Title: Ma
1Maîtrise de la langue française et grande
difficulté scolaire
- Grands repères pour construire des pistes de
travail - Réseau ECLAIR
- 10/17 octobre 2012
2Léchec de qui ? Écueils ?
- Empathie - indifférence
- Angoisse - culpabilité
- Nécessité de production de connaissance et de
compréhension en dehors de la présence des
enfants - Nécessité de recherches dinformations pour que
les élèves deviennent sources positive de
connaissance partagée entre les acteurs de
lécole et non plus sources négatives
3Élèves de CE nentrant pas dans la lecture et les
apprentissages avec des maîtres experts dans leur
métier
- Hypothèses de travail
- 1 Lecture impossible car élèves allophones
insuffisamment entrés dans la langue française
(et non pas linverse) - 2 Lecture impossible car élèves allophones issus
de cultures familiales très éloignées de la
culture scolaire française
4Enjeux entrée dans la littératie
- Psychologiques
- Sociaux (familiaux)
- Pédagogiques et didactiques
- Démocratiques et politiques
- Institutionnels et juridiques
5Littéracie/littératie
- Lhypothèse de la littératie lapprentissage
de la lecture et de lécriture amène une prise de
conscience des structures implicites du discours
oral et de la langue (Olson, 1994) - Donc 1) la langue intuitive est installée et
fonctionne - 2) la conscience de la langue peut
apparaître
6 Vérifier lhypothèse ?
- Abandonner les exercices de lecture standard
scolaires (régime de la fiche) - Se concentrer sur la fabrication et la
construction de la langue française en soi - Abandonner les exercices analytiques de détail à
court terme (sur la forme du français) - Hausser le niveau de difficulté (sur le sens
global de la langue) pour produire de
lefficience scolaire à moyen terme
7Pour qui ?
- En priorité pour le public en grande difficulté
- Mais aussi pour tous une même pédagogie source
de progrès permise par la valeur heuristique de
lentrée transversale langue française - Aucune différence de nature entre didactique
FLM/FLE/FLS un continuum
8 -
- I REPERES THEORIQUES ET LEXICAUX
- II CONSEQUENCES PEDAGOGIQUES ET DIDACTIQUES
-
9I Comprendre la question du français ou le détour
comparatiste
- Se situer dans une perspective internationale sur
les langues majoritaires et les langues de
scolarisation des systèmes éducatifs comparables
(OCDE Conseil de lEurope) pour les publics
désavantagés
10I Biblio/sitographiehypertexte et
dossierRéférences
- Productions OCDE
- Productions du Conseil de lEurope
- Site de la Plate forme de ressources et de
référence pour une éducation plurilingue et
interculturelle (PRREPI) - Site de la délégation générale à la langue
française et aux langues de France (DGFLF) - Corpus grapho phonologique du Petit Robert
- Réformes orthographiques
11I Interroger Par qui ? Quoi ?
- Lexpression maîtrise de LA langue française
- Quand ? Où ? Qui maîtrise qui ? Quelle langue ?
Pour quoi faire ? - Quels implicites ?
- Quel type de maîtrise ?
12I LE CASNAV, pôle dexpertise et de ressources
- Ce.casnav_at_ac-besancon.fr
- Publics élèves sans maîtrise suffisante de la
langue française et des apprentissages - Élèves allophones arrivants EAA
- Enfants de famille itinérante et de Voyageurs
EFIV - Entrée publics VS problématique pédagogique
apprendre le français - Langue dune matière (français, littérature)
langue à apprendre langue des matières
(mathématique, Histoire) langue pour apprendre
13I Repères sur la question du français
- Objet historique
- Objet juridique Constitution et Droits de
lhomme - Objet politique ambigu intérieur/extérieur
France - Objet idéologique
- Objet linguistique
- Objet technique
14I Langue française/échec scolaire ?
- La poule ou lœuf ?
- Condition ou finalité de lapprentissage ?
- Hypothèse causalité externe ou interne à
lécole ?
