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INFECTION DE PTH

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... Pr dominance chez la personne g e dans un contexte d infection iatrog ne ou nosocomiale (portes d entr e : digestive, ... Les moyens d imagerie : ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: INFECTION DE PTH


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INFECTION DE PTH
  • ? En France, 8000 PTH/an
  • ? Taux dinfection inférieur à 1
  • ? Infections précoces
  • ? Infections tardives
  • ? NB Infections considérées comme nosocomiales
    jusquà 1 an après lintervention. Après ce
    délai, la contamination est pratiquement toujours
    hématogène.

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A. Données cliniques
  • ? Diagnostic dinfection prothétique pas toujours
    aisé
  • ? Importance dun diagnostic précoce car
    possibilité dune simple révision de la prothèse
  • ? Quand retard diagnostique, nécessité de
    lablation de la prothèse.

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Signes de linfection
  • 1. Douleur ? signe dappel le plus fréquent.
    Evocatrice lorsquelle existe au repos.
  • 2. Signes locaux et généraux
  • a Signes locaux
  • Tuméfaction au niveau de la hanche dapparition
    récente,
  • Cicatrice rouge, inflammatoire,
  • Ecoulement au niveau de la cicatrice,
  • Fistule dévolution prolongée.
  • b signes généraux
  • Altération état général,
  • Asthénie,
  • Fièvre ou fébricule.

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  • Examen clinique
  • ? Mobilisation hanche très douloureuse,
  • ? Limitation des amplitudes articulaires,
  • ? Palpation peut retrouver une tuméfaction
    localisée ou une collection plus importante
  • ATCD
  • ? Suites post-opératoires difficiles,
  • ? Notion dépisodes fébriles passagers,
  • ? Bilan biologique perturbé,
  • ? Retard de cicatrisation et/ou notion
    découlements prolongés en post-opératoire.

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B. Données para-cliniques
  • 1. Bilan biologique NFS, Hyperleucocytose ou
    - majeure, VS, surtout CRP élément important du
    diagnostic et du suivi.
  • 2. Radiographies Hanche FP
  • - Aspects de descellement avec liserés
  • - Ostéolyse localisée
  • - Réactions périostées.
  • N.B Les clichés initiaux peuvent être normaux.

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  • 3. Explorations isotopiques (injection IV de
    radiotraceurs puis clichés successifs)
  • - Scintigraphie osseuse couplée à la
    scintigraphie au Citrate de Gallium ou à la
    scintigraphie aux leucocytes marqués (pr
    confirmer le diagnostic et montrer létendue des
    lésions.
  • Pour le suivi
  • Quand arguments faisant suspecter un sepsis, tous
    les moyens y compris ponction, abord chirurgical
    doivent être mis en œuvre pour apporter la preuve
    bactériologique avant la mise en route dune
    antibiothérapie.

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C. Diagnostic bactériologique
  • Létude bactériologique seul élement de
    certitude de linfection à germes banals.
  • ? Le prélèvement soit par ponction à
    laiguille, par ponction-biopsie au Trocart ou
    par biopsie de la pièce opératoire.
  • ? Règles générales
  • - Règles dasepsie rigoureuses
  • - Acheminement rapide du prélèvement au
    laboratoire
  • - Collaboration entre le clinicien et le
    microbiologiste
  • - Prélèvements multiples réalisés avant le
    début du traitement.

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  • ? Types de prélèvements
  • 1. Prélèvement liquidien
  • a- Le prélèvement liquidien liquide de ponction
    articulaire ou pus de prélèvement per-opératoire
  • b- Le prélèvement de liquide synovial
  • c- Le prélèvement de fistule (na de valeur que
    si le Staphylocoque aureus est isolé).
  • 2. Prélèvement biopsique tissulaire et les
    fragments osseux
  • Prélèvements multiples
  • (Les prélèvements de tissu sont placés
    directement dans des récipients stériles sans
    addition de fixateur).

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  • ? Les autres types de prélèvements
  • - Les hémocultures quand patient fébrile ( gt
    38c),
  • - Embouts et liquide de redon,
  • - Liquide de drainage,
  • - Prélèvements aux éventuelles portes dentrée
    (cutanée, digestive, génito-urinaire, ORL)
  • La mise en évidence du germe est réalisée par
    lexamen direct et par la mise en culture avec
    étude de la sensibilité du germe aux
    antibiotiques.

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  • ? Lexamen direct ? étape essentielle au
    diagnostic bactériologique,
  • ? La mise en culture ? dans des bouillons à
    hémocultures aéro et anaérobies ou sur des
    milieux denrichissement,
  • ? Lantibiogramme ? détermination de la
    sensibilité des bactéries aux antibiotiques.

