- PowerPoint PPT Presentation

About This Presentation
Title:

Description:

PowerPoint Presentation ... Les D mences – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:61
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 133
Provided by: free2263
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title:


1
 
Les Démences
2
1-AVANT FIN XIXième siècle
1809
  • Philippe PINEL
  • 1745-1826

Jean Baptiste PUSSIN
1850
Fondateur de la psychiatrie moderne Et de la
véritable déscription moderne de la
démence maniaque dément
Jean Dominique Etienne ESQUIROL 1772-1840
Dans le Dictionnaire DECHAMBRE
1900
Benjamin BALL 1833-1893 La démence devient
syndrome
idiot dément
Sergheï KORSAKOFF 1854
1900
Les troubles de la mémoire antérograde
Neurite multiple dégénérative
Pinel
3
Philippe PINEL
  • 25 août 1793 médecin-chef de Bicêtre
  • Jean-Baptiste Pussin (1745 - 1811),gardien chef
    le projet de l'abolition des chaînes
  • l'hostilité des gardiens, habitués à vivre
    tranquillement, demande l autorisation au
    révolutionnaire Couthon qui lui dit
  • "Malheur à toi si tu nous trompes et si tu
    recèles les ennemis du peuple parmi les insensés
    !"

4
Il le laisse faire cependant
  • . On libère des chaînes d'abord, douze "furieux",
    puis cinquante.
  • Le premier libéré, un capitaine anglais, regarde
    le ciel et s'exclame "Que c'est beau

5
AVANT FIN XIXième siècle
1809
  • Philippe PINEL
  • 1745-1826

Jean Baptiste PUSSIN
1850
Fondateur de la psychiatrie moderne Et de la
véritable déscription moderne de la
démence maniaque dément
Jean Dominique Etienne ESQUIROL 1772-1840
Dans le Dictionnaire DECHAMBRE
1900
Benjamin BALL 1833-1893 La démence devient
syndrome
idiot dément
Sergheï KORSAKOFF 1854
1900
Les troubles de la mémoire antérograde
Neurite multiple dégénérative
Esquirol
6
Jean Dominique Etienne ESQUIROL1772-1840
  • Esquirol, natif de Toulouse, disciple préféré de
    Pinel
  • 1825, est médecin-chef
  • "un instrument de guérison" et non plus seulement
    un lieu de contention.

7
la postérité
  •   Lhomme en démence est privé des biens dont il
    jouissait autrefois  cest un riche devenu
    pauvre  lidiot a toujours été dans linfortune
    et la misère. Létat de lhomme en démence peut
    varier Celui de lidiot est toujours le même 

8
AVANT FIN XIXième siècle
1809
  • Philippe PINEL
  • 1745-1826

1850
Fondateur de la psychiatrie moderne Et de la
véritable déscription moderne de la
démence maniaque dément
Jean Dominique Etienne ESQUIROL 1772-1840
Dans le Dictionnaire DECHAMBRE
1900
Benjamin BALL 1833-1893 La démence devient
syndrome
idiot dément
Sergheï KORSAKOFF 1854
1900
Les troubles de la mémoire antérograde
Neurite multiple dégénérative
9
La Définition Du Dictionnaire DECHAMBRE Faite Par
B.Ball 1850
  • La Démence devient syndrome
  •  Lexpression clinique, variable selon les
    conditions qui la déterminent, dune déchéance
    progressive des fonctions de la vie psychique 
    la chronicité et lincurabilité en sont les deux
    caractères principaux 

10
AVANT FIN XIXième siècle
1809
  • Philippe PINEL
  • 1745-1826

1850
Fondateur de la psychiatrie moderne Et de la
véritable déscription moderne de la
démence maniaque dément
Jean Dominique Etienne ESQUIROL 1772-1840
Dans le Dictionnaire DECHAMBRE
1900
Benjamin BALL 1833-1893 La démence devient
syndrome
idiot dément
Sergheï KORSAKOFF 1854
1900
Les troubles de la mémoire antérograde
Neurite multiple dégénérative
11
2-APRES FIN XIXième siècle
  • KRAEPELIN
  • 1835 1915

