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Les classifications et organisation du syst me nerveux (SN) Deux degr s de classification existent : Classification fonctionnelle: SN Somatique (qui concerne l ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pr


1
Le système nerveux
2
Les classifications et organisation du système
nerveux (SN)
  • Deux degrés de classification existent
  • Classification fonctionnelle
  • SN Somatique (qui concerne lensemble du corps
    par lintermédiaire de lappareil locomoteur)
  • SN Autonome ou végétatif (organes
    internes) Classification anatomique
  • SN Central (protection osseuse)
  • SN Périphérique (disséminé dans tout le corps, en
  • relation avec le SN central)

3
Les classifications et organisation du système
nerveux (SN)
  • Il est globalement bilatéral et symétrique et
    est composé en deux parties 
  • -   Le système nerveux central se trouve dans les
    structures osseuses et est formé par la moelle
    épinière et par lencéphale.
  • -   Le système nerveux périphérique est formé de
    ganglions et de nerfs. Ces nerfs contiennent des
    faisceaux de fibres reliées à la base de
    lencéphale par les douze paires de nerfs
    crâniens et à la moelle épinière par les 31
    paires de nerfs rachidiens (ou spinaux).
  • Les fibres allant de la périphérie vers le
    système nerveux central sont appelées fibres
    sensorielles afférentes.
  • Les fibres transportant linformation du
    système nerveux central vers les effecteurs de la
    périphérie sont les nerfs moteurs efférents.

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(No Transcript)
5
Les classifications et organisation du système
nerveux (SN)
  • On subdivise le système nerveux périphérique en
    deux composantes 
  • -  Le système nerveux périphérique somatique
    reçoit des fibres sensorielles en provenance
    dorganes sensoriels variés  de la peau, des
    muscles, des articulations. Il regroupe aussi les
    fibres motrices primaires (principalement) des
    muscles.
  • -   Le système nerveux périphérique autonome (ou
    végétatif)  ses fibres innervent les muscles
    lisses, le cœur et les glandes.
  • Le système nerveux périphérique fournit
    linformation au système nerveux central et
    exécute les commandes motrices de celui-ci.

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(No Transcript)
18
Rôles du système nerveux (SN)
  • Un signal n'est signifiant que s'il est reçu et
    interprété. La réception est du domaine de la
    sensation. L'interprétation du domaine de la
    perception. La sensibilité d'un organisme dépend
    donc des récepteurs qu'il possède. Les récepteurs
    spécifiques spécialisés mais surtout localisés
    chez l'homme déterminent des sens assez bien
    définis la vue, l'ouïe, l'équilibration
    (kinesthésie inconsciente voir plus bas),
    l'odorat, le goût.

19
Rôles du système nerveux (SN)
  • Les autres sensations, moins bien localisées,
    et ne correspondant pas toujours à des récepteurs
    connus, sont qualifiés de somesthésiques. Elles
    comprennent le sens tactile au sens large qui
    recouvre aussi la thermosensibilité et la
    sensibilité à la douleur (nociceptive) (pour
    laquelle il n'a pas encore été trouvé de
    récepteurs spécifiques mais qui semble être une
    chémoréception) ainsi que la kinesthésie
    (cinesthésie) consciente (sensibilité aux
    mouvements des différentes parties de son
    corps).La somesthésie dite "générale" désigne
    donc l'ensemble des sensations venant de la peau,
    des muscles, des articulations et des viscères.

20
Rôles du système nerveux (SN)
  • Juste une remarque pour montrer la finesse de la
    sensibilité tactile la pulpe des doigts peut
    distinguer au repos deux reliefs séparés de 2,5
    mm mais si le doigt se déplace une simple
    différence de rugosité peut être reconnue ce qui
    permet à des aveugles de lire l'écriture Braille
    à près de 600 lettres par minute, ce qui est plus
    rapide qu'une lecture à vue.

21
Le système nerveux central
22
Le système nerveux central
  • I- Caractéristiques de lencéphale
  • II- Les régions de lencéphale
  • les ventricules cérébraux
  • les hémisphères cérébraux
  • le diencéphale
  • le tronc cérébral
  • le cervelet
  • III- Les systèmes de lencéphale
  • Le système limbique
  • La formation réticulée
  • IV- La vascularisation de lencéphale
  • Artérielle et veineuse
  • La barrière hémato-encéphalique
  • V- La moelle épinière
  • Anatomie de la Moelle épinière
  • Physiologie de la moelle épinière

23
Anatomie physiologie de l'encéphale
24
(No Transcript)
25
Système Nerveux Central
  • Le système nerveux central (SNC) est constitué
    par un très grand nombre de neurones regroupés en
    amas denses formant les centres nerveux de
    contrôle et d'intégration. Il se situe au centre
    du corps et ses structures sont protégées par les
    os du crâne et des vertèbres.
  • Deux structures en continuité forment le SNC
  • l'encéphale, constitué de zones spécialisées et
    évoluées, s'occupe des fonctions psychiques
    supérieures comme la conscience, la pensée, les
    émotions, etc.,
  • la moelle épinière, des fonctions réflexes qui
    assurent une réponse rapide contre certains
    dangers environnementaux.

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I - Caractéristiques de lencéphale
27
Lencéphale
  • Il est la structure la plus perfectionnée et la
    plus grosse du système nerveux. D'un poids
    compris entre 1 450 et 1 600 grammes, il est
    devenu le centre supérieur de commande de l'être
    humain il préside la vie physiologique, émotive
    et cognitive.
  • Grâce à ses millions de circuits neuronaux, à
    leur souplesse et à leur énorme capacité de
    stocker de l'information (mémoire), il est le
    centre d'apprentissages complexes et diversifiés,
    ce qui confère à l'être humain, une énorme
    capacité d'adaptation, lui  permettant de
    résoudre des problèmes de tout ordre, de créer la
    culture et la technologie et de s'adapter à tous
    les types d'environnement sur la Terre.

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Situation anatomique la loge osseuse
  • Le cerveau est l'organe le mieux protégé du
    corps. Mécaniquement d'abord, avec le crâne qui
    fait office d'armure contre les coups.
  • Lencéphale est placé dans la boîte crânienne
    où il repose sur la base du crâne et il est
    recouvert par la voûte.

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Physiologie de lencéphale
  • Le cerveau est subdivisé en plusieurs parties,
    se basant d'une part sur son développement et,
    d'autre part, sur son architecture.
  • Les réseaux neuronaux de chacune de ces régions
    sont étroitement associés les uns aux autres et
    collaborent intensivement afin d'assurer une
    haute performance des fonctions psychiques et des
    réponses fines et précises aux modifications de
    l'environnement.
  • Par exemple, face à une situation précise,
    lindividu peut ressentir une émotion
    particulière (peur, colère, honte, etc). Cette
    émotion comporte une composante physiologique (le
    cœur va battre plus vite, il va rougir, avoir des
    sueurs, froid dans le dos, etc.) et une
    composante cognitive (un dialogue intérieur va se
    mettre en place concernant différents aspects de
    cette situation). Il va aussi référer à sa
    mémoire (ses souvenirs) afin de donner une
    signification à cette situation qui orientera,
    accentuera ou modifiera à son tour le type
    d'émotion et son dialogue intérieur.

