NUTRITION ARTIFICIELLE - PowerPoint PPT Presentation

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NUTRITION ARTIFICIELLE

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NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesth siste SAU / SMUR CH DOLE (39) DEFINITION (1) Ensemble des techniques qui permettent de palier l incapacit ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: NUTRITION ARTIFICIELLE


1
NUTRITION ARTIFICIELLE
  • P. ESSEL
  • Infirmier anesthésiste
  • SAU / SMUR
  • CH DOLE (39)

2
DEFINITION (1)
  • Ensemble des techniques qui permettent de palier
    à lincapacité, pour le patient, de salimenter.
  • La nutrition artificielle est indiquée dans
    lensemble des situations où un jeûne supérieur à
    une semaine est prévisible.

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DEFINITION (2)
  • Lincapacité à salimenter peut avoir de
    multiples causes, les plus courantes étant
    lhospitalisation en secteur de soins intensifs,
    la chirurgie lourde, les brûlures graves, les
    troubles neurologiques graves .
  • Deux possibilités soffrent alors au praticien
  • La voie entérale, qui sera privilégiée autant
    que possible.
  • La voie parentérale ou veineuse, qui sera
    utilisée si la voie entérale est contre-indiquée.

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LES BESOINS DE BASE (1)
  • Lapport calorique usuel est de 25 à 30 Kcal par
    kilogramme de poids corporel et par 24 heures.
  • Soit pour un patient de 70 kgs 1750 à 2100
    Kcal.
  • Ces besoins sont calculés par le biais de
    léquation de Harris et Benedict
  • Homme 66.473 13.7576P 5.0033T - 6.755A
  • Femme 655.095 9.563P 1.8496T 4.6756A
  • P Poids en kg
    T Taille en cm A Age en années

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LES BESOINS DE BASE (2)
  • Ces besoins peuvent être accrus dans certaines
    situations dhypercatabolisme et la prescription
    peut en tenir compte.
  • Néanmoins, il est rare, chez ladulte, de
    dépasser 35 Kcal par kg et par 24 heures à la
    phase aiguë.

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REPARTITION DES BESOINS
  • La répartition des besoins en différents
    substrats est ainsi recommandée.
  • Glucides ou hydrates de carbone doivent
    représenter 40 à 60 des apports énergétiques
    totaux (AET) soit 800 à 1200 Kcal.
  • Lipides doivent représenter 20 à 40 des AET
    soit 400 à 800 Kcal.
  • Protides doivent représenter 15 à 25 des AET
    soit 300 à 500 Kcal.

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LES BESOINS DE BASE (4)
  • Les substrats énergétiques se présentent sous
    différentes formes
  • Glucides essentiellement le glucose.
  • Lipides Acides gras essentiels mais aussi
    triglycérides à chaînes longues (TCL) et moyennes
    (TCM).
  • Protides Acides Aminés, polypeptides et
    protéines entières partiellement hydrolysées.
  • La valeur énergétique des différents substrats
    est variable
  • 1 gr de Glucose produit 4 Kcal.
  • 1 gr de Lipides produit 9 Kcal.
  • 1 gr de protides produit 4 Kcal.

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LES BESOINS DE BASE (5)
  • Les apports recommandés en vitamines et
    oligo-éléments sont donnés ainsi
  • Vitamines liposolubles

A D E K
H 1000 µg F 800 µg 10 µg 400UI 12 mg 15 UI H 45 µg F 35 µg
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LES BESOINS DE BASE (6)
  • Vitamines hydrosolubles

H F H F
B1 - Thiamine 1.5mg 1.3 mg B6-Pyridoxine 2.2 mg 2 mg
B2 -Riboflavine 1.8mg 1.5 mg B9-acide folique 300 µg 300 µg
B3- PP 18 mg 15 mg B12-Cobalamine 3 µg 3 µg
B5 10 mg 10 mg C - acide ascorbique 80 mg 80 mg
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LES BESOINS DE BASE (7)
  • Leau et les sels minéraux doivent être pris en
    compte lors de la prescription.
  • Les apports hydriques doivent être en équilibre
    avec les pertes. On prendra en compte
  • Les pertes dites obligatoires comme la diurèse,
    les pertes fécales ainsi que les pertes
    insensibles évaluées à environ 500 ml par 24 H.
  • Les pertes dites accessoires qui se rattachent à
    la pathologie primitive ( augmentation des pertes
    cutanées, fécales ou urinaires).

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LES OBJECTIFS
  • Lapport journalier doit être denviron 2000
    Kcal incluant tous les nutriments essentiels
    ainsi quun volume hydrique denviron 1500 à 2000
    ml.

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RAPPEL PHYSIOLOGIQUE
  • Labsorption des nutriments sétage le long du
    tractus digestif.
  • Les lipides (Acides gras, TCM et TCL) sont
    émulsionnés et absorbés de façon rapide au niveau
    du grêle proximal sous forme de chylomicrons.
  • Les glucides sont dégradés dès la bouche par la
    salive et labsorption se termine au niveau de
    entérocytes par transport passif et actif.
  • Les protides sont fractionnés et absorbés au
    niveau du duodénum pour 80 dentre eux.

