Title:
1 Les Démences
21-AVANT FIN XIXième siècle
1809
Jean Baptiste PUSSIN
1850
Fondateur de la psychiatrie moderne Et de la
véritable déscription moderne de la
démence maniaque dément
Jean Dominique Etienne ESQUIROL 1772-1840
Dans le Dictionnaire DECHAMBRE
1900
Benjamin BALL 1833-1893 La démence devient
syndrome
idiot dément
Sergheï KORSAKOFF 1854
1900
Les troubles de la mémoire antérograde
Neurite multiple dégénérative
Pinel
3Philippe PINEL
- 25 août 1793 médecin-chef de Bicêtre
- Jean-Baptiste Pussin (1745 - 1811),gardien chef
le projet de l'abolition des chaînes - l'hostilité des gardiens, habitués à vivre
tranquillement, demande l autorisation au
révolutionnaire Couthon qui lui dit - "Malheur à toi si tu nous trompes et si tu
recèles les ennemis du peuple parmi les insensés
!"
4Il le laisse faire cependant
- . On libère des chaînes d'abord, douze "furieux",
puis cinquante. - Le premier libéré, un capitaine anglais, regarde
le ciel et s'exclame "Que c'est beau
5AVANT FIN XIXième siècle
1809
Jean Baptiste PUSSIN
1850
Fondateur de la psychiatrie moderne Et de la
véritable déscription moderne de la
démence maniaque dément
Jean Dominique Etienne ESQUIROL 1772-1840
Dans le Dictionnaire DECHAMBRE
1900
Benjamin BALL 1833-1893 La démence devient
syndrome
idiot dément
Sergheï KORSAKOFF 1854
1900
Les troubles de la mémoire antérograde
Neurite multiple dégénérative
Esquirol
6Jean Dominique Etienne ESQUIROL1772-1840
- Esquirol, natif de Toulouse, disciple préféré de
Pinel - 1825, est médecin-chef
- "un instrument de guérison" et non plus seulement
un lieu de contention.
7 la postérité
- Lhomme en démence est privé des biens dont il
jouissait autrefois cest un riche devenu
pauvre lidiot a toujours été dans linfortune
et la misère. Létat de lhomme en démence peut
varier Celui de lidiot est toujours le même
8AVANT FIN XIXième siècle
1809
1850
Fondateur de la psychiatrie moderne Et de la
véritable déscription moderne de la
démence maniaque dément
Jean Dominique Etienne ESQUIROL 1772-1840
Dans le Dictionnaire DECHAMBRE
1900
Benjamin BALL 1833-1893 La démence devient
syndrome
idiot dément
Sergheï KORSAKOFF 1854
1900
Les troubles de la mémoire antérograde
Neurite multiple dégénérative
9La Définition Du Dictionnaire DECHAMBRE Faite Par
B.Ball 1850
- La Démence devient syndrome
- Lexpression clinique, variable selon les
conditions qui la déterminent, dune déchéance
progressive des fonctions de la vie psychique
la chronicité et lincurabilité en sont les deux
caractères principaux -
10AVANT FIN XIXième siècle
1809
1850
Fondateur de la psychiatrie moderne Et de la
véritable déscription moderne de la
démence maniaque dément
Jean Dominique Etienne ESQUIROL 1772-1840
Dans le Dictionnaire DECHAMBRE
1900
Benjamin BALL 1833-1893 La démence devient
syndrome
idiot dément
Sergheï KORSAKOFF 1854
1900
Les troubles de la mémoire antérograde
Neurite multiple dégénérative
112-APRES FIN XIXième siècle
Corticale dégénérative
Corticale frontale
ALZHEIMER 1901.. 1907
FISHER 1911
CHASLIN et BLEULER 1912
PICK
D. Vésanique D.précoce
12Emile Kraepelin, professeur à Heidelberg depuis
1880 et fondateur de lEcole allemande de
psychiatrie
- publie en en 1883 un traité qui sera louvrage de
référence de la psychiatrie allemande,
constamment réédité jusquen 1915
13Kraepelin y fait surtout la grande distinction
la Démence précoce
- la Psychose
- Maniaco Dépressive
dans la démence précoce il citait des maladies
incurables comme lhébéphrénie, la catatonie,
les délires paranoïdes
14Mais cette définition distingue bien pour
lépoque
Les démences toxiques
15Alois Alzheimer
16En 1906 Alois Alzheimer
- décrit pour la première fois une démence
particulière jusqualors inconnue que son
collègue Emile Kraepelin propose de dénommer
Maladie dAlzheimer.
