporose.
  • Le fractures diverses intéressent le col du
    fémur, les côtes, les branches ilio- et
    ischio-pubiennes, l'extrémité inférieure du
    radius.

60
OSTEOPOROSE
OS NORMAL
OSTEOPOROSE
61
OSTEOPOROSE
OS NORMAL
OSTEOPOROSE
62
OSTEOPOROSE ET OSTEOMALACIE
  • L'absorptiométrie biphotonique
  • PRINCIPE Mesure des densités calciques du rachis
    et du col fémoral, exprimées en g/cm2, par mesure
    de l'atténuation d'un faisceau de rayons X.
  • RESULTATS Le T-score est la comparaison en
    déviation standard par rapport à la
    population-témoin (sujets jeunes du même sexe).
  • AVANTAGES Simple, cet examen allie
    reproductibilité, précision et innocuité.
  • INCONVENIENTS L'arthrose et les calcifications
    vasculaires majorent les résultats. Il ne faut
    donc pas utiliser l'absorptiométrie chez les
    sujets de plus de 75ans.

63
OSTEOPOROSE ET OSTEOMALACIE
  • L'absorptiométrie biphotonique
  • Classification OMS
  • Normal T-score -1
  • Osteopenie T-score entre -1 et -2,5
  • Ostéoporose T-score inférieure à -2,5

64
OSTEOPOROSE ET OSTEOMALACIE
65
OSTEOPOROSE
  • Le diagnostic étiologique
  • L'ostéoporose de type I est l'ostéoporose
    post-ménopausique (5 femmes / 1 homme). L'os
    trabéculaire est préférentiellement touché.
  • L'ostéoporose de type II ou ostéoporose sénile
    (2femmes/1homme) est la conséquence du
    vieillissement osseux physiologique qui réduit le
    volume osseux des 2/5 entre 20 et 70ans, c'est
    pourquoi elle se rencontre chez le sujet âgé.
    Elle touche l'os dans son ensemble.

66
OSTEOPOROSE
  • Les ostéoporoses secondaires
  • L'hyperparathyroidie. Cette affection est à
    évoquer quand existe hyper-calcémie/hypophosphorém
    ie
  • L'ostéose de l'hyperthyroïdie plus souvent
    latente (hypercalciurie et hyperhydroxyprolinurie)
    .
  • Un syndrome de Cushing iatrogène ou non est à
    l'origine de l'ostéoporose cortisonique.
  • Parmi les causes plus rares, relativement
    fréquentes sont les ostéoporoses des éthyliques
    (par déficit androgénique) et des immobilisés,
    beaucoup plus rares sont celles des
    hypogonadismes et de l'héparinothérapie prolongée.

67
OSTEOPOROSE
  • Le traitement spécifique repose sur 
  • 1- Les biphosphonates
  • Alendronate
  • Risedronate
  • Pamidronate
  • Zoledronate
  • 2- Modulateur sélectif du récepteur oestrogénique
    (SERM)
  • Traitement administré uniquement chez la femme
    post-ménopausée ayant des signes radiologiques de
    déminéralisation osseuse.
  • Le raloxifène est alors prescrit à la posologie
    de 60 mg par jour.

68
OSTEOPOROSE
  • Le traitement spécifique repose sur 
  • 3-Les analogues de la PTH (Forsteo)
  • 4-Ranelate de Strontium (Protelos)

69
OSTEOPOROSE
70
OSTEOPOROSE
71
OSTEOPOROSE
72
OSTEOPOROSE
73
OSTEOMALACIE
  • La biologie
  • L'on retrouve dans les cas caractéristiques-
    une hypocalcémie/hypocalciurie, cette dernière
    étant précoce constante et franche- une
    hypophosphorémie liée à l'hyperparathyroidie
    secondaire- une augmentation des phosphatases
    alcalines et de l'hydroxyprolinurie les taux
    sanguins de Vitamine D sont diminués et
    entraînent un hyperparathyroidie secondaire

