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LE BILAN EN SITUATION D

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LE BILAN EN SITUATION D URGENCE Dr MAITRE D partement de m decine d urgence CESU 45 – PowerPoint PPT presentation

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Title: LE BILAN EN SITUATION D


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LE BILAN EN SITUATION D URGENCE
  • Dr MAITRE Département de médecine d urgenceCESU
    45

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INTRODUCTION
  • On ne peut pas faire face à une situation que
    l on n a pas correctement évaluée
  • L approche du malade en situation d urgence
    est toujours la même ce qui change ce sont les
    moyens mis en œuvre pour y faire face
  • Nécessité d un bilan précis

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BILAN EN SITUATION D URGENCE
  • Nécessité d un bilan de la situation
  • Bilan circonstanciel
  • Bilan des fonctions vitales
  • Bilan lésionnel

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Bilan circonstanciel
  • Evaluation des risques pour les victimes, les
    témoins et le secouristes
  • Evaluation des circonstances de l accident
  • cinétiques
  • présence d éléments aggravants
  • Evaluation du nombre de victimes et des
    dominantes lésionnelles

PERMET L ETABLISSEMENT D UN BILAN D AMBIANCE
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BILAN VITAL
L ordre d exploration est toujours le même et
correspond à une logique physiologique. On ne
trouve jamais de patient en arrêt
cardio-respiratoire qui soit conscient. De même
un patient en arrêt circulatoire ne ventile
jamais.
  • Y a-t-il une hémorragie externe ?
  • La conscience
  • La ventilation
  • La circulation

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BILAN LESIONNEL
  • Il doit être complet et systématique
  • Il recherche des signes fonctionnels, des signes
    d inspection de palpation et d auscultation
  • Le faire toujours dans le même ordre pour éviter
    les oublis

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Le bilan en situation d urgence
Y- a-t-il une hémorragie ?
Il existe trois types d hémorragies
  • Les hémorragies externes Le sang sort de
    l organisme par une plaie
  • Les hémorragies extériorisées le sang sort de
    l organisme par un orifice naturel
  • Les hémorragies internes le sang sort du
    secteur vasculaire mais reste au sein d une
    cavité interne à l organisme

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Le bilan en situation d urgence
  • Les hémorragies externes sont d un diagnostic
    facile et entraînent une réaction immédiate de
    compression directe ou d une compression à
    distance
  • Pour une hémorragie du membre supérieur
    compression avec le pouce face interne du bras
  • Pour le membre inférieur compression dans
    l aine avec le poing bras tendu
  • Pour le cou compression avec le pouce à la base
    du cou en comprimant vers la colonne vertébrale
  • Pour le nez après mouchage comprimer la narine
    avec la tête penchée en avant

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Le bilan en situation d urgence
La compression directe, doit se faire avec un
linge propre ou mieux avec des compresses stériles
L évaluation de l efficacité de la compression
directe ou de la compression à distance se fera
sur la disparition du saignement
Le GARROT
  • dans la mesure du possible on doit éviter de
    poser un garrot
  • On pose un garrot si les compressions directes
    ou à distance sont impossible à réaliser du fait
    de la position de la victime
  • on pose un garrot si l hémorragie persiste
    malgré la compression
  • On pose un garrot si le sauveteur doit laisser
    la victime pour appeler des secours ou pour
    s occuper d autres victimes

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Le bilan en situation d urgence
Le GARROT suite
  • Le garrot se fera avec un lien large sur le
    membre qui saigne et en amont de l hémorragie
  • Il ne doit en aucun cas être desserré par une
    personne non médecin
  • Il doit toujours rester visible et l heure de
    pose doit être stipulée de manière visible et
    claire

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Le bilan en situation d urgence
  • Pour les hémorragies extériorisées le diagnostic
    est facile mais aucun geste d hémostase n est
    réalisable sans aide médicale (sonde de Blackmore
    pour les hémorragies digestives hautes)
  • Le diagnostic des hémorragies internes est
    difficile et indirect par l anamnèse et les
    signes de choc hémorragique