Corticale dégénérative
Corticale frontale
ALZHEIMER 1901.. 1907
FISHER 1911
CHASLIN et BLEULER 1912
PICK
D. Vésanique D.précoce
12
Emile Kraepelin, professeur à Heidelberg depuis
1880 et fondateur de lEcole allemande de
psychiatrie
  • publie en en 1883 un traité qui sera louvrage de
    référence de la psychiatrie allemande,
    constamment réédité jusquen 1915

13
Kraepelin y fait surtout la grande distinction
la Démence précoce
  • la Psychose
  • Maniaco Dépressive

dans la démence précoce il citait des maladies
incurables comme lhébéphrénie, la catatonie,
les délires paranoïdes
14
Mais cette définition distingue bien pour
lépoque
  • Et situe bien
  • Les démences
  • organiques,

Les démences toxiques
15
Alois Alzheimer
16
En 1906 Alois Alzheimer
  • décrit pour la première fois une démence
    particulière jusqualors inconnue que son
    collègue Emile Kraepelin propose de dénommer
    Maladie dAlzheimer.

17
La première description
  • 1906.

En effet en 1901 il rencontre pour la première
fois une patiente qui présentait ce tableau
clinique 
18
Femme âgée de 51 ans
délire de jalousie envers son mari
persévérations et stéréotypies verbales
aphasie débutante avec paraphrasie importante
masquant ainsi ce trouble agraphie
débutante troubles de la mémoire gros troubles
de la compréhension
19
Sagissait-il dune nouvelle maladie  ???
  • A la mort de la patiente Alois Alzheimer.
  • se fait envoyer le cerveau de la malade.
  • Cétait en 1906.

20
APRES FIN XIXième siècle
  • KRAEPELIN
  • 1835 1915

Corticale dégénérative
Corticale frontale
ALZHEIMER 1901.. 1907
FISHER 1911
CHASLIN et BLEULER 1912
PICK
D. Vésanique D.précoce
21
Une équipe concurrente dirigée par Pick
  • travaillait depuis quelques années sur des
    troubles démentiels, cliniquement comparables à
    ceux décrit par Alzheimer
  • mais chez des malades plus âgés

22
Pick Chef de service de FISHER
23
En 1911 Le Docteur Fischer, membre de léquipe de
Pick,
  • a décrit chez ces patients désignés plutôt par le
    terme de presbyophrénie, et âgés de plus de 65
    ans
  • des plaques séniles corticales
  • et les fameuses dégénérescences neurofibrilaires
  • (D.N.F.)
  • similaires à celles décrites par Alois Alzheimer
  •  

24
Ces chercheurs renoncent à chercher quel pourrait
être le vrai sens du terme de démence
  • Ils développent la composante sémiologique la
    plus ordinaire et la plus claire de démence, liée
    à lâge, dégageant ainsi un syndrome démentiel

25
Dans un second temps
  • ils recherchent quelles sont les localisations
    cérébrales de lésions, quon pourraient corréler
    avec un tel syndrome, quitte à y admettre
    quelques variétés.

26
APRES FIN XIXième siècle
  • KRAEPELIN
  • 1835 1915

Corticale dégénérative
Corticale frontale
ALZHEIMER 1901.. 1907
FISHER 1911
CHASLIN et BLEULER 1912
PICK
D. Vésanique D.précoce
27
En France en 1912
  • CHASLAING et BLEULER
  • Démence vésanique
  • Démence précoce
  • Démence aigue

28
Parler aujourdhui des démences sans se référer
au Docteur Aloïs Alzheimer
  • Pourrait être interprété comme le refus
    dadmettre toutes causes organiques au
    comportement démentiel, mais il ne faut pas pour
    autant ignorer la composante psychologique,
    psychodynamique, psychanalytique

29
B-  Quelques chiffres(ciblés maladie Alzheimer)?
Dans le monde
17 à 25 millions de personnes touchées 2001
En 2020 42 millions En 2040 81 millions
Une progression de 4.6 Millions par an
Actuellement 60 dans les pays développés
Lancet 17/12/2005
30
Aux USA
4 millions
  • On comprend mieux leur acharnement
  • dans la recherche du traitement de cette maladie

