Title: Dr Claire Andr
1Les anti infectieux en pneumologie
- Dr Claire Andréjak
- 07 mai 2012
2Quels germes ? Quelles pathologies ?
- Bronchites
- Essentiellement virales grippe (Virus influenza
et parainfluenza), rhinovirus, adénovirus, VRS. - Peu de traitements antiviraux Tamiflu
- Surinfection bronchique / Exacerbation aigue de
BPCO - Haemophilius influenzae, Brahanella catarrhalis
et Streptococcus pneumoniae - Pneumopathies communautaires
- Streptococcus pneumoniae
- Germes intracellulaires Legionnella
pneumophila, Mycoplasma pneumoniae et Chlamydia
pneumoniae - Tuberculose pulmonaire Mycobacterium tuberculosis
3Oséltamivir et Zanamivir
- Inhibiteurs de la neuraminidase ( analogues de
l'acide sialique) - Ciblent la neuraminidase virale et empechent la
liberation de nouveaux virions - Actifs sur les virus de type A et B
- Reduction des symptomes de 1 à 3 j et des
complications - Oseltamivir (Tamiflu) Adulte et enfant lt 1
an - 75 mg x 2/j pendant 5 jours
- CI chez la femme enceinte et au cours de
l'allaitement - 2 modalites en curatif ou en prophylaxie
- Zanamivir,( Relenza) A ce jour AMM uniquement
en curatif - Poudre a inhaler, 2 inh. (2x5mg) par voie
buccale, 2 fois par jour, 5 jours - Risque de bronchospasme CI en cas de BPCO,
précautions chez les asthmatiques - Utilisable chez la femme enceinte ou qui allaite.
4Pneumopathies communautaires
5Streptococcus pneumoniae
- Cocci gram positif
- Diagnostic positif sur ECBC, antigénurie
pneumocoque - Un des germes le plus fréquemment retrouvé, tout
type de patient confondu - Killer
- Efficacité des ß lactamines, plus rarement des
macrolides, régulièrement des fluoroquinolones - Toujours résistant aux aminosides
6Germes intracellulaires
- Efficacité des
- Macrolides
- Floroquinolones
- Rifampicine
- Résistance naturelle ß lactamines, aminosides..
7Haemophilius influenzae
- Bacille Gram négatif
- Plutôt responsable dexacerbation infectieuse de
BPCO que de pneumopathie - Responsable de pneumopathies chez le sujet âgé,
le BPCO - Sensible aux ß lactamines
- Seule modalité de résistance présence dune ß
lactamase - Soit non sécréteur de ß lactamase pénicilline
ou céphalosporines - Soit sécreteur de ß lactamase pénicilline et
inhibiteur de ß lactamase (acide clavulanique) ou
céphalosporine
8Objectifs du traitement
- Large spectre
- cocci a Gram
- bacilles a Gram
- atypiques et apparentes
- Resistance a lhydrolyse enzymatique
bacterienne - Bonne diffusion dans les tissus respiratoires et
lexpectoration - Rapports des concentrations tissulaires/CMI et
seriques/CMI elevees vis-a-vis des cibles
S. pneumoniae - Facilite dadministration bonne observance
- Pas de dosage sub-optimal (resistance)
- Profil de tolerance et securite convenable
9ß lactamines
- PNEUMOPATHIES ET SURINFECTION BRONCHIQUE
10ß lactamines
- Antibiotique TEMPS DEPENDANT
- Plusieurs prises par jour
- Pénicilline et céphalosporines
- Pneumocoque sauvage sensible à toutes les
pénicillines, y compris pénicilline G - Mais souche de plus en plus souvent résistante à
la pénicilline G préférer Pénicilline A ! - Céphalosporines
- C1G, C2G, C3G
- Injectable
- Sous cutané, intramusculaire, intraveineux
- Orale
11Pénicilline A
- amoxicilline (Clamoxyl)
- Mode daction
- Inhibition de la formation des liens
inter-peptydoglycanes dans la paroi cellulaire
bactérienne. - Empêche la synthèse de la paroi bactérienne au
cours de la division bactérienne - Cellules non complètements formées
- Donc sauto-détruisent
- Antibiotique bactéricide sur les Gram positif et
certains Gram négatif - Bonne diffusion dans la plupart des tissus, en
particulier au niveau bronchique
12Pénicilline A pharmacocinétique
- Résorption orale environ environ à 80
- Pas dinfluence de lalimentation
- Antibiotique concentration dépendante
- Demi-vie est de 1 heure en moyenne
- Donc multiplier les prises
- Diffusion dans la plupart des tissus et milieux
biologiques - Passage de la barrière placentaire et dans le
lait maternel. - Excrétion urinaire
- Risque daccumulation en cas dinsuffisance
rénale
13Effets secondaires
- Risque de convulsions en cas de surdosage
- Fréquemment troubles digestifs
- Risque de réactions cutanées et urticaire
- Possibles manifestations allergiques
- Allergie croisée de 5 à 10 avec les
céphalosporines - Hépatite ou simple augmentation transistoire des
transaminases, ictère cholestatique.