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Le bilan en situation d urgence
  • Pour toutes les hémorragies on allongera la
    victime pour éviter une perte de connaissance due
    à la diminution de la perfusion cérébrale du fait
    de la chute de la tension artérielle
  • On relèvera les jambes de la victimes pour
    améliorer la perfusion cérébrale
  • On recherchera les signes d un état de choc
    lors de l exploration de la fonction circulatoire

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Le bilan de la conscience
  • Les détresses neurologiques sont représentées par
    les troubles de conscience
  • Le patient comateux est celui que l on trouve
    inconscient
  • La perte de connaissance est par définition
    terminée au moment où on observe le patient
  • Il faut donc évaluer précisément le degrés de
    conscience du patient
  • L échelle d évaluation actuellement utilisée
    est celle de GLASGOW

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ECHELLE DE GLASGOW
  • Nécessite de tester la réaction à la douleur
  • N est pas une échelle réservée aux seuls
    médecins (créée pour les paramédics américains)
  • N est pas une évaluation pronostique du patient
  • Est seulement une photographie à l instant t de
    l état de conscience du patient et doit être
    donc renouvelée pour surveiller l évolution du
    malade

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ECHELLE DE GLASGOW
  • Comporte 3 items
  • Ouverture des Yeux
  • Réponse Verbale
  • Réponse Motrice

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ECHELLE DE GLASGOW
  • OUVERTURE DES YEUX Y

Côté de 1 à4
  • Ouverture spontanée des yeux 4
  • Ouverture sur ordre 3
  • Ouverture à la douleur 2
  • Pas d ouverture à la douleur 1

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ECHELLE DE GLASGOW
  • Réponse Verbale V cotée de 1 à 5
  • Réponse orientée aux questions 5
  • Réponse mal orientée et confuse aux questions 4
  • Réponse incompréhensible et mots inappropriés 3
  • Le patient geint à la douleur 2
  • Pas de réponse verbale à la douleur 1

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ECHELLE DE GLASGOW
  • Réponse motrice M cotée de 1 à 6
  • Réponse adaptée à un ordre simple 6
  • Réponse adaptée à la douleur 5
  • Réponse orientée vers la douleur mais non
    efficace 4
  • Réponse en flexion stéréotypée à la douleur 3
  • Réponse en extension stéréotypée à la douleur 2
  • Pas de réponse à la douleur 1

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ECHELLE DE GLASGOW
  • L échelle de glasgow est donc cotée de 3
    (Y1V1M1) à 15 (Y4V5M6) . On parle de coma en
    dessous d un glasgow de 9 à 8
  • Attention aux limites de l examen (patient sourd
    ou muet)
  • On cote la meilleure réponse pendant l examen
    (exemple on cote le coté non hémiplégique dans le
    cas d  AVC)
  • ATTENTION on ne peut jamais être sûr de l état
    de conscience d un patient et on doit donc
    éviter tout commentaire ou attitude déplacé

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LES COMAS
  • Il existe 4 grands types de comas
  • Comas traumatiques
  • Comas métaboliques
  • Comas toxiques
  • Comas neurologiques

A chaque type de coma une conduite à tenir
s impose.
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Les comas conduite à tenir
  • Coter le glasgow
  • Prendre les constantes vitales (pouls, tension
    artérielle, température) et faire une glycémie
    capillaire. Définir les circonstances de survenue
    du trouble de conscience
  • Protéger les voies aériennes supérieures (PLS ou
    intubation oro-trachéale) si contexte traumatique
    protéger le rachis.
  • Poser une voie veineuse périphérique avec du
    sérum salé à 0,9
  • Oxygénothérapie à 6 litres /mn si patient non
    intubé

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Le bilan en situation d urgence
  • La détresse respiratoire est avant tout un manque
    d oxygène au niveau de tous les organes et
    notamment le cerveau, le cœur, les reins, le foie
    ...
  • Ce besoin d oxygène va entraîner des tentatives
    de l organisme d augmenter ses apports en
    oxygène ce qui va expliquer une majorité des
    signes de détresse respiratoire

