Title: LES M
1LES MÉDICAMENTS DU DIABÈTE
- A côté du traitement non pharmacologique
- Régime alimentaire
- Activité physique
- Contrôle des autres facteurs de risque
cardiovasculaire - Avec des cibles
- Glycémies
- Hémoglobine glyquée (HbA1c)
- Ajout dinsuline exogène (diabète
insulino-dependant, insulino-requérant) - Antidiabétiques (diabète non insulino-dépendant
type 2) - Sensibilisation à laction de linsuline
(biguanides) - Stimulation de la sécrétion dinsuline endogène
(sulfamides hypoglycémiants, glinides, agents
ayant un effet incrétine - Diminution de labsorption des glucides
(inhibiteurs des ?-glucosidases)
2UKPDS Améliorer lHbA1c diminue les
complications du Diabète
Risque Relatif
N3642
Incidence des Complications
Chaque ? dHbA1c de 1
REDUCED RISK
N4,585
Mortalité due au diabète
Incidence ajustée pour 1,000 personne-année ()
1
Infarctus du Myocarde
Complications Microvasculaires
Maladie Vasculaire Périphérique
HbAIc moyenne ()
Etude observationelle des participants à létude
UKPDS dans le groupe contrôle intensif de la
glycémie après diagnostic dun diabète de type 2.
plt0.0001. Stratton IM et al. BMJ 2000 321
405412.
3LES MÉDICAMENTS DU DIABÈTE
- LINSULINOTHÉRAPIE
- Dans le diabète insulinodépendant
- Dans le diabète insulinorequérant
- Administration sc avec une grande variabilité de
moyens sc habituelle avec seringues, stylos
injecteurs, pompe à insuline (importance de
léducation du diabétique) - Diversité des insulines
- Durée daction qui peut être prolongée (ex NPH)
- Origine extractive, la plus ancienne,
recombinante humaine, analogues
4Un peu dHistoire
- 1869 Paul Langerhans ? 2 types de cellules
pancréatiques - 1921-1922 ? Toronto
- Frederick Banting Charles Best extraits
pancréatiques (insulaires) - Substance active isolée par Collip
- ? insuline
- 1er patient Leonard Thompson
- Efficacité
- Prix Nobel 1923
5Structure
Stockage
Active
Inactives
6Actions de linsuline
Métabolisme Foie Tissu adipeux Muscle
Glucidique ? Entrée glucose ? Néoglucogenèse ? Glycogénolyse ? Glycolyse?Glycogénogenèse ? Entrée glucose ? Synthèse glycérol ? Entrée glucose ? Glycolyse ? Glycogenogenèse
Lipidique ? Lipolyse ? Lipogenèse ? Lipolyse ? Lipogenèse
Protéique ? Protéolyse ? Entrée AA ? Synthèse protéique
7Régulation de la sécrétion
- Principal stimulus glucose
- Sécrétion biphasique
- Pic initial rapide (1-2 min) ? Insuline préformée
- Puis déplétion stock ? nadir
- Synthèse ? plateau
- T1/2 6-7 min
- Elimination hépatique et rénale
8Quelques dates marquantes
- 1923 Insuline bovine à gde échelle (Eli Lilly)
- Fondation de Nordisk (Hans Christian Hagedorn)
- 1936 Hagedorn ? ajout de protamine prolonge
laction de lInsuline - 1946 Insuline NPH (Neutral Protamine Hagedorn)
porcine (Nordisk) - 1953 Insuline lente (ajout Zn)
- 1982 Insuline humaine recombinante (Genentech)
- 1996 Premier analogue rapide
- 2004 Premier analogue lent
9Les différents types dinsuline
Cinétique Cinétique Cinétique DCI Spécialités
Début Pic Durée DCI Spécialités
Analogues rapides ( ultrarapides ) 15 min 0,5-2 h 3 -5 h Ins. asparte Ins. glulisine Ins. lispro Novorapid Apidra Humalog
Rapide ( standard ) 30-60 min 1,5-4 h 5-8 h Insuline Actrapid Umuline rapide Insuman rapid
Action intermédiaire 1-4 h 4-12 h 18-24 h Insuline NPH (ou isophane) Insulatard NPH Umuline NPH
Analogues lents 2-4 h NA 24 h Ins. détémir Ins. glargine Levemir Lantus
10Pharmacocinétique
analogues rapides ? monomères, dimères
-
- Variabilité inter et intra-individuelle
hexamères ? monomères
analogues lents
11Insuline NPH
- Insuline protamine
- Cristaux hexamère-protamine
- Dissociation hexamères ralentie
- Suspensions non limpides
- Agiter avant emploi
- pH neutre ? mélange possible avec insuline
12Indications
- Diabète de type 1
- Destruction cellules ß pancréatiques ? déficit
insuline - Base du traitement
- Diabète de type 2
- Insulinorésistance