30
(No Transcript)
31
I- Les régions de lencéphale
Arrière
Avant
32
I- Les régions de lencéphale
  • les ventricules cérébraux
  • les hémisphères cérébraux
  • le diencéphale
  • le tronc cérébral
  • le cervelet

33
L'encéphale
  • 4 grandes régions
  • Le télencéphale
  • le diencéphale
  • le tronc cérébral
  • le cervelet.

On appelle cerveau ces deux structures
34
(No Transcript)
35
Les régions de lencéphale
Télencéphale les hémisphères cérébraux Le
cortex Les ventricules cérébraux
Thalamus Hypothalamus épithalamus
Diencéphale
Mésencéphale
Mésencéphale
Pont de
Varole
Pont de
Varole
(protubérance)
(protubérance)
Bulbe rachidien
Bulbe rachidien
Cervelet
Cervelet
Tronc cérébral
Tronc cérébral
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(No Transcript)
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Le télencéphale
  • Les hémisphères cérébraux
  • Le cortex cérébral
  • Les ventricules cérébraux

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Les hémisphères cérébraux
39
Les hémisphères cérébraux
  • Le télencéphale est formé de deux hémisphères
    cérébraux.
  • Chez l'homme, les deux hémisphères cérébraux
    sont particulièrement développés, ils ressemblent
    à une étoffe chiffonnée, ramassée sur elle-même,
    d'où le fait qu'on aperçoive une succession de
    bosses et de creux les gyri et les sulci. 
  • Les deux hémisphères cérébraux sont séparés par
    la fissure longitudinale du cerveau ( scissure
    inter hémisphérique).

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Les hémisphères cérébraux
Les hémisphères sont unis l'un à l'autre par
deux ponts de substance blanche le corps
calleux et le trigone. Entre ces deux ponts,
les ventricules latéraux ne sont séparés que par
une fine cloison transparente.
41
Histologie des hémisphères cérébraux
  • Les régions fonctionnelles des hémisphères
    cérébraux sont constituées de matière grise (les
    corps cellulaires des neurones). Cette matière
    grise peut se situer en surface (cortex cérébral,
    cervelet) ou en profondeur formant alors
    différents noyaux aux fonctions précises. La
    substance blanche (axones des neurones) appelée
    faisceaux relient les régions fonctionnelles afin
    d'assurer une coordination fine à tous les
    instants afin de permettre les échanges
    d'informations (sensations et ordres moteurs)
    avec toutes les régions du corps.

42
Le cortex cérébral
43
Le cortex cérébral
  • A la surface des hémisphères cérébraux se
    trouve une fine pellicule de matière grisâtre
    c'est le cortex cérébral, ou substance grise
    (soma et neurites non myélinisées).
  • Cette différence de couleur provient du fait
    que le cortex contient principalement les corps
    cellulaires de neurones, alors que la substance
    blanche, interne, est constituée d'un agglomérat
    d'axones qui relie les différentes aires
    corticales les unes aux autres

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2- Le cortex cérébral
  • Les surfaces corticales sont parcourues de
    saillies (circonvolutions ou gyrus) séparées par
    des sillons (scissures) dont la profondeur est
    variable
  • Trois sillons plus accentués (scissure de
    Sylvius, sillon de Rolando, sillon
    perpendiculaire) subdivisent chaque hémisphère
    cortical en grandes régions les lobes

45
2- Le cortex cérébral
  • Ces sillons délimitent 4 lobes
    cérébraux externes
  • lobe frontal,
  • lobe occipital,
  • lobe pariétal
  • lobe temporal

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Le cortex cérébral
  • La partie superficielle ( périphérique) forme
    le cortex cérébral
  • Epaisseur 2-4 mm, surface gt 1m², 40 masse
    cerveau
  • Les neurones corticaux sont organisés en
    couche, ils communiquent avec les neurones des
    autres structures cérébrales par des faisceaux de
    fibres myélinisées (substance blanche). Parmi ces
    faisceaux, le corps calleux et la commissure
    antérieure permettent les échanges dinformations
    nerveuses entre les 2 hémisphères
  • Le cortex
  • reçoit et analyse et enregistre les informations
    sensitives (intérieures somesthésiques et
    viscérales et extérieures sensorielles).
  • Élabore des réponses motrices.

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2- Le cortex cérébral

Principales fonctions des lobes- frontal
motricité, cognition.- pariétal somesthésie
sensitivité - occipital vision. - temporal
audition, mémoire
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Organisation en systèmes fonctionnels
49
1\ Conduite simple
  • Les aires associatives ont besoin dinformations
    visuelles, sur la forme, la dimension, la texture
    et le mouvement de lobjet mais aussi
    dinformations somesthésiques comme la position
    des membres dans lespace.
  • Ces différentes informations permettent alors
    dagir en fonction de la trajectoire.
  • Les informations sensorielles vont planifier les
    différentes commandes motrices, qui sont
    transmises au système moteur primaire qui va
    coordonner les muscles pour un mouvement fin de
    la main et du bras et réguler la posture du corps
    pour pouvoir maintenir lacte moteur.
  • Pour initier un mouvement, il faut lintervention
    des systèmes de motivation (système limbique) qui
    sont capables dintégrer de nombreuses
    informations sur létat intérieur de lorganisme
    en fonction desquelles ils influencent le système
    moteur (somatique et autonome).

50
2\ Organisation des systèmes fonctionnels.
  • Lorganisation suit quatre principes.
  •  a\ Les centres relais
  • Chaque système comprend des centres relais
    organisés en voies afférentes (sensorielles) et
    efférentes (motrices). On a une organisation
    hiérarchique ou séquentielle. Les neurones se
    relaient au niveau de structures du système
    nerveux central  noyaux de relais (moelle
    épinière plus encéphale).
  • Au niveau des noyaux de relais, linformation
    commence à être intégrée.
  • Remarque  les inter neurones vont permettre une
    modification de linformation. 

51
2\ Organisation des systèmes fonctionnels.
  • b\ Les voies distinctes parallèles.
  • Les systèmes sensoriels (visuels) possèdent des
    voies séparées différentes et parallèles pour
    traiter les textures, formes, tailles, couleurs
    afin de définir des mouvements adéquats.
  • On a la même chose pour le système moteur qui
    permet un contrôle précis des mouvements ou de la
    posture.

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2\ Organisation des systèmes fonctionnels.
  • c\ Organisation topographique.
  • Larrangement spatial des cellules réceptrices
    sensorielles est préservé tout au long des voies
    sensorielles.
  • Pour le système somesthésique, deux cellules
    vont se projeter au niveau du thalamus, puis au
    niveau du lobe cortical.
  • La carte topographique du corps est réalisée
    selon les différents niveaux de traitement
    jusquau cortex  cest la somatotopie
    (organisation en système).
  • La plupart des systèmes fonctionnels croisent
    la ligne médiane du corps.