15I Pression du monolinguisme et représentations
toxiques dans lécole
- Exclusivité
- Creuset
- Monolithe et Monument
- Compétence globale VS plurilinguisme
- Nationalité une langue une culture une
école un patrimoine
16I Déplacer pour agir
- De lhypothèse externe à lhypothèse interne à
lécole - Avant handicap socio culturel ou cognitif
- Examiner considérations techniques et
linguistiques liées à deux ordres de causalité et
de référence - Aux sujets élèves et à leur identité
langagière et culturelle réelle - Aux structures de la langue française.
17I Déplacer pour agir
- Du code le français
- A la compétence langagière de lapprenant, à sa
biographie langagière, à son portefeuille
langagier.
18I La structure du code progression scolaire?
- Principe alphabétique des lettres aux mots
- Principe syllabique des syllabes aux mots
- Des mots aux phrases
- Des phrases aux textes
- Des textes aux discours (raconter,décrire,
expliquer, argumenter)
19I Le code structure de la langue et description
scientifique?
- Le français nest pas une langue alphabétique
- La chaîne orale précède lécrit
- Le texte précède la phrase, le mot
- Lénonciation précède le texte primauté de
lacte social pour le sujet humain
20I Lettres/Voyelles /consonnes ?
- Combien de lettres ? Issues de lalphabet latin ?
- Combien de (phonèmes) voyelles ?
- Combien de (phonèmes) consonnes ?
- Combien de graphèmes ?
2126 lettres, 36 phonèmes, de 190 graphèmes
- Alphabet phonétique français
- a lac, cave, agate, il plongea
- ? tas, vase, bâton, âme
- e année, pays, désobéir
- ? bec, poète, blême, Noël, il peigne, il aime
- i île, ville, épître
- ? note, robe, Paul
- o drôle, aube, agneau, sot, pôle
- u outil, mou, pour, goût, août
- y usage, luth, mur, il eut
- œ peuple, bouvreuil, bœuf
- ø émeute, jeûne, aveu, nœud
- ? me, grelotter, je serai
- ? limbe, instinct, main, saint, dessein,
lymphe, syncope - ? champ, ange, emballer, ennui, vengeance
- ? plomb, ongle, mon
-
2226 lettres, 36 phonèmes, de 190 graphèmes
- œ parfum, aucun, brun, à jeun
- j yeux, lieu, fermier, liane, piller
- ? lui, nuit, suivre, buée, sua
- w oui, ouest, moi, squale
- p prendre, apporter, stop
- b bateau, combler, aborder, abbé, snob
- d dalle, addition, cadenas
- t train, théâtre, vendetta
- k coq, quatre, carte, kilo, squelette,
accabler, bacchante, chrome, chlore - g guêpe, diagnostic, garder, gondole
- f fable, physique, Fez, chef
- v voir, wagon, aviver, révolte
- s savant, science, cela, façon, patience
- z zèle, azur, réseau, rasade
- ? jabot, déjouer, jongleur, âgé, gigot
- ? charrue, échec, schéma, shah
- l lier, pal, intelligence, illettré, calcul
- r rare, arracher, âpre, sabre
- m amas, mât, drame, grammaire
23Un jeu combien de façon décrire o ?
- a football, baseball ho hosanna, sorgho
- ao curaçao hô hôte, hôtel, khôl
- aos curaçaos hot cahot
- au aube, saule, chaude, étau hots cahots
- aud chaud, penaud, taraud, noiraud o osé, pose,
halo, numéro - auds chauds, penauds, tarauds ô ô, ôter, nôtre,
apôtre, nô - aul aulne oa coat, goal, toast, ferry-boat
- ault marsault, meursault oc croc, broc, accroc,
escroc - aults marsaults ocs crocs, brocs, accrocs,
escrocs - aulx aulx (pluriel dail) ods lods
- aus landaus oh ohm, oh!