- Insulinopénie
- Diabète gestationnel
- Traitement des complications (acidocétose),
équilibre péri-opératoire
13Effets indésirables - Hypoglycémie
- Le plus fréquent
- Causes
- Décalage injection/repas
- Baisse des entrées (apports non adaptés)
- Augmentation besoins (efforts physiques
augmentés) - Symptômes
- 0,6 0,7 g/L sueurs, pâleur, faim,
paresthésies, tremblements, faiblesse,
tachycardie - lt 0,6 g/L (neuroglucopénie) céphalées,
confusion, somnolence, convulsions, coma
14Effets indésirables - Hypoglycémie
- Prise en charge
- Stopper toute activité physique
- Resucrage (3 morceaux sucre, boisson sucrée)
- Après 20-30 min ? vérifier glycémie capillaire
- Coma hypoglycémique ? glucagon
- Glucagen, inj SC
- Elève la glycémie en 5-10 min
15Effets indésirables - Autres
- Allergies
- Forte baisse depuis utilisation I humaine
- Adjuvants
- Réactions cutanées locales (IgE)
- Rarement résistance à linsuline
- Lipodystrophies
- Lipoatrophies (immuno) ? rares
- Lipohypertrophies ? si inj répétées sur même site
- Changer les sites dinjections
- Prise de poids
16Interactions médicamenteuses
- Médicaments hypo/hyperglycémiants
- Remarque ß-bloquants masquent signes
dhypoglycémie
Hypoglycémiants (hors antidiabétiques) Hyperglycémiants
ß-bloquants Salicylés Alcool Sulfamides antibactériens ß-mimétiques Corticoïdes Diurétiques Neuroleptiques atypiques Tacrolimus Inhibiteurs protéase VIH
17Quelles valeurs cibles ?
- Objectifs personnalisés
- Glycémie capillaire
- A jeun 0,8 - 1,4 g/l
- 2 heures après le début dun repas lt 1,6 g/l
- Avant dîner 0,7 et 1,2 g/l
- HbA1c lt 6,5 - 7
18LES MÉDICAMENTS DU DIABÈTE
- LES MÉDICAMENTS DE SENSIBILISATION A LACTION DE
LINSULINE - biguanides
19BIGUANIDES (METFORMINE)
- Premier choix thérapeutique après échec mesures
hygiéno-diététiques en particulier si surcharge
pondérale (niveau de preuve defficacité
important seul antidiabétique oral ayant
démontré une baisse de ma morbi- mortalité CV) A
CONSERVER ENSUITE A TOUS LES STADES DU TRT - Effet anti-hyperglycémiant
- Effet dINSULINOSENSIBILISATION
- Retard à labsorption du glucose
- ? production hépatique de glucose (inh de la
néoglycogénèse et glycogénolyse) - ? utilisation périphérique (musc) de glucose ( ?
sensibilité tissulaire à linsuline en fait ?
insulinorésistance) - Effet favorable sur le cholesterol total, le
LDL-c et les TG
20LA METFORMINE
- Le seul biguanide actuellement disponible
- Substance basique très hydrosoluble administrée
sous forme de sel - Chlorhydrate (Glucophage)
- Embonate (Stagid)
- Effet sur HbA1c -1 à 1,5
- Parfois sous forme de combinaisons fixes
- Avec sulfamides hypoglycémiants ex
glibenclamide Glucovance - Avec médicaments ayant un effet incrétine
21PHARMACOCINETIQUE DES BIGUANIDES
- Résorption digestive partielle et progressive
- Pas de fixation protéique significative
- Demi-vie de quelques heures (3-4 si fonction
rénale normale) - Éliminée par voie rénale (50-85 en 24h) (FG
sécrétion tubulaire) sous forme active - Attention à la FONCTION RÉNALE
22EFFETS INDÉSIRABLES DE LA METFORMINE
- Intolérance digestive (nausées, diarrhée, goût
métallique, ballonement,douleurs abdominales)
notamment en début de traitement. - Diminution de labsorption de la vitamine B12 et
dacide folique - Risque dentraîner ou favoriser une acidose
lactique, annoncée par des crampes musculaires
avec troubles digestifs (douleurs abdominales) et
asthénie. Accident rare mais grave parfois
dévolution fatale, fréquemment lié à une
accumulation par surdosage ou insuffisance rénale
(organique ou fonctionnelle). Risque majoré par
hypoxie tissulaire (par insuffisance cardiaque,
respiratoire), intoxication alcoolique aigüe,
notamment en cas de jeûne, dénutrition ou
insuffisance hépato-cellulaire (blocage de la
néoglucogenèse), diurétiques, notamment ceux de
l'anse et produits de contraste iodés
(insuffisance rénale fonctionnelle).
