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Les chemins du d veloppement en Afrique de l Ouest hier, aujourd hui et demain : analyse diagnostique, d fis et nouvelles possibilit s de r action pour l ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pr


1
Les chemins du développement en Afrique de
lOuest hier, aujourdhui et demain  analyse
diagnostique, défis et nouvelles possibilités de
réaction pour lémergence de la sous-région
Dr. Euloge OGOUWALE Département de Géographie,
UAC (Bénin)
2
Introduction
Les crises de tous genres frappent très durement
les pays de la région ouest africaine depuis leur
accession à lindépendance. Dans le meilleur
des cas, les avancées enregistrées sont
insignifiantes et ne constituent pas encore les
bases indispensables pour une émergence des
entités territoriales de cette partie du
continent africain.
3
LAfrique de lOuest sest appauvrie  la
croissance promise nest pas au rendez-vous 
elle est même passée de 3,5  en moyenne en 1975
à 2  en 2000. Des croissances négatives après
2005 ont été enregistrées en raison de
limpréparation et de lanticipation des
gouvernants, des intellectuels, de la société
civile, etc. Le PNUD fait état dune
 dégradation sans précédent  des indicateurs de
développement humain en Afrique de lOuest au
cours des dix dernières années.
4
Or, lespace CEDEAO regorge de potentialités,
numériquement et qualitativement appréciables.
Pourquoi alors une telle situation et que faire
à partir daujourdhui pour demain ?
5
Que faire disais-je ? Cest dabord sefforcer
danalyser les politiques ouest africaines de
développement, comprendre lhistoire de lAfrique
de lOuest pour mieux agir aujourdhui et
influer sur lavenir en ce début du troisième
millénaire si lon veut contribuer à lémergence
de la région ouest africaine.
6
Une orientation agricole et industrielle
inadaptée
Avant et au lendemain des indépendances, certains
pays de lAfrique de lOuest sont passés d'une
agriculture traditionnelle au développement des
cultures de rente, comme le coton, le café, le
cacao ou l'arachide. Cette politique agricole
est naturellement sans sécurité de revenus en
raison de la fluctuation des cours mondiaux et
est source de vulnérabilité des producteurs, mais
aussi des Etats.
7
Des politiques de surplace vis-à-vis du poids des
traditions et de la démographie
Les politiques nont pas été développées dans le
sens dimpulser la transition démographique.
L'Afrique de lOuest fait partie des régions qui
ont maintenu jusqu'après l'an 2000 un indicateur
conjoncturel de fécondité, qui correspond au
nombre moyen d'enfants par femme, supérieur en
moyenne à 5.
Conséquence, le taux de croissance démographique
est plus que le double du taux de croissance
économique. Ce que certains pays comme la Chine
ont reglé depuis les années 70 (enfant unique).
8
Une politique de recherche et une orientation en
matière de formation des ressources humaines en
sens contraire
Les tendances montrent que l'Afrique ne compte
que 0.36 des scientifiques du monde et sa
production scientifique mondiale a été de 0.4 en
2000 (ONU, 2004, 1999), pendant que l'Amérique du
Nord en fournit 38.4. Les dépenses dans le
secteur de la Recherche-Développement
représentent environ 0,3 du PIB comparées à
l'Amérique du nord qui en dépense 2,5 de son PIB
(UNESCO, 1998b). La part des dépenses publiques
consacrées à l'Education est en baisse dans
plusieurs pays comme le Burkina de 17,5 à 13 de
1990 à 1995 (UNESCO, 1997).
Les effectifs scolaires, particulièrement ceux
dans l'Enseignement Supérieur, ont été multipliés
par près de huit
9
LAfrique de lOuest forme et continue de former
trop de savants, trop de perroquets ayant la tête
remplie de gros mots ou de grosses théories quon
napplique jamais, peu productifs et incapables
dagir sur les matières premières pour leur
ajouter de la valeur. Que dagronomes, de
sidérurgistes, de machinistes, etc. na-t-on pas
formé alors que nous ne disposons pas de plus
petites et légères unités industrielles ?
Pendant ce temps, les asiatiques envoyaient leurs
étudiants aux USA, en Europe, en Israël pour
apprendre à fabriquer les arrosoirs, les
truelles, les outils agricoles dirrigation à
moindre coût, les râteaux, etc. Cest cette piste
que nous devons aussi emprunter avec adaptation.
10
Une politique de recherche à plusieurs vitesses
et dans tous les sens
  • Et pourtant, le Traité de la CEDEAO dans lun des
    ces Protocoles Additionnels assigne à la
    recherche deux orientations principales qui sont
  • lharmonisation des programmes nationaux de
    recherche scientifique en vue de léquilibre des
    différentes composantes de lespace régional
  • la revalorisation la recherche au service du
    développement économique et social de la
    Communauté.
  • Tout ceci est resté lettre morte. Or, cest la
    recherche qui est le début et le commencement de
    tout progrès. Heureusement ! (Politique régionale
    de recherche en cous délaboration)