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D. Principaux germes responsables dinfections
ostéo-articulaires
  • ? Cocci gram positif
  • Staphylocoque doré
  • 90 des ostéomyélites de lenfant
  • 60 des arthrites à germes banals de ladulte
  • de 50 des spondylodiscites infectieuses non
    tuberculeuses
  • 20 à 64 des infections sur prothèse articulaire
  • Staphylocoques à coagulase négative
  • - Staphylocoque épidermoïde
  • - Staphylocoque lugdunensis

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  • ? Streptocoques
  • Essentiellement groupe A mais également groupe B,
    C et G
  • Streptocoque pneumoniae
  • ?Cocci et Coccobacilles à gram positif
  • Neisseria meningitidis
  • Neisseria gonorrhoeae (6 à 10 des arthrites
    septiques)
  • Kingella Kingae
  • ?Bacilles à gram négatif
  • ? fréquence sur terrain fragilisé
  • Prédominance chez la personne âgée dans un
    contexte dinfection iatrogène ou nosocomiale
    (portes dentrée digestive, urinaire ou
    biliaire)

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  • ? Escherichia coli bactérie la plus représentée
  • - Proteus
  • - Klebsiella
  • - Serratia
  • ? Pseudomonas infections ostéoarticulaires chez
    le toxicomane et limmunodéprimé
  • - spondylodiscites iatrogènes
  • ? Hémophilus influenzae
  • - chez le nourrisson et lenfant de de 3 ans
  • responsable darthrites et dostéomyélites
    hématogènes
  • ? Salmonella ostéites chez le sujet
    drépanocytaires
  • ?Les infections ostéo-articulaires à germes
    anaérobies
  • Infections polymicrobiennes aéro et anaérobies
  • Terrain diabète, éthylisme,
    polytraumatisme, néoplasie
  • Germes en cause - Clostridium

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Facteurs favorisant le développement dune
infection sur matériel orthopédique
  • gt Le matériel utilisé
  • Adhérence bactérienne plus importante que sur le
    titane
  • Cobalt, nickel, chrome cobalt diminue les
    défenses cellulaires
  • gt Le ciment méthyl-méthacrylate
  • gt Lintervention chirurgicale
  • Risque évident de contamination loco-régionale
  • gt Les facteurs liés au patient
  • Tous les facteurs susceptibles de diminuer les
    défenses immunitaires

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Les principes du traitement
  • Le but du traitement est léradication de
    linfection et la récupération dune fonction
    articulaire normale.
  • Dans tous les cas, le geste chirurgical initial
    comporte
  • - Une incision cutanée large permettant une bonne
    exposition de lensemble du site opératoire
  • Lablation de tous les trajets fistuleux et
    lexcision des fausses membranes
  • Des prélèvements bactériologiques multiples de
    qualité
  • - La mise en place dune irrigation-lavage
    utilisant ou non des antiseptiques locaux.

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  • En fonction du stade de linfection, on peut
    proposer également
  • Lablation de la prothèse et de lensemble du
    ciment éventuellement en place
  • La réalisation dune trochantérotomie ou de
    volets osseux fémoraux pour parfaire le nettoyage
  • - Une antibiothérapie locale, sous forme de
    billes chargées en antibiotique, dantibiotiques
    dans les liquides de lavage ou par le biais dun
    cathéter et dune pompe implantable. Lefficacité
    de ces traitements locaux est encore mal établie.

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  • Dans le cas dun changement en un seul temps
  • Lantibiothérapie sera poursuivie jusquà
    normalisation des signes cliniques et biologiques
    dévolutivité depuis plus de deux mois.
  • Dans le cas dun changement en deux temps
  • Le membre inférieur est maintenu en traction
    pendant un mois après lintervention, cette
    traction pouvant être poursuivie la nuit après le
    retour à domicile
  • Lappui sous couvert de cannes peut être autorisé
  • Quand les indicateurs dévolutivité sont revenus
    à la normale, on peut envisager la
    réimplantation. Le délai entre les deux
    interventions est variable. Nous préférons
    attendre 4 à 6 mois

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  • Les moyens dimagerie scintigraphie, mais
    également scanner et IRM (utilisables puisquil
    ny a plus de matériel) complètent utilement les
    éléments de surveillance clinique, biologique, et
    radiologique
  • Le geste opératoire de réimplantation se fera
    sous couvert dune antibiothérapie adaptée au
    germe mis en évidence initialement, et poursuivie
    jusquà cicatrisation
  • La reconstruction osseuse par greffe est possible
  • Nous utilisons préférentiellement des implants
    non cimentés.

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Conclusion
  • Linfection dune prothèse de hanche est un
    problème grave qui doit être traité de manière
    rigoureuse et le plus précocement possible.
  • La prise en charge doit être chirurgicale mais
    létendue des moyens mis en œuvre dun point de
    vue diagnostique et thérapeutique fait appel à
    une équipe multi-disciplinaire bactériologiste,
    infectiologue, scintigraphiste, radiologue.
    Rappelons limportance de prélèvements
    bactériologiques de  qualité .
  • Ce nest quau prix dune telle rigueur de prise
    en charge que lon pourra espérer un résultat
    compatible avec la reprise dune vie normale.

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  • Rappelons enfin limportance de la prophylaxie de
    linfection, quil sagisse des procédures
    strictes entourant le geste chirurgical, de
    lantibioprophylaxie primaire, mais aussi dune
    couverture bactérienne des gestes invasifs
    ultérieurs, de prévention secondaire (traitement
    des infections bactériennes, des foyers
    dentaires, etc..), à linstar de la prévention
    des infections des valves prothétiques
    cardiaques.

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FIN
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