Title: Semaine M
1 Semaine Médicale de Lorraine
- J.Birgé
- S.Hénard
- Antibiolor
- Les recommandations Infections Urinaires
Communautaires de la SPILF (adultes, hors femmes
enceintes) - 31/5/2014
- Société de Pathologie Infectieuse de Langue
Française - Et qq ajouts de Prescrire !
2Mes liens dintérêts
- Spécialiste en médecine générale en activité
- Membre des commissions de bonnes pratiques, et
de parcours de soins et maladies chroniques de la
HAS - Vice président dAntibiolor
- Je déclare navoir aucun lien, direct ou
indirect, avec des entreprises ou établissements
produisant ou exploitant des produits de santé
non plus qu'avec des organismes de conseil
intervenant sur ces produits -
- Mention obligatoire selon l'article L4113-13
du Code de la Santé Publique (inséré par la Loi
n2002-303 du 4 mars 2002, art. 26 du Journal
Officiel du 5 mars 2002) -
3Pourquoi de nouvelles recos ?
- La reco SPILF de juin 2008 (modif en rouge dans
ce diaporama) - l'évolution des résistances aux antibiotiques
(EBLSE) - dans certaines situations, des propositions
thérapeutiques dépassant le cadre des AMM. - Les antibiotiques critiques (ANSM nov.2013)
- La SPILF et la HASà suivre.
4La méthodologie de cette reco
- 2 ans de travail
- Le GT
- 19 membres
- Dont 1 généraliste
- Le GL
- 14 membres
- Dont un MG
- une relecture par internet entre le 1 et le
15/4 - Le financement la SPILF
- Les liens dintérêt et conflits potentiels
Le comité dorganisation des recommandations de
la SPILF a demandé aux experts ayant participé à
lélaboration des ces recommandations de déclarer
d'éventuels liens dintérêts
5Le champ de la reco
- Les infections COMMUNAUTAIRES
- De ladulte hors femme enceinte
- Les candiduries, les urétrites, les infections de
vessie neurologique, les cystites récidivantes à
risque de complication, les prostatites
chroniques et les IU liées aux soins sont exclues
du champ de ces recommandations
6Lécologie bactérienne
- leffet collatéral sur le microbiote intestinal
- (réservoir des bactéries résistantes), en
conformité avec le rapport de lANSM sur la
caractérisation des antibiotiques considérés
comme critiques. - Caractérisation des antibiotiques considérés
comme critiques, ANSM, Novembre 2013,
http//ansm.sante.fr )
7Terminologie
- les IU simples pas de facteur de risque
- et les IU à risque de complication. (?
compliquées) - Les IU MASCULINES
- Pour PNA et IU Masculines graves ou pas
8Infections urinaires à risque de complication
- toute anomalie organique ou fonctionnelle de
l'arbre urinaire, quelle quelle soit (résidu
vésical, reflux, lithiase, tumeur, acte récent). - sexe masculin
- grossesse (voir chapitre spécifique).
- immunodépression grave
- insuffisance rénale chronique sévère (clairance lt
30 ml/min).
9Le sujet âgé (donc ARC)
- gt de 65 ans avec gt 3 critères de fragilité
(Fried) - perte de poids involontaire au cours de la
dernière année - vitesse de marche lente
- faible endurance
- faiblesse/fatigue
- activité physique réduite
- gt 75 ans. (tous Fried !)
10Le diabète
- Nest plus un facteur de risque de complication
- Bien que les IU soient
- plus fréquentes chez les patients diabétiques,
- les données de la littérature sont
contradictoires en ce qui concerne leur gravité. - Le diabète franchement déséquilibré ?? (JB)
11Immunodepression
- immunodépressions graves à risque de
complication exemple immunomodulateurs,
cirrhose, transplantation.
12Infections urinaires graves
- Les PNA et les IU masculines associées à
- un sepsis grave,
- un choc septique,
- une indication de drainage chirurgical ou
interventionnel - Donc hospitalisées
13Le sepsis grave qq repères pour la ville
- Hypotension artérielle
- systolique lt 90 mmHg
- ou PA diastolique lt40 mm Hg.