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2\ Organisation des systèmes fonctionnels
  • d\ Croisement de la ligne médiane.
  • Toutes les voies sont symétriques par rapport à
    la ligne médiane du corps et presque toutes la
    croisent vers le côté opposé (centre latéral) à
    différents niveaux cest la décussation.
  • Linformation sur un côté sera traitée par
    lhémisphère opposé. Les mouvements volontaires
    prennent naissance du côté opposé à leur côté
    daction.

54
La latéralisation fonctionnelle de lencéphale
55
  • Il y a division du travail entre les hémisphères.
    En effet, chacun est doté de facultés dont
    l'autre est dépourvu, et l'un ou l'autre domine
    dans l'accomplissement de chacune de nos tâches.
    Ce phénomène est appelé "latéralisation
    fonctionnelle".

56
  • Chez 90 des gens environ, l'hémisphère gauche
    est celui qui exerce le plus de maîtrise sur les
    habiletés du langage, les habiletés mathématiques
    et la logique. Cet hémisphère dit dominant se met
    à l'œuvre lorsque nous écrivons une phrase,
    vérifions un relevé de compte et mémorisons une
    liste de noms.
  • L'autre hémisphère (généralement le droit)
    intervient plutôt dans les habiletés
    spatio-visuelles, l'intuition, l'émotion de même
    que l'appréciation de l'art et de la musique et
    la reconnaissance des visages c'est le côté
    poétique, créatif et intuitif de notre nature. La
    plupart des individus chez qui l'hémisphère
    gauche est dominant sont droitiers.

57
(No Transcript)
58
  • Par ailleurs, chaque côté du cerveau exerce une
    influence sur l'autre. L'hémisphère dominant,
    plus intellectuel, empêche l'hémisphère non
    dominant de se livrer à des épanchements
    émotionnels outrés. Inversement, le côté émotif
    du cerveau nous pousse à briser la routine, à
    nous laisser aller à la rêverie ou à agir de
    manière spontanée.

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  • Les deux hémisphères cérébraux communiquent
    presque instantanément l'un avec l'autre par
    l'intermédiaire de fibres commissurales (corps
    calleux), ce qui explique que l'intégration de
    leurs fonctions respectives soit totale.

60
Chaque hémisphère est doté de capacités dont
l'autre est mal pourvu et qui sont
préférentiellement utilisées dans des
circonstances spécifiques, l'un s'acquittant
mieux que l'autre de certaines tâches.
L'hémisphère gauche gère la pensée linéaire,
analytique, il est logique et mathématique, il
gère le langage l'hémisphère droit préside à la
structuration de la pensée spatiale et
intégrative, il est global et intuitif et émotif.
Toutes les fibres nerveuses sensorielle et
motrices se croisent dans le SNC
61
Hémisphère gauche
  • Contrôle côté droit du corps
  • Plus habile que le droit (90 droitiers)
  • Langage parlé (aire de Broca, entre autre)
  • Raisonnement analytique, logique, mathématique

La latéralisation du cerveau
Hémisphère droit
  • Contrôle côté gauche du corps
  • Structuration de la pensée spatiale (Perception
    3D)
  • Intuition plus que logique
  • Sensibilité musicale, artistique

62
Limbique Droit
63
Les aires fonctionnelles du cortex
64
Les aires fonctionnelles du cortex
  • Le relief anatomique du cortex a permis de
    réaliser sa cartographie en aires corticale. En
    1906, K. Brodmann parvint à cartographier 52
    aires corticales, appelées aires de Brodmann
  • Le cortex cérébral renferme trois types
    d'aires fonctionnelles
  • les aires motrices, qui président à la fonction
    motrice volontaire,
  • les aires sensitives, qui permettent les
    perceptions sensorielles somatiques et autonomes,
  • les aires associatives, qui servent
    principalement à intégrer les diverses
    informations sensorielles (c'est-à-dire les
    messages) afin d'envoyer des commandes motrices
    aux effecteurs musculaires et glandulaires.

65
3- Les aires fonctionnelles du cortex
  • Ces aires fonctionnelles sont responsables de
    ce qu'on appelle Facultés cognitives les
    activités mentales impliquées dans la mémoire,
    lintelligence, le sens des responsabilité, la
    pensée, le raisonnement, la pensée, le moi,le
    sens moral et lapprentissage, attribuées à des
    centres supérieurs
  • Il intervient dans la perception sensitive, dont
    celle de la douleur, de la température, du
    toucher, de la vue, de laudition, du goût et de
    lolfaction,
  • Il agit sur la motricité volontaire ( initiation
    et contrôle de la contraction volontaire de la
    musculature squelettique)qui relèvent du
    comportement conscient.

66
Divisions fonctionnelles du cortex
  • Aires motrices
  • Aires sensitives
  • Aires d'association

67
Les aires fonctionnelles du cortex
  • Les lobes sont divisés en aires fonctionnelles
    qui seront impliquées dans le traitement des
    informations sensorielles ou des activités
    motrices.
  •   Les aires corticales primaires 
  • -   sensorielles  elles reçoivent les
    informations sensorielles après quelques relais
    et sont consacrées au traitement initial de
    linformation (visuelle, auditive,
    somesthésique). Ces aires se situent au niveau du
    sillon de Rolando.
  • -   Motrices (une aire motrice dans chaque
    hémisphère) elles contiennent des neurones qui
    vont directement agir sur les motoneurones de la
    moelle épinière, donc sur le mouvement. Ces aires
    se situent en avant du sillon de Rolando.
  •   Les aires corticales dordre supérieur 
  • -   sensorielles  elles reçoivent les
    informations des aires primaires correspondantes
    et vont intégrer et traiter ces informations sur
    un aspect plus complexe dans les lobes temporaux
    et pariétaux.
  • -   Motrices  elles sont dans le lobe frontal,
    en avant des aires motrices primaires et envoient
    à ces aires motrices primaires des informations
    élaborées nécessaires à lexécution dun acte
    moteur.

68
Les aires fonctionnelles du cortex
  • Les aires corticales dassociation 
  • Elles sont en majeure partie dans le cortex et
    entourent les aires dordre supérieur.
  • -   sensorielles  elles intègrent les
    informations des différents systèmes sensoriels.
    Elles permettent des perceptions complexes. Elles
    se situent dans les lobes temporaux et pariétaux.
  • -   Motrices  elles sont dans le lobe frontal et
    jouent un rôle dans la planification des
    mouvements volontaires.
  • -   Limbique  elle est consacrée à la motivation
    à la mémoire et aux émotions.
  • Les aires primaires du cortex sont consacrées à
    la réception et à la perception sensorielle.
    Elles se projettent sur les aires dordre
    supérieur qui se connectent avec les aires
    dassociation, elles-même connectées avec les
    aires motrices (action sur les motoneurones, donc
    sur le mouvement) è doù un lien entre sensation
    et action.