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Le bilan en situation d urgence
Exploration de la fonction ventilatoire
  • Un sujet conscient ventile toujours
  • Chez l inconscient il faut vérifier l absence
    ou la présence d une ventilation
  • Sur le patient en décubitus on approche sa joue
    de la bouche et du nez du patient en regardant
    vers ses pieds
  • On écoute les éventuels bruits respiratoires
  • On regarde les éventuels mouvements
    thoracoabdominaux
  • On sent un souffle d air sur sa propre joue
  • Cette exploration se fait sur 10 secondes (moins
    on risque de passer à coté d une ventilation
    efficace et plus on perd du temps)

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Le bilan en situation d urgence
Si le patient ne ventile pas ou si sa fréquence
respiratoire est inférieure à 6 cycles
respiratoires (moins de un cycle par 10 secondes)
VENTILATION ARTIFICIELLE Si le patient ne
ventile pas alors on débute une procédure de
Réanimation Cardio-Pulmonaire avec ou sans DEA
(Défibrillateur Externe Automatique).
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Le bilan en situation d urgence
Si le patient ventile
  • Compte de la fréquence respiratoire sur une minute
  • Noter l amplitude de la ventilation
  • Noter les bruits respiratoires
  • Noter les signes de mise en jeu des muscles
    respiratoires accessoires

tirages sus et sous claviculaires, tirages
intercostaux, tirages des muscles pauciers du
cou, battement des ailes du nez
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Le bilan en situation d urgence
Si le patient ventile suite
  • Noter les signes d hypoxie
  • Cyanose (au dessus de 5 d hémoglobine réduite)
    à rechercher soigneusement dans les régions peu
    pigmentées chez les patient de couleur
  • Troubles de conscience
  • Noter les signes d hypercapnie
  • HTA (CO2 très vasoconstricteur)
  • Tachycardie
  • Trouble de conscience pouvant aller au coma
  • Sueurs profuses caractéristiques

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Le bilan en situation d urgence
Si le patient ventile suite
  • Recherche de signe d épuisement notamment
    l incapacité de parler et/ou de tousser
  • Rechercher la notion d hospitalisation dans
    l année précédente pour problème respiratoire
    surtout si en réanimation
  • Réalisation si possible d un débit expiratoire
    de pointe

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Le bilan en situation d urgence
Les signes de détresse respiratoire
  • La fréquence respiratoire
  • Généralement augmentée (pour augmenter sa
    ventilation il est plus rentable d augmenter
    l amplitude des mouvements respiratoires mais il
    existe une limite anatomique. Donc la fréquence
    augmente aussi)
  • La fréquence respiratoire peut être normale ou
    abaissée Abaissée par exemple par dépression du
    centre de commande cérébral de la ventilation par
    un toxique (ex de l Héroïne)

En phase de pré-arrêt respiratoire en cas
d épuisement des muscles respiratoires
29
Le bilan en situation d urgence
Les signes de détresse respiratoire
  • L amplitude ventilatoire
  • Généralement augmentée
  • Peu être diminuée par une douleur de fractures de
    cotes ou une lésion de la paroi abdominale
  • Les bruits respiratoires comme les sibillances
    dans la crise d asthme ou les bruits
    d encombrement bronchiques ou le grésillement
    laryngé dans l OAP
  • La présence de tirages
  • La présence de signes d épuisement

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Le bilan en situation d urgence
Les signes de détresse respiratoire
  • La présence de signes d hypoxie (Cyanose,
    troubles de conscience)
  • La présence de signes d hypercapnie (Sueurs,
    HTA, Tachycardie, troubles de conscience)
  • La diminution du débit expiratoire de pointe
  • La notion d une hospitalisation dans l année
    précédente pour problèmes respiratoires surtout
    si en réanimation

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Le bilan en situation d urgence
Il existe essentiellement 2 manière de mourir
d une détresse respiratoire aiguë
  • Les efforts du patient n arrive pas à amener
    suffisamment d oxygène et le malade fait
    brutalement et parfois très rapidement un arrêt
    cardio-respiratoire hypoxique
  • Les efforts du patient amènent des apports
    d oxygène faibles mais suffisant pour permettre
    la survie. Le patient qui lutte depuis longtemps
    va voir ses muscles respiratoires s épuiser
    jusqu à un arrêt respiratoire par épuisement