17La première description
En effet en 1901 il rencontre pour la première
fois une patiente qui présentait ce tableau
clinique
18Femme âgée de 51 ans
délire de jalousie envers son mari
persévérations et stéréotypies verbales
aphasie débutante avec paraphrasie importante
masquant ainsi ce trouble agraphie
débutante troubles de la mémoire gros troubles
de la compréhension
19Sagissait-il dune nouvelle maladie ???
- A la mort de la patiente Alois Alzheimer.
- se fait envoyer le cerveau de la malade.
- Cétait en 1906.
20APRES FIN XIXième siècle
Corticale dégénérative
Corticale frontale
ALZHEIMER 1901.. 1907
FISHER 1911
CHASLIN et BLEULER 1912
PICK
D. Vésanique D.précoce
21Une équipe concurrente dirigée par Pick
- travaillait depuis quelques années sur des
troubles démentiels, cliniquement comparables à
ceux décrit par Alzheimer
- mais chez des malades plus âgés
22Pick Chef de service de FISHER
23En 1911 Le Docteur Fischer, membre de léquipe de
Pick,
- a décrit chez ces patients désignés plutôt par le
terme de presbyophrénie, et âgés de plus de 65
ans - des plaques séniles corticales
- et les fameuses dégénérescences neurofibrilaires
- (D.N.F.)
- similaires à celles décrites par Alois Alzheimer
-
24Ces chercheurs renoncent à chercher quel pourrait
être le vrai sens du terme de démence
- Ils développent la composante sémiologique la
plus ordinaire et la plus claire de démence, liée
à lâge, dégageant ainsi un syndrome démentiel
25Dans un second temps
- ils recherchent quelles sont les localisations
cérébrales de lésions, quon pourraient corréler
avec un tel syndrome, quitte à y admettre
quelques variétés.
26APRES FIN XIXième siècle
Corticale dégénérative
Corticale frontale
ALZHEIMER 1901.. 1907
FISHER 1911
CHASLIN et BLEULER 1912
PICK
D. Vésanique D.précoce
27En France en 1912
- CHASLAING et BLEULER
- Démence vésanique
- Démence précoce
- Démence aigue
28Parler aujourdhui des démences sans se référer
au Docteur Aloïs Alzheimer
- Pourrait être interprété comme le refus
dadmettre toutes causes organiques au
comportement démentiel, mais il ne faut pas pour
autant ignorer la composante psychologique,
psychodynamique, psychanalytique
29B- Quelques chiffres(ciblés maladie Alzheimer)?
Dans le monde
17 à 25 millions de personnes touchées 2001
En 2020 42 millions En 2040 81 millions
Une progression de 4.6 Millions par an
Actuellement 60 dans les pays développés
Lancet 17/12/2005
30Aux USA
4 millions
- On comprend mieux leur acharnement
- dans la recherche du traitement de cette maladie
31En France
entre 500 000..et 700 000 individus
(12.5 millions de personnes de plus de 60 ans )
5 en moyenne
32Lincidence de la MA est de
115 000 nouveaux cas par an en France
dont 91000 femmes
33 En Europe
En Europe
- La maladie dAlzheimer est la cause de démence la
plus fréquente 50 à 70 des cas selon les
études européennes - La M.A est la 4 ième cause de mortalité dans les
Pays Occidentaux
34En 2020,la prévalence de la maladie pourrait être
de 4 après lâge de 75 ans, et de 16 après
lâge de 85 ans
- Il sécoule en moyenne 10 ans entre le diagnostic
de la maladie et le décès. -
35Prise en charge financière est lourde
- Le coût global de la MA en France est estimé à
4,6 milliards dEuro (30 milliards de francs)
36?60 euros (400f) par jour pour 8 heures de
surveillance (1800 euros /mois) (12000F)?
- 3 000 à 4 600 euros (20 000f à 30 000f) par mois
pour une prise en charge de 24 h - cest à dire 150 euros par jour
37 C-Les différentes tentatives de classification
- I.C.D.
- International Classification of Diseases
- C.I.M.10
- D.S.M.