23PRESCRIPTION DE METFORMINE
- Indications
- Diabète de type 2, notamment chez le sujet en
surpoids, lorsque le régime alimentaire et
lexercice physique nont pas permis la
normalisation de la glycémie - Contre-indications
- Grossesse et allaitement
- Situations augmentant le risque dacidose
lactique - Ins rénale (clairance à la créatinine lt 60
ml/min) - Situations à risque dentraîner une hypoxie
tissulaire (insuffisance cardiaque, respiratoire,
infarctus du myocarde récent) ou dinduire une
perturbation métabolique avec acidose
(insuffisance hépatique, intoxication alcoolique) - Diabète acidocétosique, précoma diabétique
- Arrêt temporaire en cas dinjection iv de produit
de contraste (risque dIRA) et dans toute
situation à lorigine de déshydratation,
réintroduction ensuite après contrôle de la Cl
créa
24LES MÉDICAMENTS DU DIABÈTE
- LES MÉDICAMENTS STIMULANT LA LIBÉRATION ENDOGÈNE
DINSULINE - - Les sulfamides hypoglycémiants
- - Les glinides (à rapprocher)
- - Les agents ayant un effet incrétine
25SULFAMIDES HYPOGLYCÉMIANTS
Les 1ers antidiabétiques oraux disponibles en
thérapeutique. Les sulfamides hypoglycémiants,
découverts à partir de l'observation clinique
d'accidents hypoglycémiques chez des patients
traités par sulfamides anti-infectieux, réduisent
la glycémie en stimulant la sécrétion d'insuline
(majoration de la réponse insulinotrope
postprandiale). Ils agissent sur des récepteurs
des cellules ß pancréatiques dont la stimulation
inhibe les canaux potassiques ATP-dépendants de
ces cellules (fermeture des canaux
?dépolarisation ? ouverture de canaux Ca
voltage-dependants ? ? Ca libre intracellulaire
? libération dinsuline.
26SULFAMIDES HYPOGLYCEMIANTS
- Daction assez rapide et puissante (risques
dhypoglycémie ? nécessitent auto-surveillance
glycémique) - Acides faibles appartenant au groupe des
sulfonylurées, les sulfamides hypoglycémiants
diffèrent essentiellement par leur puissance et
leur durée daction (carbutamide, glibenclamide,
glibornuride, gliclazide, glimépiride, glipizide)
27SULFAMIDES HYPOGLYCEMIANTS
DCI Spécialité Prises Demi-vie délimination
Carbutamide GLUCIDORAL 500 mg 1-2 cp/j 45 heures
Glibenclamide DAONIL FAIBLE 1,25 mg DAONIL 5 mg HEMIDAONIL 2,5 mg ½-1 cp/j 4 à 11 heures
Glibornuride GLUTRIL 25 mg 1-3 cp/j 8 heures
Gliclazide DIAMICRON 30 mg 60 mg 1-4 cp/j ½ -3 cp/j 12 à 20 heures
Glimépiride AMAREL 1, 2, 3, 4 mg 1-2 cp/j 5 à 8 heures
Glipizide GLIBINEZE 5 mg MINIDIAB 5 mg OZIDIA 10 mg 1/repas/2f 1/repas 1/j ( LP) 2 à 4 heures
28PHARMACOCINETIQUE DES SULFAMIDES HYPOGLYCÉMIANTS
- Résorption digestive rapide et biodisponibilité
généralement bonne. - La liaison protéique (albumine plasmatique) est
importante (90 à 99 ) et potentiellement source
d'interactions cliniquement significatives compte
tenu du faible volume de distribution (0,2 L/kg).
- De façon générale, l'élimination des sulfamides
hypoglycémiants se fait par métabolisme
(métabolites excrétés par voie biliaire et
urinaire).
