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Dr Claire Andr

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... cas de r sistance Primo infection tuberculeuse Isoniazide ... 5 jours CI chez la femme enceinte et au ... urinaire Risque d accumulation en ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Dr Claire Andr


1
Les anti infectieux en pneumologie
  • Dr Claire Andréjak
  • 07 mai 2012

2
Quels germes ? Quelles pathologies ?
  • Bronchites
  • Essentiellement virales grippe (Virus influenza
    et parainfluenza), rhinovirus, adénovirus, VRS.
  • Peu de traitements antiviraux Tamiflu
  • Surinfection bronchique / Exacerbation aigue de
    BPCO
  • Haemophilius influenzae, Brahanella catarrhalis
    et Streptococcus pneumoniae
  • Pneumopathies communautaires
  • Streptococcus pneumoniae
  • Germes  intracellulaires  Legionnella
    pneumophila, Mycoplasma pneumoniae et Chlamydia
    pneumoniae
  • Tuberculose pulmonaire Mycobacterium tuberculosis

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Oséltamivir et Zanamivir
  • Inhibiteurs de la neuraminidase ( analogues de
    l'acide sialique)
  • Ciblent la neuraminidase virale et empechent la
    liberation de nouveaux virions
  • Actifs sur les virus de type A et B
  • Reduction des symptomes de 1 à 3 j et des
    complications
  • Oseltamivir (Tamiflu) Adulte et enfant lt 1
    an
  • 75 mg x 2/j pendant 5 jours
  • CI chez la femme enceinte et au cours de
    l'allaitement
  • 2 modalites en curatif ou en prophylaxie
  • Zanamivir,( Relenza) A ce jour AMM uniquement
    en curatif
  • Poudre a inhaler, 2 inh. (2x5mg) par voie
    buccale, 2 fois par jour, 5 jours
  • Risque de bronchospasme CI en cas de BPCO,
    précautions chez les asthmatiques
  • Utilisable chez la femme enceinte ou qui allaite.

4
Pneumopathies communautaires
5
Streptococcus pneumoniae
  • Cocci gram positif
  • Diagnostic positif sur ECBC, antigénurie
    pneumocoque
  • Un des germes le plus fréquemment retrouvé, tout
    type de patient confondu
  •  Killer 
  • Efficacité des ß lactamines, plus rarement des
    macrolides, régulièrement des fluoroquinolones
  • Toujours résistant aux aminosides

6
Germes intracellulaires
  • Efficacité des
  • Macrolides
  • Floroquinolones
  • Rifampicine
  • Résistance naturelle ß lactamines, aminosides..

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Haemophilius influenzae
  • Bacille Gram négatif
  • Plutôt responsable dexacerbation infectieuse de
    BPCO que de pneumopathie
  • Responsable de pneumopathies chez le sujet âgé,
    le BPCO
  • Sensible aux ß lactamines
  • Seule modalité de résistance présence dune ß
    lactamase
  • Soit non sécréteur de ß lactamase pénicilline
    ou céphalosporines
  • Soit sécreteur de ß lactamase pénicilline et
    inhibiteur de ß lactamase (acide clavulanique) ou
    céphalosporine

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Objectifs du traitement
  • Large spectre
  • cocci a Gram
  • bacilles a Gram
  • atypiques et apparentes
  • Resistance a lhydrolyse enzymatique
    bacterienne
  • Bonne diffusion dans les tissus respiratoires et
    lexpectoration
  • Rapports des concentrations tissulaires/CMI et
    seriques/CMI elevees vis-a-vis des cibles
    S. pneumoniae
  • Facilite dadministration bonne observance
  • Pas de dosage sub-optimal (resistance)
  • Profil de tolerance et securite convenable

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ß lactamines
  • PNEUMOPATHIES ET SURINFECTION BRONCHIQUE

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ß lactamines
  • Antibiotique TEMPS DEPENDANT
  • Plusieurs prises par jour
  • Pénicilline et céphalosporines
  • Pneumocoque sauvage sensible à toutes les
    pénicillines, y compris pénicilline G
  • Mais souche de plus en plus souvent résistante à
    la pénicilline G préférer Pénicilline A !
  • Céphalosporines
  • C1G, C2G, C3G
  • Injectable
  • Sous cutané, intramusculaire, intraveineux
  • Orale