- Diagnostic Statistical Manual of Mental Disorders
38-LES CRITERES DSM IV DE DIAGNOSTIC DE DEMENCE
dALZHEIMER
- A Installation de déficit cognitif multiple se
manifestant par à la fois. - 1 Trouble de la mémoire (diminution de la
capacité à apprendre de nouvelles informations ou
à rappeler des informations apprises auparavant)? - 2 Une (plusieurs) perturbations cognitives
suivantes - aphasie
- apraxie (diminution des capacités à exécuter les
activités gestuelles de fonction motrice
intacte)? - agnosie (incapacité à reconnaître ou identifier
des objets malgré des fonctions sensorielles
intactes) - perturbation des fonctions exécutrices ³(par
exemple, planification, organisation, séquençage,
abstraction)?
39LES CRITERES DSM IV DE DIAGNOSTIC DE DEMENCE
dALZHEIMER
- B Les déficits cognitifs des critères 1 et 2
causent chacun une déficience significative dans
les fonctions sociales ou occupationnelles et
représentent. - Un déclin significatif par rapport au niveau de
fonctionnement antérieur. - C Lévolution est caractérisée par un début
progressif et un déclin cognitif continue.
40LES CRITERES DSM IV DE DIAGNOSTIC DE DEMENCE
dALZHEIMER
- D Les déficits cognitifs des critères A1 et A2 ne
sont dus à aucun des éléments suivants. - -Autre affection du système nerveux central
pouvant causer un déficit progressif de la
mémoire de la cognition (par exemple, maladie
cérébrovasculaire, maladie de Parkinson, maladie
de Huntington, hématome sous-durale,
hydrocéphalie à pression normale, tumeur
cérébrale). - -Affection systémique connue comme cause de
démence (par exemple, hypothyroïdie, carence en
vitamine B12 ou en acide folique, carence en
vitamine PP, hypercalcémie, neurosyphilis,
infectionVIH). - -Affection induite par des substances exogènes.
41LES CRITERES DSM IV DE DIAGNOSTIC DE DEMENCE
dALZHEIMER
- E Les déficits ne surviennent pas exclusivement
au cours de lévolution dune confusion mentale. - F La perturbation nest pas mieux expliquée par
une infection de laxe 1 (par exemple, troubles
dépressifs majeurs, schizophrénie).
42Classification Etiologique
431-Démences dégénératives 60à70
441-1-Démences corticales
Maladie Alzheimer50
Démence Fronto Temporale
Démence de Pick (1)
451-2-Démences sous corticales
Atteinte des noyaux gris centraux
Steele Richardson (paralysie supra nucléaire
progressive
Parkinson
Huntington
Maladie de Küss (leucodystrophie méta chromatique
461-3-Démences mixtes (corticales et sous
corticales )?
Maladie des corps de Lewy
Dégénérescence Cortico Basal
471-4 Sclérose Hippocampique pure
- Troubles mnésiques assimilable à la M.A.
- Avec manque du mot
- Troubles de lhumeur persistants
- Manque dhygiène très précoce
482-Démences vasculaires 10 à 20
2-1-Démence par infarctus multiples
2-2-Encéphalopathie de Binswanger
2-3-CADASIL
49(No Transcript)
50 4-Démences secondaires lt10
- 4-1-Etiologies infectieuses
- 4-2 Etiologies neurologiques
- 4-3 Etiologies métaboliques
- 4-4 Etiologies traumatiques
- 4-5 Etiologies toxiques
- 4-6 Désordre nutritionnel (folates)
et métabolique lt1
51(No Transcript)
52(No Transcript)
53(No Transcript)
54(No Transcript)
55(No Transcript)
56(No Transcript)
57(No Transcript)
58Commentaires
Et les Pseuso démences affectives Ou Dépressions
pseudo démentielles Cf tableau infra
59D-La clinique de la démence dAlzheimer
- Troubles de la mémoire
- Désorientation temporo spatiale
- Les troubles de lefficience intellectuelle
- Les 3 A.
- Aphasie
- Apraxie
- Agnosie
60La mémoire
- Ce trouble est souvent le premier à apparaître.
- Lamnésie porte souvent sur la mémoire
antérograde, au début surtout, se distinguant des
oublis bénins liés à lage par son intensité
croissante.
