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N phropathie diab tique – PowerPoint PPT presentation

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Title: N


1
(No Transcript)
2
  • Néphropathie diabétique
  • Epidémiologie, stades, dépistage et traitement

3
Epidémiologie dans le monde
  • Prévalence du diabète dans le monde estimée à
  • 171 millions en 2000 ,
  • passant à 382 millions en 2013
  • et devrait atteindre 592 millions d'ici 2035.
  • Représentant 8 à 10 de la population mondiale
  • Coût moyen 548 milliards de dollars dans les
    dépenses de santé pour le diabète.
  • Diabète de type 2 85 à 95 de tous les cas de
    diabète.
  • En 2009-2011 , le diabète est la principale cause
    de l'insuffisance rénale terminale
  • 60 des patients en Malaisie , Mexique et
    Singapour
  • 40 à 50 en Israël, Corée , Hong Kong , Taiwan
    , Philippines, le Japon , Etats-Unis et en
    Nouvelle Zélande

International Diabetes Federation 2014
4
Epidémiologie Au Maroc
  • Lenquête nationale sur les FDR des maladies
    cardio-vasculaires menée en 2000 a montre que la
    prévalence du diabète est
  • 6.6 chez les personnes agees de 20 et plus
    soit un million de diabétiques.
  • 10 000 enfants sont diabétiques.
  • 300 000 diabétiques sont pris en charge par le
    Ministère de la Sante dont 120 000 sont
    insulinotraites.

Prevalence of the main cardiovascular risk
factors in Morocco results of a National
Survey, 2000. Tazi MA et al. J Hypertens 2003
5
Epidémiologie au Maroc en 2014
  • Selon les dernières estimations nationales
  • Le Diabète
  • Touche 10 pour les personnes âgées de plus de 20
    ans.
  • la prévalence dépasse les 14 pour les tranches
    dâge au-delà de 50 ans.
  • Environ 1.800.000 de personnes souffrent du
    diabète
  • Le diabète au Maroc RETARD DIAGNOSTIC
  • à loccasion de symptômes évocateurs dans 50 des
    cas, ou
  • à loccasion de décompensations métaboliques
    aiguës,
  • de complications cardiovasculaires (angine de
    poitrine, infarctus du myocarde, accidents
    vasculaire cérébral, hypertension artérielle) ou
  • De complications dégénératives (insuffisance
    rénale, rétinopathie diabétique, neuropathie et
    pied diabétique) dans plus de 25 des cas.?
  • Ce qui signifie que pratiquement 50 signorent
    des diabétiques et ne seront dépistés que
    tardivement.

Ligue Marocaine de Lutte contre le Diabète
6
Prévalence des diabétiques en IRCT
dialysésREGISTRE MAGREDIAL 2009
Région GC GC RSZZ RSZZ GCBH GCBH TT TT Total Total
Maladie initiale N N N N N
Indéterminée 426 34,8 368 34,7 3 2,2 382 55,2 1179 37,9
Diabète 229 18,7 168 15,8 28 20,7 128 18,5 553 17,8
Hypertension 224 18,3 45 4,2 15 11,1 31 4,5 315 10,1
Glomérulonéphrite 143 11,7 64 6,0 26 19,3 33 4,8 266 8,5
Pyélonéphrite 72 5,9 101 9,5 21 15,6 29 4,2 223 7,2
Polykystose 37 3,0 43 4,1 2 1,5 24 3,5 106 3,4
Vasculaire 9 0,7 48 4,5 23 17,0 4 0,6 84 2,7
Autres causes 82 6,7 187 17,6 10 7,4 51 7,4 330 10,6
Non précisé 2 0,2 37 3,5 7 5,2 10 1,4 56 1,8
Total 1224 100 1061 100 135 100 692 100 3112 100
Nombre et des cas prévalents selon la maladie
initiale par région de prise en charge
7
Facteurs de risque de la N. Diabétique
  • Pas tous les diabétiques développeront une
    Néphropathie Diabétique.
  • Progression variable.
  • Principaux FDR
  • HTA,
  • contrôle glycémique et
  • dyslipidémie et
  • tabagisme.