31
En France

entre 500 000..et 700 000 individus
(12.5 millions de personnes de plus de 60 ans )
5 en moyenne
32
Lincidence de la MA est de
115 000 nouveaux cas par an en France
dont 91000 femmes
33
En Europe
En Europe
  • La maladie dAlzheimer est la cause de démence la
    plus fréquente  50 à 70 des cas selon les
    études européennes
  • La M.A est la 4 ième cause de mortalité dans les
    Pays Occidentaux

34
En 2020,la prévalence de la maladie pourrait être
de 4 après lâge de 75 ans, et de 16 après
lâge de 85 ans
  • Il sécoule en moyenne 10 ans entre le diagnostic
    de la maladie et le décès.
  •  

35
Prise en charge financière est lourde 
  • Le coût global de la MA en France est estimé à
    4,6 milliards dEuro (30 milliards de francs)

36
?60 euros (400f) par jour pour 8 heures de
surveillance (1800 euros /mois) (12000F)?
  • 3 000 à 4 600 euros (20 000f à 30 000f) par mois
    pour une prise en charge de 24 h
  • cest à dire 150 euros par jour

37
C-Les différentes tentatives de classification
  • I.C.D.
  • International Classification of Diseases
  • C.I.M.10
  • D.S.M.
  • Diagnostic Statistical Manual of Mental Disorders

38
-LES CRITERES DSM IV DE DIAGNOSTIC DE DEMENCE
dALZHEIMER  
  • A Installation de déficit cognitif multiple se
    manifestant par à la fois. 
  • 1 Trouble de la mémoire (diminution de la
    capacité à apprendre de nouvelles informations ou
    à rappeler des informations apprises auparavant)?
  • 2 Une (plusieurs) perturbations cognitives
    suivantes 
  • aphasie
  • apraxie (diminution des capacités à exécuter les
    activités gestuelles de fonction motrice
    intacte)?
  • agnosie (incapacité à reconnaître ou identifier
    des objets malgré des fonctions sensorielles
    intactes) 
  • perturbation des fonctions exécutrices ³(par
    exemple, planification, organisation, séquençage,
    abstraction)?

39
LES CRITERES DSM IV DE DIAGNOSTIC DE DEMENCE
dALZHEIMER
  • B Les déficits cognitifs des critères 1 et 2
    causent chacun une déficience significative dans
    les fonctions sociales ou occupationnelles et
    représentent.
  • Un déclin significatif par rapport au niveau de
    fonctionnement antérieur.
  • C Lévolution est caractérisée par un début
    progressif et un déclin cognitif continue.

40
LES CRITERES DSM IV DE DIAGNOSTIC DE DEMENCE
dALZHEIMER
  • D Les déficits cognitifs des critères A1 et A2 ne
    sont dus à aucun des éléments suivants.
  • -Autre affection du système nerveux central
    pouvant causer un déficit progressif de la
    mémoire de la cognition (par exemple, maladie
    cérébrovasculaire, maladie de Parkinson, maladie
    de Huntington, hématome sous-durale,
    hydrocéphalie à pression normale, tumeur
    cérébrale).
  • -Affection systémique connue comme cause de
    démence (par exemple, hypothyroïdie, carence en
    vitamine B12 ou en acide folique, carence en
    vitamine PP, hypercalcémie, neurosyphilis,
    infectionVIH).
  • -Affection induite par des substances exogènes.

41
LES CRITERES DSM IV DE DIAGNOSTIC DE DEMENCE
dALZHEIMER
  • E Les déficits ne surviennent pas exclusivement
    au cours de lévolution dune confusion mentale.
  • F La perturbation nest pas mieux expliquée par
    une infection de laxe 1 (par exemple, troubles
    dépressifs majeurs, schizophrénie).