14En pratique
- Dans les pneumopathies
- Pour couvrir le pneumocoque
- 3g par jour en 3 prises
- Si suspicion de pneumocoque de sensibilité
diminuée, possibilité daugmenter la dose à 6g /J - Mauvaise diffusion dans la plèvre nécessité
daugmenter la dose - Attention chez linsuffisant rénal
- Dans lexacerbation aigue de BPCO
- Activité sur Haemophilius influenzae non
secreteur de ß lactamase - Si Haemophilius influenzae sécreteur de ß
lactamase utiliser pénicilline A inhibiteur de
ß lactamase (acide clavulanique) Augmentin
15Céphalosporines
- Mode daction
- Comme la pénicilline
- Inhibition de la formation des liens
inter-peptydoglycanes dans la paroi cellulaire
bactérienne et donc de la division bactérienne - BACTERICIDE
- Meilleure stabilite vis-a-vis des
betalactamases des bacilles gram négatif - Activite anti-Gram moins bonne que les
penicillines - Enterocoques, staphylocoques meti-R et Listeria
sont résistants - Dans les pneumopathies efficace contre
pneumocoque et Haemophilius influenzae - Existe par voie orale et injectable
16Céphalosporines orales
- C1G orales Oracefal, Alfatil
- Demi vie courte 1h 1h30
- Résorption digestive variable
- Non recommandé actuellement dans les infections
respiratoires basses - C2G orales Zinnat
- Faible gain par rapport au C1G plus stable vis à
vis de la betalacatamase - Absorption digestive variable
- C3G orales Oroken, Orelox, Taketiam
- Bonne activité sur les BGN
- Demi vie courte
- Résorption digestive variable C3G lt C2G lt c1G
orales - En moyenne 40
- De manière générale A NE PAS UTILISER DANS LES
PNEUMOPATHIES Absorption digestive basse !!!
17(No Transcript)
18Céphalopsorines injectables
- C2G injectables utilisée dans
lantibioprophylaxie en chirurgie - C3G injectables
- Ceftriaxone (Rocéphine) et cefotaxime (Claforan)
- Nombreuses indications
- En pneumologie Pneumopathies sévères (actif
contre pneumocoque / SAMS / Haemophilius
influenzae - C3G Plus Ceftazidime
- activité anti Pseudomonas aeruginosa
- À réserver aux pneumopathies nosocomiales
- C4G
- Cefepime (Axepim), cefpirome (Cefrom)
- Activité sur de nombreuses entérobactéries du
groupe III - Pneumopathies nosocomiales
- Ceftriaxone utilisable en IM et SC
19Effets secondaires des céphalosporines
- Troubles digestifs diarrhée nausées,
vomissements douleurs abdominales. - Manifestations hépatobiliaires élévation
modérée et transitoire des transaminases et des
phosphatases alcalines - Manifestations allergiques éruptions cutanées,
prurit, urticaire, oedème de Quincke, choc
anaphylactique - Manifestations hématologiques rares
- Risque de réaction croisée en cas dallergie à
une autre céphalosporine ou à la pénicilline (5 à
10) - Risque de convulsions en cas de surdosage
20En pratique
- Ne pas utiliser les céphalosporines orales dans
les pneumopathies - Nutiliser les C3G injectables uniquement dans
les formes graves de pneumopathies - objectif couverture des pneumocoques de
sensibilité diminuée et dun certain nombre de
BGN - Attention au risque de réaction allergique et
dallergie croisée avec les autres ß lactamines - Risque de convulsion en cas de surdosage
21Macrolides
22Macrolides
- Mode daction
- Inhibition de la synthèse protéique bactérienne
- Liaison sous unité 50s du ribosome bactérien
- Bloquent la réunion des deux sous unités par
inhibition compétitive - Bactériostatique à faible concentration
- Bactéricide à fortes doses sur certaines espèces
bactériennes - C14 érytromycine, roxithromycine,
clrithromycine, dirithromycine - C15 azithromycine
- C16 josamycine et spiramycine
- Apparentés
- Lincosamides clindmycine, lincomycine
- Stretogramines pristinamycine
- Ketolides télithromycine
23Macrolides
- Pour les pneumopathies bactériennes