61Oublis bénins-Oublis malins
- LO.B. est un trouble du rappel mnésique très
sensible à lindiçage - LO.B. consulte seul
- LO.M. est un trouble de la mémorisation avec un
indiçage inefficace, parfois même cause
démergence dintrusions. - LO.M.consulte accompagné
62Spécificité Du Trouble Mnésique
- Les oublis portant sur les petits détails de la
vie quotidienne, lemplacement des objets usuels,
le nom des personnes peu familières nest pas
pathologique - Mais
- Lindifférence de lenvironnement et/ou du
patient au sujet de ce trouble est pathologique - Cest un signe fiable dorganicité
63Trouble mnésique antérograde(faits récents)?
- Menu du dernier repas
- Combien de semaines depuis la dernière
consultation - Contenu de lactualité (pour ceux qui la suivent)?
64Les Tests Psychométriques
- Pour confirmer lorganicité du trouble
- Ce sont les neuro psychologues qui les réalisent
- MMS (grossier)?
- Test de rétention visuelle de BENTON
- La liste des mots
- Le test de BUSCHKE
65Évolution des troubles
- Loubli gagne des faits plus significatifs
- Réunion familiale
- Nom des familiers voir du conjoint
- Les souvenirs personnels sappauvrissent,
remplacés par du rabâchage inlassable ou des
périphrases pour masquer le déficit
66Orientation Temporo Spatiale
- La désorientation traduit un trouble de la
conscience - À ne pas confondre avec un trouble de la
vigilance - Souvent associé
- Le plus souvent fluctuante au début, elle
sajoute aux troubles mnésiques assez tôt dans
lévolution.
67désorientation temporelle
- La grande durée
- Lannée, la saison, le mois
- Puis la petite durée
- Le moment de la journée, le jour ou la nuit,
le matin et le soir. -
68La désorientation spatiale
- plus tardive
- sauf en cas de changement de lieu
- ( maison de retraite, hospitalisation)
- qui fait perdre les repères contextuels
familiers
69La désorientation spatiale
- dabord perdue la notion de grand espace
- ( le pays, la région, la ville )?
- puis celle du petit espace,
- le patient se perdant alors dans son quartier, ne
trouvant plus la porte pour sortir, ne
reconnaissant plus sa chambre ni même son lit
70Une désorientation pour les personnes
- avec la perte de reconnaissance des personnes
- deux stades
- dabord les personnes moins familières
- (personnels hospitaliers, visites, médecins
- et plus tard
- les membres de la proche famille
71Y contribuent bien sûr
- les troubles mnésiques,
- laphasie (pour les noms ) et
- lagnosie (pour les visages)?
72Les Troubles De Lefficience Intellectuelle
- Moins évidents chez la personne âgée retraitée
car moins gênant que les troubles mnésiques, la
désorientation, au début - Ce sont
- Les troubles du jugement
- Les troubles de lattention
- Les troubles de la concentration
- Les troubles de ladaptation aux situations
nouvelles
73Explorations Clinique De Ce Type De Trouble
- Critiques dhistoires absurdes
- Résolutions de problèmes pratiques simples
- Raisonnement dans les petits problèmes logiques
74Critiques dhistoires absurdes
- Jean a les pieds si grands
- Quil doit passer son pantalon par la tête
75Résolutions de problèmes pratiques simples
- Que feriez vous dune lettre affranchie, non
compostée trouvée par terre
76Raisonnement dans les petits problèmes logiques
- Jean est plus grand que Paul et plus petit que
Pierre - Qui est le plus grand ?
- Cest Pierre
77La règle des 3 A
78Le Langage
79APHASIE
- Différent de la dysarthrie
- Avec sa paralysie moteur périphérique
- Cest la recherche du mot
- Cest la périphrase
- Cest le manque du mot
80La Prosodie
- Cest la modification des sons qui constituent le
langage - Afin de transmettre une émotion ou en modifier le
sens.
81Dysprosodie
- Faisant le parallèle avec laphasie, on a décrit
des - dysprosodies expressives
- Et des dysprosodies réceptives
- La production et la perception appropriées
dinformations par lexpression faciale sont
aussi une aptitude liée à la cognition. - On peut tester toutes ces aptitudes et toutes
sont associées au fonctionnement de régions
corticales spécifiques.
82Les Praxies (Mouvements Coordonnés)
- Aptitude à accomplir des gestes complexes
associés à des comportements déterminés, tels que - Shabiller,
- Faire la cuisine ou
- Écrire
83Apraxie et gestualité
- Apraxie idéomotrice
- Impossibilité à utiliser des objets usuels
- Trouble plus tardif dans la M.A.