- Dysfonction d'organe (une seule suffit)
- Respiratoire SpO2 lt 90
- Rénale créatinine gt177 µmol/l (20 mg/l)
- Coagulation
- thrombopénie lt 100 000/mm3 ou TP lt 50 ,
- ou chute de plus de 30 des plaquettes ou du TP
sur 2 prélèvements successifs. - Hépatique hyperbilirubinémie gt 34 µmol/l
- Fonctions supérieures encéphalopathie ou
syndrome confusionnel(Glasgow lt14)
14Cystites récidivantes
- au moins 4 épisodes pendant 12 mois consécutifs
15Colonisation urinaire
- Anciennement bactériurie asymptomatique
- Présence dun micro-organisme dans les urines
sans manifestations cliniques associées. - Pas de seuil de bactériurie, sauf chez la femme
enceinte seuil à 105 UFC /ml - La leucocyturie nintervient pas dans la
définition - Situations pour le dépistage et le traitement des
colonisations urinaires - avant une procédure urologique invasive
programmée - grossesse à partir du 4ème mois
- ET CEST TOUT !
16Colonisation urinaire que faire ?
- Ne pas la rechercher sauf.
- Ne pas la traiter sauf
17Ce qui est nouveau
- révision des comorbidités définissant les IU à
risque de complication - le diabète, même insulino-requérant, ne fait plus
partie des facteurs de risque de complication - l'indication de drainage chirurgical ou
interventionnel constitue un critère de gravité
18Seuils d'antibiorésistance admissibles pour les
choix probabilistes
- cystites simples les antibiotiques utilisables
sont ceux dont le taux de résistance est lt 20
dans la population cible ( pathologie bénigne
dont le risque d'évolution vers une PNA est très
faible) - autres IU taux de résistance lt 10
19Résistance aux fluoroquinolones
- La résistance de E. coli aux FQ a augmenté au
cours des 10 dernières années - 3 à 25 aujourd'hui en France
- Chez la femme entre 15 et 65 ans 5
- Un traitement par quinolones dans les 6 mois
précédents expose au risque de sélection de
souches moins sensibles. - Eviter les prescriptions répétées de FQ chez un
même patient - Ne pas les utiliser en traitement probabiliste
chez un patient déjà traité par quinolones dans
les 6 mois précédents (quelle qu'en ait été
l'indication)
20Epidémiologie des E. coli producteurs de BLSE
- Chez l'adulte, en 2011 en Ile-de-France
prévalence de portage digestif de EBLSE de 6 - Résistance de E. coli aux C3G injectables dans
les IU communautaire 5 - pour l'antibiothérapie probabiliste
- des IU sans signe de gravité de ne pas prendre
en compte la possibilité d'une EBLSE - des IU graves , hors choc septique prendre en
compte la possibilité d'une EBLSE si - une colonisation urinaire
- Ou IU à EBLSE dans les 6 mois précédents
21Antibiotiques actifs sur EBLSE
- la fosfomycine-trométamol
- la nitrofurantoïne (gt90)
- le pivmécillinam
- les aminosides (l'amikacine)
- la céfoxitine
- la pipéracilline-tazobactam
22Pivmécillinam (Selexid)
- Une bêta-lactamine
- Ancienne mais remboursée seulement depuis avril
2013 - Largement utilisée dans les pays nordiques pour
le traitement des cystites, avec des taux de
résistance qui demeurent faibles - Prévalence de la résistance au pivmécillinam peu
documentée en France - S. saprophyticus
- résistant au pivmécillinam.
- Mais.. fortes concentrations urinaires efficace
avec un certain succès (70 à 90) dans le
traitement des cystites à S. saprophyticus - Une alternative pour EBLSE
23Ce qui est nouveau
- laugmentation de la prévalence de EBLSE dans les
IU communautaires (5 en ville) - l'importante variation
- du pourcentage de résistance aux FQ
- du pourcentage d'infection par une EBLSE
- selon les tableaux cliniques et le terrain
- la réévaluation du taux de sensibilité de E. coli
au pivmécillinam permettant son utilisation pour
le traitement des cystites aiguës simples
24Ce qui est confirmé
- les taux de sensibilité stables de E. coli à la
fosfomycine-trométamol, à la nitrofurantoïne et
auxaminosides, même pour EBLSE
25ECBU indications
- Toute suspicion clinique d'IU, à l'exception des
cystites simples (rien de nouveau) - Seuil de leucocyturie inchangé gt 104 /ml
- Seuil de bactériurie dépend
- de l'espèce bactérienne en cause
- et du sexe du patient
- En cas de discordance entre un tableau clinique
évident d'IU et une bactériurie et/ou une
leucocyturie inférieure au seuil, le tableau
clinique prime. - Pas d'ECBU de contrôle si évolution clinique
satisfaisante
26La BU (du nouveau)
- Chez la femme symptomatique, l'absence simultanée
de leucocytes et de nitrites très bonne VPN
(gt95) en l'absence d'immunodépression grave) - BU négative gt autre diagnostic (ou guérison
spontanée en cours ) - Chez lhomme, BU pour les leucocytes et/ou les
nitrites bonne VPP (gt90) - BU négative ne permet pas d'éliminer une IU
27La BU(cout unitaire 0.40)
- Prélèvement du 2ème jet
- Urines fraîchement émises
- Toilette préalable non nécessaire.