- Efficacité sur le pneumocoque pour les souches
sauvages (mais 30 à 60 de résistance acquise) - Efficacité sur les intracellulaires (Mycoplasma
pneumoniae, Chlamydia pneumoniae, Legionella
pneumophila) - Modalités de résistance
- Naturelle (intrinsèque) exemple entérobactéries
- Acquise par modification de la cible ou
inactivation ou efflux
24Macrolides pharmacocinétique
- Biodisponibilité variable (meilleure pour les
nouvelles molécules) - Métabolisme hépatique (métabolites inactifs sauf
clarithro) - Bonne pénétration tissulaire (concentration
tissulaire gt concentration sanguine) - Forte concentration intracellulaire
- Intérêt pour les intracellulaires
- Interactions médicamenteuses
- Essentiellement claruthromycine
- Moins importantes avec néomacrolides, kétolides
et C16
25Macrolides effets secondaires
- Troubles digestifs (nausées, vomissements,
douleurs abdo) - Allongement espace QT (surtout érythromycine et
clarithromycine - Interactions médicamenteuses
- Avec certains médicaments allongeant QT
potentialisation de cet allongement - Peu dallergie
26Macrolides molécules disponibles
- Érythromycine (Eryrthtocine)
- instabilité gastrique, 3-4 prises par jour
- Tolérance digestive médiocre
- Nombreuses interactions
- Roxithromycine (Rulid)
- Même spectre que lérythro avec meilleure
activité sur la légionnelle - Meilleure pharmacocinétique et moins
dinteractions - Clarithromycine (Zéclar)
- Même spectre mais CMI plus basse légionnelles et
M.avium - Demi-vie un peu augmentée
27Macrolides molécules disponibles
- Azithromycine (Zithromax)
- Gain dactivité sur Haemophilius et les
intracellulaires - Effet post antibio important
- Accumulation cellulaire très élevées et
concentrations tissulaires 100 supérieures aux
concentrations sériques - Josamycine, spiramycine
- Même spectre
- Pas dinteractions
28En pratique
- Indications
- Suspicion de pneumopathie à germes
intracellulaire - Pneumopathie à germes intracellulaires démontrèe
- Par voie IV érythro ou rovamycine
- PO roxithromycine (azithromycine pas dAMM)
- Attention à la tolérance digestive et aux
interactions !
29Le voisin les kétolides
30Kétolides ketec
- Même mode daction que les macrolides
- Remplacement du cladiniose par une fonction
cétone - Donne une liberté spatiale et permet datteindre
de nouveaux sites de fixation - Efficacité contre le pneumocoque sensible (moins
de résistance) et les intracellulaires - Interactions médicamenteuses
- CI avec ergot seigle, simvastatine, cisapride
- Déconseillé avec certaines benzodiazépines,
inducteurs du CYP3A4 (rifmpicine, phénytoine,
carbamazépine, millepertuis) - Précautions avec ciclosporine, tacrolimus,
digoxine, azolés - Peut être utilisé dans les pneumopathies non
graves (prises en charge en ambulatoire) et les
exacerbations de bPCO
31Nouvelles fluoroquinolones
- PNEUMOPATHIES
- TUBERCULOSE
32Nouvelles fluoroquinolones
- Deux disponibles
- Lévofloxacine Tavanic, disponible par voie IV
et orale - Moxifloxacine Izilox, disponible uniquement par
voie orale - Activité spécifique anti pneumococcique
- A préférer aux fluoroquinolones classiques
(ciprofloxacine, ofloxacine) - Spectre large
- Mycobactéries
- Cocci Gram positif comme Streptoccocus
pneumoniae, Staphylococcus aureus - Intracellulaires Legionnella pneumophila,
Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia pneumoniae - Certains BGN
33Nouvelles Fluoroquinolones
- Mode daction
- inhibition des topo-isomérases
- II (ADN gyrase), enzyme impliquée dans la
topologie de lADN des Gram négatif - IV idem pour les Gram positif
- Bloque la réplication de lADN
- Bactéricide
- Attention à lacquisition de résistance (par
palier)
34Pharmacocinétique
- Absorption
- orale rapide et pratiquement totale.