- Allumer une allumette
- Mettre une lettre dans une enveloppe
- Remonter un réveil
84Agnosie
- Impossibilité à reconnaître en dehors dune
atteinte sensorielle élémentaire et dune
aphasie - Des messages visuelles agnosie visuelle
- Des sons agnosie auditive
- Sa maladie déni de ses troubles
85Astéréognosie
- Non reconnaissance par la palpation ou le toucher
dun objet reconnu par la vision
86Agnosie Signe Prémonitoire Dune M.A.
- Peut être très précoce et le premier signe
clinique - Agnosie visuelle et le code de la route
- Agnosie visuelle et photographies
- Atteinte des aires associatives occipitales
87Les Constructions
- Cest un fonctionnement dont on a besoin pour
dessiner des images ou pour agencer des objets
dans lespace
88Le Contrôle Exécutif
- En 1994, le DSM-IV ajoute les FEC fonctions
exécutives de contrôle, à la définition de la
démence. - Ces fonctions sont impliquées dans la mise en
place de comportements complexes dirigés vers un
but.
89Les F.E.C.Fonctions Exécutives De Contrôle
- Le choix dun objectif personnel, la
planification, lanticipation et linhibition de
comportements hors de propos en sont des
exemples. - Ce trouble des fonctions exécutives de contrôle
trouve son origine dans la lésion dégénérative au
niveau des régions corticales frontales et à
leurs connexions sous corticales. - La densité synaptique du cortex frontal est le
critère pathologique le plus fortement corrélé à
la gravité de la maladie de Pick
90Les F.E.C.
- Opérations mentales permettant de planifier,
dorganiser, et de mener à bien des tâches
complexes. - Un déficit des FEC est souvent masqué par un
désinvestissement massif qui pose le pb du dg
différentiel avec une dépression.
91(No Transcript)
928- Maladie à corps de LEWY diffus (M.C.L.D.)?
- Probablement, ce chiffre va encore évoluer, car
les critères diagnostiques de cette démence à
corps de LEWY se précisent.
- Mixte et dégénérative.
- 15 à 25 des démences dégénératives, venant en
deuxième position quant à sa fréquence après la
maladie dAlzheimer.
93-Sur le plan clinique
- les troubles mnésiques, ne sont pas forcément au
premier plan dès le début. - mais deviennent manifestes avec le développement
de la maladie. - les déficits prédominent dans le champ
attentionnel. - Et dans les tâches frontales et visio spaciales.
94Sassocient à ce tableau au moins trois autres
signes évocateurs
- des fluctuations importantes
- des hallucinations, particulièrement visuelles,
- Un syndrome parkinsonien akinétohypertonique de
survenue spontanée
95des fluctuations importantes
-
- de létat cognitif .
- du niveau attentionnel.
- qui peuvent seffectuer dune heure à lautre,
dun jour à lautre ou dune semaine à lautre.
96hallucinations,
- particulièrement visuelles.
- figurées,
- durables.
- et récidivantes (par exemple un chat dans le
bureau du médecin), - hallucinations qui sont peu critiquées.
97Un syndrome parkinsonien akinéto hypertonique
- de survenue spontanée.
- la posture est instable.
- fréquemment à lorigine de chutes.
- tendance à la rétropulsion .
- le tremblement de repos nest présent que dans
environ un quart des cas).
98Parmi ces trois derniers signes,
- fluctuations importantes.
- hallucinations,
- Un syndrome parkinsonien akinéto hypertonique.
- il faut au moins la présence de deux signes en
plus du déclin cognitif progressif, pour pouvoir
poser le diagnostic de M.C.L.D.
99sensibilité anormale aux neuroleptiques
- malaises syncopaux dans le tableau clinique
- On peut, par ailleurs, souligner, une
prédominance masculine
100Le début dune M.C.L.D. peut se faire de
différentes façons
- soit par une démence assez proche dune maladie
dAlzheimer. - mais avec lapparition précoce de certains signes
psychiatriques, beaucoup plus fréquents. - les hallucinations.
- les troubles de (33 à 55 des cas).
- lidentification.
- des états dépressifs.
