Title: L
1LEVOLUTION DE LALIMENTATION
- Peut-on éviter les risques liés à lévolution de
lalimentation dans le monde contemporain ?
2SOURCES
- Pour une politique nutritionnelle de santé
publique en France Rapport du Haut Comité de la
santé publique, juin 2000 - Claude FISCHLER, " Les vertus du plaisir ".
Psychologies n 159, décembre 1997 - David BÊME Diabésité la nouvelle épidémie
tableau OMS - Fabien GRUHIER Fruits et légumes la
recherche du goût perdu Le Nouvel observateur
9.12.1999 - Jean-Luc VOLATIER Alimentation moderne ou
traditionnelle ? Sciences Humaines N 85
juillet 1998 - Luc LANG 11 septembre mon amour Ed.Stock, Paris
2003 - Christian BLACHAS Surcharge non pondérée ,
CBNEWS N787, avril 2004 - Xavier TERLET et Philippe LAURENT Naturalité
et bio Marketing Magazine N70, mai 2002
3PLAN
- I. Lévolution de lalimentation dans les pays
développés. - II. Les risques de la malbouffe.
- III. Comment éviter les dérives ?
4I. Lévolution de lalimentation dans les pays
développés
- I.1. Production industrielle
- I.2. Les changements de comportement
- I.3. Abondance et surconsommation
5I.1. Production industrielle
- Avantages
- des aliments diversifiés accessibles à tous
(doc.1,5,8) - Des produits de qualité grâce aux progrès
technologiques hygiène, conservation (doc.5) - Inconvénients
- perte de goût et de consistance (doc.4, 6)
- Le souci de rentabilité lemporte sur lexigence
de qualité à la production (doc.4)
6I.2. Les changements de comportement
- En France, on conserve toujours
- Le repas familial à 2 ou 3 plats (doc. 5)
- Les habitudes régionales (doc. 2, 5, 8)
- Mais effets de laméricanisation
- Grignotage devant la télévision (doc. 5, 7)
- Mode du fast food, surtout chez les jeunes (doc.
5, 7)
7I.3. Abondance et surconsommation
- Réduction des dépenses énergétiques supérieure à
la réduction de lapport énergétique (doc. 1, 7) - Aliments pauvres en micronutriments vitamines,
minéraux (doc. 1) - Trop de sucres rapides et de graisses (doc. 1)
8II. Les risques de la malbouffe
- II.1. Les crises alimentaires
- II.2. Les maladies liées à la surconsommation
- II.3. Un véritable problème de société
9II.1. Les crises alimentaires
- La production et la distribution industrielle
entraînent des maladies nouvelles vache
folle (doc. 5, 8) - Doù une perte de confiance des consommateurs
(doc. 5, 8)
10II.2. Les maladies liées à la surconsommation
- Maladies coronariennes moins fréquentes en France
que dans les pays anglo-saxons (doc. 2). - Mais augmentation de lobésité et du diabète dans
tous les pays développés (doc. 1, 2, 3, 7).
11II.3. Un véritable problème de société
- Disparition du plaisir et de la convivialité dans
les pays du Nord (doc. 2, 5, 6). - Infantilisation des consommateurs par le
marketing agro-alimentaire (doc. 6). - Influence de la télévision et démission des
parents (doc. 7).
12III. Comment éviter les dérives ?
- III.1. Contrôler et améliorer la production
industrielle. - III.2. Eduquer les populations.
- III.3. Revenir à lalimentation traditionnelle.
13III.1. Contrôler et améliorer la production
industrielle.
- Mettre en place des contrôles, des
certifications, les labels (doc. 5, 8) - Encourager la recherche en agronomie (doc. 4)
- Développer la culture bio (doc.5, 8)
14III.2. Eduquer les populations.
- Mieux informer les consommateurs (doc. 5, 7, 8).
- Contrôler la publicité à destination des enfants
(doc. 7). - Impliquer les parents (doc. 7).
15III.3. Revenir à lalimentation traditionnelle.