69
(No Transcript)
70
Les Aires motrices du cerveau
71
Fonctions motrices du lobe frontal
  • Les aires corticales régissant les fonctions
    motrices sont situées dans la partie postérieure
    des lobes frontaux. Il s'agit
  • de l'aire motrice primaire,
  • de l'aire prémotrice,
  • de l'aire motrice du langage, ou aire de Broca,
  • de l'aire oculo-motrice frontale.
  • C'est un véritable clavier de commande assurant
    la contraction élémentaire de tous les muscles.
  • Les neurones régissent les muscles
    squelettiques pour réaliser des mouvements
    volontaires. Leur axones se projettent jusquaux
    neurones moteurs de la moelle épinière (les
    motoneurones qui innervent les muscles). Cest le
    faisceau cortico-spinal ou pyramidal.

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Fonctions motrices du lobe frontal
  • Le système musculaire tout entier se projette
    ainsi sur la circonvolution frontale, mais
    l'étendue de chaque centre moteur dépend, non de
    la masse des muscles qu'il représente, mais de la
    précision des mouvements dont ces muscles sont
    capables ainsi, chez l'Homme, la face et les
    mains occupent une fraction importante de l'aire
    motrice.
  • En avant de l'aire motrice primaire s'étend une
    aire secondaire dédiée à la coordination des
    contractions élémentaires et leur orientation
    vers un but précis (praxie). Le malade qui
    présente une lésion à ce niveau ne manifeste
    aucun symptôme de paralysie, mais ses gestes sont
    maladroits et tous les mouvements complexes
    acquis lors d'un apprentissage sont oubliés
    (apraxie). Les apraxies sont à la motricité
    volontaire ce que les agnosies sont à la
    sensibilité consciente. Les plus étonnantes
    concernent le langage le malade raisonne
    normalement, mais il est incapable d'écrire
    (agraphie) ou d'articuler les mots (anarthrie)
    qui pourraient traduire sa pensée.

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  • On désigne par somatotopie (du grec "soma"
    corps et "topos" lieu) la relation
    "topologique" c'est-à-dire dans l'espace entre
    une structure périphérique du corps et une
    structure corticale. Il existe une incontestable
    somatotopie au niveau du cortex somatosensoriel
    qui reçoit les informations tactiles les zones
    sensibles du corps reportées sur le cortex
    dessinant la forme du corps ("l'homoncule" ou
    homunculus en latin) avec des proportions
    caractéristiques de l'importance relative des
    différentes surfaces corporelles la tête et les
    mains étant maximales.

74
Les régions du corps qui réclament une grande
précision dans leur motricité impliquent une
grande partie du cortex moteur et vice-versa. La
projection corporelle à la surface du cortex
moteur (somatotopie) est représentée par
lhomonculus
75
(No Transcript)
76
Fonctions motrices
  • Dans laire motrice du cerveau, la taille des
    aires du cortex représente les diverses parties
    du corps. La taille est proportionnelle à la
    complexité du mouvement de la partie du corps,
    non à la taille de celle-ci. En effet, comparés
    au tronc, la main, le pied, la langue et la lèvre
    sont représentées par une aires corticales plus
    grandes

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Fonctions motrices
  • La recherche sur le fonctionnement de l'aire
    motrice primaire indique en effet qu'un muscle
    donné est régi par de nombreux points du cortex
    et que chaque neurone moteur cortical envoie des
    influx nerveux à plus d'un muscle. Autrement dit,
    les neurones moteurs corticaux régissent des
    muscles qui fonctionnent en synergie. Tendre un
    bras vers l'avant, par exemple, est un mouvement
    qui fait intervenir des muscles de l'épaule et
    des muscles du coude

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L'aire psycho- motrice
  • L'aire psycho-motrice (comme d'ailleurs l'aire
    psycho-sensitive) de l'un des hémisphères est
    prédominante Il s'agit de l'hémisphère gauche
    chez les droitiers, de l'hémisphère droit chez
    les gauchers. Cette prédominance permet une
    meilleure coordination des mouvements
    symétriques, d'où l'intérêt de ne pas contrarier
    un gaucher.

79
Aire motrice du langage.
  • L'aire motrice du langage, ou aire de Broca,
    est située à l'avant de l'aire prémotrice
  • On a longtemps cru que cette aire ne se
    trouvait que dans un seul hémisphère
    (généralement le gauche) et qu'elle était un
    centre moteur du langage dirigeant les muscles de
    la langue, de la gorge et des lèvres associés à
    l'articulation.

80
Aire oculo-motrice frontale.
  • L'aire oculo-motrice frontale est située à
    l'avant de l'aire prémotrice et au-dessus de
    l'aire motrice du langage. Cette aire commande
    les muscles du bulbe de l'œil et donc leurs
    mouvements volontaires.

81
Les Aires Sensitives du cerveau
82
L'aire sensitive du cerveau
  • Les aires sensitives permettent les perceptions
    sensorielles somatiques et viscérales. Elles sont
    situées dans les lobes pariétal, temporal et
    occipital.. Les aires sensitives reçoivent des
    messages des influx nerveux sensitifs initiés par
    les organes des sens (oeil, oreille, etc.) et de
    récepteurs disséminés dans tout le corps (par
    l'intermédiaire d'une chaîne synaptique composée
    de trois neurones). Ils localisent ensuite la
    provenance des stimulus, une faculté appelée
    discrimination spatiale aboutissant dans une aire
    spécifique

83
L'aire sensitive du cerveau
  • On distingue
  • les aires sensitives somesthéstiques (toucher).
  • les aires sensitives visuelles,
  • les aires sensitives auditives,
  • les aires sensitives olfactives,
  • les aires sensitives gustatives

84
Observez bien cette liste qui suit et dites la
COULEUR de chaque mot et non pas le mot lui-même.
Dites-le à haute voix.
85
L'aire sensitive du cerveau
  • Dans cette aire, comme dans l'aire motrice
    primaire le corps est représenté à l'envers
    l'hémisphère droit reçoit les informations
    sensorielles issues du côté gauche du corps.
  • Les voies de la sensibilité générale consciente
    (cutanée et profonde) atteignent le cortex après
    croisement dans la moelle et le bulbe, et relais
    dans les noyaux thalamiques.
  • Cest là que sont perçues les sensations de
    douleur, de température, de pression et de
    toucher

86
L'aire somesthésique
  • La surface de l'aire somesthésique réservée à
    la perception sensorielle d'une région spécifique
    du corps dépend du degré de sensibilité de cette
    région (c'est-à-dire du nombre de récepteurs
    qu'elle renferme), et non de sa taille. Le visage
    (en particulier les lèvres) et le bout des doigts
    sont les régions les plus sensibles chez l'être
    humain. Ce sont donc les régions qui
    correspondent aux surfaces les plus importantes
    dans l'homoncule somesthésique.

