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3. Logique et math

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3. Logique et math matiques Les paradoxes – PowerPoint PPT presentation

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Title: 3. Logique et math


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3. Logique et mathématiques
  • Les paradoxes

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Le paradoxe de Burali-Forti
  • lensemble de tous les ordinaux est muni dun bon
    ordre, donc est un ordinal, cet ordinal est ainsi
    à la fois un élément de lensemble des ordinaux
    et strictement plus grand que tous les ordinaux
    contenus dans cet ensemble 

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Le paradoxe de Russell
  • La fonction (le concept) ? pourrait très bien
    sappliquer à elle-même comme objet,
  • on peut envisager un concept nouveau qui serait
    le concept  ne pas sappliquer à soi-même 
  • lextension de ce nouveau concept serait ?
    ?  ?(?) ?  ?? (?)
  • NB Russell 1872 1970 

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Le paradoxe
  • Est-ce que ce concept sapplique à lui-même?

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oui?
  • Alors ?(?), donc ? ? ?, donc ? ?(?),
  • Donc
  • NON!

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non?
  • Alors ??(?), donc ? ? ?, donc ?(?),
  • Donc
  • OUI!

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Comment sen sortir?
  • ?
  • .faut-il sen sortir?

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Lautoréférence
  • En biologie Maturana (1970), Varéla (années
    1980-90)
  • Un système autopoiétique est organisé comme un
    réseau de processus de production de composants
    qui
  • Régénèrent continuellement par leurs
    transformations et leurs interactions le réseau
    qui les a produits, et qui
  • Constituent le système en tant quunité concrète
    dans lespace où il existe, en spécifiant le
    domaine topologique où il se réalise comme réseau
  • (Maturana, Varéla, 1980)

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Exemple de la cellule
  •  la cellule vivante émerge de son environnement
    moléculaire en spécifiant une membrane qui la
    distingue de son milieu, mais pour ce faire, elle
    doit produire des molécules dont la fabrication
    nécessite lexistence dune membrane ou dune
    frontière 

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Exemple de la cellule
les membranes
définissent la frontière
qui produit les molécules constitutives de la
notion de  clôture opérationnelle  Les
processus dépendent récursivement les uns des
autres pour leur propre génération et
définissent ainsi lindividualité du système au
sein duquel ils se déroulent. (J. P. Rennard,
Vie Artificielle , p.14)
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autoréférence
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La théorie des types de Russell
  •  Il est admis que les paradoxes à éviter
    résultent tous dun certain genre de cercle
    vicieux. Les cercles vicieux en question
    proviennent de ce que lon suppose quune
    collection dobjets peut contenir des membres qui
    ne peuvent justement être définis quau moyen de
    la collection, prise dans sa totalité .

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La théorie des types de Russell
  •  Plus généralement, donnons-nous un groupe
    dobjets tels que ce groupe, étant capable par
    hypothèse dêtre totalisé, doive dautre part
    contenir des membres qui présupposent cette
    totalité, alors, ce groupe ne peut pas être
    totalisé. En disant quun groupe ne peut être
    totalisé, nous voulons dire surtout quaucune
    affirmation ayant un sens ne peut être faite
    concernant  tous ses membres . Dans de tels
    cas, il est nécessaire de décomposer notre groupe
    en groupes plus petits dont chacun soit capable
    dêtre totalisé. Cest ce que la théorie des
    types sefforce deffectuer .

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Exemple des fonctions
  • ?x est une forme ambiguë
  • ?x nest pas ambiguë cest la fonction en
    elle-même
  • cf. notation ?-calcul ?x. ?(x)
  • quid de ?(?x. ?(x))?
  • Soit f telle que
  • f(?x. ?(x)) 1 ssi ?(?x. ?(x)) 0
  • quid de f(?x. f(x)) ?
  • On ne peut pas appliquer une fonction à une
    valeur qui suppose la fonction connue
  • On ne peut pas appliquer une fonction à elle-même

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Autre exemple bien connu
  • quid de ??. ? ?