- aut saut, assaut, gerfaut, nilgaut, taïaut
! op trop, sirop, galop - auts sauts, assauts ops sirops, salops
- aux auxquels, chaux, boyaux, bestiaux os crosne,
os, vos, chaos, repos, héros - aw crawl, drawback, outlaw, rickshaw ot lot, mot,
sot, magot - eau eau, beauté, peau, seau, fuseau ôt tôt, rôt,
impôt, prévôt, suppôt - eaux eaux, peaux, seaux, quadrijumeaux oth ostrogo
th, wisigoth - ha hall oths ostrogoths, wisigoths
- hau hauban, haute, exhausser, blockhaus ots lots,
mots, sots, magots, rotoplots
24I Le français est une langue idéographique
- Graphie Phonogramme sons
- Graphie Morphogramme catégories
métalinguistiques - Graphie Logogramme distinction entre mots et
rattachement paradigmatique (Cf homophones)
vert/vers/eau/oh - Conclusion un plurisystème
25- Le plurisystème graphique du français daprès
Nina Catach Lorthographe française,
fondamentalement phonétique, nest pas un système
décriture qui note seulement les sons. Elle est
un système à double articulation phonographique
dune part, supra ou extraphonographique dautre
part.Sa plus petite unité est le graphème, non
la lettre, qui nest quun des éléments
constitutifs de celui-ci. Le graphème transcrit
le plus souvent un phonème a, i au, eau sont
des graphèmes qui traduisent a, i, o. (Le
plus souvent, parce quil peut être muet
exemples le s de tables, le t de venait.)
Globalement et plus précisément, le graphème est
la plus petite unité distinctive et significative
de la chaine écrite, autrement dit, cest une
lettre ou un groupe de lettres signifiant soit un
phonème soit un morphème, lequel est une unité à
valeur essentiellement grammaticale. Il existe
plusieurs sortes de graphèmes les phonogrammes,
les morphogrammes, les logogrammes. Les
phonogrammes sont les graphèmes qui transcrivent
les sons. Constituant le noyau de notre système
graphique, ils représentent 80 à 85 dun texte.
Les morphogrammes, prononcés ou non, marquent le
genre (e dans variante), le nombre (s dans
enfants), la personne (s dans viens) ou la
liaison avec les dérivés (le d de marchand, le p
de temps). lls représentent 5 à 6 des graphèmes
en discours. Ils sont essentiellement les marques
finales muettes (s, t, e, en particulier). Les
logogrammes ou figures de mots permettent une
identification immédiate ils lèvent une
ambigüité à la lecture. Ils ont une graphie
particulière. Exemples eau (dans lexpression
puiser de leau), ô, oh ou, où, houx, aout,
etc. vin, vingt, vain, vainc... Ils
représentent 3 à 6 des mots écrits. Leur
principale fonction est de permettre la
distinction des homophones.Pour être complet, il
convient de faire un sort aux lettres
étymologiques et historiques. Elles ne répondent
pas aux critères de définition du graphème.
Exemples laccent circonflexe, le d de poids,
le h de huis, le premier n de année, mot prononcé
jadis et parfois encore aujourdhui ãne.
Phonogrammes, morphogrammes et logogrammes se
complètent et sopposent et il est souvent
difficile de les séparer , affirme N. Catach.
Leurs rapports sont suffisamment distincts mais
il nest pas possible de parler à leur sujet de
système, c'est-à-dire dun ensemble structuré
rigoureusement. Il sagit plutôt dun
plurisystème ou de plusieurs systèmes, lun
central, et relativement stable, le deuxième,
couvrant dassez larges zones de la chaine
écrite, le troisième, enfin, partiel et
marginal.
26I Travaux pratiques
- Faim ?
- Le morphogramme s ?
- Par quel paradigme de conjugaison commencer la
leçon sur le présent de lindicatif ?
27I Le poids de lécrit orthographe700
dHistoire
- Relatinisation médiévale
- Régulations par lAcadémie française
- Fixation par les imprimeurs
- Tolérances et réformes récentes peu diffusées
dans le système éducatif
28I De quoi lOrthographe est-elle le nom?
- Un jeu pour adultes ?
- Un psychodrame national ?
- Un malentendu social ? Une commande pour qui ?
- Un non-dit ? Un trop dit ?
- Une source de culpabilité/pouvoir ?
- Un fétiche masochiste ?
- Une maltraitance transmise ?
- Un obstacle aux apprentissages ?
29I De quoi lorthographe est-elle le nom ? LA
REPONSE !
- De larbre qui cache la forêt et dissimule la
compétence langagière sous une gigantesque
réduction (expertise inconsciente) - Confusion apprentissage de la langue
apprentissage de la métalangue (grammaire)
301 comment apprend-on le français?
- En étudiant sa grammaire ?