87
L'aire somesthésique
  • L'aire pariétale postérieure est située
    immédiatement à l'arrière de l'aire somesthésique
    primaire et y est reliée par de nombreuses
    connexions.
  • Sa principale fonction consiste à intégrer et à
    analyser les différentes informations
    somesthésiques qui lui sont acheminées par
    l'intermédiaire de l'aire somesthésique primaire
    et à les traduire en perceptions de taille, de
    texture et d'organisation spatiale. Quand vous
    mettez la main dans votre poche, par exemple,
    l'aire pariétale postérieure " consulte " vos
    souvenirs d'expériences sensorielles et identifie
    les objets que vous touchez comme des pièces de
    monnaie ou des clés. Une personne chez qui cette
    aire aurait été endommagée ne pourrait
    reconnaître ces objets sans les regarder.

88
L'aire psycho-sensitive
  • Le malade qui présente une lésion de cette aire
    ressent normalement les sensations élémentaires
    et ne présente aucun symptôme d'anesthésie, mais
    il ne perçoit aucune impression d'ensemble
    (agnosie). Il est incapable d'identifier les
    objets qu'il touche et a perdu complètement le
    sens des attitudes. Dans cette aire sont
    enregistrées les images tactiles antérieurement
    acquises donc outre un centre d'intégration des
    sensations présentes c'est aussi un centre de
    mémoire des perceptions.

89
Les aires visuelle et psycho-visuelle
90
Les aires visuelle et psycho-visuelle
  • C'est la plus étendue des aires sensitives
    corticales elle reçoit l'information visuelle en
    provenance de la rétine.
  • La partie de droite du champ visuel est
    représentée dans l'aire visuelle gauche et la
    partie gauche dans l'aire visuelle droite.
  • Les voies de la sensibilité visuelle consciente,
    partiellement croisées dans le chiasma,
    aboutissent dans la région occipitale. Toute
    lésion de l'aire visuelle entraîne une cécité
    partielle correspondant à une région définie du
    champ visuel. En effet, la rétine se projette
    point par point sur l'aire visuelle.
  • En avant de l'aire visuelle primaire s'étend
    l'aire psycho-visuelle. La stimulation
    électrique d'un point de cette aire fait
    apparaître des hallucinations évoquant des objets
    ou même des scènes plus complexes. La destruction
    partielle de l'aire secondaire entraîne une
    agnosie visuelle le sujet voit les objets, mais
    ne les reconnaît pas il a perdu tout souvenir
    des perceptions antérieures.

91
Les aires visuelle et psycho-visuelle
  • Des lésions de l'aire visuelle primaire
    entraînent la cécité fonctionnelle.Les personnes
    qui ont subi des lésions de l'aire visuelle
    associative sont capables de voir, mais elles ne
    comprennent pas ce qu'elles regardent.
  • C'est le cas par exemple dans la cécité verbale
    le malade voit parfaitement la page écrite
    placée sous ses yeux, mais il ne peut en
    déchiffrer un mot, comme si cette page était
    composée de signes inconnus. La destruction des
    lobes occipitaux crée une nuit psychique
    beaucoup plus complète qu'en cas de lésion sur
    les voies optiques non seulement le sujet est
    aveugle, mais il a perdu tout souvenir de ses
    perceptions visuelles antérieures.

92
Les aires auditive et psycho-auditive
93
Les aires auditive et psycho-auditive
  • L'aire auditive primaire est située dans la
    partie supérieure du lobe temporal. Les ondes
    sonores stimulent les récepteurs auditifs
    (cochléaires) de l'oreille interne et déclenchent
    la transmission des influx nerveux à l'aire
    auditive primaire, qui en décode l'amplitude, le
    rythme et l'intensité. Derrière l'aire auditive
    primaire, l'aire auditive associative permet
    ensuite la perception du stimulus sonore, que
    nous interprétons comme les paroles de la
    musique, un coup de tonnerre, un bruit, etc. Il
    semble que les souvenirs des sons y soient
    emmagasinés.

94
Les aires auditive et psycho-auditive
  • Les voies de la sensibilité auditive consciente
    sont partiellement croisées dans le bulbe.
  • De même que la rétine se projette sur l'aire
    visuelle, la cochlée ou limaçon se projette sur
    l'aire auditive. Les sons aigus (base de la
    cochlée) sont perçus à l'arrière, les graves
    (sommet de la cochlée), à l'avant. Au-dessous de
    l'aire auditive primaire s'étend une aire
    secondaire où se fait l'identification des sons.
    Une lésion à ce niveau va entraîner une surdité
    verbale le malade entend bien son interlocuteur
    mais il ne le comprend pas, comme si celui-ci
    s'exprimait dans une langue étrangère.

95
Aire olfactive
  • L'aire olfactive se trouve au creux du lobe
    temporal, sur la face médiane de l'hémisphère,
    dans une région appelée lobe piriforme
  • Les fibres afférentes des récepteurs olfactifs
    situés dans les cavités nasales transmettent des
    influx nerveux le long du tractus olfactif ces
    influx parviendront finalement jusqu'à l'aire
    olfactive, avec pour résultat la perception des
    odeurs. L'aire olfactive fait partie du
    rhinencéphale (littéralement, " cerveau du nez ")
    qui est entièrement consacré à la réception et à
    la perception des influx olfactifs

96
Aire gustative.
  •  L'aire gustative est associée à la perception
    des stimulus gustatifs elle se trouve au creux
    du lobe pariétal, près du lobe temporal
  • Elle correspond donc au bout de la langue dans
    l'homoncule sensitif

97
Les Aires associatives
98
Les aires associatives
  • Les aires associatives reçoivent et envoient des
    messages indépendamment des aires sensitives et
    motrices primaires, ce qui témoigne de la
    complexité de leur fonction.
  • Les aires associatives communiquent également
    entre elles et avec l'aire motrice de manière à
    reconnaître les informations sensitives, à les
    analyser et à y réagir.

99
Cortex préfrontal.
  • Il est relié à l'intellect, à la cognition
    (c'est-à-dire aux capacités d'apprentissage)
    ainsi qu'à la personnalité. De lui dépendent la
    production des idées abstraites, le jugement, le
    raisonnement, la persévérance, l'anticipation,
    l'altruisme et la conscience. Comme toutes ces
    facultés se développent très progressivement chez
    l'enfant, il semble que la croissance du cortex
    préfrontal s'effectue lentement.
  • Le cortex préfrontal est également associé à
    l'humeur car il est étroitement relié au système
    limbique (le siège des émotions).

100
Cortex préfrontal
  • Les tumeurs ou d'autres lésions du cortex
    préfrontal provoquent parfois des troubles de la
    personnalité. Elles peuvent causer des sautes
    d'humeur marquées ainsi qu'une perte de
    l'attention et des inhibitions. La personne
    atteinte peut faire preuve d'indifférence face
    aux contraintes sociales. Ainsi, elle peut
    négliger son apparence ou encore préférer
    l'attaque brutale à la fuite devant un opposant
    qui la dépasse d'une tête.