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NUTRITION ENTERALE (1)
  • Elle consiste à instiller, par lintermédiaire
    dune sonde, un mélange nutritif dans la partie
    supérieure du tractus digestif.

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NUTRITION ENTERALE (2)
  • Les indications
  • Jeûne prévisible supérieur à une semaine.
  • Etat de dénutrition pouvant majorer la
    pathologie primitive.
  • Les contre-indications sont locclusion
    intestinale mécanique et les états comateux sans
    protection des V.A.S. .

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NUTRITION ENTERALE (3)
  • Mise en oeuvre
  • Lutilisation dune sonde naso ou oro-gastrique
    est recommandé en première intention.
  • Idéalement, la sonde doit être naso-gastrique,
    mais elle peut être oro-gastrique dans le cas de
    traumatisme facial ou dobstacle nasal bilatéral.
  • Une stomie digestive sera proposée en cas de
    prolongation du traitement.
  • Lextrémité de la sonde de la sonde doit être en
    position intra gastrique.

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NUTRITION ENTERALE (4)
  • Quelle sonde ?
  • Lutilisation dune sonde de Salem est possible
    à la phase aiguë.
  • Dès que possible, on mettra en place une sonde
    de petit calibre ( 14 F chez ladulte) en
    silicone ou polyuréthane.
  • Quand débuter ?
  • Dès que possible !!! Une administration précoce
    (12 H) a montré son interêt chez le patient
    chirurgical (polytraumatisé, brûlé, operé
    digestif).

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NUTRITION ENTERALE (5)
  • Comment débuter ?
  • La nutrition entérale à débit continu est
    recommandée.
  • On utilisera préférentiellement une pompe à
    débit continu plutôt que la gravité.
  • La réfrigération nest pas recommandée !
  • Après une estimation de la tolérance digestive
    par mesure du résidu gastrique, la mise en route
    du traitement se fait selon le protocole du
    service.

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NUTRITIONENTERALE (6)
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NUTRTION ENTERALE (7)
  • Les quantités prescrites sont instillées sur 24
    heures.
  • Après vérification de la bonne position de la
    sonde, la pompe est mise en route et le débit
    vérifié à chaque prise de poste.
  • Les solutés sans fibres sont passés les jours
    pairs et les jours impairs, on instille les
    solutés iso .

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NUTRITION ENTERALE (8)
  • Quel soluté ?
  • Seuls les solutés industriels seront utilisés.
  • Les mélanges artisanaux sont déconseillés.
  • On dispose de nombreuses références commerciales
    couvrants la totalité des besoins.
  • Dans le service, on utilise SONDALIS ou
    ISOSOURCE en présentation ISO, HP ou FIBRES.

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NUTRITION ENTERALE (9)
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NUTRITION ENTERALE (8)
  • Caractéristiques dun mélange pour nutrition
    entérale
  • pH 7 à 7.6
  • Osmolarité physiologique 300 à 1000 mosmol
  • Germes lt 200 000 à lexception des germes
    pathogènes.

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NUTRITION ENTERALE (9)
  • Incidents
  • Pour assurer une prévention des régurgitations
    et des manifestations du reflux gastro
    oesophagien, le patient sera mis en position
    proclive 30 si possible.
  • Les soins de narines réguliers préviendront les
    sinusites nosocomiales.
  • Un rinçage régulier de la sonde avec 20 cc deau
    préviendra les obstructions.
  • Une vérifications périodique de la bonne
    position de la sonde préviendra les problèmes
    dinhalation bronchique.

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NUTRITION ENTERALE (10)
  • Traitements médicamenteux des incidents
  • Devant une intolérance digestive haute, la
    prescription médicale de pro-kinétiques type
    METOCLOPRAMIDE (10 mg 3 fois par 24 H) ou
    ERYTHROMYCINE ( 3 mg par kg 3 à 4 fois par 24 H)
    sera envisager.
  • La prévention des diarrhées et de la
    constipation est assurée par la prescription de
    fibres.

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NUTRITION PARENTERALE (1)
  • Définition
  • Cest ladministration dun mélange nutritif par
    le biais dun cathéter intra vasculaire, ceci
    lorsque la voie entérale est contre indiquée.

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NUTRITION PARENTERALE (2)
  • Indications
  • Vomissements fréquents et incoercibles.
  • Syndrome occlusif.
  • Insuffisance intestinale sévère quelle soit
    aiguë (quelques jours) et liée à des lésions
    muqueuses induites par un traitement ou un état
    pathologique, ou chronique liée à une pathologie
    type malabsorption ou à une dysmotricité.

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NUTRITION PARENTERALE (3)
  • Il faut noter que la mise au repos complète de
    lintestin nest indiqué que dans les occlusions
    et certains syndromes inflammatoires aigus du
    tractus digestif (Maladie de Crohn,entérite
    radique, fistule à haut débit).
  • Dans les autres cas, une administration minimale
    par voie entérale permet de prévenir les
    phénomènes de translocation bactérienne à
    lorigine des syndromes de défaillance poly
    viscérale.