- Un peu diminuée lors prise anti-acides conjointe
- Biodisponibilité absolue est de l'ordre de 91 .
- Si le patient na pas de contre indications
PREFERER la VOIE ORALE - Voie orale beaucoup moins cher et aussi efficace
- Diffusion tissulaire excellente dans la majorité
des organes, en particulier les poumons
35Nouvelles fluoroquinolones effets secondaires
- Troubles digestifs nausées épigastralgies
- Cutanés photosensibilisation
- Neuropsy vertiges, insomnie
- Articulaires et musculaires attention au risque
de tendinite surtout chez le sujet âgé - Possible hépatite biologique (surtout
moxifloxacine) - Allongement du QT (moxifloxacine)
- Réactions allergiques rares
36Contre indications
- En association avec des médicaments allongeant le
QT - En cas dinsuffisance hépatique sévère
- En cas dhypersensibilité aux fluoroquinolones
- En cas dantécédents de tendinopathie aux
fluoroquinolones
37En pratique
- Antibiotique clé pour la légionellose
- Lévofloxacine Tavanic 500 mg 1 à 2 fois par
jour (po ou IV) - Moxifloxacine Izilox 400 mg/J (po)
- Premier anti-tuberculeux de 2ème ligne à utiliser
- Peut être proposé dans les pneumopathies aigues
communautaires graves en association avec une
céphalosporine de 3ème génération injectable - PAS en première intention dans les pneumopathies
aigues communautaires prises en charge en
ambulatoire !
38Tuberculose pulmonaire
39Principes du traitement
- Pourquoi un traitement de 6 mois ?
- Traitement de 6 mois considéré comme un
traitement court - Un adulte environ 1/3 de kg dantibiotique pour
traiter une tuberculose versus 8 à 10g pour une
infection bactérienne classique ? - Plusieurs populations bacillaires
- Population à croissance rapide
- Population à croissance lente
- Population qui se multiplie sporadiquement ( les
dormants ou les persisters )
40(No Transcript)
41Principes du traitement
- Destruction en 2 phases
- Population à croissance rapide traitée pendant la
première phase - phase bactéricide
- Population à croissance lente et la population se
multipliant sporadiquement traitées pendant la
deuxième phase - phase stérilisante
42- Isoniazide et Aminosides
- Antibiotiques bactéricides
- Vont détruire les bacilles à croissance rapide
- Diminue par 4 ou 5 linoculum
- Mais ne traite pas complètement linfection car
il reste les persisters - Persisters seront traités par les antibiotiques
stérilisants comme la rifampicine - Pyrazinamide permet de réduire de la phase
initiale (même si pas dactivité bactéricide
quand utilisé seul) - Ethambutol permet de limiter lémergence de
mutants résistants
43Principes du traitement pourquoi pas une
monothérapie ?
Caverne
ATB
Monothérapie effective
Population bacillaire normale
Population bacillaire devenue résistante
résistance acquise ou secondaire
Cas secondaires résistance primaire
44Traitements tuberculose maladie
- Traitement classique
- Quadrithérapie 2 mois
- Isoniazide 3 à 5 mg/kg/J
- Rifampicine 10 mg/kg/J
- Ethambutol 20 mg/kg/J
- Pyrazinamide 30 mg/kg/J
- Bithérapie 4 mois isoniazide et rifampicine
- Le matin, à jeun
- Attention à la contraception
- Attention aux traitements associés
- Surveillance
45Isoniazide
46Isoniazide (Rimifon)
- Abréviation classique INH
- Traitement de première ligne de la tuberculose
maladie et de la primo-infection tuberculeuse - Mécanisme daction
- inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne
- Par action sur lenzyme catalase-peroxydase codée
par le gène katG. - Par inhibition de la synthèse de la protéine InhA
codée par le gène InhA. (synthèse des acides
mycoliques, composants majeurs de la paroi des
mycobactéries.) - Disponible par voie orale (comprimé à 50 et 150
mg) et par voie injectable
47Isoniazide pharmacocinétique
- Absorption rapide avec une biodisponibilité
proche de 100 - Bonne diffusion dans les tissus, les liquides
biologiques et le milieu intracellulaire
notamment les macrophages - Traverse le placenta et diffuse dans lait
maternel. - Métabolisé au niveau hépatique
- Polymorphisme génétique concernant lacétylation
de lINH ce qui permet de définir deux phénotypes
dacétylation acétyleurs lents (60 des
caucasiens) et acétyleurs rapides (60 de la race
noir). - Demi-vie délimination dépend du phénotype
dacétylation et peut varier de 1 à 6 heures.