101
Aire gnosique.
  • L'aire gnosique, ou aire commune de
    l'interprétation, est une région mal définie du
    cortex cérébral.
  • Elle comprend des parties des lobes temporal,
    pariétal et occipital . On ne la trouve que dans
    un seul hémisphère, en général le gauche. Cette
    aire reçoit les informations sensorielles de
    toutes les aires sensitives associatives, et
    semble constituer un " entrepôt " pour les
    souvenirs complexes associés aux perceptions
    sensorielles

102
Aire gnosique
  • À partir d'un ensemble d'informations
    sensorielles, elle produit une pensée ou une
    compréhension unifiée. Elle envoie ensuite ce
    résultat au cortex préfrontal qui y ajoute des
    touches émotionnelles et détermine la réponse
    appropriée
  • la destruction de cette aire rend la personne
    incapable d'interpréter les situations.

103
  • Par exemple une bouteille d'acide chlorhydrique
    vous tombe des mains et que le contenu vous
    éclabousse. Vous voyez la bouteille voler en
    éclats, vous entendez le bruit du verre brisé,
    vous sentez la brûlure sur votre peau, vous
    respirez les vapeurs de l'acide. Or, ce ne sont
    pas ces perceptions qui dominent votre
    conscience, mais bien le message global de "
    danger ". Instantanément, les muscles de vos
    jambes se contractent et vous portent en toute
    hâte jusqu'à la douche d'urgence.

104
Aires du langage
  • Les régions corticales associées au langage se
    trouvent dans les deux hémisphères. On trouve une
    aire d'intégration spécialisée, appelée aire de
    Wernicke
  • Cette aire est aussi appelée " centre de la
    parole " elle entoure une partie de l'aire
    auditive associative
  • Cette aire est probablement reliée à la
    prononciation de mots inconnus, tandis que le
    processus plus complexe de compréhension du
    langage se déroule en fait dans les aires
    préfrontales

105
Aires du langage
  • Les aires du langage affectif, qui président aux
    aspects non verbaux et émotionnels du langage,
    semblent situées dans l'hémisphère opposé à
    l'aire motrice du langage et à l'aire de
    Wernicke. Ces aires font que le rythme ou le ton
    de notre voix ainsi que nos gestes expriment nos
    émotions pendant que nous parlons, et elles nous
    permettent de comprendre le contenu émotionnel de
    ce que nous entendons

106
Aires associatives viscérales.
  • Le cortex du lobe insulaire intervient peut-être
    dans la perception consciente des sensations
    viscérales (telles que les malaises gastriques et
    la plénitude de la vessie).

107
Les ventricules cérébraux
108
A- Rôle des ventricules cérébraux
Chaque hémisphère abrite le système
ventriculaire de forme complexe. Les ventricules
correspondent à des dilatations localisées qui
s'étendent sur tout le SNC  moelle, tronc
cérébral et cerveau.
109
A- Localisation des ventricules cérébraux
110
A- Rôle des ventricules cérébraux
  • Doubles, les ventricules sont 
  • des réservoirs de LCR
  • le lieu d'élaboration du LCR Les plexus
    choroïdes font saillie sur une de leurs parois et
    sécrètent le liquide céphalorachidien (LCR).
  • Le système ventriculaire est rempli d'un liquide
    dont la composition ressemble à celle de l'espace
    extracellulaire le liquide céphalo-rachidien. Le
    volume du liquide LCR est d'environ 140 ml.

111
(No Transcript)
112
A- Les ventricules cérébraux
  • Les ventricules communiquent entre eux via
  • les trous de MONRO (VL-V3)
  • l'aqueduc de SYLVIUS (V3-V4)

113
Les ventricules latéraux
  • Les VL présentent une forme en fer à cheval à
    concavité antérieure.On leur décrit différentes
    parties 
  • une corne frontale
  • un corps ventriculaire
  • une corne occipitale
  • une corne temporale
  • un carrefour ventriculaire
  • Les ventricules latéraux se drainent dans le
    troisième ventricule par les foramen
    interventriculaires droit et gauche (trous de
    Monro).

114
Le troisième ventricule
  • Le 3ème ventricule est une dilatation de la
    cavité diencéphalique, cest une dilatation
    impaire, symétrique et médiane.
  • Il est très étroit et présente
  • un plancher
  • un toit
  • 2 parois latérales
  • une paroi antérieure (bord antérieur)
  • une paroi postérieure (bord postérieur)
  • Sa fonction principale consiste à être un
    carrefour de drainage. Il communique en bas avec
    le V4 par l'aqueduc de Sylvius. Il contient dans
    son toit des plexus choroïdes qui sécrètent le
    Liquide CéphaloRachidien.

115
Les autres régions du télencéphale
116
Les autres régions du télencéphale
  • Dans la région ventrale du cerveau, juste
    au-dessous des ventricules latéraux (voir la 1e
    partie sur l'anatomie du cerveau), sont situées
    des masses grises, les corps striés. Ils
    représentent des groupements de cellules situés
    profondément dans les hémisphères cérébraux,
    appelés également noyaux. Ils fonctionnent comme
    des stations relais où linflux est transféré
    dun neurone à un autre suivant une chaîne.
  • Des lésions des corps striés sont à l'origine
    de la maladie de Parkinson (tremblements plus ou
    moins généralisés, associés à une attitude figée
    et inexpressive) et de la chorée, ou danse de
    Saint-Guy (mouvements incoordonnés)

117
(No Transcript)
118
Le corps striés
  • Le corps strié est
  • Constitué de noyaux sous-corticaux noyau caudé,
    putamen et pallidum
  • Localisé à labase de lencéphale, cotés
    extérieurs des hémisphères Le corps strié
    contrôle et régule de la motricité volontaire Le
    corps strié modifie et affine en permanence les
    programmes moteurs élaborés par le lobe frontal
    grâce à un échange bidirectionnel dinflux
    nerveux. Il partage, en particulier, cette tache
    avec le cervelet (régulateur des réflexes
    moteurs)

119
(No Transcript)
120
Le diencéphale
121
Le diencéphale
Formé de
  • Épiphyse (épithalamus)
  • Thalamus
  • Hypothalamus

122
Épiphyse (ou glande pinéale)
  • Sécrète l hormone mélatonine
  • Rôle dans la régulation du cycle circadien
  • Sécrète le liquide cérébro-spinal

123
Thalamus
  • Un peu en arrière des corps striés sont
    insérées deux masses volumineuses Les couches
    optiques (ou thalamus), unies par une commissure
    grise. Les deux couches optiques sont séparées
    par le troisième ventricule
  • -principal relais pour
  • 1) les influx sensitifs qui montent aux aires
    sensitives
  • 2) du cervelet aux aires motrices
  • 3) influx des centres inférieurs aux aires
    associatives.

124
Thalamus
  • Cest un grand centre de relais synaptiques qui
    est la porte dentrée au cortex pour la
    quasi-majorité des influx provenant de lensemble
    du système nerveux. Presque toutes les
    informations sensorielles y font relais
  • Il filtre, trie les informations et les distribue
    grâce à ses différents noyaux vers les aires
    corticales appropriées
  • Rôle dans les émotions
  • Le thalamus sert de relais général à toutes les
    formes de sensibilité. L'excitation des diverses
    régions du thalamus permet d'obtenir toutes les
    réactions émotionnelles, qu'elles soient
    somatiques (cris, tremblements... déclenchés par
    l'intermédiaire des noyaux gris moteurs) ou
    viscérales.