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Autre exemple bien connu
  • quid de ??. ? ?
  • Réponse cest la fonction  Identité 
  • Ex
  • ??. ?(x) ? x

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Autre exemple bien connu
  • quid de ??. ?(?) ?

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Autre exemple bien connu
  • quid de ??. ?(?) ?
  • Réponse cest la fonction  application à
    soi-même  (la fonction  réflexive )
  • Ex
  • ??. ?(?)(x) ? x(x)
  • Que se passe-t-il si on lapplique à elle-même?

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Autre exemple bien connu
  • Réponse
  • ??. ?(?)(??. ?(?)) ?

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Autre exemple bien connu
  • Réponse
  • ??. ?(?)(??. ?(?)) ?
  • ??. ?(?)(??. ?(?)) ?

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Autre exemple bien connu
  • Réponse
  • ??. ?(?)(??. ?(?)) ?
  • ??. ?(?)(??. ?(?)) ?
  • ??. ?(?)(??. ?(?)) ?

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Autre exemple bien connu
  • Réponse
  • ??. ?(?)(??. ?(?)) ?
  • ??. ?(?)(??. ?(?)) ?
  • ??. ?(?)(??. ?(?)) ?
  • ??. ?(?)(??. ?(?)) ? etc.
  • Un  processus divergent 

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Quantifier sur les propositions
  • Toute proposition est vraie ou fausse
  • (?p) p ? ?p
  • Mais cette proposition elle-même peut-elle être
    une valeur possible de p?
  • Non (pour la raison que donne Russell)

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Hiérarchie des types
  • Des lettres pour des individus a, b, c, x, y,
    z, w
  • Des fonctions qui sappliquent à ces objets et à
    eux seulement fonctions du premier ordre
  • ?x. ?(x) fonction du premier ordre (si x un
    individu)
  • dépend de ? qui nest pas un individu!
  • donc ??. ?x. ?(x) nest pas une fonction de
    premier ordre
  • fonction de second ordre et ainsi de suite

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Une difficulté le principe didentité, ou
 principe des indiscernables  (Leibniz)
  • si toutes les propriétés possédées par x sont
    également possédées par y et réciproquement,
    alors x et y sont identiques 
  • À remplacer par les prédicats du premier ordre
    possédées par x sont également possédées par y et
    réciproquement
  • Est-ce suffisant?

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Napoléon et les grands généraux
  • Napoléon avait toutes les propriétés dun grand
    général
  •  avoir toutes les propriétés dun grand
    général  est une propriété de Napoléon, mais ce
    nest pas une propriété du premier ordre!
  • ?? ?x (x est général ? ?(x)) ? ?(N

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Linfluence de la théorie des types au XXème
siècle
  • Une théorie  des catégories 
  • Notion  derreur de catégorie 
  • Philosophie analytique
  • G. Ryle The Concept of Mind, 1949
  • L. Wittgenstein vers une grammaire de la pensée

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Retour à Wittgenstein
  • pourquoi un chien ne peut-il simuler la douleur ?
    est-il trop honnête ?
  • pourquoi ma main droite ne peut-elle donner de
    largent à ma main gauche ? est-elle trop avare ?
    (Recherches philosophiques, 268)
  • puis-je avoir le mal de dent dautrui ? puis-je
    avoir mal à la dent dautrui ? (Puis-je avoir mal
    à ma dent en or ?)
  • puis-je observer ce qui se passe dans lesprit
    dautrui ? puis-je observer ce qui se passe dans
    lestomac dautrui ?
  • pourquoi une machine ne peut-elle calculer de
    tête ? Est-ce parce quelle na pas de tête ?

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Le programme de Hilbert
  • les problèmes viennent de linfini

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Le programme de Hilbert
  •  Certes Weierstrass a éliminé de lAnalyse
    linfiniment petit et linfiniment grand puisque
    les propositions portant sur ces objets ont été
    réduites par lui à lénoncé de rapports entre des
    grandeurs finies. Mais linfini continue dêtre
    présent  il prend la forme de suites infinies de
    nombres qui définissent les nombres réels, ou
    bien il est sous-jacent à la notion de système
    des nombres réels conçue comme une totalité
    achevée et fermée.