101Soit avec des signes parkinsoniens
- apparaissant également beaucoup plus précocement
que dans les autres démences
- ce syndrome parkinsonien est dopa sensible
102Soit par un syndrome dénommé trouble du
comportement pendant le sommeil paradoxal
une perte de latonie musculaire liée au
sommeil paradoxal des secousses anormales du
tronc - ces anomalies nétant pas en
rapport avec des activités épileptiques.
103Lévolution
- beaucoup plus rapide que la maladie dAlzheimer
104Traitement De La Maladie DALZHEIMER
- Traitements Médicamenteux
- Autres Stratégies Thérapeutiques
105Le Traitement Demeure Symptomatique
- Des troubles comportementaux,
106Mais La Prévention
- Reste un un enjeu de taille
107La Prévention
- Traitement anti inflammatoires
- Le rôle des oestrogènes
- Les traitements antiradicalaires ,les traitements
anti oxydants - Les traitements des facteurs du risque vasculaire
108Les Stratégies Thérapeutiques Davenir
- Les axes de recherche sont dirigés sur un blocage
de ces dépôts corticaux. - Même si la formation de la protéine béta-amyloïde
ou de la dégénérescence neurofibrillaire nont
jamais fait leur preuve à 100 dêtre la cause
de la maladie dALZHEIMER.
109Limmunisation Contre La Protéine béta-amyloïde
- Une piste tout à fait intéressante et
actuellement seulement réalisée chez les souris
jeunes, - Des résultats positifs quant à la quantité de
dépôt de protéine béta-amyloïde
110Un Essai De Vaccination Chez Lhomme,
- Incluant 375 patients,
- A été stoppé, en raison de la survenue de.
- 17 méningo-encéphalites à la deuxième injection.
111Traitement anti Inflammatoires
- Le rôle protecteur des anti inflammatoires non
stéroïdiens et de laspirine. - Dans les années 90, de nombreuses études
épidémiologiques ont évoqué ce rôle, et des
travaux expérimentaux ont montré que des
marqueurs inflammatoires étaient impliqués dans
le processus ALZHEIMER .
112La COX-2
- Est probablement également impliquée dans
l'ovulation, l'implantation et la fermeture du
canal artériel, la régulation de la fonction
rénale, et certaines fonctions du SNC (induction
de la fièvre, perception de la douleur et
fonction cognitive)?
113Les Oestrogènes
- De nombreuses études cas témoins ont été menées
sur le rôle protecteur des oestrogènes, corrélées
à la dose et à la durée du traitement. Ces études
prospectives ont confirmé ce rôle protecteur
114Etudes Contradictoires
- Mais, en 2000, deux essais randominsés chez des
sujets déments concluent à labsence
damélioration par une oestronégothérapie, voire
une aggravation. . - En fait, en 2002, une étude (CASH STUDY) retient
un rôle protecteur pour les oestrogènes pris
régulièrement plusieurs années avant le début de
la démence .
115Rôle Des Oestrogènes
- Cependant, il faut rappeler que les oestrogènes
ont. - Un effet neurotrophique, neuroprotecteur,
- Des propriétés anti-oxydantes,
- Une action sur les neurone cholinergiques,
- Un effet sur les métabolismes de la protéine
béta-amyloïde, - Une inter-action avec lAPOE et.
- Sur les mécanismes inflammatoires.
116Question
- La question est en fait de savoir si la carence
oestrogénique chez la femme ménopausée joue un
rôle dans le processus ALZHEIMER
117Les Traitements antiradicalaires, Les Traitements
anti Oxydants
- Le vieillissement, cest reconnu, saccompagne
dun excès de production des radicaux libres et
dune défaillance des défenses antioxydantes. - Dans la maladie dALZHEIMER, ce déséquilibre est
extrêmement profond et précoce.
118Rôle Des Vitamines Et
- Les vitamines A, C, E, les oestrogènes, le ginkgo
biloba, semblent bloquer ces radicaux libres. - Pourquoi ne pas prendre une habitude
thérapeutique dassocier au traitement
symptomatique de la maladie dALZHEIMER reconnu
par AMM une vitamine E, voire une vitamine C
(TOCO 500).
119Une Étude Récente M.C. MORRIS, Concernant 2889
Patients De 65 À 102 Ans
- A comparé les sujets absorbant une faible dose
de vitamines (fournies par lalimentation) ou des
doses moyennes, fortes ou très fortes. Les
résultats observés sont les suivants les doses
très fortes de vitamine E ralentissent de façon
significative le déclin des fonctions cognitives
120Les Résultats
- Pour la vitamine C sont à la limite de la
significativité. - En revanche, la vitamine A et la carotène nont
aucune action sur le fonctionnement cognitif. - En résumé, seule la vitamine E pourrait retarder
le déclin cognitif de 7 à 8 ans daprès cet
auteur.