Tapp RJ et al. Albuminuria is evident in the
early stages of diabetes onset results from the
Australian Diabetes, Obesity, and Lifestyle Study
(AusDiab). Am J Kidney Dis. 200444(5)
792798. Scott LJ et al. nonlinear effect of
hyperglycemia and current cigarette smoking are
major determinants of the onset of
microalbuminuria in type 1 diabetes. Diabetes.
200150(12)28422849. Rossing P et al. Risk
factors for development of incipient and overt
diabetic nephropathy in type 1 diabetic patients
a 10-year prospective observational study.
Diabetes Care. 200225(5) 859864.
8
Facteurs de risque de la N. Diabétique
  • Les principaux FDR non modifiables sont l'âge, la
    race et le profil génétique
  • La ND est plus susceptible de survenir chez les
    patients avec une histoire de famille de ND.
  • Certaines races sont plus à risque les
    Afro-Américains , Américains d'origine mexicaine
    , et Indiens Pima.
  • Une étude suggère que les hommes avaient un
    risque accru de ND.
  • Young BA, Maynard C, Boyko EJ. Racial
    differences in diabetic nephropathy,
    cardiovascular disease, and mortality in a
    national population of veterans. Diabetes Care.
    200326(8)23922399.
  • Une méta-analyse a identifié 24 variantes
    génétiques dans 16 gènes qui sont associés à la
    survenue de ND . Ceux-ci comprennent ACE , AlR2
    , APOC1 , APOE , OEB , eNOS , HSPG2 , VEGF ,
    FRMD3 , CARS , UNC13B , CPVL / CHN2 , et GREM1 .
  • Mooyaart AL, Valk EJ, van Es LA, et al. Genetic
    associations in diabetic nephropathy a
    meta-analysis. Diabetologia. 201154(3)544553.

9
Histoire naturelle ND Clinique
10
N.Diabétique sur lhistologie
11
Rudberg S et al. Kidney Int 1992.
  • Au stade de microalbuminurie, il existe souvent
    une élévation modérée de la PA, le DFG est élevé.
  • Diabète type 1
  • la micro albuminurie prédictive du développement
    dune protéinurie ( 50 -80 à 10 ans).
  • lhyper filtration au stade de micro-albuminurie
    prédicteur de la dégradation ultérieure de la FR
    ainsi, plus forte est lhyper filtration, plus
    grand est le risque dinsuffisance rénale
    ultérieure.

12
  • Diabète type 2
  • la situation est plus heterogene la
    micro-albuminurie peut traduire
  • une néphropathie diabétique débutante ou,
  • plus souvent, une maladie vasculaire diffuse dont
    lévolution se fait vers lathérosclérose
    acceleree précoce.
  • Gaede P, Tarnow L, Vedel P, Parving HH, Pedersen
    O. Remission to normoalbuminuria during
    multifactorial treatment preserves kidney
    function in patients with type 2 diabetes and
    micro-albuminuria. Nephrol Dial Transplant
    2004192784-8.

13
  • Lorsque lalbuminurie gt300 mg/24 h,
  • elle est detectable par les simples bandelettes
    réactives et
  • marque le stade de proteinurie franche ou
    macroalbuminurie.
  • La dégradation de la FR atteint le stade dIRC
    sévère (clairance de la créatininelt30 ml/min)
    entre 10 et 15 ans après lapparition de la micro
    albuminurie.
  • Ces échéances sont modifiées par la pec
    pharmacologique actuelle de la néphropathie

14
Evolution de lexcretion urinaire dalbumine et
de la FG au cours du diabete, spontanement ou
sous linfluence de traitements nephroprotecteurs
Mogensen C, Christensen CK, Vittinghus E. The
stages in diabetic renal disease. With emphasis
on the stage of incipient diabetic nephropathy.
Diabetes 198332(Suppl 2)64-78.
15
Diagnostic de la ND
  • La majorité des Guidelines recommandent le
    dépistage par
  • la mesure du rapport albuminurie/créatinurie
    (normal 30 mg /g créatinine)
  • sur un échantillon durine du réveil (de
    préférence) ou de nimporte quel moment de la
    journée.
  •  
  • Un résultat pathologique doit être confirmé par
    une à deux autres mesures séparées de quelques
    mois.
  •  
  • La recherche dalbuminurie doit être associée à
    lévaluation de la fonction rénale  MDRD,
    Cockcroft,
  •  
  • Le dépistage doit être démarré 
  • au moment du diagnostic du diabète type 2 et
  • après 5 ans dévolution du Diabète de type 1

16
Méthodes de mesure de lexcrétion urinaire de
protéines
17
  • La microalbuminurie marqueur de faible
    spécificité
  • Parfois déclin de la FR avec normo-albuminurie
  • Doù lintérêt dautres marqueurs Biomarqueurs
  • gt détection précoce de ND et définition du
    risque de progression.
  • Le plus prometteur le taux sérique du récepteur
    TNFa
  • Le Taux sérique dacide urique très intéressant!
  • Biomarqueurs tubulaires besoin de plus détudes.