42
Classification Etiologique
  • Des Démences

43
1-Démences dégénératives 60à70
44
1-1-Démences corticales
Maladie Alzheimer50
Démence Fronto Temporale
Démence de Pick (1)
45
1-2-Démences sous corticales
Atteinte des noyaux gris centraux
Steele Richardson (paralysie supra nucléaire
progressive
Parkinson
Huntington
Maladie de Küss (leucodystrophie méta chromatique
46
1-3-Démences mixtes (corticales et sous
corticales )?
Maladie des corps de Lewy
Dégénérescence Cortico Basal
47
1-4 Sclérose Hippocampique pure
  • Troubles mnésiques assimilable à la M.A.
  • Avec manque du mot
  • Troubles de lhumeur persistants
  • Manque dhygiène très précoce

48
2-Démences vasculaires 10 à 20
2-1-Démence par infarctus multiples
2-2-Encéphalopathie de Binswanger
2-3-CADASIL
49
(No Transcript)
50
4-Démences secondaires lt10  
  • 4-1-Etiologies infectieuses
  • 4-2 Etiologies neurologiques
  • 4-3 Etiologies métaboliques
  • 4-4 Etiologies traumatiques 
  • 4-5 Etiologies toxiques
  • 4-6 Désordre nutritionnel (folates)
    et métabolique lt1

51
(No Transcript)
52
(No Transcript)
53
(No Transcript)
54
(No Transcript)
55
(No Transcript)
56
(No Transcript)
57
(No Transcript)
58
Commentaires
Et les Pseuso démences affectives Ou Dépressions
pseudo démentielles Cf tableau infra
59
D-La clinique de la démence dAlzheimer
  1. Troubles de la mémoire
  2. Désorientation temporo spatiale
  3. Les troubles de lefficience intellectuelle
  4. Les 3 A.
  5. Aphasie
  6. Apraxie
  7. Agnosie

60
La mémoire
  • Ce trouble est souvent le premier à apparaître.
  • Lamnésie porte souvent sur la mémoire
    antérograde, au début surtout, se distinguant des
    oublis bénins liés à lage par son intensité
    croissante.

61
Oublis bénins-Oublis malins
  • LO.B. est un trouble du rappel mnésique très
    sensible à lindiçage
  • LO.B. consulte seul
  • LO.M. est un trouble de la mémorisation avec un
    indiçage inefficace, parfois même cause
    démergence dintrusions.
  • LO.M.consulte accompagné

62
Spécificité Du Trouble Mnésique
  • Les oublis portant sur les petits détails de la
    vie quotidienne, lemplacement des objets usuels,
    le nom des personnes peu familières nest pas
    pathologique
  • Mais
  • Lindifférence de lenvironnement et/ou du
    patient au sujet de ce trouble est pathologique
  • Cest un signe fiable dorganicité

63
Trouble mnésique antérograde(faits récents)?
  • Menu du dernier repas
  • Combien de semaines depuis la dernière
    consultation
  • Contenu de lactualité (pour ceux qui la suivent)?

64
Les Tests Psychométriques
  • Pour confirmer lorganicité du trouble
  • Ce sont les neuro psychologues qui les réalisent
  • MMS (grossier)?
  • Test de rétention visuelle de BENTON
  • La liste des mots
  • Le test de BUSCHKE

65
Évolution des troubles
  • Loubli gagne des faits plus significatifs
  • Réunion familiale
  • Nom des familiers voir du conjoint
  • Les souvenirs personnels sappauvrissent,
    remplacés par du  rabâchage inlassable ou des
    périphrases pour masquer le déficit

66
Orientation Temporo Spatiale
  • La désorientation traduit un trouble de la
    conscience
  • À ne pas confondre avec un trouble de la
    vigilance
  • Souvent associé
  • Le plus souvent fluctuante au début, elle
    sajoute aux troubles mnésiques assez tôt dans
    lévolution.

67
désorientation temporelle
  • La grande durée
  • Lannée, la saison, le mois
  • Puis la petite durée
  • Le moment de la journée, le jour ou la nuit,
    le matin et le soir.