125
l'hypothalamus,
  • La base du 3e ventricule constitue
    l'hypothalamus, véritable cerveau de la vie
    végétative, auquel est reliée une glande
    endocrine dépendante de lui et aux fonctions
    multiples L'hypophyse.

126
Fonctions homéostatiques de lhypothalamus
  • Régulation des centres du SNA
  • Tronc cérébral et moelle épinière
  • Règle la pression artérielle, fréquence et
    intensité des contractions cardiaques, motilité
    du tube digestif, fréquence et amplitude
    respiratoire, diamètre pupillaire
  • Régulation des réactions émotionnelles et du
    comportement
  •  Cœur  du système limbique
  • Manifestations physiques des émotions
  • Perception de la peur (palpitations, ? de la
    pression artérielle, pâleur, transpiration)
  • régulation des réactions émotionnelles et du
    comportement (plaisir, colère)

127
Fonctions homéostatiques de lhypothalamus
  • Régulation de la température corporelle
  • Thermostat de lorganisme régulation de la
    température corporelle
  • Refroidissement ? transpiration
  • Réchauffement ? grelottement, frisson (chair de
    poule)
  • dilatation ou contraction des vaisseaux cutanés
    (rougissement ou blêmissement),
  • Régulation de lapport alimentaire
  • Concentrations sanguines des nutriments et
    hormones (insuline,)
  • régulation de lapport alimentaire (sensation de
    faim et de satiété)

128
Fonctions homéostatiques de lhypothalamus
  • Régulation de léquilibre hydrique et de la soif
  • Organes osmorégulateurs
  • régulation de léquilibre hydrique
    (osmorécepteurs, stimule la libération dADH ou
    vasopressine et centre de la soif) ? rétention
  • Régulation du cycle du veille-sommeil
  • régulation du cycle veille-sommeil (horloge
    biologique)
  • Décalage horaire

129
Fonctions homéostatiques de lhypothalamus
  • Régulation du fonctionnement endocrinien
    (contrôle lhypophyse)
  • Timonier du système endocrinien
  • Régit la sécrétion des hormones par
    ladénohypophyse via hormones de libération (CRF,
    GHRH, TRH)
  • Relâchement des sphincters, émission des larmes,

130
Le tronc cérébral
131
Le tronc cérébral
Formé de
132
Le tronc cérébral
  • Le mésencéphale plus le pont plus le bulbe
    donne le tronc cérébral. Cest à ce niveau
    quarrivent les 12 paires de nerfs crâniens. Ces
    nerfs transmettent les informations motrices et
    sensorielles de la tête et du cou et les
    informations sensori-motrices qui viennent du
    système nerveux périphérique autonome.

133
Le tronc cérébral
  • Liste des douze nerfs crâniens 
  • -   1  olfactif (sensoriel)
  • -   2  optique
  • -   3  oculomoteur
  • -   4  trodléaire
  • -   5  trijumeau
  • -   6  abducens
  • -   7  fascial
  • -   8  vestibulochochléaire
  • -   9  glosso-pharyngien (mixte)
  • -   10  vague ou pneumogastrique (mixte)
  • -   11  spinal
  • -   12  hypoglosse.

134
(No Transcript)
135
Mésencéphale
  • Le mésencéphale est composé de plusieurs parties
  • une partie contrôle les mouvements des yeux,
  • Les noyaux de matière grise ont un rôle
    important dans la transmission des messages de la
    douleur,
  • locus niger conduit les informations vers la
    moelle épinière.
  • Le toit du mésencéphale fait partie des systèmes
    visuels et auditifs. Il est tout particulièrement
    impliqué dans la genèse des réflexes et des
    réactions motrices à divers stimuli. Réaction de
    peur

136
Pont de Varole La protubérance annulaire
  • Le pont de Varole régit l'équilibre du corps et
    la vigilance.
  • Il agit sur
  • Propagation des influx ascendants et descendants
  • Régulation de la respiration

137
Le Bulbe Anatomie et fonctionnement
La substance blanche est superficielle, elle
contient des amas de matière grise (noyaux) Les
Fibres myélinisées liaison entre moelle et
structures supérieures et avec cervelet. Responsa
bles de fonctions majeures, indispensables à la
survie
138
Le Bulbe
  • Le bulbe est lun des centres vitaux qui
    groupent des cellules impliquées dans lactivité
    réflexe du système nerveux autonome
  • Centre cardiaque contrôle la fréquence et la
    force des contractions cardiaques ( fibres
    parasympathique et sympathique en partent pour
    gagner le cœur)
  • Centre de contrôle respiratoire contrôle la
    fréquence et la profondeur des mouvements
    respiratoire
  • Centre vasomoteur contrôle le diamètre des
    vaisseaux sanguins
  • Centres de la Déglutition, du vomissement, de la
    toux, de léternuement

139
Le cervelet
140
Le cervelet
  • Il repose au fond de la boîte crânienne, dans ce
    qu'on appelle la fosse cérébrale postérieure.
  • 11 du volume, mais 50 des neurones
  • Centre de léquilibre,coordination des mouvements
    complexes (activités motrices)
  • Maintien de léquilibre Il analyse en permanence
    la position du corps, que les yeux soient ouverts
    ou fermés, puisqu'il est directement relié aux
    canaux de l'oreille interne où se trouvent les
    récepteurs de l'équilibre.

Traite et interprète les influx provenant des
aires motrices et voies sensitives, Agit sur les
centres moteurs du cortex qui, lui, agit sur les
muscles. de coordination des mouvements
volontaires (battre la mesure, boire un verre).

141
Des lésions du cervelet entraînent une
incoordination et une maladresse des mouvements
volontaires, une démarche titubante et une
incapacité à exécuter des mouvements harmonieux,
soutenus , précis.
142
Système particulier de lencéphale
  • Les formations extra-coticales
  • Les lobes cachés du repli cortical
  • La formation réticulaire

143
1- Les formations extra corticales
  • Deux domaines semblent particulièrement concernés
    par l'activité rhinencéphalique la mémoire et
    l'affectivité.
  • -La mémoire fait intervenir les centres
    psycho-sensitifs et psycho-moteurs, ainsi que de
    nombreuses connexions qui relient ces centres
    entre eux mais le rôle du rhinencéphale ne
    semble pas moins important. Une lésion
    rhinencéphalique entraîne un état de confusion
    avec amnésie et fabulation, le sujet étant
    incapable de fixer les souvenirs récents. D'où
    l'idée de circuits de mémoire la destruction
    d'un seul maillon de la chaîne entraîne la
    rupture du circuit correspondant.
  • -Chez l'Homme, une lésion du rhinencéphale
    entraîne un état d'angoisse, plus rarement une
    sensation de plaisir. Au niveau du rhinencéphale
    s'opèrent le contrôle et la coordination des
    réactions émotionnelles et probablement la
    coordination des instincts recherche des
    aliments, instinct de conservation, instinct
    sexuel...