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Pénicilline A
  • amoxicilline (Clamoxyl)
  • Mode daction
  • Inhibition de la formation des liens
    inter-peptydoglycanes dans la paroi cellulaire
    bactérienne.
  • Empêche la synthèse de la paroi bactérienne au
    cours de la division bactérienne
  • Cellules non complètements formées
  • Donc sauto-détruisent
  • Antibiotique bactéricide sur les Gram positif et
    certains Gram négatif
  • Bonne diffusion dans la plupart des tissus, en
    particulier au niveau bronchique

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Pénicilline A pharmacocinétique
  • Résorption orale environ environ à 80 
  • Pas dinfluence de lalimentation
  • Antibiotique concentration dépendante
  • Demi-vie est de 1 heure en moyenne
  • Donc multiplier les prises
  • Diffusion dans la plupart des tissus et milieux
    biologiques 
  • Passage de la barrière placentaire et dans le
    lait maternel.
  • Excrétion urinaire
  • Risque daccumulation en cas dinsuffisance
    rénale

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Effets secondaires
  • Risque de convulsions en cas de surdosage
  • Fréquemment troubles digestifs
  • Risque de réactions cutanées et urticaire
  • Possibles manifestations allergiques
  • Allergie croisée de 5 à 10 avec les
    céphalosporines
  • Hépatite ou simple augmentation transistoire des
    transaminases, ictère cholestatique.

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En pratique
  • Dans les pneumopathies
  • Pour couvrir le pneumocoque
  • 3g par jour en 3 prises
  • Si suspicion de pneumocoque de sensibilité
    diminuée, possibilité daugmenter la dose à 6g /J
  • Mauvaise diffusion dans la plèvre nécessité
    daugmenter la dose
  • Attention chez linsuffisant rénal
  • Dans lexacerbation aigue de BPCO
  • Activité sur Haemophilius influenzae non
    secreteur de ß lactamase
  • Si Haemophilius influenzae sécreteur de ß
    lactamase utiliser pénicilline A inhibiteur de
    ß lactamase (acide clavulanique) Augmentin

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Céphalosporines
  • Mode daction
  • Comme la pénicilline
  • Inhibition de la formation des liens
    inter-peptydoglycanes dans la paroi cellulaire
    bactérienne et donc de la division bactérienne
  • BACTERICIDE
  • Meilleure stabilite vis-a-vis des
    betalactamases des bacilles gram négatif
  • Activite anti-Gram moins bonne que les
    penicillines
  • Enterocoques, staphylocoques meti-R et Listeria
    sont résistants
  • Dans les pneumopathies efficace contre
    pneumocoque et Haemophilius influenzae
  • Existe par voie orale et injectable

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Céphalosporines orales
  • C1G orales Oracefal, Alfatil
  • Demi vie courte 1h 1h30
  • Résorption digestive variable
  • Non recommandé actuellement dans les infections
    respiratoires basses
  • C2G orales Zinnat
  • Faible gain par rapport au C1G plus stable vis à
    vis de la betalacatamase
  • Absorption digestive variable
  • C3G orales Oroken, Orelox, Taketiam
  • Bonne activité sur les BGN
  • Demi vie courte
  • Résorption digestive variable C3G lt C2G lt c1G
    orales
  • En moyenne 40
  • De manière générale A NE PAS UTILISER DANS LES
    PNEUMOPATHIES Absorption digestive basse !!!