68
La désorientation spatiale
  • plus tardive
  • sauf en cas de changement de lieu
  • ( maison de retraite, hospitalisation)
  • qui fait perdre les repères contextuels
    familiers 

69
La désorientation spatiale
  • dabord perdue la notion de grand espace
  • ( le pays, la région, la ville )?
  • puis celle du petit espace,
  • le patient se perdant alors dans son quartier, ne
    trouvant plus la porte pour sortir, ne
    reconnaissant plus sa chambre ni même son lit

70
Une désorientation pour les personnes
  • avec la perte de reconnaissance des personnes
  • deux stades
  • dabord les personnes moins familières
  • (personnels hospitaliers, visites, médecins
  • et plus tard
  • les membres de la proche famille

71
Y contribuent bien sûr
  • les troubles mnésiques,
  • laphasie (pour les noms ) et
  • lagnosie (pour les visages)?

72
Les Troubles De Lefficience Intellectuelle
  • Moins évidents chez la personne âgée retraitée
    car moins gênant que les troubles mnésiques, la
    désorientation, au début
  • Ce sont
  • Les troubles du jugement
  • Les troubles de lattention
  • Les troubles de la concentration
  • Les troubles de ladaptation aux situations
    nouvelles

73
Explorations Clinique De Ce Type De Trouble
  • Critiques dhistoires absurdes
  • Résolutions de problèmes pratiques simples
  • Raisonnement dans les petits problèmes logiques

74
Critiques dhistoires absurdes
  • Jean a les pieds si grands
  • Quil doit passer son pantalon par la tête

75
Résolutions de problèmes pratiques simples
  • Que feriez vous dune lettre affranchie, non
    compostée trouvée par terre

76
Raisonnement dans les petits problèmes logiques
  • Jean est plus grand que Paul et plus petit que
    Pierre
  • Qui est le plus grand ?
  • Cest Pierre

77
La règle des 3 A
  • Aphasie
  • Apraxie
  • Agnosie

78
Le Langage
  • Aphasie
  • et
  • Prosodie

79
APHASIE
  • Différent de la dysarthrie
  • Avec sa paralysie moteur périphérique
  • Cest la recherche du mot
  • Cest la périphrase
  • Cest le manque du mot

80
La Prosodie
  • Cest la modification des sons qui constituent le
    langage
  • Afin de transmettre une émotion ou en modifier le
    sens.

81
Dysprosodie
  • Faisant le parallèle avec laphasie, on a décrit
    des
  • dysprosodies expressives
  • Et des dysprosodies réceptives 
  • La production et la perception appropriées
    dinformations par lexpression faciale sont
    aussi une aptitude liée à la cognition.
  • On peut tester toutes ces aptitudes et toutes
    sont associées au fonctionnement de régions
    corticales spécifiques.

82
Les Praxies (Mouvements Coordonnés)
  • Aptitude à accomplir des gestes complexes
    associés à des comportements déterminés, tels que
  • Shabiller,
  • Faire la cuisine ou
  • Écrire

83
Apraxie et gestualité
  • Apraxie idéomotrice
  • Impossibilité à utiliser des objets usuels
  • Trouble plus tardif dans la M.A.
  • Allumer une allumette
  • Mettre une lettre dans une enveloppe
  • Remonter un réveil

84
Agnosie
  • Impossibilité à reconnaître en dehors dune
    atteinte sensorielle élémentaire et dune
    aphasie
  • Des messages visuelles agnosie visuelle
  • Des sons agnosie auditive
  • Sa maladie déni de ses troubles

85
Astéréognosie
  • Non reconnaissance par la palpation ou le toucher
    dun objet reconnu par la vision

86
Agnosie Signe Prémonitoire Dune M.A.
  • Peut être très précoce et le premier signe
    clinique
  • Agnosie visuelle et le code de la route
  • Agnosie visuelle et photographies
  • Atteinte des aires associatives occipitales

87
Les Constructions
  • Cest un fonctionnement dont on a besoin pour
    dessiner des images ou pour agencer des objets
    dans lespace

88
Le Contrôle Exécutif
  • En 1994, le DSM-IV ajoute les FEC  fonctions
    exécutives de contrôle, à la définition de la
    démence.
  • Ces fonctions sont impliquées dans la mise en
    place de comportements complexes dirigés vers un
    but.