74
OSTEOMALACIE
  • L'ostéomalacie
  • a) Les signes cliniques
  • Les douleurs prédominent aux ceintures surtout
    pelvienne. Les fractures sont rares par rapport
    aux fissures.
  • Les déformations prédominent et se localisent au
    thorax, la colonne et les membres inférieurs.
  • b) Les signes radiologiques
  • L'aspect estompé de la trame qui devient grisâtre
    donne l'impression d'une 'radiographie floue'
    mais est inconstante. Les déformations sont
    objectivées.
  • Mais le signe caractéristique est représenté par
    les fissures de Milkman-Looser qui sont des
    fissures perpendiculaires à l'os limitées par un
    liseré opaque et correspondant à des fractures
    parcellaires. Leurs sièges préférentiels sont les
    branches ilio- et ischio-pubiennes, le col
    fémoral et le petit trochanter. Elles guérissent
    sous la forme d'un cal fibreux non-minéralisé.

75
OSTEOMALACIE
76
OSTEOMALACIE
77
OSTEOMALACIE
78
OSTEOMALACIE
79
OSTEOMALACIE
  • e) Le diagnostic étiologique la carence en
    Vitamine D
  • Carence d'apport alimentaire ou d'exposition au
    soleil, ou encore s'intégrant dans un syndrome de
    malabsorption.
  • f) Les autres ostéomalacies les rachitismes
  • Les diabètes phosphorés par trouble de la
    réabsorption tubulaire du phosphore étaient des
    rachitismes Vitamino-résistants.
  • L'hypophosphorémie y est majeure. Ils sont
    actuellement guéris par l'administration de
    calcium, de phosphore et de calcitriol
    (métabolite rénal de la Vitamine D ou 1,25
    di-hydroxy Vitamine D3).
  • Une tubulopathie congénitale entraîne une
    acidose métabolique chronique. Elle est soignée
    par l'administration chronique de bicarbonates.
  • L'insuffisance rénale chronique

80
OSTEOMALACIE
  • Le traitement en dehors du traitement
    étiologique l'apport de Vitamine D
  • Par exemple, en traitement d'attaque Stérogyl
    XXX à XXXX gouttes/j pendant 2 à 3 mois en fait,
    la dose est de 400UI/j de Vitamine D2 ou D3 dans
    les carences solaires et jusqu'à 40 000UI/j dans
    les malabsorptions. Puis en traitement
    d'entretien X à XV gouttes/j 20j/mois pendant
    1an
  • Les résultats sont excellents en 3 à 4 mois.

81
MALADIE DE PAGET
  • DEFINITION
  • Affection chronique du squelette de l'adulte au
    cours de laquelle des zones localisées
    d'hyperactivité osseuse font place à des
    structures osseuses peu résistantes et
    hypertrophiques.
  • La maladie de Paget, affection fréquente, atteint
    les sujets dans la 2 moitié de leur vie. Les
    formes asymptomatiques sont majoritaires mais
    méritent d'être reconnues du fait de certaines
    complications parfois graves.

82
MALADIE DE PAGET
  • PHYSIOPATHOLOGIE
  • La maladie de Paget touche 3 à 4 des sujets âgés
    de plus de 45 ans
  • Elle est marquée par un renouvellement osseux
    anarchique et excessif avec 2 étapes successives
    une résorption ostéoclastique intense et
    désordonnée puis une reconstruction sous la forme
    d'un os hypertrophique de structure grossière.
  • Un virus semble être à l'origine de cette
    affection, en particulier le virus ourlien.La
    maladie de Paget affecte par ordre de fréquence
    le bassin, le sacrum, le rachis, le fémur et le
    crâne.