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Une politique éducative à plusieurs vitesses et
qui ne permet pas de sortir des inerties
socioculturelles
Dans Les vraies causes et solutions de la
misère africaine", de Roland A. Y. HOLOU, on
retient que les politiques officielles
déducation non arrimées aux réalités locales
(même sil faut ladapter ne constituent pas de
réels supports pour le développement. Le taux de
scolarisation reste faible même si la tendance
est à lamélioration.
Les mentalités aussi constituent des forces
dinerties. Beaucoup dAfricains ont peur de
réfléchir ou ne veulent pas réfléchir beaucoup
ont peur dagir ou ne veulent pas agir beaucoup
ont la connaissance mais ne veulent ou ne peuvent
pas appliquer leur savoir. Au-delà, plusieurs
intellectuels sont "bloqués". Quand on sent que
quelquun veut devenir quelque chose, on
l'élimine ou on le rejette. Beaucoup de
compétences sont bafouées les cerveaux sont peu
promus et peu écoutés. Le mal dont souffrent les
intellectuels est le bavardage Ils sont doués
pour analyser, ausculter, critiquer mais laction
les effraie. (Aliou NDAO).
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  1. Faible scolarisation des enfants et des filles
    surtout
  2. Inexistence de centre régional d'excellence de
    formation pour lenseignement supérieur
  3. Formation des formateurs non assurée
  4. Insuffisances dinfrastructures et de matériels
    didactiques
  5. Ressources budgétaires allouées insuffisantes

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  • Il faut
  • Adoption dune politique qui impose la
    scolarisation de tous les enfants jusquà un
    niveau minimum du diplôme du 1er degré et la
    conciliation de la science et de la technologie
    avec le développement (à l'exemple des pays
    d'Asie)
  • la création des centres d'excellence (formation
    de 3ème cycle) où seront mises en commun les
    ressources humaines, matérielles et financières
  • la transformation des fuites de cerveau en gain
    de cerveaux par des échanges périodiques
    inter-universitaires d'enseignants chercheurs et
    par l'enracinement des chercheurs dans les
    laboratoires nationaux et sous régionaux qui
    devront être correctement équipés
  • Que la CEDEAO mette en place "une politique
    vigoureuse de la Science, qui fasse toute sa
    place à la coopération régionale et
    internationale.
  •  
  • Cela est incontournable si lAfrique de lOuest
    veut se donner les possibilités dun
    développement à risque contrôle ou maîtrisable et
    qui repose sur des fondements durables.

14
Une politique de monnaie qui laisse sinterroger
indéfiniment
Le franc CFA, un système hérité de la
colonisation,  est un outil de contrôle politique
et économique sur les pays africains de la zone
franc. Cest cela la réalité en Afrique de
lOuest à lexception de quelques pays comme
Ghana et le Nigeria.  La zone franc et sa
monnaie le franc CFA constituent le seul système
monétaire colonial au monde à avoir survécu à la
décolonisation.
15
  • Ce système franc CFA est basé sur quatre grands
    principes
  • la centralisation des réserves de change au
    Trésor public français,
  • la fixité de la parité franc CFA/euro,
  • la libre convertibilité du franc CFA à leuro, et
  • la libre circulation des capitaux entre la France
    et les pays africains de la zone franc. A ces
    principes sajoute la participation française aux
    instances de direction des banques centrales
    africaines, pièce maîtresse du système CFA
    puisquelle garantit lapplication sans faille
    des quatre principes précédemment cités.