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Le programme de Hilbert
  • Or dans la reconstruction même de lanalyse de
    Weierstrass, on se donne le droit dutiliser à
    fond et ditérer à volonté les formes dinférence
    logique dans lesquelles sexprime cette
    conception des totalités  cest le cas, par
    exemple, lorsquon parle de tous les nombres
    réels qui ont une certaine propriété, ou bien
    encore lorsquon dit quil existe des nombres
    réels ayant une certaine propriété.

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Le programme de Hilbert
  • Dans les processus de passage à la limité du
    calcul infinitésimal, linfini au sens de
    linfiniment grand ou de linfiniment petit sest
    révélé constituer une simple manière de parler 
    de même nous devrons reconnaître dans linfini au
    sens de totalité infinie, partout où il joue
    encore un rôle dans les inférences, quelque chose
    de purement fictif.
  • De même que les opérations portant sur
    linfiniment petit ont été remplacées par des
    processus qui accomplissent la même fin et
    conduisent à des rapports formels aussi élégants
    tout en se situant à lintérieur de la sphère du
    fini, les inférences qui utilisent linfini sont
    à remplacer par des processus finis qui
    accompliront exactement la même fin cest-à-dire
    permettront les mêmes démarches dans les
    démonstrations et les mêmes méthodes dobtention
    des formules et des théorèmes.

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Le programme de Hilbert
  • Tel est lobjet de ma théorie. Elle a pour
    dessein dassurer la sécurité définitive de la
    méthode mathématique, sécurité à laquelle na pas
    atteint la période de la critique du calcul
    infinitésimal. 
  • ( Über das Unendliche , 1925, Math. Annal. 95,
    1926, trad. J. Largeault, 1972)

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Le programme de Hilbert
  • la condition préalable de lapplication des
    inférences logiques et de leffectuation
    dopérations logiques est lexistence dun donné
    dans la perception  à savoir lexistence de
    certains objets concrets extra-logiques qui en
    tant que sensations immédiates précèdent toute
    pensée.
  • Pour les mathématiques, selon Hilbert, ces objets
    sont les signes concrets, ceux dont nous savons
     distinguer et reconnaître la forme 
  • les objets mathématiques, en particulier les
    nombres, sont des signes vides de sens, et les
    formules sont également des suites de signes
    vides de sens

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Le programme de Hilbert
  • Des propositions  concrètes  (finitistes)
  • avec des objets  réels 
  • , , , , .
  • dautres symboles  pour la communication  1,
    2, 3, , a, b, c,
  • et des  propositions idéales  comme les
    nombres imaginaires vis-à-vis des nombres réels!

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Le programme de Hilbert
  • Encore faut-il savoir maîtriser des  objets
    idéaux 

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Le programme de Hilbert
  • Règle le modus ponens
  • ? ???
  • ?
  • axiomes

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Le programme de Hilbert
  • Axiomes de limplication
  •   adjonction dune prémisse
  •  
  • élimination dune proposition
  • Axiomes de la négation
  • principe de contradiction
  •   principe de la double négation

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Le programme de Hilbert
  • Axiomes  transfinis 
  •   inférence du général au particulier (axiome
    dAristote)
  •   si un prédicat nest pas vrai de tous, alors
    il a un contre-exemple
  •   sil nexiste pas dexemple pour une
    proposition, alors cette proposition est fausse
    pour tous les a

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Le programme de Hilbert
  • Axiomes de légalité

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Le programme de Hilbert
  • Axiomes du nombre
  • Axiome de linduction mathématique 

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Le programme de Hilbert
  • Une démonstration formelle constitue un objet
    concret et visualisable, exactement comme un
    chiffre. Cest quelque chose de communicable du
    début à la fin
  • Rôle des démonstrations de non-contradiction
  • Hypothèse de la récursivité des mathématiques

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objections
  • Une objection majeure et définitive Gödel
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