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(No Transcript)
18
Céphalopsorines injectables
  • C2G injectables utilisée dans
    lantibioprophylaxie en chirurgie
  • C3G injectables
  • Ceftriaxone (Rocéphine) et cefotaxime (Claforan)
  • Nombreuses indications
  • En pneumologie Pneumopathies sévères (actif
    contre pneumocoque / SAMS / Haemophilius
    influenzae
  • C3G Plus Ceftazidime
  • activité anti Pseudomonas aeruginosa
  • À réserver aux pneumopathies nosocomiales
  • C4G
  • Cefepime (Axepim), cefpirome (Cefrom)
  • Activité sur de nombreuses entérobactéries du
    groupe III
  • Pneumopathies nosocomiales
  • Ceftriaxone utilisable en IM et SC

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Effets secondaires des céphalosporines
  • Troubles digestifs diarrhée  nausées,
    vomissements  douleurs abdominales.
  • Manifestations hépatobiliaires  élévation
    modérée et transitoire des transaminases et des
    phosphatases alcalines
  • Manifestations allergiques  éruptions cutanées,
    prurit, urticaire, oedème de Quincke, choc
    anaphylactique 
  • Manifestations hématologiques rares
  • Risque de réaction croisée en cas dallergie à
    une autre céphalosporine ou à la pénicilline (5 à
    10)
  • Risque de convulsions en cas de surdosage

20
En pratique
  • Ne pas utiliser les céphalosporines orales dans
    les pneumopathies
  • Nutiliser les C3G injectables uniquement dans
    les formes graves de pneumopathies
  • objectif couverture des pneumocoques de
    sensibilité diminuée et dun certain nombre de
    BGN
  • Attention au risque de réaction allergique et
    dallergie croisée avec les autres ß lactamines
  • Risque de convulsion en cas de surdosage

21
Macrolides
  • PNEUMOPATHIES

22
Macrolides
  • Mode daction
  • Inhibition de la synthèse protéique bactérienne
  • Liaison sous unité 50s du ribosome bactérien
  • Bloquent la réunion des deux sous unités par
    inhibition compétitive
  • Bactériostatique à faible concentration
  • Bactéricide à fortes doses sur certaines espèces
    bactériennes
  • C14 érytromycine, roxithromycine,
    clrithromycine, dirithromycine
  • C15 azithromycine
  • C16 josamycine et spiramycine
  • Apparentés
  • Lincosamides clindmycine, lincomycine
  • Stretogramines pristinamycine
  • Ketolides télithromycine

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Macrolides
  • Pour les pneumopathies bactériennes
  • Efficacité sur le pneumocoque pour les souches
    sauvages (mais 30 à 60 de résistance acquise)
  • Efficacité sur les intracellulaires (Mycoplasma
    pneumoniae, Chlamydia pneumoniae, Legionella
    pneumophila)
  • Modalités de résistance
  • Naturelle (intrinsèque) exemple entérobactéries
  • Acquise par modification de la cible ou
    inactivation ou efflux

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Macrolides pharmacocinétique
  • Biodisponibilité variable (meilleure pour les
    nouvelles molécules)
  • Métabolisme hépatique (métabolites inactifs sauf
    clarithro)
  • Bonne pénétration tissulaire (concentration
    tissulaire gt concentration sanguine)
  • Forte concentration intracellulaire
  • Intérêt pour les intracellulaires
  • Interactions médicamenteuses
  • Essentiellement claruthromycine
  • Moins importantes avec néomacrolides, kétolides
    et C16

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Macrolides effets secondaires
  • Troubles digestifs (nausées, vomissements,
    douleurs abdo)
  • Allongement espace QT (surtout érythromycine et
    clarithromycine
  • Interactions médicamenteuses
  • Avec certains médicaments allongeant QT
    potentialisation de cet allongement
  • Peu dallergie

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Macrolides molécules disponibles
  • Érythromycine (Eryrthtocine)
  • instabilité gastrique, 3-4 prises par jour
  • Tolérance digestive médiocre
  • Nombreuses interactions
  • Roxithromycine (Rulid)
  • Même spectre que lérythro avec meilleure
    activité sur la légionnelle
  • Meilleure pharmacocinétique et moins
    dinteractions
  • Clarithromycine (Zéclar)
  • Même spectre mais CMI plus basse légionnelles et
    M.avium
  • Demi-vie un peu augmentée

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Macrolides molécules disponibles
  • Azithromycine (Zithromax)
  • Gain dactivité sur Haemophilius et les
    intracellulaires
  • Effet post antibio important
  • Accumulation cellulaire très élevées et
    concentrations tissulaires 100 supérieures aux
    concentrations sériques
  • Josamycine, spiramycine
  • Même spectre
  • Pas dinteractions

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En pratique
  • Indications
  • Suspicion de pneumopathie à germes
    intracellulaire
  • Pneumopathie à germes intracellulaires démontrèe
  • Par voie IV érythro ou rovamycine
  • PO roxithromycine (azithromycine pas dAMM)
  • Attention à la tolérance digestive et aux
    interactions !