89
Les F.E.C.Fonctions Exécutives De Contrôle
  • Le choix dun objectif personnel, la
    planification, lanticipation et linhibition de
    comportements hors de propos en sont des
    exemples.
  • Ce trouble des fonctions exécutives de contrôle
    trouve son origine dans la lésion dégénérative au
    niveau des régions corticales frontales et à
    leurs connexions sous corticales.
  • La densité synaptique du cortex frontal est le
    critère pathologique le plus fortement corrélé à
    la gravité de la maladie de Pick

90
Les F.E.C.
  • Opérations mentales permettant de planifier,
    dorganiser, et de mener à bien des tâches
    complexes.
  • Un déficit des FEC est souvent masqué par un
    désinvestissement massif qui pose le pb du dg
    différentiel avec une dépression.

91
(No Transcript)
92
8- Maladie à corps de LEWY diffus (M.C.L.D.)?
  • Probablement, ce chiffre va encore évoluer, car
    les critères diagnostiques de cette démence à
    corps de LEWY se précisent.
  • Mixte et dégénérative.
  • 15 à 25 des démences dégénératives, venant en
    deuxième position quant à sa fréquence après la
    maladie dAlzheimer.

93
-Sur le plan clinique 
  • les troubles mnésiques, ne sont pas forcément au
    premier plan dès le début.
  • mais deviennent manifestes avec le développement
    de la maladie.
  • les déficits prédominent dans le champ
    attentionnel.
  • Et dans les tâches frontales et visio spaciales.

94
Sassocient à ce tableau au moins trois autres
signes évocateurs 
  • des fluctuations importantes
  • des hallucinations, particulièrement visuelles,
  • Un syndrome parkinsonien akinétohypertonique de
    survenue spontanée

95
des fluctuations importantes
  • de létat cognitif .
  • du niveau attentionnel.
  • qui peuvent seffectuer dune heure à lautre,
    dun jour à lautre ou dune semaine à lautre.

96
hallucinations,
  • particulièrement visuelles.
  • figurées,
  • durables.
  • et récidivantes (par exemple un chat dans le
    bureau du médecin),
  • hallucinations qui sont peu critiquées.

97
Un syndrome parkinsonien akinéto hypertonique
  • de survenue spontanée.
  • la posture est instable.
  • fréquemment à lorigine de chutes.
  • tendance à la rétropulsion .
  • le tremblement de repos nest présent que dans
    environ un quart des cas).

98
Parmi ces trois derniers signes,
  • fluctuations importantes.
  • hallucinations,
  • Un syndrome parkinsonien akinéto hypertonique.
  • il faut au moins la présence de deux signes en
    plus du déclin cognitif progressif, pour pouvoir
    poser le diagnostic de M.C.L.D.

99
sensibilité anormale aux neuroleptiques
  • malaises syncopaux dans le tableau clinique
  • On peut, par ailleurs, souligner, une
    prédominance masculine

100
Le début dune M.C.L.D. peut se faire de
différentes façons 
  • soit par une démence assez proche dune maladie
    dAlzheimer.
  • mais avec lapparition précoce de certains signes
    psychiatriques, beaucoup plus fréquents.
  • les hallucinations.
  • les troubles de (33 à 55 des cas).
  • lidentification.
  • des états dépressifs.

101
Soit avec des signes parkinsoniens
  • apparaissant également beaucoup plus précocement
    que dans les autres démences
  • ce syndrome parkinsonien est dopa sensible

102
Soit par un syndrome dénommé trouble du
comportement pendant le sommeil paradoxal
une perte de latonie musculaire liée au
sommeil paradoxal des secousses anormales du
tronc -         ces anomalies nétant pas en
rapport avec des activités épileptiques.
103
Lévolution
  • beaucoup plus rapide que la maladie dAlzheimer

104
Traitement De La Maladie DALZHEIMER
  • Traitements Médicamenteux
  • Autres Stratégies Thérapeutiques

105
Le Traitement Demeure Symptomatique
  • Des troubles cognitifs ,
  • Des troubles comportementaux,

106
Mais La Prévention  
  • Reste un un enjeu de taille

107
La Prévention
  • Traitement anti inflammatoires
  • Le rôle des oestrogènes
  • Les traitements antiradicalaires ,les traitements
    anti oxydants
  • Les traitements des facteurs du risque vasculaire

108
Les Stratégies Thérapeutiques Davenir
  • Les axes de recherche sont dirigés sur un blocage
    de ces dépôts corticaux.
  • Même si la formation de la protéine béta-amyloïde
    ou de la dégénérescence neurofibrillaire nont
    jamais fait leur preuve à 100 dêtre la cause
    de la maladie dALZHEIMER.