16
Chaque banque centrale de la zone franc possède
un compte dopérations au Trésor public français
et doit y déposer une partie de ses réserves de
monnaie. Depuis 2005, 50 des réserves de
change doivent être stockées sur le compte
dopérations en France (jusquen 2005 ce
pourcentage était de 65). Il y a donc
actuellement environ 8 000 milliards de francs
CFA venant de la BCEAO et de la BEAC stockés au
Trésor public français. Pire, la part dintérêts
versée aux banques centrales est comptabilisée
dans lAide Publique au Développement.
17
La parité fixe franc CFA-euro une entrave à la
compétitivité des économies africaines dans le
monde
Les pays africains de la zone franc nont pas le
contrôle de leur politique de change et subissent
les fluctuations du cours de la monnaie de
lUE.  Les recettes des exportations des pays de
lUEMOA doivent être converties en euro avant de
lêtre en franc CFA, ce qui signifie que si la
conversion entre leuro et les monnaies
étrangères fluctue, les recettes des pays
africains de la zone franc fluctuent
également.   Lorsque la valeur de leuro se
renforce par rapport aux monnaies étrangères, il
sen suit une faiblesse de la compétitivité des
pays de la zone euro, et donc de la zone franc,
qui diminue par rapport au reste du monde.
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La libre convertibilité franc CFA/ euro et la
libre circulation des capitaux ou comment
légaliser la fuite des capitaux
La libre convertibilité sapplique des pays
africains de la zone franc à la France et
inversement, mais ne concerne pas les échanges
entre les trois zones du système CFA. Ce principe
facilite les investissements français en Afrique,
le rapatriement des capitaux, et limportation
par la France de matières premières, mais bloque
les échanges inter-africains. Les principes de
libre convertibilité et libre circulation des
capitaux favorisent également la fuite des
capitaux de lAfrique vers la France. Les
entreprises françaises installées dans les pays
africains de la zone franc peuvent rapatrier
librement leurs liquidités vers la France.
19
La participation française à la gestion des
banques centrales africaines
Dans les trois banques centrales de la zone
franc, des administrateurs français siègent aux
Conseils dAdministration (CA). Dans les faits,
la présence dadministrateurs français garantit
par les statuts des banques centrales confère à
la France un droit de veto lors de la prise de
décision.   Au CA de la BCEAO, cest vrai, seuls
2 administrateurs sur 16 sont français, mais
lunanimité est requise pour toute décision
majeure (et notamment la modification des
statuts).
20
Questions  Pourquoi les pays de la sous région
ouest africaine nont-ils pas jusquà ce jour
désarrimer en mettant en place une monnaie propre
supportée par nos propres infrastructures
économiques ? Pourquoi avons-nous choisi de
confier le contrôle du sang de nos économies à la
France ? Une irresponsabilité ?  
21
Que faire ?
Les Etas de lAfrique, comme engagés pour les
prochaines années, doivent aller vite à la mise
en place dune monnaie unique quon pourrait
appeler Cauri. Les propositions dans ce
sens existent. Il ne reste que la volonté
politique. Cest vrai que cela ne sera pas
facile. Mais, il ny a que ce qui est difficile
qui donne par la suite de bons résultats. Il
suffit que cela soit bien réfléchi et bien mûri.
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Mauvaise gouvernance et atrophie du système
judiciaire
  • Cette mauvaise gouvernance est identifiable selon
    les symptômes suivants
  • intérêts personnels privilégiés et fait du prince
  • Développement de réseaux de corruption et
    détournement de l'argent public
  • Dépenses d'infrastructures délaissées au profit
    de dépenses de fonctionnement ou d'apparat
  • Mobilisation des ressources du pays dans la
    construction d'éléphants blancs
  • Mauvais choix stratégiques de développement et
    surendettement
  • Maintien d'un analphabétisme élevé, qui limite le
    désir de révolte face à une administration
    incompétente.

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Le système judiciaire est aux mains de quelques
individus sans foi ni loi. Il faut signaler que
l'investissement de capitaux étrangers dans un
pays est fortement lié à la sécurité juridique de
cet investissement.
Certains États ouest africains, ayant démontré
aux investisseurs l'absence d' État de droit
ont été longtemps boudés par ceux-ci dans les
secteurs où la rentabilité ne compense pas le
risque pris (ou supposé être pris).
24
Que faire ?
Il faut opérer une réforme administrative et une
refondation judiciaire en sinspirant surtout du
modèle américain.
A ces insuffisances, il faut ajouter
25
Mal gouvernance du temps  un frein au
développement des pays de lAfrique de lOuest
  • Ladministration est imbattable en matière de
    gaspillage du temps. A toutes les occasions, à
    toutes les manifestations, quelles quelles
    soient,
  • une activité prévue pour démarrer à 8 heures ne
    lest réellement, et le sera, au plus tôt, quà
    10 heures
  • que de séminaires ne sont pas annoncés pour
    démarrer à 8 heures et quelles chances ont-ils
    commencé de lêtre avant 10 heures
  • Que de projets devrait-on réaliser dans un temps
    bien défini et qui du fait de la mauvaise gestion
    de cette denrée, subissent les contre coups de la
    procrastination au point même dêtre renvoyés aux
    calendes grecs.