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NUTRITION PARENTERALE (4)
  • Voies dadministration
  • Voie veineuse périphérique
  • Si perfusion de solutés isoosmolaires ou
    dosmolarité lt 700 mosmol.l?¹.
  • Si durée de traitement brève.
  • Voie veineuse centrale
  • Si capital veineux faible.
  • Si durée de traitement longue.
  • Si osmolarité gt700 mosmol.l?¹.

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NUTRITION PARENTERALE (5)
  • Objectifs
  • Le but principal de la nutrition parentérale est
    de maintenir ou de restaurer les multiples
    fonctions quelles soient musculaires,
    immunitaires, ou de cicatrisation de la masse
    cellulaire active.

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NUTRITION PARENTERALE (6)
  • Quel soluté choisir ?
  • La prescription doit respecter les proportions
    conseillées pour les divers substrats et les
    besoins hydriques doivent être couverts.
  • Pour ce faire, le praticien dispose de
    nombreuses références commerciales.

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NUTRITION PARENTERALE (7)
  • Le substrat glucidique est toujours le glucose.
  • Lazote est apporté sous forme de solution
    dAcides Aminés (avec au moins 45 dAA
    essentiels) type HYPERAMINE ou NEPHRAMINE.
  • Les lipides sont administrés sous forme
    démulsions à 20 à base dhuile de soja
    (INTRALIPIDE, IVELIP) ou dhuile dolive
    (CLINOLEIC) qui apportent des TCL.
  • Les TCM sont apportées par dautres émulsions
    (MEDIALIPIDE).

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NUTRITION PARENTERALE (8)
  • Depuis quelques années se sont développés des
    produits contenant deux ou trois substrats et
    présentés sous forme compartimentée.
  • On dispose de mélanges dits binaires contenants
    les acides aminés et le glucose (CLINIMIX,
    AMINOMIX) ou ternaires car contenants glucides,
    lipides et protides (KABIMIX, CLINOMEL).

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NUTRITION PARENTERALE (9)
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NUTRITION PARENTERALE (10)
  • Ces mélanges nutritifs sont enfermés dans une
    poche en éthyl-vinyl-acétate dune contenance de
    2000 à 4000 ml et lapport calorique est de 1200
    à 2500 Kcal.
  • Néanmoins, ils sont le plus souvent pauvres en
    vitamines et oligo-éléments ceci pour des raisons
    de stabilité, et la supplémentation doit être
    assurée en parallèle.
  • Cette supplémentation sera assurée par la
    perfusion de solutés type NONAN, CERNEVIT,
    HYDROSOL POLYVITAMINE.

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NUTRITION PARENTERALE (11)Complications et
incidents
  • Complications liées au cathéter central.
  • Iatrogénicité lors de la pose.
  • Infection du cathéter Prévention par des
    manipulations aseptiques.
  • Thrombo-phlébite si utilisation de la voie
    périphérique certaines équipes proposent
    dadjoindre 1000UI dhéparine par litre de
    perfusa. Sinon le changement régulier du site de
    perfusion périphérique est primordial.

36
NUTRITION PARENTERALE (12)complications et
incidents
  • Complications métaboliques
  • Complications hépatobiliaires on observe le
    plus souvent une choléstase et/ou une stéatose
    hépatique.
  • Hypertriglycéridémie.
  • Hypercalcémie.

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SOINS INFIRMIERS (1)
  • Lévaluation de létat nutritionnel doit être
    réalisée dans les 24 premières heures
    dhospitalisation en unité de réanimation.
  • Calcul de lindice de masse corporelle (IMC ou
    BMI pour les anglophones) exprimé en kg/m² et
    calculé ainsi
  • Poids (Taille)².
  • Un BMI 18.5 signe une dénutrition.
  • Une perte de poids involontaire de 5 en 1 mois
    ou 10 en 6 mois.
  • Des perturbations biologiques comme une
    albuminémie 35 g.l¹ .
  • Une anamnèse montrant une altération du tissu
    social entourant le patient, des tendances aux
    exogénoses (OH, Tabac).

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SOINS INFIRMIERS (2)
  • La mesure du diamètre bicipital renseigne aussi
    sur létat nutritionnel.
  • Autre outil diagnostic le Nutritional Risk
    Index (NRI) ou indice de BUZBY.
  • (1.519Alb) (0.417x(P. usuel/P. actuel)x100)
  • Un NRI lt 83.5 signe une dénutrition sévère.

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SOINS INFIRMIERS (3)
  • Lévaluation de lefficacité du traitement est
    toute aussi importante.
  • La surveillance quotidienne du poids et son
    évolution à la phase aiguë.
  • Le dosage hebdomadaire, sur prescription
    médicale, de lalbuminémie.

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SOINS INFIRMIERS (4)
  • La maintenance des voies dabord, quelles
    soient vasculaires ou gastriques est primordiale
    et repose sur linfirmier(ère).
  • Lasepsie rigoureuse lors des manipulations des
    lignes dadministration.
  • La recherche des signes cliniques des
    complications (vomissements, diarrhées, ictère
    cutanéo-muqueux, point de ponction du cathéter)
    est indispensable.
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