109
Limmunisation Contre La Protéine béta-amyloïde
  • Une piste tout à fait intéressante et
    actuellement seulement réalisée chez les souris
    jeunes,
  • Des résultats positifs quant à la quantité de
    dépôt de protéine béta-amyloïde

110
Un Essai De Vaccination Chez Lhomme,
  • Incluant 375 patients,
  • A été stoppé, en raison de la survenue de.
  • 17 méningo-encéphalites à la deuxième injection.

111
Traitement anti Inflammatoires
  • Le rôle protecteur des anti inflammatoires non
    stéroïdiens et de laspirine.
  • Dans les années 90, de nombreuses études
    épidémiologiques ont évoqué ce rôle, et des
    travaux expérimentaux ont montré que des
    marqueurs inflammatoires étaient impliqués dans
    le  processus ALZHEIMER .

112
La COX-2
  • Est probablement également impliquée dans
    l'ovulation, l'implantation et la fermeture du
    canal artériel, la régulation de la fonction
    rénale, et certaines fonctions du SNC (induction
    de la fièvre, perception de la douleur et
    fonction cognitive)?

113
Les Oestrogènes
  • De nombreuses études cas témoins ont été menées
    sur le rôle protecteur des oestrogènes, corrélées
    à la dose et à la durée du traitement. Ces études
    prospectives ont confirmé ce rôle protecteur

114
Etudes Contradictoires
  • Mais, en 2000, deux essais randominsés chez des
    sujets déments concluent à labsence
    damélioration par une oestronégothérapie, voire
    une aggravation. .
  • En fait, en 2002, une étude (CASH STUDY) retient
    un rôle protecteur pour les oestrogènes pris
    régulièrement plusieurs années avant le début de
    la démence .

115
Rôle Des Oestrogènes
  • Cependant, il faut rappeler que les oestrogènes
    ont.
  • Un effet neurotrophique, neuroprotecteur,
  • Des propriétés anti-oxydantes,
  • Une action sur les neurone cholinergiques,
  • Un effet sur les métabolismes de la protéine
    béta-amyloïde,
  • Une inter-action avec lAPOE et.
  • Sur les mécanismes inflammatoires.

116
Question
  • La question est en fait de savoir si la carence
    oestrogénique chez la femme ménopausée joue un
    rôle dans le processus ALZHEIMER

117
Les Traitements antiradicalaires, Les Traitements
anti Oxydants
  • Le vieillissement, cest reconnu, saccompagne
    dun excès de production des radicaux libres et
    dune défaillance des défenses antioxydantes.
  • Dans la maladie dALZHEIMER, ce déséquilibre est
    extrêmement profond et précoce.

118
Rôle Des Vitamines Et
  • Les vitamines A, C, E, les oestrogènes, le ginkgo
    biloba, semblent bloquer ces radicaux libres.
  • Pourquoi ne pas prendre une habitude
    thérapeutique dassocier au traitement
    symptomatique de la maladie dALZHEIMER reconnu
    par AMM une vitamine E, voire une vitamine C
    (TOCO 500).

119
Une Étude Récente M.C. MORRIS, Concernant 2889
Patients De 65 À 102 Ans
  • A comparé les sujets absorbant une faible dose
    de vitamines (fournies par lalimentation) ou des
    doses moyennes, fortes ou très fortes. Les
    résultats observés sont les suivants  les doses
    très fortes de vitamine E ralentissent de façon
    significative le déclin des fonctions cognitives

120
Les Résultats
  • Pour la vitamine C sont à la limite de la
    significativité.
  • En revanche, la vitamine A et la carotène nont
    aucune action sur le fonctionnement cognitif.
  • En résumé, seule la vitamine E pourrait retarder
    le déclin cognitif de 7 à 8 ans daprès cet
    auteur.