Les conséquences en sont que le train du
développement déraille et la machine prend du
sable.
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Exercice pratique sur la mauvaise gestion du temps
Supposons raisonnablement à 2 minutes le temps
gaspillé par jour. Peut-être cest un peu sous ou
surestimé en fonction des secteurs
socio-économiques. Dans ce scénario et tout
calcul bien fait, on se rend compte quon perd 14
heures  56 heures et plus de 672 heures
respectivement par semaine, par mois et par an.
Cela fait environ un gaspillage de 1400 jours
de perdus, Si nous supposons que ce fait est
caractéristique des pays des lAfrique de lOuest
depuis leu accession aux indépendances en 1960,
calculatrice à la main, on se rend compte
quenviron 4 ans ont été détournés et gaspillés
au cours du premier cinquantenaire des
indépendances. Cest inconcevable. Cest
inadmissible.
27
Que faire ?
La CEDEAO et toutes les organisations de la
société civile doivent se mobiliser pour
développer une politique et des outils appropriés
pour conduire victorieusement la lutte contre le
gaspillage ou le détournement de la ressource
temps. Ensemble on peut gagner cette guerre.
Jinvite tous ceux qui veulent contribuer à cette
lutte à rejoindre immédiatement la Coalition pour
la bonne Gouvernance du temps en Afrique de
lOuest (CGTAO).
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La question du concept de problème reste entière
en Afrique de lOuest
Le concept de problème est mal utilisé en Afrique
de lOuest. Ceci du coup fausse toutes les bases
de nos raisonnements, de nos réflexions, de nos
délibérations, etc. Demander à un compatriote
ouest africain, quil soit du milieu urbain ou
des contrées rurales, quels sont ses problèmes,
il dira au lieu de répondre à la question posée,
je manque dargent, je suis en chômage, nous
cédons nos produits à des prix dérisoires ou il y
a mévente, etc. Le concept de problème doit
être compris suivant les formules ci-après
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  1. Le problème des allemands c'est comment ne pas
    revenir en arrière. - Le problème des français
    c'est comment aller de l'avant. Georges
    Wolinski
  2. Nos problèmes ont été créés par l'homme. Nos
    possibilités ne connaissent pas de limites. Aucun
    problème humain ne va au delà de nos capacités.
    John Fitzgerald Kennedy
  3. Ne me dites pas que ce problème est difficile.
    S'il n'était pas difficile, ce ne serait pas un
    problème. Ferdinand Foch
  4. Un problème sans solution est un problème mal
    posé. Albert Einstein

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La prospective, une science peu utilisée en
Afrique de lOuest.
En dehors de certains documents de perspectives,
qui nont jamais été appliqués, les pays de
lAfrique de lOuest ninscrivent pas leurs
actions sur des horizons qui permettent de se
préparer pour demain. On gère le quotidien et
lurgence. Cest ce qui explique que nous avons
été souvent attrapés par beaucoup
dévénements qui inhibent le développement. Il
sagit par exemple des délestages, des effectifs
pléthoriques dans les écoles, les collèges et les
universités. Au Bénin, il y avait environ
quinze places pour un seul étudiant en 1976 au
département de Géographie de luniversité
dAbomey-Calavi. Aujourdhui, on a une place pour
vingt six étudiants. Cest cela la conséquence
dun manque de vision prospective.
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Ce quil faut faire.
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  1. Hiérarchisation des priorités,
  2. investissement dans les services déducation et
    de formation adaptés ou réactualisés, le
    développement des ressources humaines, les
    services de santé, le processus de lémancipation
    des femmes sont les piliers à renforcer pour le
    développement de lespace CEDEAO

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  • Ce résultat qui reflète lhomme est luimême le
    reflet
  • dune définition de projets,
  • ressources et didées plus concrètes fondées sur
    des valeurs culturelles et sur des ressorts
    continûment reformatés et adaptés à lévolution.
  • dun effort de conjugaison de vraies valeurs et
    dinvestissement
  • Ceci nécessite la coordination dactions
    concrètes fondée sur la programmation, la
    planification et donc la prospective.

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Merci de votre aimable attention
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