Title: Etude Altivis
1Etude Altivis
- Professeurs J. Gaucher G. Ribes
Projet réalisé avec le soutien de la communauté
européenne dans le cadre du programme Leader
Etude cofinancée par la caisse des dépôts
2Préalables
- Il est question didentifier par cette étude les
besoins des personnes âgées vivant à leur
domicile et dimaginer les réponses par les
nouvelles technologies qui leur permettraient
daméliorer leur qualité de vie et favoriser leur
autonomie à domicile. - Laide à domicile sest considérablement
développée ces dernières années mais implique des
moyens humains importants dont les ressources
peuvent sépuiser rapidement au risque de mettre
un terme rapide, voire brutal, au maintien à
domicile. - Cette étude a concerné quatre cantons du
département du Rhône, trois ruraux (Amplepuis,
Monsols et Thizy) et un urbain (Givors/Grigny).
3La population de létude
4(No Transcript)
5(No Transcript)
6(No Transcript)
7(No Transcript)
8Le lien social
9Situation maritale / Lieu de vie
La dépendance est très significative. Chi2
11,58, ddl 3, 1-p 99,10. Pourcentage de
variance expliquée (V de Cramer) 14,12
10Le sentiment disolement est certainement un
critère de premier ordre pour justifier un
placement en établissement. Labsence de lien
social, familial ou amical est une condition
cruelle des personnes âgées de notre société.
La question se pose de comprendre la quantité de
non réponse . La pudeur des personnes âgées
à leur entourage est peut-être une réponse.
11(No Transcript)
12Les peurs des personnes âgées
- Les soucis des accompagnants
13Le sentiment disolement et les peurs dans la vie
quotidienne
14Légende 1 peurs des personnes âgées par auto
évaluation, 2 Soucis des familles évalués par
les personnes âgées, 3 Soucis des autres
accompagnants évalués par les personnes âgées, 4
Peurs des personnes âgées évaluées par les
accompagnants, 5 Soucis des familles évalués
par les familles et les accompagnants 6 Soucis
des autres accompagnants évalués parles familles
et les accompagnants
15Les peurs et soucis dominants
16Les peurs et les soucis moindres
17Lieu de vie / Peur de la chute
La dépendance est peu significative. Chi2 7,13,
ddl 4, 1-p 87,08. Pourcentage de variance
expliquée (V de Cramer) 8,69.
18(No Transcript)
19Les compétences des personnes âgées
20Nous avons procédé de façon identique aux
évaluations précédentes pour identifier les zones
et niveaux de compétences des personnes
âgées. Leur auto évaluation, dabord, et
lévaluation de ces supposées compétences par les
familles et les autres accompagnants des
personnes âgées concernées. Les correspondances
ou, à linverse, les oppositions dappréciations
des personnes âgées et des personnes qui les
accompagnent au quotidien pourront nous conduire
à interroger les insuffisances du contexte de cet
accompagnement.
2115 questions leur ont été posées auxquelles elles
pouvaient répondre par des notes graduées de 0 à
4, ce qui donne un score maximum de 20 points. Il
ny a aucune non réponse , ce qui déjà
signifie le niveau dimplication dans une série
de questions jugées pertinentes. Etagement des
scores 1 à 20 points. Moyenne
11,55 Ecart-type 3,13. Les résultats montrent
donc que lévaluation des compétences a été
plutôt positive puisque la moyenne est supérieure
à la médiane. Les accompagnants ont aussi bien
répondus puisquils donnent les résultats
suivants Etagement des scores 3 à 20
points Moyenne 12,67 Ecart-type 3,70 Les
accompagnants ont donc une capacité élevée à
identifier et à faire confiance aux compétences
des personnes âgées. Ce qui est plutôt un élément
favorable à la qualité de cet accompagnement
selon les indications données précédemment.
22Q1 La personne âgée se sent-elle responsable
delle-même ?
Q2 La personne âgée apprécie-t-elle les
changements dans ses habitudes ?
Q3 La personne âgée pense-t-elle que son
entourage se substitue à elle ?
Q4 La personne âgée a-t-elle confiance en
lavenir ?
Q5 La personne âgée a-t-elle connu, au cours
de sa vie, dimportantes difficultés dont elle a
su se débrouiller par elle-même ?
Q6 La famille de la personne âgée est-elle
essentielle à sa vie quotidienne ?
23Q8 La famille prend-elle des initiatives pour
améliorer la vie quotidienne de la personne
âgée ?
Q7 Pourrait-on faire plus confiance en la
famille dans laide quelle apporte ?
Q9 La famille avait-elle imaginé faire ce
quelle fait pour la personne âgée ?
Q10 La famille est-elle à laise avec les
nouvelles technologies ?
Q12 La personne âgée laisse-t-elle les autres
accompagnants prendre des initiatives à sa
place ?
Q11 La compétence des autres accompagnants
est-elle indispensable à la vie quotidienne de la
personne âgée ?
24Q13 La vie personnelle des autres
accompagnants leur a-t-elle servi à apporter de
laide aux autres ?
Q14 Les autres accompagnants sont-ils
reconnus à leur juste valeur ?
Q15 Les autres accompagnants sont-ils à
laise avec les nouvelles technologies ?
25(No Transcript)
26Louverture des personnes âgées et de leurs
accompagnants au projet Altivis
27La flexibilité mentale
On entend par flexibilité mentale la capacité
à se dégager des automatismes de perception, de
réaction et donc de réponse aux nouvelles
technologies est un facilitateur dacceptation
des personnes âgées
Cette courbe témoigne dune solide orientation
des réponses en direction des niveaux supérieurs
de la flexibilité mentale des personnes âgées
rencontrées au cours de létude. La légère
réserve
28Acceptation du projet
- La courbe reste très basse sur les petits niveaux
dévaluation de lacceptation. En revanche, elle
monte dès le niveau 5 qui est la valeur médiane
et la remontée est très significative au niveau 8
et bien entendu au niveau 9 qui est le score
dominant avec 41,5 de la totalité des réponses.
29Niveau dintérêt des personnes âgées pour les
scenarii proposés par Altivis
en rouge, les scenarii S1, S7, S8, S9 et S11 qui
obtiennent des scores supérieurs. en bleu, les
scenarii S2, S4, S6 qui obtiennent des scores
autour de la moyenne. en violet, les scenarii S3,
S5 et S10 qui obtiennent des scores inférieurs.
30Les 3 clusters se caractérisent de la façon
suivante
Le cluster 1 . Les scenarii rassemblés dans ce
cluster sont donc en mesure de répondre aux
besoins et attentes des personnes âgées vivant à
leur domicile et les personnes âgées elles-mêmes
lont a priori bien saisi. Le cluster 2. Ces
scenarii sont en mesure de constituer un
potentiel de sécurité pour les personnes âgées
concernées. Le cluster 3. Il rassemble des
scenarii de confort qui, bien que nétant pas
inutiles, peuvent apparaître comme une forme de
luxe quasi secondaire au regard des nécessités
que les personnes âgées ont perçues dans les
scenarii précédents.
31Il serait intéressant de compléter cette partie
de létude pour affiner la suite de son
déroulement. En ce sens, il serait judicieux de
vérifier auprès de quelques groupes de paroles en
milieu urbain ainsi quauprès daccompagnants
professionnels dont le nombre est quelque peu
insuffisant les résultats déjà obtenus afin que
ceux-ci soient statistiquement valides.