29 SULFAMIDES HYPOGLYCÉMIANTSEffets indésirables
(I)
- Hypoglycémie, potentiellement dangereuse
(personne âgée, survenue nocturne) - Symptômes cliniques traduisent
- d'une part ses conséquences au niveau du SNC
(troubles visuels, troubles de l'élocution et de
la coordination motrice, sensations
vertigineuses, obnubilation), - d'autre part le réflexe sympathique à visée
hyperglycémiante (pâleur, sueurs, tremblements,
palpitations, sensation de faim, anxiété et
agressivité), valeur d'alarme, pouvant être
supprimé par les bêta-bloquants (lesquels
suppriment de plus leffet ß sur la libération
dinsuline).
30SULFAMIDES HYPOGLYCÉMIANTSEffets indésirables
(suite)
- Hypoglycémie, potentiellement dangereuse
(personne âgée, survenue nocturne) - Facteurs favorisants surdosage, déséquilibre
alimentaire, insuffisance rénale et/ou hépatique,
interactions médicamenteuses. - Prévention adaptation des doses en fonction
notamment du régime alimentaire, de lexercice
physique éducation thérapeutique (apprendre à
reconnaître les signes dhypoglycémie, sauter la
prise si repas sauté). - Correction administration de sucre par voie
orale si possible, sinon injection IV de sérum
glucosé hypertonique.
31SULFAMIDES HYPOGLYCÉMIANTSEffets indésirables
(2ème suite)
- Hyperinsulinémie et prise de poids (effet
anabolisant de linsuline). - Plus rarement, manifestations
- digestives (nausées, diarrhées),
- hépatobiliaires (hépatite),
- immuno-allergiques (réactions cutanéo-muqueuses,
hématologiques etc.).
32 SULFAMIDES HYPOGLYCÉMIANTS Interactions
médicamenteuses
- Nombreuses, variées dans leur mécanisme,
pharmacocinétique ou pharmacodynamique, et
potentiellement dangereuses par la majoration du
risque d'hypoglycémie. - Interactions majorant l'effet hypoglycémiant
- Inhibiteurs enzymatiques, notamment antifongiques
imidazolés (miconazole assoc.(C-I) autres ass
déconseillées) - Bêta-bloquants empêchent le réflexe sympathique
hyperglycémiant (en bloquant les effets des
catécholamines sur la gluconéogenèse et la
glycogénolyse effet ß2 et masquent certains
signes de l'hypoglycémie risques
dhyperglycémie par inhib du récepteur ß1 de la
cellule ß de Langerhans) - Alcool bloque la néoglucogenèse lors d'une
intoxication aigüe
33SULFAMIDES HYPOGLYCÉMIANTSPrescription
- Domaines dutilisation
- Diabète de type 2 (non insulinodépendant),
lorsque les règles hygiéno-diététiques (régime
alimentaire, exercice physique) ne sont pas
suffisantes pour rétablir léquilibre glycémique - Principales contre-indications
- Diabète de type 1 (insulinodépendant), en
particulier juvénile, acidocétosique, précoma
diabétique - Insuffisance rénale ou hépatique sévère
- Hypersensibilité, notamment sulfonylurées et
sulfonamides - Grossesse, allaitement
- Certaines associations médicamenteuses
(miconazole) - Porphyries
34A RAPPROCHER DES SULFAMIDES HYPOGLYCÉMIANTS, LES
GLINIDES
- Aussi appelées métaglinides
- Un seul principe actif disponible répaglinide
(Novonorm) - Agissent sur un récepteur de la cellule ß de
Langerhans ? fermeture des canaux potassiques ATP
sensibles comme les S. Hypoglycémiants - Se distinguent par un effet plus rapide et bref
(prise 15 à 30 min avant les principaux repas) - Risque plus faible dhypoglycémie sévère
- Même efficacité sur HbA1c (en général)
- Risque dhypoglycémie majorée en cas
dassociation au gemfibrozil (Lipur)
35LES MÉDICAMENTS A EFFET INCRÉTINE
- Les incrétines sont des hormones peptidiques
sécrétées par des cellules du tube digestif en
réponse à la prise de nourriture et qui
potentialisent la sécrétion dinsuline en réponse
à une hyperglycémie - GLP1 glucagon like peptide 1
- GIP glucose dependant insulinotrope polypeptide
- Hormones daction brève lt 1,5 min car dégradées
par DPP-4 (dipeptidyl-peptidase 4) - Faible risque dhypoglycémie
36(No Transcript)