29
Le voisin les kétolides
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Kétolides ketec
  • Même mode daction que les macrolides
  • Remplacement du cladiniose par une fonction
    cétone
  • Donne une liberté spatiale et permet datteindre
    de nouveaux sites de fixation
  • Efficacité contre le pneumocoque sensible (moins
    de résistance) et les intracellulaires
  • Interactions médicamenteuses
  • CI avec ergot seigle, simvastatine, cisapride
  • Déconseillé avec certaines benzodiazépines,
    inducteurs du CYP3A4 (rifmpicine, phénytoine,
    carbamazépine, millepertuis)
  • Précautions avec ciclosporine, tacrolimus,
    digoxine, azolés
  • Peut être utilisé dans les pneumopathies non
    graves (prises en charge en ambulatoire) et les
    exacerbations de bPCO

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Nouvelles fluoroquinolones
  • PNEUMOPATHIES
  • TUBERCULOSE

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Nouvelles fluoroquinolones
  • Deux disponibles
  • Lévofloxacine Tavanic, disponible par voie IV
    et orale
  • Moxifloxacine Izilox, disponible uniquement par
    voie orale
  • Activité spécifique anti pneumococcique
  • A préférer aux fluoroquinolones classiques
    (ciprofloxacine, ofloxacine)
  • Spectre large
  • Mycobactéries
  • Cocci Gram positif comme Streptoccocus
    pneumoniae, Staphylococcus aureus
  • Intracellulaires Legionnella pneumophila,
    Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia pneumoniae
  • Certains BGN

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Nouvelles Fluoroquinolones
  • Mode daction
  • inhibition des topo-isomérases 
  • II (ADN gyrase), enzyme impliquée dans la
    topologie de lADN des Gram négatif
  • IV idem pour les Gram positif
  • Bloque la réplication de lADN
  • Bactéricide
  • Attention à lacquisition de résistance (par
    palier)

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Pharmacocinétique
  • Absorption
  • orale rapide et pratiquement totale.
  • Un peu diminuée lors prise anti-acides conjointe
  • Biodisponibilité absolue est de l'ordre de 91 .
  • Si le patient na pas de contre indications
    PREFERER la VOIE ORALE
  • Voie orale beaucoup moins cher et aussi efficace
  • Diffusion tissulaire excellente dans la majorité
    des organes, en particulier les poumons

35
Nouvelles fluoroquinolones effets secondaires
  • Troubles digestifs nausées épigastralgies
  • Cutanés photosensibilisation
  • Neuropsy vertiges, insomnie
  • Articulaires et musculaires attention au risque
    de tendinite surtout chez le sujet âgé
  • Possible hépatite biologique (surtout
    moxifloxacine)
  • Allongement du QT (moxifloxacine)
  • Réactions allergiques rares

36
Contre indications
  • En association avec des médicaments allongeant le
    QT
  • En cas dinsuffisance hépatique sévère
  • En cas dhypersensibilité aux fluoroquinolones
  • En cas dantécédents de tendinopathie aux
    fluoroquinolones

37
En pratique
  • Antibiotique clé pour la légionellose
  • Lévofloxacine Tavanic 500 mg 1 à 2 fois par
    jour (po ou IV)
  • Moxifloxacine Izilox 400 mg/J (po)
  • Premier anti-tuberculeux de 2ème ligne à utiliser
  • Peut être proposé dans les pneumopathies aigues
    communautaires graves en association avec une
    céphalosporine de 3ème génération injectable
  • PAS en première intention dans les pneumopathies
    aigues communautaires prises en charge en
    ambulatoire !