18
Biomarqueurs tubulaires intérêt?
19
Traitement et prise charge
20
Principes du traitement
  • Contrôle des anomalies métaboliques et
    hémodynamiques
  • Contrôle glycémique
  • Contrôle tensionnel
  • Traitement anti-proteinurique
  • Traitement non pharmacologique
  • Thérapie génique

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Contrôle glycémique quel objectif.?
  • Dans l'étude UKPDS 3867 nouveaux diabétiques de
    type 2 , les patients recevant traitement
    antidiabétique intensifié étaient moins
    susceptibles de développer une IR.
  • Dans l'étude ADVANCE 11 140 diabétiques de type
    2 gt l'incidence de la ND est significativement
    moindre dans le groupe taux moyen HbA1c 6,5
    par rapport au groupe contrôle ( taux moyen
    d'HbA1c de 7,3 ) .
  • Contrôle intensif de la glycémie réduit le risque
    d'IRCT de 65 .
  • Dans l'étude de VADT 1791 diabétiques type 2
    Contrôle intensif de la glycémie (HbA1c médiane
    de 6,9 ) associé à
  • une réduction de l'albuminurie et
  • baisse de progression de la macroalbuminurie mais
    aucune différence significative du DFG à 6 ans.
  • Par contre, dans l' étude ACCORD une HbA1 de 6
    était associée à une surmortalité chez les
    diabétiques type 2 avec FDR cardiaques ou maladie
    cardiovasculaire.
  • DONC une HbA6 , en particulier si associée à
    des épisodes sévères et répétés
    dhypoglycémie, est à éviter.

22
Equilibre glycémique ADOlesquels??
23
Objectifs tensionnels et Moyens thérapeutiques
24
Les IEC
  • Etude ADVANCE Lassociation perindopril/indapamid
    e est testée chez 11,140 diabétiques type 2,
    après un suivi moyen de 4.3 années
  • Réduction Taux microalbuminurie
  • Prévention de la progression du stade de
    microalbuminuria vers les autres stades.
  • La créatinémie et lévolution vers lIRCT nont
    pas été modifiées.
  • Réduction de la Pression Artérielle, avec une
    différence de 5.6/2.2 mmHg entre les deux groupes
    de patients.
  • Etude BENEDICT Les IEC pourraient retarder
    l'apparition de la microalbuminurie chez les
    diabétiques type 2 avec HTA et normoalbuminurie

25
ARAII.
  • Essai IDNT, 1715 hypertendus diabétiques type 2
    avec une néphropathie ont reçu au hasard
    Irbésartan, amlodipine , ou placebo.
  • gtL'irbésartan a réduit le risque d IRCT ou
    doublement de la créatinine sérique de 20 -23
    rapport à l'amlodipine ou un placebo .
  • Etude RENAAL 1513 diabétiques type 2 présentant
    une néphropathie ont reçu Losartan vs Placebo
  • gt Losartan a réduit le risque d IRCT ou
    doublement de la créatinine sérique de 25 -28
    par rapport à placebo.
  • gt Ces effets sont indépendants de l'abaissement
    de la PA.
  • Etude ROADMAP 4447 diabétiques de type 2
    Olmésartan vs placebo
  • gt Olmésartan a été plus efficace pour retarder
    l'apparition de la microalbuminurie .

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Double blocage du SRAA..
Schéma Pression arterielle (graphiques) et
survie renale (tableau) dans letude
COOPERATEsous IEC (losartan 100 mg/j), ARA2
(trandolapril 3 mg/j), ou la combinaison des deux
.
Nakao N, Yoshimura A, Morita H, et al.
Combination treatment of angiotensin-II receptor
blocker and angiotensin-converting-enzyme
inhibitor in non-diabetic renal disease
(COOPERATE) a randomised controlled trial.
Lancet 2003361117- 24. Erratum in Lancet
20033611230.
27
Conclusions IECARAII.
  • Chez les malades a haut risque CV, y compris les
    hypertendus et les diabétiques, la combinaison
    IEC ARA2
  • napporte pas de bénéfice tensionnel,
  • ni de bénéfice sur la morbimortalité et
  • expose a un excès de risque dIRA
    fonctionnelle, en particulier chez les sujets
    préalablement normotendus.
  • Chez les patients porteurs dune néphropathie
    protéinurie, la combinaison
  • réduit significativement la protéinurie a court
    et a moyen terme,
  • mais leffet sur la survie rénale est mal
    documente.
  • Les recommandations de 2004 de la HAS sur la
    progression des néphropathies restent
    applicables, proposant la combinaison chez les
    patients avec une protéinurie résiduelle gt 0,5
    g/j après échec de la monotherapie.
  • Etude ONTARGET les risques et la
    difficulté de suivi des patients sous ce type
    de traitement gt surveillance rigoureuse et
    rapprochée en milieu spécialisé