- Lecture à température ambiante, après 1 ou 2
minutes selon les tests. - Respect des délais de péremption et des
conditions de conservation. - BU - (Ni - et LE -)permet dexclure avec une
excellente probabilité le diagnostic dinfection
urinaire (Grade A) chez la femme. - BU (Ni et /ou LE ) ne permet pas daffirmer
le diagnostic dinfection urinaire mais elle a
une excellente valeur dorientation chez lhomme.
28Indications de la BU
- BU seule cystite aiguë simple.
- Dans toutes les autres situations, elle ne sert
que comme aide au diagnostic - chez la femme (en l'absence d'immunodépression
grave), par sa bonne VPN, pour faire évoquer un
autre diagnostic en cas de BU négative. - chez l'homme pour conforter l'orientation
diagnostique clinique. - Dans ces situations BU gtECBU
29Spécificités du diagnostic d'IU chez le sujet âgé
- Chez le patient âgé, la symptomatologie d'IU est
souvent fruste ou atypique (confusion, chutes,
décompensation dune comorbidité). - Colonisation urinaire fréquente gt 80 ans..
- un tiers à la moitié des femmes présentent une
colonisation urinaire - et un homme sur quatre
- pas de définition consensuelle de lIU chez le
sujet âgé
30Les spécificités du traitement du sujet âgé
- pour les fluoroquinolones surveillance toute
particulière des effets indésirables - Tendinopathies
- troubles neuropsychiques plus fréquents
- allongement de l'espace QT..
- pour les aminosides
- traitements en monodose quotidienne à
privilégier, selon les recommandations de
l'Afssaps - Dans les rares cas où un aminoside en
monothérapie est indiqué, lestimation de la
clairance de la créatinine est indispensable pour
déterminer lespacement des doses. La durée du
traitement ne doit pas dépasser 3-5 jours. - pour la nitrofurantoïne respecter la
contre-indication en cas dinsuffisance rénale
avec clairance de la créatinine lt 40 ml/min.
31AU FINALet avant de traiter !
- Infection simple ou à risque de complication?
- Grave ou pas ?
- BU ?
- Si ECBU Seuils ??
32CYSTITES objectifs du tt
- lamélioration des symptômes
- et non la prévention d'une PNA (lévolution
d'une cystite simple vers une PNA très rare) - Evolution spontanément favorable dans 25- 45
des cas - Traitement par antibiotique indiqué car gt au
placebo pour obtenir la guérison clinique
33CYSTITES (Aigues Simples) tt
- En 1ère intention Fosfomycine-trométamol en
dose unique - En 2ème intention Pivmécillinam 5 jours (400mg
soit 2 cp, 2 fois par jour) - En 3ème intention
- Fluoroquinolone en prise unique ciprofloxacine
ou ofloxacine (peu de résistance mais nécessité
d'épargner cette classe précieuse pour d'autres
indications plus graves). - Nitrofurantoïne pendant 5 jours (peu de
résistances mais rares cas deffets indésirables
graves dans cette indication).
34Ce qui est nouveau
- la place du pivmécillinam
- la position de la nitrofurantoïne en troisième
intention pour des raisons de rare toxicité - la position des fluoroquinolones en troisième
intention pour des raisons écologiques - Les propositions thérapeutiques en cas de cystite
simple documentée à EBLSE après échec
duntraitement probabiliste
35Cystite aiguë à risque de complication (rare)
- BU
- En cas de négativité (sauf immunodépression
grave, pouvant entraîner de faux négatifs), un
diagnostic différentiel doit être évoqué - ECBU ..et attente si possible..
36Cystite aiguë à risque de complication
traitement
- Différer si possible lantibiothérapie
- prescrire un traitement demblée adapté à
lantibiogramme et avec la pression de sélection
la plus faible possible. - Le traitement recommandé, par ordre de
préférence, selon l'antibiogramme, est - amoxicilline, 7 jours
- pivmécillinam, 7 jours
- nitrofurantoïne, 7 jours
- puis par ordre alphabétique
- amoxicilline-acide clavulanique
- Céfixim
- fluoroquinolone (ciprofloxacine ou ofloxacine)
- TMP-SMX
- pendant 7 jours, sauf pour les fluoroquinolones
et le TMP-SMX (5 jours) - fosfomycine-trométamol sur avis d'expert
37Cystite ARC quand attendre est
impossible(rarissime !!)