48Isoniazide effets secondaires
- Troubles digestifs (nausées)
- Hépatite (de la simple élévation des
transaminases à lhépatite médicamenteuse sévère
pouvant nécessiter larrêt du traitement) ?
surveillance transaminases - Polynévrites sensitivo-motrices en cas de carence
associée en vitamine B6 - Rarement troubles neuropsychiatriques, des
réactions cutanées ou des algodystrophies
(syndrome épaule-main)
49Contre indications
- Hypersensibilité à l'un des composants
- Insuffisance hépatique sévère
- Intolérance génétique au galactose
- Déficit en lactase
- Malabsorption du glucose et du galactose
50En pratique
- Posologie 3 à 5 mg/kg/24h (dépend si acétyleur
lent ou rapide, possibilité de dosages initiaux
pour avoir une cinétique) - Surveillance bilan hépatique (transaminases)
- Arrêt du traitement si cytolyse supérieure à 5N,
ainsi quarrêt du pirilène - Reprise de lINH demi-dose après normalisation du
BH - Existence de formes combinées (Rifater, Rifinah)
- Antibiotique BACTERICIDE, indispensable dans la
prise en charge de la tuberculose
51Rifampicine
- TUBERCULOSE
- LEGIONNELLOSE
52Rifampicine mode daction
- Appartient à la famille des rifamycines
- Mode daction
- bloque la transcription par la liaison a la
sous-unite ß de lARN-polymerase bacterienne - BACTERICIDE
- Bonne pénétration intracellulaire
- Donc utile contre germes intracellulaires (en
particulier légionnelle) et les forme
intracellulaire de BK - Mais résistance secondaire acquis rapidement
lorsque utilisation en monothérapie - Doit TOUJOURS être utilisé en ASSOCIATION à
dautres antibiotiques
53Rifampicine pharmacocinétique
- Résorption digestive rapide et pratiquement
totale - Diminution d absorption lors dune prise
simultanée d'aliments - Doù si possible une prise à Jeun
- Diffusion tissulaire excellente dans le poumon
- Demi vie courte diminuant avec le temps et
dépendante de la dose (3-4 heures après 600 mg).
54Rifampicine puissant inducteur enzymatique
- Association déconseillée avec les
oestroprogestatifs et progestatifs (diminution de
leur efficacité) - Diminution des concentrations plasmatiques dun
certains nombre de médicaments par augmentation
du métabolisme hépatique - Inhibiteurs calciques
- Anticoagulants oraux
- Antifongiques
- Et antiarythmiques classe I a, carbamazépine, la
ciclosporine, et le tacrolimus, les corticoïdes,
la digitoxine, léfavirenz, les estrogènes et
progestatifs (non contraceptifs), les hormones
thyroïdiennes, la méthadone, le montélukast, la
morphine, la phénytoïne, terbinafine,
théophylline et aminophylline, le tolbutamide,
la zidovudine, le zolpidem. - Nécessité de dosages plasmatiques lors du début
du traitement par rifampicine et à larrêt
55Effets secondaires
- Manifestations cutanées
- Manifestations gastro-intestinales (occasionnellem
ent anorexie, nausées, douleurs abdominales,
météorisme,..) - Manifestations hépatiques (rarement
manifestations hépatiques d'hypersensibilité lors
du 1er mois) - Manifestations hématologiques et hémodynamiques
- Réaction immuno-allergique avec flu-syndrom
- Augmente lhépato-toxicité de lisoniazide
56Infos pratiques
- Posologie variable selon les indications
- 10 mg/kg/J Tuberculose
- 20 mg/kg/J autres infections donc dans la
légionnelle - Existe par voie orale
- Gélule à 300 mg
- Solution buvable
- Existe par voie intraveineuse
- Colore en orange toutes les sécrétions
- Urines (prévenir les patients)
- Larmes (Pb des lentilles)
- .