144
2- Les lobes cachés du repli cortical
  • Il existe 2 lobes supplémentaires cachés dans
    les replis corticaux
  • lobe limbique (gyrus cingulaire et
    parahippocampique)
  • lobe insulaire
  • modes daction
  • insulaire sensibilité viscérale consciente.
  • limbique affectivité, apprentissage et de la
    mémoire

145
Le système limbique
  • Il correspond au " cerveau paléo-mammifère "
    .Sur le plan anatomique, le système limbique
    forme une sorte de croissant à la face interne de
    chaque hémisphère cérébral Le système limbique
    reçoit des afférences olfactives mais aussi des
    afférences somesthésiques et sensorielles
    principalement par le biais de l'hypothalamus et
    de la substance réticulée du tronc cérébral.
    Informant le néo-cortex fronto-orbitaire au
    contrôle duquel il est soumis. Le système
    limbique en étroite corrélation avec
    l'hypothalamus et la formation réticulée joue un
    rôle primordial dans la physiologie des émotions,
    de l'affectivité et de la mémoire, mémorisation
    dinformations

146
  • -   Lhippocampe  il jouerait un rôle dans la
    mémoire.
  • - Lamygdale joue un rôle dans lémotivité et
    coordonne les systèmes nerveux et endocriniens.
  • Remarque Lhippocampe et lamygdale forment le
    système limbique.

147
3- Formation réticulaire
La formation réticulée s'étend du bulbe à
l'hypothalamus La formation réticulaire
correspond à un ensemble de neurones dont les
longs axones se ramifient en milliers de branches
dans tout le cerveau système modulateur diffus
  • Interviennent dans
  • Dans la coordination de lactivité des muscles
    squelettiques lors du mouvement volontaire et du
    maintien de léquilibre
  • Régulation des états émotionnels
  • Activation de toute l activité du cerveau
    système réticulaire activateur (SAR) impliquée
    dans la prise de conscience sélective bloque
    sélectivement ou laisse passer des informations
    sensitives allant au cortex cérébral ( ex le
    bruit produit par un enfant malade bougeant dans
    son lit réveillera sa mère alors que le bruit de
    traîne passant peut rester inaperçu)
  • Une lésion de la formation réticulée entraîne un
    état voisin du sommeil. Les hypnotiques agissent
    par inhibition de cette région du névraxe.
    Ainsi, la formation réticulée maintient le
    cortex à l'état d'éveil et assure la régulation
    de la vigilance

148
(No Transcript)
149
Protection du S.N.C.
150
Les méninges
  • La méninges la plus externe est la dure-mère,
    elle tapisse la boite crânienne jusquau trou
    occipital où elle adhère et se continue par la
    dure-mère médullaire. Cest une enveloppe
    fibreuse très épaisse la plus externe, très
    rigide. qui protège le cerveau et le cloisonne en
    compartiments
  • La première expansion est sagittal, elle sépare
    les 2 hémisphères cérébraux cest la faux du
    cerveau
  • La deuxième expansion est horizontale, elle
    sépare les hémisphères du cervelet cest la
    tente.
  • La 3e expansion est sagittale et elle sépare
    hémisphères cérébelleux cest la faux du
    cervelet.
  • La 4e expansion est horizontale et elle maintient
    protège la glande hypophyse dans la selle
    turcique cest tente de lhypophyse.

151
Les méninges
152
  • Larachnoïde membrane située sous la dure-mère
    et qui est constituée de 2 membranes une
    membrane directement contact de la dure-mère et
    un réseau de fibres conjonctives constitue la 2e
    enveloppe. Dans cette espace délimité circule
    liquide céphalo-rachidien.

153
  • la pie-mère Une fine membrane qui tapisse la
    surface du cerveau en épousant étroitement les
    replis, les scissures et les circonvolutions du
    cerveau.Elle se poursuit vers le bas en entourant
    la moelle épinière.Elle se prolonge au delà de la
    terminaison de la moelle épinière par un filum
    terminal, qui traverse larachnoïde et qui avec
    la dure mère, va fusionner avec le périoste du
    coccyx.
  • La pie-mère la méninge la plus profonde

154
(No Transcript)
155
Ces trois membranes délimitent trois espaces
  • l'espace épi-dural (autour de la dure-mère)
  • l'espace sous-dural (entre la dure-mère et la
    membrane arachnoïdienne)
  • l'espace subarachnoïdien (entre l'arachnoïde et
    la pie-mère) est occupé par le liquide
    cérébro-spinal.

156
Sinus veineux
Villosité arachnoïdienne
157
Le liquide céphalo-rachidien (LCR)
158
  • Pour encore plus de protection, le cerveau (et
    la moelle épinière) baignent dans le liquide
    cérébro-spinal. Ce fluide circule à travers une
    série de cavités communicantes appelées
    ventricules.
  • En plus de contribuer à absorber les coups, ce
    liquide diminue la pression à la base du cerveau
    en faisant ''flotter'' le tissu nerveux. Produit
    par les plexus choroïdes dans le 3ème ventricule
    et absorbé dans le système veineux à la base du
    cerveau, le liquide cérébro-spinal circule vers
    le bas en évacuant les déchets toxiques et en
    transportant des hormones entre des régions
    éloignées du cerveau.

Dure-mère
159
  • Le LCR circule autour de lencéphale, de la
    moelle épinière et dans les ventricules
    cérébraux.
  • Les ventricules cérébraux sont des cavités qui
    communiquent entre elles ainsi quavec le canal
    de lépendyme et le tissu arachnoïdien. Il existe
    4 ventricules
  • - VI et VII sont latéraux et situés les
    hémisphères
  • - VIII est situé dans le thalamus
  • Ils communiquent entre eux par un orifice étroit
    le trou de Monroe.
  • - VIV est entre le tronc cérébral en avant et le
    cervelet en arrière. Il communique avec le 3e
    ventricule par un canal qui traverse le
    mésencéphale et quon appelle laqueduc de
    Sylvius. Il présente 3 orifices trou de Luschka
    et de Magendie permettent au LCR de passer dans
    les espaces arachnoïdiens de la moelle épinière
    et de lencéphale.

160
a) Composition
  • Cest un liquide transparent, légèrement
    jaunâtre. Il y a en permanence 80 à 150 mL de LCR
    et il est renouvelé 3 à 4 fois jour. Il contient
  • - 98 deau
  • - protéines
  • - sels minéraux
  • - sucres
  • - substances cérébrales dont il est le
    transporteur (hormones)
  • Il ne contient aucun éléments figurés du sang.

161
b) Circulation
  • Ce LCR est sécrété par les plexus choroïdiens qui
    sont situés au niveau du toit des ventricules
    cérébraux. Ces plexus sont très richement
    vascularisé. Ils laissent filtrer du plasma (qui
    est un exultant du sang) et cest cet exultant
    qui va devenir le LCR. La membrane de ces plexus
    est une barrière sélective et elle constitue la
    barrière hémato-méningée.

162
b) Circulation
  • Le LCR va cheminer le long de laxe
    cér
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