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  • Un régime alimentaire modérément désodé (6-8 g/j)
    est recommande chez les patients diabétiques
    pour favoriser leffet antihypertenseur et
    antiproteinurique des BSRA (Grade A).
  • La limitation de lapport alimentaire en sodium
    doit être régulièrement évaluée (a partir de la
    natriurese des 24 h).
  • Consultation diététique souhaitable

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Limitation de lapport protidique...
  • La meta-analyse de Pan (Pan 2008) Benefice de
    la restriction protidique sur lalbuminurie et
    lHbA1c, sans effet detectable sur le declin de
    la FR.
  • La derniere evaluation de letude MDRD
    etendant la periode dobservation apres le
    debut de la dialyse montre/
  • labsence deffet sur la progression et
  • un excès de mortalité (hazard ratio 1,92) dans
    le groupe traite par restriction proteique
    severe (Menon 2009).
  • Les recommandations de lHAS 2004 0,8-1,0 g/kg/j
  • Les KDOQI 2006 et les CARI (60 a 64)
    recommandent un apport de 0.75 g/kg/j.
  • Il na y pas de preuve dun bénéfice rénal dune
    limitation plus restrictive (lt 0,8 g/kg/j). La
    restriction protidique est théoriquement
    contrindiquée chez les patients néphrotiques en
    raison du risque de dénutrition.
  • Lapport protidique alimentaire doit être
    régulièrement évalué chez les patients IRC a
    partir du dosage de luree urinaire selon la
    formule de Maroni (Maroni 1985) Apport
    protidique (g/j) uree urinaire (mmol/J) / 5.5

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La perte de poids
  • Les patients obèses avec une nephropathie
    diabétique doivent baisser leur poids tout en
    assurant une nutrition adéquate.
  • Les benefices potentiels cardiovasculaires et
    metaboliques associes a la reduction
    ponderale doivent aussi etre pris en compte.
  • CARI guidelines

http//www.cari.org.au/
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Traitement hypolipémiant
  • les recommandations concernant le traitement
    hypolipemiant dans la Prise en charge du risque
    CV des diabetiques avec atteinte renale sont
  • La mise en œuvre dun traitement hypolipemiant
    repose sur la notion de tres haut risque cardio
    vasculaire, du fait de lassociation diabete-MRC
  • Lintroduction dune statine a dose efficace,
    quelque soit le LDL- cholesterol initial, avec
    lobjectif de LDL-cholesterollt 1 g/l (2,6
    mmoll).
  • Le plus haut niveau de preuve chez les
    diabetiques de type 2 est reuni pour
    latorvastatine 10 mg et la simvastatine 40 mg

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Diététique et autres thérapeutiques
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Stratégies thérapeutiques
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Préparer à une méthode de suppléance rénale
  • Recommandations
  • Préparer labord vasculaire et proposer la
    dialyse plus tôt quactuellement
  • Repérer et stabiliser les facteurs vasculaires de
    morbi-mortalité en dialyse
  • Gérer lanemie et les anomalies du metabolisme
    phosphocalcique
  • Evaluer et corriger la retention hydrosodee
  • Prévenir les risques infectieux et mettre a jour
    les vaccinations

Hémodialyse / Dialyse péritonéale /
Transplantation
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Prise en charge multidisciplinaire
  • Endocrinologue
  • Médecin généraliste
  • Podologue
  • Chirurgien vasculaire
  • Cardiologue
  • Psychologue
  • Neurologue
  • Ophtalmologue
  • Diététicien
  • Dermatologue..

36
Journée mondiale du diabète
  • Œuvrons tous ensemble pour une meilleure prise
    en charge du patient diabétique
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