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Tuberculose pulmonaire
39
Principes du traitement
  • Pourquoi un traitement de 6 mois ?
  • Traitement de 6 mois considéré comme un
    traitement  court 
  • Un adulte environ 1/3 de kg dantibiotique pour
    traiter une tuberculose versus 8 à 10g pour une
    infection bactérienne classique ?
  • Plusieurs populations bacillaires
  • Population à croissance  rapide 
  • Population à croissance  lente 
  • Population qui se multiplie sporadiquement ( les
    dormants  ou les  persisters )

40
(No Transcript)
41
Principes du traitement
  • Destruction en 2 phases
  • Population à croissance rapide traitée pendant la
    première phase
  • phase bactéricide
  • Population à croissance lente et la population se
    multipliant sporadiquement traitées pendant la
    deuxième phase
  • phase stérilisante

42
  • Isoniazide et Aminosides
  • Antibiotiques bactéricides
  • Vont détruire les bacilles à croissance rapide 
  • Diminue par 4 ou 5 linoculum
  • Mais ne traite pas complètement linfection car
    il reste les  persisters 
  • Persisters seront traités par les antibiotiques
     stérilisants  comme la rifampicine
  • Pyrazinamide permet de réduire de la phase
    initiale (même si pas dactivité  bactéricide 
    quand utilisé seul)
  • Ethambutol permet de limiter lémergence de
    mutants résistants

43
Principes du traitement pourquoi pas une
monothérapie ?
Caverne
 
ATB
 
Monothérapie effective
Population bacillaire normale
Population bacillaire devenue résistante
résistance acquise ou secondaire
Cas secondaires résistance primaire
44
Traitements tuberculose maladie
  • Traitement classique
  • Quadrithérapie 2 mois
  • Isoniazide 3 à 5 mg/kg/J
  • Rifampicine 10 mg/kg/J
  • Ethambutol 20 mg/kg/J
  • Pyrazinamide 30 mg/kg/J
  • Bithérapie 4 mois isoniazide et rifampicine
  • Le matin, à jeun
  • Attention à la contraception
  • Attention aux traitements associés
  • Surveillance

45
Isoniazide
  • TUBERCULOSE

46
Isoniazide (Rimifon)
  • Abréviation classique INH
  • Traitement de première ligne de la tuberculose
    maladie et de la primo-infection tuberculeuse
  • Mécanisme daction
  • inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne
  • Par action sur lenzyme catalase-peroxydase codée
    par le gène katG.
  • Par inhibition de la synthèse de la protéine InhA
    codée par le gène InhA. (synthèse des acides
    mycoliques, composants majeurs de la paroi des
    mycobactéries.)
  • Disponible par voie orale (comprimé à 50 et 150
    mg) et par voie injectable

47
Isoniazide pharmacocinétique
  • Absorption rapide avec une biodisponibilité
    proche de 100
  • Bonne diffusion dans les tissus, les liquides
    biologiques et le milieu intracellulaire
    notamment les macrophages
  • Traverse le placenta et diffuse dans lait
    maternel.
  • Métabolisé au niveau hépatique
  • Polymorphisme génétique concernant lacétylation
    de lINH ce qui permet de définir deux phénotypes
    dacétylation acétyleurs lents (60 des
    caucasiens) et acétyleurs rapides (60 de la race
    noir).
  • Demi-vie délimination dépend du phénotype
    dacétylation et peut varier de 1 à 6 heures.

48
Isoniazide effets secondaires
  • Troubles digestifs (nausées)
  • Hépatite (de la simple élévation des
    transaminases à lhépatite médicamenteuse sévère
    pouvant nécessiter larrêt du traitement) ?
    surveillance transaminases
  • Polynévrites sensitivo-motrices en cas de carence
    associée en vitamine B6
  • Rarement troubles neuropsychiatriques, des
    réactions cutanées ou des algodystrophies
    (syndrome épaule-main)

49
Contre indications
  • Hypersensibilité à l'un des composants
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Intolérance génétique au galactose
  • Déficit en lactase
  • Malabsorption du glucose et du galactose