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Le bilan en situation d urgence
CONDUITE A TENIR
  • Position assise ou demi-assise
  • Oxygénothérapie à plus de 6 litres par minute
    chez le sujet à poumons sains et 1,5 litres par
    minutes chez l insuffisant respiratoire chronique
  • Pose d une voie veineuse périphérique avec du
    sérum salé à 0,9
  • Traitement étiologique d une crise d asthme,
    d un épanchement pleural (pneumothorax,
    hémothorax, hémopneumothorax, pleurésie), d un
    OAP...
  • Ventilation non invasive avec pression
    expiratoire positive permanente
  • Intubation oro-trachéale et ventilation assistée
    si nécessaire

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Le bilan en situation d urgence
  • Exploration de la fonction circulatoire
  • lexploration de la fonction circulatoire repose
    sur la prise du pouls
  • Carotidien ou fémoral chez ladulte
  • Huméral chez le petit enfant

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Le bilan en situation d urgence
  • En cas dabsence de pouls on mettra en œuvre une
    réanimation cardio-respiratoire de base associée
    ou non à une défibrillation par choc électrique
    externe administré manuellement ou de manière
    semi-automatique
  • En cas de présence du pouls on comptera la
    fréquence cardiaque et on
    évaluera lamplitude et la régularité du pouls.
  • La fréquence cardiaque se compte si possible sur
    30 secondes ou 1 minute dautant que cette
    dernière est lente

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Le bilan en situation d urgence
  • Après la prise de pouls lexploration de la
    fonction circulatoire comprendra la mesure de la
    pression, artérielle
  • Enfin on recherchera des signes détat de choc

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Le bilan en situation d urgence
Les signes détat de choc
  • Le pouls est généralement rapide et de faible
    amplitude (filant)La TACHYCARDIE est souvent un
    des signes les plus précoce détat de choc Il
    faut toutefois se méfier des patients sous b
    bloquants avec un blocage de laccélération de
    rythme cardiaque
  • La tension artérielle est abaissée en dessous
    des 2/3 de la tension habituelle du patient. On
    parle donc de choc devant une tension artérielle
    inférieure à 8 / 6 cm de Hg pour un sujet non
    habituellement hypertendu. (une tension de 10/8
    peut être compatible avec un choc si la tension
    habituelle est de 15/12 )

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Le bilan en situation d urgence
Les signes détat de choc
  • Pâleur
  • Sueur
  • Soif
  • Agitation et sensation de mort imminente
  • Marbrures prédominant aux membres inférieurs
    mais pouvant être généralisées

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Le bilan en situation d urgence
Les états de choc
Les états de choc entraînent un défaut dapport
doxygène aux différents tissus engendrant des
défaillances multi-viscérales par hypoxie
(insuffisance rénale, hépatique, etc)
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Le bilan en situation d urgence
Les états de choc
  • Il existe 4 types détats de choc
  • Choc hypovolémique (hémorragie, plasmorragie des
    brûlures, déshydratation par diarrhée ou
    vomissements, troisième secteur)
  • Choc hypovolémique relatif Choc anaphylactique
  • Choc cardiogénique sur infarctus du myocarde ou
    trouble du rythme cardiaque
  • Choc septique

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Le bilan en situation d urgence
Les états de choc
Cest lanamnèse qui va orienter vers tel ou tel
état de choc ainsi que le bilan circonstanciel
  • Un contexte traumatique va orienter plus
    facilement vers un choc hémorragique, surtout si
    on assiste à une hémorragie externe ou si la
    patient souffre dun traumatisme thoracique ou
    abdominal
  • La notion dhémorragie extériorisée digestive,
    génitale ou respiratoire va faire évoquer un choc
    hémorragique (penser à une grossesse extra-
    utérine rompue chez une femme en activité génitale