121Les Traitements Des Facteurs Du Risque Vasculaire
- Lhypertension artérielle est toxique, et cest
connu, pour lencéphale dégénérescence
neurofibrillaire ?? - La prise dhypertenseurs aurait donc un effet
protecteur, de même que la prise
dhypercholestérolémiants telles que les statines
122Les ANTICHOLINESTERASES
- La piste cholinergique
- La piste a été décevante
- En raison des effets secondaires
- Mais la stratégie thérapeutique utilisant les
agonistes post synaptiques muscariniques et
nicotiniques demeurent un axe de recherche
123LE COGNEX Ou TACRINE
- Première molécule sur laquelle nous avons
travaillé, le docteur GALLICE et moi-même, avec
une observation deffets secondaires importants,
particulièrement les phénomènes digestifs bien
connus de cette classe thérapeutique.
124Commentaires Personnels
- Une majorité des patients, correspondant à une
moitié, ont été stabilisés par cette
thérapeutique, et une minorité a été insensible,
évoluant normalement.
125 ARICEPT ( DONEPEZIL)Comprimés À 5 Mg
- Prise unique et à mise en route simplifiée, car
la posologie de 5 mg pendant un mois, à augmenter
à 10 mg le mois suivant. - Une bradycardie sinusale impressionnante (35
pulsations/mn) ayant complètement disparue dès
larrêt du traitement.
126REMINYL (GALANTAMINE)Cp 4 Mg, 8 Mg, 12 Mg Et
Soluté 4 Mg/ml
- Posologie bi-quotidienne
- effets secondaires cardiaques à minima
127EXELON (RIVASTIGMINE )Gélules 1,5 Mg, 3 Mg,,
4,5 Mg, , 6 Mg,
- Posologie bi-quotidienne
- Débuter à 1,5 mg 2 fois/jour, à augmenter par
période de deux semaines, jusquà 6 mg 2
fois/jour - Sélectif pour le cortex et l'hippocampe
128Le système glutamatergique
- Autant le système cholinergique pourrait être
lésé relativement tardivement, en revanche le
système glutamatergique des régions corticales et
sous-corticales est atteint très précocément. La
perte neuronale glutamatergique est corrélée au
degré de la démence.
129EBIXA.(Mémantine)Cp ou 20gtts 10mg
- lAMM est sorti avec lindication de maladie
dALZHEIMER dont le MMS est en dessous de 25. - Cette thérapeutique devrait être utilisée dans
le cadre dune suspicion de maladie dALZHEIMER
(voir MCI) de façon à prévenir le déficit
glutamatergique cortical - et sous-cortical.
130Posologie Délicate
- La dose quotidienne maximale est de 20 mg.
- Pour réduire le risque d'effets secondaires, la
dose d'entretien est atteinte par une progression
posologique de 5 mg par semaine au cours des
trois premières semaines, À partir de la 4e
semaine, le traitement peut se poursuivre à la
dose d'entretien recommandée, soit 20 mg par jour
(1 comprimé ou 20 gouttes, deux fois par jour). - Coût du traitement journalier 3,52 euros (cp)
3,55 euros (sol buv)..
131. Guidage
- Une étude multicentrique, randomisée en double
insu, avec des extraits de Ginkgo Biloba, versus
placebo. - Suivi de 5 ans.
- 450 médecins.
- 12 C.H.U. (LYON nest pas dans le lot)?
- EGb 761
- 2800 patients, ayant spontanément exprimés une
plainte mnésique. - Lobjectif de ce travail est dévaluer les effets
des extraits de Ginkgo Biloba (EGb 761) sur la
prévention dune démence de type ALZHEIMER
132Objectifs
- Lobjectif principal est dévaluer les effets de
lEGb 761 sur la prévention dune démence - Lobjectif secondaire est dévaluer les effets de
lEGb 761 sur la vitesse de déclin des capacités
des fonctions cognitives. - Lobjectif tertiaire est dévaluer les effets EGb
761 sur la survenue dune démence chez les
patients ayant un MCI à lentrée.