121
Les Traitements Des Facteurs Du Risque Vasculaire
  • Lhypertension artérielle est toxique, et cest
    connu, pour lencéphale dégénérescence
    neurofibrillaire ??
  • La prise dhypertenseurs aurait donc un effet
    protecteur, de même que la prise
    dhypercholestérolémiants telles que les statines

122
Les ANTICHOLINESTERASES
  • La piste cholinergique
  • La piste a été décevante
  • En raison des effets secondaires
  • Mais la stratégie thérapeutique utilisant les
    agonistes post synaptiques muscariniques et
    nicotiniques demeurent un axe de recherche

123
LE COGNEX Ou TACRINE
  • Première molécule sur laquelle nous avons
    travaillé, le docteur GALLICE et moi-même, avec
    une observation deffets secondaires importants,
    particulièrement les phénomènes digestifs bien
    connus de cette classe thérapeutique.

124
Commentaires Personnels
  • Une majorité des patients, correspondant à une
    moitié, ont été stabilisés par cette
    thérapeutique, et une minorité a été insensible,
    évoluant normalement.

125
       ARICEPT ( DONEPEZIL)Comprimés À 5 Mg
  • Prise unique et à mise en route simplifiée, car
    la posologie de 5 mg pendant un mois, à augmenter
    à 10 mg le mois suivant.
  • Une bradycardie sinusale impressionnante (35
    pulsations/mn) ayant complètement disparue dès
    larrêt du traitement.

126
REMINYL (GALANTAMINE)Cp 4 Mg, 8 Mg, 12 Mg Et
Soluté 4 Mg/ml
  • Posologie bi-quotidienne
  • effets secondaires cardiaques à minima

127
EXELON (RIVASTIGMINE )Gélules 1,5 Mg, 3 Mg,,
4,5 Mg, , 6 Mg,
  • Posologie bi-quotidienne
  • Débuter à 1,5 mg 2 fois/jour, à augmenter par
    période de deux semaines, jusquà 6 mg 2
    fois/jour
  • Sélectif pour le cortex et l'hippocampe

128
Le système glutamatergique
  • Autant le système cholinergique pourrait être
    lésé relativement tardivement, en revanche le
    système glutamatergique des régions corticales et
    sous-corticales est atteint très précocément. La
    perte neuronale glutamatergique est corrélée au
    degré de la démence.

129
EBIXA.(Mémantine)Cp ou 20gtts 10mg
  • lAMM est sorti avec lindication de maladie
    dALZHEIMER dont le MMS est en dessous de 25.
  • Cette thérapeutique devrait être utilisée dans
    le cadre dune suspicion de maladie dALZHEIMER
    (voir MCI) de façon à prévenir le déficit
    glutamatergique cortical
  • et sous-cortical.

130
Posologie Délicate
  • La dose quotidienne maximale est de 20 mg.
  • Pour réduire le risque d'effets secondaires, la
    dose d'entretien est atteinte par une progression
    posologique de 5 mg par semaine au cours des
    trois premières semaines, À partir de la 4e
    semaine, le traitement peut se poursuivre à la
    dose d'entretien recommandée, soit 20 mg par jour
    (1 comprimé ou 20 gouttes, deux fois par jour).
  • Coût du traitement journalier 3,52 euros (cp) 
    3,55 euros (sol buv)..

131
. Guidage
  • Une étude multicentrique, randomisée en double
    insu, avec des extraits de Ginkgo Biloba, versus
    placebo.
  • Suivi de 5 ans.
  • 450 médecins.
  • 12 C.H.U. (LYON nest pas dans le lot)?
  • EGb 761
  • 2800 patients, ayant spontanément exprimés une
    plainte mnésique.
  • Lobjectif de ce travail est dévaluer les effets
    des extraits de Ginkgo Biloba (EGb 761) sur la
    prévention dune démence de type ALZHEIMER

132
Objectifs
  • Lobjectif principal est dévaluer les effets de
    lEGb 761 sur la prévention dune démence
  • Lobjectif secondaire est dévaluer les effets de
    lEGb 761 sur la vitesse de déclin des capacités
    des fonctions cognitives.
  • Lobjectif tertiaire est dévaluer les effets EGb
    761 sur la survenue dune démence chez les
    patients ayant un MCI à lentrée.
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com