- 1ère intention la nitrofurantoïne
- 2ème intention céfixime et les fluoroquinolones
- Puis lECBU arrive et diapo précédente !!
- Pas de contrôle sauf évolution défavorable
38(No Transcript)
39Cystite aiguë récidivante fréquent et agaçant
pour la patiente ..et le médecin!
- ARC concertation pluridisciplinairehors reco
- Simples
- Bilan
- ECBU
- ET RIEN DAUTRE
- chez la femme non ménopausée
- avec examen clinique normal (en particulier
pelvien et urétral)(??) - Traitement id cystite simple
- Option traitement prescrit et auto-administré
(après réalisation d'une BU par la patiente) au
cas par cas, après sélection et éducation des
patientes, sous réserve dune réévaluation
périodique de la procédure au moins 2 fois par an
40Prévention non antibiotique des récidives
- Defficacité non démontrée (sauf miction post
coïtale) ! - des apports hydriques suffisants,
- des mictions non-retenues
- une régularisation du transit intestinal
- l'arrêt des spermicides s'il y a lieu
- La canneberge en prévention des cystites
récidivantes à E. coli à la dose de 36 mg/jour de
proanthocyanidine - Les oestrogènes en application locale
- chez les femmes ménopausées
- après avis gynécologique
41Antibioprophylaxie
- chez les patientes présentant au moins une
cystite par mois - ECBU une à deux semaines avant le début de
l'antibioprophylaxie. Celui ci doit être négatif
avant de débuter la prophylaxie - L'antibioprophylaxie n'est que suspensive
42Antibiothérapie prophylactique
- IU très fréquentes (au moins une par mois)
- TMP-SMX (dosage adulte, 400 mg de SMX 80 mg
de TMP) 1 comprimé par jour, - fosfomycine-trométamol (3 g tous les 7 jours).(10
Prescrire??) - Au moins 6 mois.
- Lantibioprophylaxie réévaluée au moins 2 fois
par an. - Les patientes doivent être informées des risques
deffets indésirables rares mais graves avec ces
molécules et de la disparition de l'effet
prophylactique à larrêt du traitement. - IU moins fréquentes (moins d'une par mois)
- traitement de chaque épisode, certaines patientes
gérant elles-mêmes ce traitement après
réalisation dune bandelette urinaire. - Le traitement est similaire à la prise en charge
des cystites aiguës simples, à lexception de la
nitrofurantoïne
43Lantibioprophylaxie post-coïtale
- aussi efficace quun traitement quotidien lorsque
les rapports sexuels sont en cause - Deux schémas sont proposés, sans dépasser le
rythme de la prophylaxie continue - TMP-SMX (dosage adulte, 400 mg de SMX 80 mg
de TMP), un comprimé dans les 2 heures précédant
ou suivant le rapport sexuel (administration une
fois par jour au maximum), - fosfomycine-trométamol, 3 grammes en prise unique
dans les 2 heures précédant ou suivant le rapport
sexuel (administration tous les 7 jours au
maximum, en raison de l'effet prolongé de la
prise unique).(10 jours selon un essai randomisé
JB)
44(No Transcript)
45PNA simple (donc chez la femme) et sans gravité
EC
- BU et ECBU si BU
- Hémocultures en cas de doute diagnostique.
- Autres examens biologiques
- RIEN dans le bilan initial (Mais insce rénale
PNA ARC et/ou grave) - Imagerie
- Echographie rénale dans les 24h en cas de PNA
hyper-algique - Dans les autres situations, léchographie nest
pas recommandée systématiquement lors d'un 1er
épisode de PNA simple sans signe de gravité avec
évolution favorable - En cas d'évolution défavorable à 72h
- échographie rénale (en cas de suspicion de
lithiase) - uroscanner (en cas de suspicion d'abcès rénal)
46PNA simple ET non grave Critères
dhospitalisation
- PNA hyperalgique,
- doute diagnostique,
- vomissements rendant impossible un traitement par
voie orale (mais C3G injectables JB) - conditions socio-économiques défavorables,
- doutes concernant lobservance du traitement
- traitement par antibiotiques à prescription
hospitalière (rares situations de
polyallergie...) mais HAD JB
47PNA simple ET non grave TT ambulatoire
- Fluoroquinolone, par voie orale d'emblée chaque
fois que possible (par ordre alphabétique) - ciprofloxacine non retenue par Ablor
- Lévofloxacine non retenue par Ablor
- ofloxacine.