- En le pratiquant parce quon a quelque chose
à dire à quelquun ?
31I La description grammaticale scolaire est
centrée non sur la description du code réel mais
sur la production dune langue fictive aux normes
scolaires
- Phrase orale VS phrase écrite à SVO
- Le chat a mangé la souris
- Son vélo, mon frère il la déjà fait réparer
trois fois - Moi mon gamin, en maths il a eu 17 ce trimestre
32I Quel français ?
- Langue de connivence
- Langue de communication standard
- Langue de scolarisation langue savante, langue
comme matière, langue des disciplines, langue
littéraire
33I Quel français ?
- Langue parlée/langue écrite ?
- Langue scolaire ?
- Langue littéraire patrimoniale ?
34I La langue de scolarisation majoritaire
- Une variété de genres et de discours, dans
lensemble des situations scolaires incluant
langue de communication - Le français est une langue de scolarisation
particulièrement difficile en lecture/écriture
mais qui propose les mêmes étapes dapprentissage
de lécrit que toutes les autres - Phonologie
- Morphogrammes
- Syntaxes
35I Un piège la question récurrente des bases et
des lacunes
- Bases selon une conception rationnelle (ou
plutôt cartésienne ) - VS ordre dacquisition lié à la psychologie de la
connaissance et non à une représentation
simplifiée de la structure du code (complexité de
la langue irréductible)
36I Acquisition de la langue de scolarisation une
révolution copernicienne
- Centrée non sur le code
- Mais sur la compétence de lapprenant quelles
variétés de langue et de discours doit-il
maîtriser en réception puis en production ?
37I La compétence langagière centrée sur le sujet
- Langue maternelle peau psychique
- Allophonie/francophonie dans le contexte de la
France - Unicité et positivité de la compétence
38ILe cadre européen de référence pour les langues
vivantes
- On désignera par compétence plurilingue et
pluriculturelle, la compétence à communiquer
langagièrement et à interagir culturellement dun
acteur social qui possède, à des degrés divers,
la maîtrise de plusieurs langues et lexpérience
de plusieurs cultures. On considérera quil ny a
pas là superposition ou juxtaposition de
compétences distinctes, mais bien existence dune
compétence complexe, voire composite, dans
laquelle lutilisateur peut puiser. Daniel COSTE
39Notre nouvel horizon
40I Les niveaux seuil du CERL
- A utilisateur débutant A1 A2
- B autonome B1 B2
- C expert C1 C2
41Dun niveau à lautre
- A 1
- A 2 en réception
- A 2 à B1 en production
- B1 à B2 en production
42II Et maintenant ?
- Renverser complètement les perspectives et se
centrer sur lélève allophone ou dont les langues
familiales sont très éloignées de la langue de
lécole et renoncer à une progression analytique
à partir du code
43II LA compétence langagière
- Est UNE pour le sujet humain
- Multiple dans ses composantes
- Issue dactivités complexes et multiples
(attention à la confusion activités
scolaires/compétences DEDUITES du succès dans les
tâches complexes)
44Fondement du Socle commun
- Maîtriser le socle commun cest être capable de
mobiliser ses acquis dans des tâches et des
situations complexes, a lécole puis dans sa
vie - Le socle commun sorganise en sept
compétences. - j.o.12 juillet 2006 définissant le socle commun
45II La compétence langagière
- Compréhension orale (CO) - interaction
- Compréhension écrite (CE) - interaction
- Production orale (PO) - interaction/continu
- Production écrite (PE - interaction/continu
- Médiation
46II Développer dans un cadre scolaire la
compétence langagière
Totale interdépendance CO (I)/CE(I)/PO(I)/PE(I)/M
Changement de paradigme Lecture CO/CE/PE/PO
- interaction médiation Écriture CO/CE/PE/PO
- interaction médiation
47Français ?
- Comme compétence transversale, objectif et moyen
- Comme matière réflexivité/complexité
48II Supériorité/efficacité de la pédagogie de
projet
- Non pas seulement un choix idéologique ou
conforme à la psychologie de la connaissance - Mais choix conforme à la didactique des langues
mobiliser en situation/contexte différentes
variétés de langue et de discours, favoriser les
interactions (Freinet)
49II Tâche complexe VS tâche simple
- Seule la tâche complexe développe la compétence
de lapprenant - Urgence pour élèves allophones mis en difficulté
par tâche scolaire standard simple
50II Décrochages/dénivelées
- En fonction des domaines de la compétence.