50
En pratique
  • Posologie  3 à 5 mg/kg/24h (dépend si acétyleur
    lent ou rapide, possibilité de dosages initiaux
    pour avoir une cinétique)
  • Surveillance bilan hépatique (transaminases)
  • Arrêt du traitement si cytolyse supérieure à 5N,
    ainsi quarrêt du pirilène
  • Reprise de lINH demi-dose après normalisation du
    BH
  • Existence de formes combinées (Rifater, Rifinah)
  • Antibiotique BACTERICIDE, indispensable dans la
    prise en charge de la tuberculose

51
Rifampicine
  • TUBERCULOSE
  • LEGIONNELLOSE

52
Rifampicine mode daction
  • Appartient à la famille des rifamycines
  • Mode daction
  • bloque la transcription par la liaison a la
    sous-unite ß de lARN-polymerase bacterienne
  • BACTERICIDE
  • Bonne pénétration intracellulaire
  • Donc utile contre germes intracellulaires (en
    particulier légionnelle) et les forme
    intracellulaire de BK
  • Mais résistance secondaire acquis rapidement
    lorsque utilisation en monothérapie
  • Doit TOUJOURS être utilisé en ASSOCIATION à
    dautres antibiotiques

53
Rifampicine pharmacocinétique
  • Résorption digestive rapide et pratiquement
    totale
  • Diminution d absorption lors dune prise
    simultanée d'aliments
  • Doù si possible une prise à Jeun
  • Diffusion tissulaire excellente dans le poumon
  • Demi vie courte diminuant avec le temps et
    dépendante de la dose (3-4 heures après 600 mg).
     

54
Rifampicine puissant inducteur enzymatique
  • Association déconseillée avec les
    oestroprogestatifs et progestatifs (diminution de
    leur efficacité)  
  • Diminution des concentrations plasmatiques dun
    certains nombre de médicaments par augmentation
    du métabolisme hépatique
  • Inhibiteurs calciques
  • Anticoagulants oraux
  • Antifongiques
  • Et antiarythmiques classe I a, carbamazépine, la
    ciclosporine, et le tacrolimus, les corticoïdes,
    la digitoxine, léfavirenz, les estrogènes et
    progestatifs (non contraceptifs), les hormones
    thyroïdiennes, la méthadone, le montélukast, la
    morphine, la phénytoïne, terbinafine,
    théophylline et aminophylline,  le tolbutamide,
    la zidovudine, le zolpidem.
  • Nécessité de dosages plasmatiques lors du début
    du traitement par rifampicine et à larrêt

55
Effets secondaires
  • Manifestations cutanées 
  • Manifestations gastro-intestinales (occasionnellem
    ent  anorexie, nausées, douleurs abdominales,
    météorisme,..)
  • Manifestations hépatiques  (rarement 
    manifestations hépatiques d'hypersensibilité lors
    du 1er mois)
  • Manifestations hématologiques et hémodynamiques
  • Réaction immuno-allergique avec flu-syndrom
  • Augmente lhépato-toxicité de lisoniazide

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Infos pratiques
  • Posologie variable selon les indications
  • 10 mg/kg/J Tuberculose
  • 20 mg/kg/J autres infections donc dans la
    légionnelle
  • Existe par voie orale
  • Gélule à 300 mg
  • Solution buvable
  • Existe par voie intraveineuse
  • Colore en orange toutes les sécrétions
  • Urines (prévenir les patients)
  • Larmes (Pb des lentilles)
  • .

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Éthambutol
  • TUBERCULOSE

58
Ethambutol mode daction
  • Antibiotique agissant électivement sur les
    mycobactéries typiques humaines et bovines
    (bacilles de la tuberculose) et atypiques..
  • Mode daction
  • découvert récemment (1996)
  • inhibition de la synthèse de larabinogalactane
    et du lipoarabinomannane composants de la paroi
    bactérienne
  • favorise la pénétration des autres
    antituberculeux
  • Agit sur les bacilles tuberculeux qu'ils soient
    extra ou intracellulaires.
  • Bactériostatique sur bacilles extracellulaires