- C3G par voie parentérale (par ordre alphabétique)
- céfotaxime (IV ou IM) ex claforan ( Médicament
soumis à prescription hospitalière ANSM !) - ceftriaxone (voie IV, IM ou SC)
48CI aux quinolones
- traitement par quinolone dans les 6 mois
précédents (facteur de risque de résistance le
mieux documenté) - En cas d'allergie aminoside (amikacine,
gentamicine ou tobramycine) ou aztréonam
(azactam) prescription hospitalière !JB
49PNA simple suite traitement de relais (selon
antibiogramme)
- En l'absence de BLSE, par ordre alphabétique
- amoxicilline (à privilégier sur souche sensible)
- amoxicilline acide clavulanique,
- céfixime,
- fluoroquinolone (ciprofloxacine, lévofloxacine ou
ofloxacine), - TMP-SMX.
- En présence de BLSEplus tard !!
50PNA simple suite durée du tt
- C3G injectable
- Ou FQ
- Ou C3G puis FQ
- 7 jours
- Autres (rarissimes) situations 10 à 14 jours
51PNA SIMPLE suivi
- Evolution favorable sous tt RIEN
- Evolution défavorable à 72 heures
- ECBU de contrôle avec antibiogramme sous
traitement, - uroscanner (sauf contre-indication)
52PNA à risque de complication, sans signe de
gravité
- CRP, urée, créatinine
- uroscanner en urgence, au plus tard dans les 24h
- En cas de contre-indication, ou si la suspicion
de complication est faible, l'alternative est une
échographie rénale - Tt ID PNA simple
- MAIS durée 10 à 14 jours
- Le suivi
- clinique une réévaluation à 72 heures
- pas dECBU de contrôle sous et après traitement
53PNA grave
- Hospitalisation
- Bithérapie avec aminoside
- Pas de quinolones
- Et toujours pas dECBU de contrôle !
54(No Transcript)
55(No Transcript)
56Que propose Prescrire ? PNA simple de la femme
, Sans référence à la reco SPILF
- Même problématique des résistances (FQ 10 en
ville) - Les effets secondaires des FQ
- Neuropsy(confusion PA)
- Tendons, photosensibilisation et tbles du rythme)
- 1er choix cipro ou ofloxacine, 7 jours
- Alternative ceftriaxone
- Rev Prescrire 201434(371) 669-673
57Infections Urinaires Masculines
- Exit la prostatite !!!!
- BU avec forte VPP
- ECBU si
- BU pour antibiogramme
- BU - mais suspicion clinique pour écarter le
diagnostic - Hémoculture si fièvre.
- Pas de PSA
- Imagerie
- Écho sus pubienne dans les 24 heures si .
- IRM si évolution défavorable
58IUM tt
- Forme paucisymptomatique en attente ECBU
- Traitement documenté
- Fluoroquinolones ciprofloxacine, lévofloxacine
(non retenues Ablor) ofloxacine - A la différence des IU de la femme, les
fluoroquinolones sont à privilégier même lorsque
dautres molécules à spectre plus étroit sont
disponibles, en raison de l'importance de la
diffusion prostatique. - Le TMP-SMX est une alternative aux
fluoroquinolones pour le traitement des IU
masculines dues à une bactérie sensible sa
diffusion prostatique est très bonne, mais les
données cliniques defficacité sont moins
nombreuses.
59tt probabiliste
- IU masculine fébrile, ou rétention aiguë d'urine,
ou terrain d'immunodépression grave identique aux
PNA à risque de complication - C3G (ceftriaxone 2g/j)
- FQ
- Durée de traitement
- Peu de données
- Minimum 14 jours, même dans les formes
paucisymptomatiques (FQ ou TMP) - 21 jours dans les autres cas
60IUM suivi
- Pas dECBUde contrôle
- Sauf évolution défavorable sous tt adapté
- 1er épisode clinique (TR)
- 2ème épisode avis urologique
61(No Transcript)
62Et si on ne retenait que.
- La terminologie simple/ ARC / grave
- Les IUM
- La BU
- VPN chez la femme
- VPP chez lhomme
- Labsence dECBU de contrôle
- La place limitée de limagerie (PNA..)
- Le pivmecillinam
63Et si on oublie.
- Tout est sur le site de la SPILF
- Ce diaporama est sur le site de lAMMPPU
- ANTIBIOLOR
- La prochaine lettre
- Le nouvel antibioville (novembre)
- Le nouveau siteimminent
64Et maintenant une question dAntibiolor
- Un DU (?) dAntibiologie (dinfectiologie ??)
- Modalités ???
- MERCI
-
jbirge_at_glam-sante.org