Title: S
1Séminaire du 19 au 21 septembre 2006Le contrôle
des établissements financiers en France
1er séminaire spécialisé en contrôle fiscal
MONTEVIDEO, les 9, 10 et 11 novembre 2005
2- Introduction
- Les chiffres clés du contrôle fiscal en 2005
- La répartition par impôt des droits rappelés
- L'organisation du contrôle fiscal en France
- La Direction de Vérification Nationale et
Internationale - Le pôle Bancaire de la DVNI
- Les problèmatiques fiscales propres aux
établissements financiers
PLAN
3Le Contrôle Fiscal en 2005
- Contrôle du bureau
- 5 127 M de droits rappelés
- Contrôle sur place 52 226 opérations
- 9 803 M de droits et pénalités
rappelés - 970 plaintes pour fraude fiscale
4Résultat par impôt du contrôle du bureau
5Les résultats du contrôle sur place
- Examens de situation fiscale personnelle
- 4 959 opérations
- 781 M de droits et de pénalités rappelés
- Vérifications de comptabilité
- 47 267 opérations
- 9 022 M de droits nets et de
pénalités de rappelés
6Résultat par impôt du contrôle sur place
(vérifications de comptabilité)
7Dispositif du Contrôle Fiscal en France
- 7900 inspecteurs (agents de catégorie A) sont
affectés à la mission de contrôle fiscal. - 3000 inspecteurs de gestion effectuent le
contrôle sur pièces et les contrôles externes les
moins complexes. - Ils sont recrutés à BAC 3 au minimum, de
formation juridique, économique, financière ou
toute autre - 1 an à lEcole Nationale des Impôts
- 6 mois de stage pratique
8Les Structures Administratives
- Au niveau national
- Contrôle 2 directions
- Direction des Vérifications Nationales et
Internationales - Direction Nationale des Vérifications de
Situations Fiscales - Recherche Direction Nationale des Enquêtes
Fiscales - Au niveau inter-régional
- Contrôle
- 10 Directions du Contrôle Fiscal (DIRCOFI) dont 2
en Ile-de-France pour 149 brigades de
vérifications. - Recherche 10 brigades BII
- Au niveau départemental
- Contrôle 348 brigades de vérifications, 860
centres des impôts, 46 brigades de contrôle en
fiscalité immobilière. - Recherche 106 brigades de contrôle et de
recherche.
9La D.V.N.I.
Direction des Vérifications Nationales et
Internationales
10La DVNI sa mission
Le contrôle des grandes entreprises et des
groupes de sociétés
de dimension nationale
et internationale
11Sa compétence un portefeuille de 70 000
entreprises
Entreprises dites du noyau dur - dont le
chiffre daffaires est supérieur à 152
M pour les ventes 76 M pour les prestataires
de service - dont lactif brut est supérieur à
400 M. Entreprises faisant partie dun groupe,
cest à dire les filiales et sociétés mères
liées à une société du noyau dur
... par une participation directe ou indirecte
supérieure ou égale à 50
12Ses moyens humains et son organisation
-500 agents, dont 270 vérificateurs généraux et
informaticiens.
- 26 brigades VG, spécialisées par secteurs
socioprofessionnels
- 9 brigades BVCI
- 1 brigade de consultants internationaux et
financiers.
13Les brigades de vérifications générales
BVG organisées par secteurs socio-professionnels
Transports
Banques
Automobile
Industrie pharmaceutique
Chimie
Luxe
Industries lourdes
B.T.P.
Agro-alimentaire
14Composition type dune brigade
- Un inspecteur principal, chef de brigade chargé
de lanimation et du pilotage de la brigade
7 ou 8 inspecteurs-vérificateurs polyvalents et
spécialistes de leur secteur socioprofessionnel
2 agents de collaboration (un contrôleur et un
agent de constatation) chargés de l assistance
aux vérificateurs)
15Modalités dintervention diversifiées
- Deux modes d'intervention sur place
- La vérification générale linstrument
privilégié pour la vérification des grandes
entreprises et des groupes de sociétés - Les vérifications ciblées
- - les vérifications simples
- - les vérifications
ponctuelles - - les vérifications
générales ciblées -
16La brigade de consultants
- les consultants internationaux
Viennent en appui des brigades de la DVNI pour
traiter les questions internationales.
- les consultants financiers
Viennent en appui des brigades de la DVNI pour
examiner les montages financiers.
17Les brigades de vérification des comptabilités
informatisées
Les vérificateurs informaticiens viennent en
appui des brigades de la DVNI, de la DNEF, des
DIRCOFI, des DSF pour les aider à réaliser un
contrôle - du système dinformation
- à laide de loutil informatique
18Le pôle bancaire de la DVNI
- Quatre brigades spécilisées dans le contrôle de
vérification de comptabilité des établissements
financiers - - qui couvrent un portefeuille de plus de 5
000 entités - - qui ont effectué 220 vérifications en 2005
pour 383 M de droits nets
rappelés -
19Un portefeuille homogène
- . Parmi lesquels figurent les établissements
agrées par la Banque de France (791
établissements) - - les banques
- - les banques mutualistes ou coopératives
- - les caisses de crédit municipal
- - les sociétés financières
- - les institutions financières
-
20Avec des métiers différents
- Par exemple
- -la banque de détail
- - le crédit à la consommation
- - la gestion de patrimoine
- - le conseil en financement et en
investissement - . Qui nécessitent une approche différente pour
tenir compte de la spécificité de chaque métier -
21Les problématiques fiscales
- les comptabilités informatisées nécessitent
lappui des BVCI - - notamment pour le contrôle des obligations
déclaratives incombant aux établissements payeurs
de revenus de capitaux mobiliers - mais la CNIL ne permet pas les traitements
de masse des données nominatives - - notamment pour valider la méthode
statistique utilisée pour provisionner les
clients douteux par les établissements de crédit
spécilisés dans lecrédit à la consommation -
22Sur le plan interne
- les établissements de crédits sont des
assujettis partiels à la TVA - le pourcentage de déduction de la TVA
déductible est systématiquement contrôlé. - Il sagit du rapport défini à larticle 212
de lannexe II au CGI, à savoir - a. au numérateur, le montant total annuel du
chiffre d'affaires, taxe sur la valeur ajoutée
exclue, afférent aux opérations ouvrant droit à
déduction y compris les subventions directement
liées au prix de ces opérations - b. au dénominateur, le montant total annuel du
chiffre d'affaires, taxe sur la valeur ajoutée
exclue, afférent aux opérations figurant au
numérateur ainsi qu'aux opérations qui n'ouvrent
pas droit à déduction, et de l'ensemble des
subventions, y compris celles qui ne sont pas
directement liées au prix de ces opérations.
23Sur le plan international
- Les frais de siège une problématique
traditionnelle - Il convient de sassurer de la clé de
répartition des frais facturés et de la nature
de ces frais. - les prix de transferts un nouveau défit
- l immatérialité des flux rend plus complexe
la compréhension de cette problématique qui
nécessite l intervention d un expert afin de
s assurer que la politique mise en œuvre de
partage des bénéfices répond au principe de
pleine concurrence.
24 Merci de votre attention