- Garder ou restaurer des modes de consommation
conviviaux et tempérés (doc. 2, 5) - Développer les produits régionaux et artisanaux
(doc. 5, 8) - Allier diététique et gastronomie (doc. 2, 4)
16Conclusion
- Nous pouvons encore éviter le pire
17Réaction après les crises alimentaires récentes
- Boycott des produits à risque (actions anti OGM),
succès des aliments bio ou labellisés. - Renforcement la réglementation (principe de
précaution). - Méthodes plus saines délevage ou de culture
indispensables pour vendre (baisse de la
consommation de viande rouge, de volaille élevée
en batterie,).
18Lutte contre les facteurs favorisant lobésité
- Campagnes dinformation à destination des
familles (télévision, consultations médicales). - Education à la diététique dans les écoles petit
déjeuner équilibré, menus de cantine diététiques. - Réduction de la tentation sucrée dans les
collèges et lycées suppression des
distributeurs de sodas et barres chocolatées.
19Maintien des traditions gastronomiques
- Des méthodes de production et de distribution
traditionnelles (jardins potagers à la campagne
ou en périphérie, marchés en ville). - Produits frais, plats régionaux, artisanaux
(repas familial élaboré à la maison, bons
restaurants). - En France, la cuisine fait partie de lart de
vivre!
20 La " démocratie " s'est faite dans le domaine
alimentaire la viande et les fruits, qui
étaient réservés à des classes sociales
particulièrement favorisées au début du siècle,
sont devenues, comme tous les autres groupes
principaux d'aliments, accessibles à la presque
totalité de la population vivant en
France. Pour une politique nutritionnelle de
santé publique en France Rapport du Haut Comité
de la santé publique, juin 2000
21- C'était la dictature du quantitatif et du
marketing. D'où ces tomates bien rondes, ces
pêches dures comme du bois, ces fraises
boursouflées, le tout parfaitement insipide. - Fabien GRUHIER Fruits et légumes la recherche
du goût perdu Le Nouvel observateur 9.12.1999
22- Aujourd'hui encore, trois Français sur quatre
prennent tous leurs repas du midi en semaine à
domicile, soit exactement autant qu'il y a dix
ans. - Jean-Luc VOLATIER Alimentation moderne ou
traditionnelle ? Sciences Humaines N 85
juillet 1998
23 Le vrai problème, c'est que les gosses passent
leur journée avachis devant la télé, font très
peu de sport et que les parents qui travaillent
n'ont que très peu de temps pour leur expliquer
vraiment ce qu'est l'hygiène alimentaire.
Christian BLACHAS Surcharge non
pondérée , CBNEWS N787, avril 2004
24 la ration alimentaire est caractérisée
aujourdhui par une part de plus en plus
importante d'aliments fournissant des calories
" vides ", cest-à-dire des aliments (sodas,
confiseries,) contenant des sucres simples, mais
sans apport en micronutriments. Pour une
politique nutritionnelle de santé publique en
France Rapport du Haut Comité de la santé
publique, juin 2000
25- Listériose, dioxine, poulets aux hormones, vache
folle ont créé un véritable traumatisme dans la
population - Xavier TERLET et Philippe LAURENT Naturalité et
bio - Marketing Magazine N70, mai 2002
26David BÊME Diabésité la nouvelle épidémie
Source OMS
27Ah! je nous vois, tous, poupons accrochés au
téton de la grande mamelle agroalimentaire pour
chiens, chats, humains, du marché libéral
planétaire . Luc LANG 11 septembre mon amour
Ed.Stock, Paris 2003
28- Dans notre culture, le plaisir est considéré
comme acceptable à deux conditions il doit être
partagé (solitaire, il reste coupable) il doit
être maîtrisé et réglé ou, si l'on préfère, bien
tempéré. - Claude FISCHLER, " Les vertus du plaisir ".
- Psychologies n 159, décembre 1997
29- Le retour des saveurs d'hier, c'est peut-être
pour demain. Paradoxe, cela ne se fera pas par la
réhabilitation des cultures à l'ancienne, mais
par les progrès de l'agronomie high-tech. - Fabien GRUHIER Fruits et légumes la recherche
du goût perdu - Le Nouvel observateur 9.12.1999
30- Une loi relative à la santé publique va obliger
les produits alimentaires destinés aux enfants à
incorporer des messages préventifs dans leur pub
et précise que les fabricants de ces
produits devront financer la réalisation et la
diffusion de messages nutritionnels. - Christian BLACHAS Surcharge non pondérée ,
- CBNEWS N787, avril 2004