37(No Transcript)
38(No Transcript)
39Concentrations postprandiales de GLP-1 abaissées
au cours du DT2
40MÉDICAMENTS A EFFET INCRÉTINE
- Analogues du GLP-1 résistants à DPP4
- Intérêt peu de risque dhypoglycémie, faible
prise de poids (ou plutôt perte liée à une
satiété plus rapidement atteinte) - Inconvénients faible recul dutilisation,
risque (encore à évaluer) de pancréatitesou de
cancers du pancréas et de thyroïditesou de
cancers de thyroïde - Éxénatide (Byetta) stylo injecteur sc 2 fois/j
- Liraglutide (Victoza) stylo injecteur sc 1
fois/j
41Analogues du GLP-1
The Lancet, Volume 368, Issue 9548, 11-17
November 2006, Pages 1696-1705
42Médicaments disponibles
Exenatide Liraglutide
Spécialités Byetta Victoza
Posologie 5 ou 10 µg /dose 2/jour Pas dadaptation sur GC 6 mg/mL 1/j Pas dadaptation sur GC
Indication DT 2, en association DT 2, en association
Pharmacocinétique Tmax 2h Tmax 8-12h
Effets indésirables Nausées, vomissements, diarrhées, (pancréatites) Hypoglycémies perte de poids Immunogénicité Ac anti-exenatide (gt30) et anti-liraglutide (8) Nausées, vomissements, diarrhées, (pancréatites) Hypoglycémies perte de poids Immunogénicité Ac anti-exenatide (gt30) et anti-liraglutide (8)
Interactions Ralentissement vidange gastrique ? ? absorption décaler les prises (gt1h avant ou gt4h après) Peu dinteractions significatives décrites
Monstre de Gila (Heloderma suspectum)
43MÉDICAMENTS A EFFET INCRÉTINE
- Inhibiteurs DPP4 (gliptines)
- Sitagliptine (Januvia, Xeledia ,
metformine Janumet, Velmetia) - Vildagliptine (Galvus, metformine Eucréas)
- Saxagliptine (Onglyza)
- Voie orale
- 2 prises/j
- En bithérapie avec metformine si metformine
isuffisante seule
44LES MÉDICAMENTS DU DIABÈTE
- LES MÉDICAMENTS QUI DIMINUENT LABSORPTION DES
GLUCIDES - inhibiteurs compétitifs et réversibles des
?-glucosidases
45INHIBITEURS COMPÉTITIFS ET RÉVERSIBLES DES ?
GLUCOSIDASES INTESTINALES
- ?-glucosidases ( enzymes présents au niveau de
la bordure en brosse des entérocytes - diminution de la dégradation des sucres complexes
en monosaccharides résorbables (glucose,
fructose) par la muqueuse intestinale - diminution de lhyperglycémie postprandiale (sans
entraîner dhyperinsulinémie ni de modification
de poids) - Efficacité sur la réduction du taux dHbA1c
autour de 0,5-0,8
46LES DIFFÉRENTS INHIBITEURS DES ? GLUCOSIDASES
- Principes actifs disponibles en thérapie
- Acarbose (Glucor)
- Miglitol (Diastabol)
- Pour lacarbose biodisponibilité de 1 mais
40-60 pour le miglitol.
47INHIBITEURS DES ?-GLUCOSIDASESEffets
indésirables
- Pas de risque dhypoglycémie mais ? de leffet
des autres antidiabétiques oraux - Linhibition excessive empêche la digestion des
sucres dans le grêle ces composés fermentent
dans le colon, ce qui provoque des effets
secondaires digestifs (flatulences, météorisme,
inconfort intestinal, diarrhées, nausées,
douleurs abdominales). Très rares cas de syndrome
occlusif. Possibilité d? asymptomatique des
transaminases. - Ne pas associer à des absorbants intestinaux (en
particulier charbon)
48Thiazolidinediones
Pioglitazone (Actos) retiré du marché français
après rosiglitazone AMM européenne toujours
effective
- Mécanisme daction
- agonistes des PPAR ? (Peroxysomes Proliferator
Activating Factors) récepteurs nucléaires gt
régulation métabolisme glucidique et lipidique gt
délai 8 à 12 semaines - ? la sensibilité à linsuline, augmentent
captation glucose - ? ? hyperglycémie (effet anti-hyperglycémique,
pas dhypoglycémie), ? Acides gras libres
plasmatiques - Pharmacocinétique
- métabolisme hépatique
- Effets indésirables
- Hépatite
- troubles oculaires (oedèmes maculaires)
- Insuffisance cardiaque effets cardiaques
ischémiques ? - Majoration du risque de cancer de vessie
- Contre-indications
- Insuffisance cardiaque (ou antécédent)
- Insuffisance hépatique
48