59
Éthambutol pharmacocinétique
  • Absorption digestive
  • rapide de 75 à 80 .
  • Non modifiée par la prise d'aliments
  • diminuée de 10 à 30  en cas de prise
    d'anti-acides
  • Elimination à 80  rénale
  • Diffuse largement et rapidement dans la plupart
    des tissus
  • en particulier dans le parenchyme pulmonaire
  • Concentrations 7 fois supérieures dans les
    macrophages alvéolaires en comparaison aux
    concentrations extracellulaires
  • Doù lintérêt sur les BACILLES INTRA
    MACROPHAGIQUES

60
Éthambutol contre indications et effets
secondaires
  • Contre-indications
  • hypersensibilité connue à l'éthambutol
  • névrite optique
  • Effets indésirables
  • névrite optique axiale ou périaxiale, avec baisse
    de l'acuité visuelle, scotome central et
    dyschromatopsie pour le vert et le rouge.
  • Régression à larrêt
  • Surveillance examen ophtalmologique

61
En pratique
  • Dexambutol, Myambutol
  • Existe sous forme de comprimé pelliculé et sous
    forme intraveineuse
  • 15 à 20 mg/kg/J en une prise
  • À distance de la prise dantiacide
  • Examen ophtalmologique mensuel

62
Pyrazinamide
  • TUBERCULOSE

63
Pyrazinamide (Pirilène)
  • Pirilène (Per os, pas de forme injectable)
  • Mode daction inconnu
  • Bactéricide sur les bacilles intracellulaires
    (efficace à pH acide), y compris sur ceux ayant
    un métabolisme lent
  • Bonne diffusion tissulaire

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Pyrazinamide Pharmacocinétique
  • Absorption rapide et totale, au niveau
    gastro-intestinal 
  • Pic sérique obtenu vers la 2e heure,
  • Bonne pénétration intracellulaire jusque dans les
    macrophages incluant les BK 
  • Bonne diffusion tissulaire
  • Élimination quasiment exclusivement rénale
  • La demi-vie du pyrazinamide est d'environ 9 h
    après une prise de 1,5 g et identique après une
    prise de 3 g.

65
Effets indésirables
  • Hépatites cytolytiques  rares cas d'hépatites
    très sévères rapportés à la suite de la prise de
    Pirilène en association avec d'autres médicaments
    hépatotoxiques, en particulier l'isoniazide (cf
    Diapos sur lINH)
  • Élévation de l'uricémie et arthralgies 
  • Anorexie, nausées, vomissements, douleur
    abdominale et/ou fièvre, asthénie marquée
  • Rash, érythème.

66
Contre indications
  • Insuffisance hépatique.
  • Sujets hyperuricémiques (compte tenu de l'effet
    inhibiteur du pyrazinamide sur l'excrétion de
    l'acide urique).
  • Insuffisance rénale
  • Porphyrie.
  • Femme enceinte 

67
En pratique
  • À utiliser en association avec les autres
    znti-tuberculeux pendant 2 mois (isoniazide,
    rifampicine et éthambutol)
  • Contre indiqué chez la femme enceinte
  • 25 à 30 mg/kg/J
  • Surveillance du bilan hépatique

68
Au total
69
Bronchite
  • virale
  • Pas de traitement, sauf cas particulier
    Tamiflu ou Relenza

70
Exacerbation aigue infectieuse de BPCO
  • Haemophilius influenzae et Streptococcus
    pneumoniae
  • ß lactamines
  • pénicilline inhibiteur de ß lactamase
    Augmentin
  • Ou céphalosporines (mais C3G injectable
    hospitalier)

71
Pneumopathies
  • Streptococus pneumoniae
  • Pénicilline A SUFFISANTE
  • En cas de signes de gravité C3G mais PARENTERALE
  • Pas de C3G Orale (mauvaise absorption)
  • Germes intracellulaires
  • Sans identification macrolides
  • Légionnellose nouvelle fluoroquinolone
    (lévofloxacine ou moxifloxacine)
  • Tuberculose maladie
  • Isoniazide, rifampicine, éthambutol et
    pyrazinamide pendant 2 mois puis isoniazide
    rifampicine 4 mois
  • Nouvelle fluoroquinolones en 2ème ligne en cas de
    résistance
  • Primo infection tuberculeuse
  • Isoniazide seul 6 mois OU
  • Rifampicine et isoniazide 3 mois
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