- VS attentes scolaires ORAL/ECRIT
51II Connaître lélève
- Nécessité psychologique reconnaître lautre
comme sujet de son histoire - Nécessité épistémologique (connaissance et
logique) - Nécessité culturelle
- Nécessité technique anticiper, accueillir
linterlangue, faciliter les apprentissages du
français - Nécessité didactique
52II Laccueillir dans la langue
- Ouvrir un espace symbolique riche VS langue
instrumentale - Chanter
- Bercer
- Partager
53II Didactique des LV
- De lapproche communicative
- A
- La perspective actionnelle du CECRL tâches
complexes
54Hors tâche complexe et développement des
compétences
- Toute tâche scolaire hors contexte (situation
réelle actionnelle ou communicative, texte,
discours) - Recherche ou production de formes isolées ou
brèves exercices à trous, fiches avec flèches,
croix, identifications diverses
55II La didactique du français langue vivante et
non code scolaire
- Contextualisation
- Actes sociaux
- Intensité
- Variétés des activités au maximum faire
écouter, faire parler, faire lire, faire écrire - Toutes les techniques (TIC) pour lexposition à
la langue et la fabrication de la langue.
56Extrapoler
- Toutes les techniques utilisées pour langlais ou
lallemand utilisables pour le français des
publics désavantagés. - La question de lenregistrement est centrale
(CO/CE/PO/PE/M), tout comme celle de lexposition
à la langue - La question des actes de parole dans le groupe
reste la focale
57II La didactique du français langue seconde
- Dans lordinaire et non dans soutien plus ou
moins externalisé par rapport à la classe - Dans lensemble des activités en milieu scolaire
- À partir des compétences déjà construites en
langue et culture
58II Parler français à la maison ?
- Prescription scolaire et soutien à la parentalité
- Faut-il/peut-on demander aux parents de parler
français ? - Faut-il/peut-on demander aux familles de parler
leur langue ? - Comment soutenir la parentalité des plurilingues
allophones ?
59II Valoriser le plurilinguismeOù lon apprend
que le monolinguisme est lexception
- Éducation plurilingue
- VS
- Éducation au plurilinguisme ?
60II Quelques pistespour une transmission
naturelle de la langue sur le modèle maternel
- La qualité affective et émotionnelle de la
réception - Lactivité découte longue du texte littéraire
- Ladresse au sujet
- Le soin apporté au contexte sens
- La prosodie
- La récurrence
- La mémorisation
- La ritournelle
- Le récit au centre le TOUT (C/P)
- La beauté et le symbolique (non instrumental)
- Le PLAISIR partagé de la langue
61Fournir un étayage linguistique
- Proposer une valorisation du plurilinguisme et un
contexte daccueil et de curiosité pour les
langues (Sacs dhistoire, Evlang, Comparons nos
langues) - Proposer des médiations, faire circuler des
traductions, des livres, des enregistrements
(livres audios, lectures par le maître) - Proposer régulièrement (rituellement) de
lécoute longue de textes littéraires prosodie,
rythme - Proposer des images verticales collectives
(textes, illustrations) pour soutenir lattention
- Proposer régulièrement des récitations de textes
modèles de très grande qualité - Proposer des lectures ou récitations chorales
fréquentes - Ne pas exprimer le discours du maître uniquement
en français de communication standard
véhiculaire mais aussi en français écrit standard
oralisé. (senregistrer au cours dune séance)
(Mettre dans loreille de lélève ce quil aura à
lire et à écrire) - Enseigner loral en soi de façon contrainte et
progressive - Proposer la fabrication de productions orales en
continu - Rendre à lenfant une image de sa parole et
produire les modifications nécessaires sans
reformuler complètement et sans expliciter
62Aller plus loin .
- Dossier dauto formation
- Concevoir les activités scolaires pour élèves en
grande difficulté avec une seule question
lactivité proposée permet-elle à lélève de
fabriquer de la langue en réception et en
production ?