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MALADIE DE PAGET
  • CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
  • Typiques
  • Les formes asymptomatiques (90) sont parfois
    révélées à l'occasion d'un bilan Biologique ou
    radio systématique ou demandé pour une autre
    raison.
  • a) Signes fonctionnels
  • La douleur
  • Les déformations osseuses constituent le 2 signe
    de la maladie les os atteints sont augmentés de
    volume, déformés de façon caractéristique selon
    l'os concerné du fait de l'importance des
    contraintes musculo-tendineuses et de la création
    de zones de fragilité

84
MALADIE DE PAGET
  • Par une complication
  • Les complications sont nombreuses mais rares et
    pour certaines d'entre elles exceptionnelles. Ici
    encore le maître-symptôme reste la douleur.
  • a) Les fissures et fractures pathologiques
  • Une recrudescence des douleurs et des signes
    inflammatoires locaux précèdent parfois les
    fractures et sont le reflet de fissures ou
    microfractures locales.
  • Les fractures des os longs atteignent 10 des
    patients il s'agit de la complication la plus
    fréquente. Le fémur est l'os le plus touché.

85
MALADIE DE PAGET
  • Les complications neurologiques
  • Elles sont rarement révélatrices et sont le fait
    de phénomènes de compression
  • Tous les nerfs crâniens peuvent être comprimés
    mais l'atteinte la plus fréquente est celle de la
    VIII paire. Elle se manifeste par une surdité le
    plus souvent mixte par atteinte concomitante des
    osselets, bilatérale et asymétrique.

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MALADIE DE PAGET
  • Les complications neurologiques
  • Une sténose canalaire par hypertrophie osseuse ou
    plus rarement par tassement vertébral peut
    s'observer à tous les étages mais plus souvent au
    niveau cervico-dorsal. A l'étage lombaire, un
    syndrome de la queue de cheval est possible.

87
MALADIE DE PAGET
  • La dégénérescence sarcomateuse
  • Frappant environ 1 des patients, entre 60 et 70
    ans, elle survient en règle sur une maladie de
    Paget évoluée et extensive. Il s'agit le plus
    souvent d'un ostéosarcome.
  • Les douleurs augmentent progressivement, prennent
    un rythme inflammatoire et s'accompagnent d'une
    altération de l'état général. Une fracture
    pathologique est notée dans un cas sur deux.

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MALADIE DE PAGET
  • Clinique
  • L'association douleur et déformation osseuse doit
    attirer l'attention et orienter le bilan vers une
    maladie de Paget.

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MALADIE DE PAGET
  • Biologie
  • La maladie de Paget ne modifie pas l'équilibre
    phosphocalcique la calcémie est en effet le plus
    souvent normale.
  • Les phosphatases alcalines sériques, témoin de
    l'activité ostéoblastique, et l'hydroxyprolinurie
    des 24h, témoin de la résorption ostéoclastique,
    sont les 2 paramètres les plus intéressants pour
    faire le diagnostic

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MALADIE DE PAGET
  • Imagerie

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MALADIE DE PAGET
  • Imagerie

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MALADIE DE PAGET
  • Imagerie

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MALADIE DE PAGET
  • Imagerie

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MALADIE DE PAGET
  • Imagerie

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MALADIE DE PAGET
  • Scintigraphie osseuse
  • Elle est le reflet de l'activité de la maladie
    la scintigraphie est toutefois le siège d'une
    hyperfixation tellement intense qu'elle est
    évocatrice de la maladie. Elle apprécie
    l'extension de la maladie en détectant les zones
    actives infracliniques qui devront être
    radiographiées ultérieurement.

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MALADIE DE PAGET
  • Scintigraphie osseuse

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MALADIE DE PAGET
  • EVOLUTION
  • Elle est lente et imprévisible. Schématiquement,
    on distingue 3 évolutions possibles la forme
    asymptomatique indéfiniment bien supportée et
    localisée, la forme extensive, et enfin toutes
    les formes compliquées que nous avons abordées
    précédemment.

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MALADIE DE PAGET
  • TRAITEMENT
  • Le but est d'arrêter l'hyperremodelage osseux en
    agissant sur la composante ostéoclastique.
  • Les biphosphonates possèdent tous une puissante
    action antiostéoclastique
  • Etidronate-Pamidronate-Zoledronate
  • La chirurgie est reservé aux complications

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  • MERCI DE VOTRE ATTENTION
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