57Éthambutol
58Ethambutol mode daction
- Antibiotique agissant électivement sur les
mycobactéries typiques humaines et bovines
(bacilles de la tuberculose) et atypiques.. - Mode daction
- découvert récemment (1996)
- inhibition de la synthèse de larabinogalactane
et du lipoarabinomannane composants de la paroi
bactérienne - favorise la pénétration des autres
antituberculeux - Agit sur les bacilles tuberculeux qu'ils soient
extra ou intracellulaires. - Bactériostatique sur bacilles extracellulaires
59Éthambutol pharmacocinétique
- Absorption digestive
- rapide de 75 à 80 .
- Non modifiée par la prise d'aliments
- diminuée de 10 à 30 en cas de prise
d'anti-acides - Elimination à 80 rénale
- Diffuse largement et rapidement dans la plupart
des tissus - en particulier dans le parenchyme pulmonaire
- Concentrations 7 fois supérieures dans les
macrophages alvéolaires en comparaison aux
concentrations extracellulaires - Doù lintérêt sur les BACILLES INTRA
MACROPHAGIQUES
60Éthambutol contre indications et effets
secondaires
- Contre-indications
- hypersensibilité connue à l'éthambutol
- névrite optique
- Effets indésirables
- névrite optique axiale ou périaxiale, avec baisse
de l'acuité visuelle, scotome central et
dyschromatopsie pour le vert et le rouge. - Régression à larrêt
- Surveillance examen ophtalmologique
61En pratique
- Dexambutol, Myambutol
- Existe sous forme de comprimé pelliculé et sous
forme intraveineuse - 15 à 20 mg/kg/J en une prise
- À distance de la prise dantiacide
- Examen ophtalmologique mensuel
62Pyrazinamide
63Pyrazinamide (Pirilène)
- Pirilène (Per os, pas de forme injectable)
- Mode daction inconnu
- Bactéricide sur les bacilles intracellulaires
(efficace à pH acide), y compris sur ceux ayant
un métabolisme lent - Bonne diffusion tissulaire
64Pyrazinamide Pharmacocinétique
- Absorption rapide et totale, au niveau
gastro-intestinal - Pic sérique obtenu vers la 2e heure,
- Bonne pénétration intracellulaire jusque dans les
macrophages incluant les BK - Bonne diffusion tissulaire
- Élimination quasiment exclusivement rénale
- La demi-vie du pyrazinamide est d'environ 9 h
après une prise de 1,5 g et identique après une
prise de 3 g.
65Effets indésirables
- Hépatites cytolytiques rares cas d'hépatites
très sévères rapportés à la suite de la prise de
Pirilène en association avec d'autres médicaments
hépatotoxiques, en particulier l'isoniazide (cf
Diapos sur lINH) - Élévation de l'uricémie et arthralgies
- Anorexie, nausées, vomissements, douleur
abdominale et/ou fièvre, asthénie marquée - Rash, érythème.
66Contre indications
- Insuffisance hépatique.
- Sujets hyperuricémiques (compte tenu de l'effet
inhibiteur du pyrazinamide sur l'excrétion de
l'acide urique). - Insuffisance rénale
- Porphyrie.
- Femme enceinte
67En pratique
- À utiliser en association avec les autres
znti-tuberculeux pendant 2 mois (isoniazide,
rifampicine et éthambutol) - Contre indiqué chez la femme enceinte
- 25 à 30 mg/kg/J
- Surveillance du bilan hépatique
68Au total
69Bronchite
- virale
- Pas de traitement, sauf cas particulier
Tamiflu ou Relenza
70Exacerbation aigue infectieuse de BPCO
- Haemophilius influenzae et Streptococcus
pneumoniae - ß lactamines
- pénicilline inhibiteur de ß lactamase
Augmentin - Ou céphalosporines (mais C3G injectable
hospitalier)
71Pneumopathies
- Streptococus pneumoniae
- Pénicilline A SUFFISANTE
- En cas de signes de gravité C3G mais PARENTERALE
- Pas de C3G Orale (mauvaise absorption)
- Germes intracellulaires
- Sans identification macrolides
- Légionnellose nouvelle fluoroquinolone
(lévofloxacine ou moxifloxacine) - Tuberculose maladie
- Isoniazide, rifampicine, éthambutol et
pyrazinamide pendant 2 mois puis isoniazide
rifampicine 4 mois - Nouvelle fluoroquinolones en 2ème ligne en cas de
résistance - Primo infection tuberculeuse
- Isoniazide seul 6 mois OU
- Rifampicine et isoniazide 3 mois