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Le bilan en situation d urgence
Les états de choc
  • Un terrain atopique et la notion de prise de
    médicament ou dallergène voir de piqûre ou de
    morsure dinsecte va orienter vers un choc
    anaphylactique
  • Un terrain de maladie cardio-vasculaire, une
    douleur thoracique ou un trouble du rythme
    cardiaque va orienter vers un choc
    cardiogénique.(par exemple une douleur thoracique
    associée à une hypotension et à un œdème aigu du
    poumon est probablement un infarctus du myocarde
    avec choc cardiogénique)

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Le bilan en situation d urgence
Les états de choc
  • Un contexte fébrile, les signes dinfection
    respiratoire ou urinaire dans les jours ou les
    heures qui précèdent le choc vont orienter vers
    un état de choc septique
  • Un syndrome douloureux abdominal peut orienter
    vers un choc septique à point de départ biliaire
    ou sur une péritonite.Mais une douleur
    abdominale brutale avec choc quasi immédiat sans
    fièvre peut faire évoquer une rupture danévrysme
    de laorte abdominale dautant que lon palpera
    une masse battante et/ou soufflante dans
    labdomen.

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Le bilan en situation d urgence
Les états de choc Conduite à tenir
  • Dans un premier temps il faut favoriser la
    perfusion sanguine cérébrale en allongeant le
    patientPour tous les chocs sauf le choc
    cardiogénique on relèvera les jambes du patient.
    Pour le choc cardiogénique on laissera les jambes
    du patient allongées pour ne pas augmenter le
    travail du cœur en augmentant le retour veineux
  • Dans le même temps on jugulera par une
    compression directe ou une compression à distance
    une hémorragie externe visible

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Le bilan en situation d urgence
Les états de choc Conduite à tenir
  • On couvrira et on rassurera le patient
  • Pose de 2 voies veineuses de gros calibre avec
    du sérum salé à 0,9 en garde veine, monitorage
    ECG et TA et saturation en O2
  • Remplissage vasculaire pour tous les chocs sauf
    le choc cardiogénique. Un remplissage massif par
    20 ml / kg de poids corporel va être réalisé sur
    la première heure avec des macromolécules (ethyl
    amidon voluven , gélatine )Un remplissage est
    possible avec des cristalloïdes (sérum salé,
    ringer lactate) mais il nécessite des volumes de
    perfusion beaucoup plus importants quavec les
    macromolécules.

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Le bilan en situation d urgence
Les états de choc Conduite à tenir
  • Oxygénothérapie à forte dose voir intubation
    oro-trachéale et ventilation mécanique
  • Utilisation de drogues cardiotoniques et
    vaso-actives
  • Noradrénaline Lévophed vasoconstricteur
    puissant utilisé en perfusion continue pour
    restaurer une tension artérielle acceptable
  • Adrénaline Cardiotonique et vasoconstrictrice
    elle est le médicament de choix du choc
    anaphylactique. Elle peut sadministrer en
    perfusion continue ou 0,1 mg par 0,1 mg en IVD (1
    mg dans 10 ml) dans le choc allergique

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Le bilan en situation d urgence
Les états de choc Conduite à tenir
  • Les drogues vaso-actives
  • Dobutamine dobutrex drogue cardiotonique qui
    sutilise en perfusion continue
  • Dopamine drogue cardiotonique et vaso- active
    qui sutilise en perfusion continue

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Le bilan en situation d urgence
Les états de choc Conduite à tenir
  • Le traitement étiologique est bien sûr
    nécessaire
  • Chirurgie dhémostase
  • Chirurgie abdominale sur un foyer infectieux
  • Antibiothérapie pour un choc septique
  • Reperméabilisation coronaire
  • Corticothérapie et antihistaminique pour le choc
    anaphylactique
  • Etc

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Le bilan en situation d urgence
Le bilan lésionnel
  • DEFINITION
  • Le polytraumatisé est un patient qui présente au
    moins 2 lésions dont au moins une met en jeu le
    pronostic vital

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Le bilan en situation d urgence
  • L approche du polytraumatisé doit toujours dans
    le même ordre et systématisée pour diminuer le
    risque d oublier une lésion
  • Le bilan des lésions se fait après le bilan des
    fonctions vitales et la stabilisation des
    détresses vitales constatées

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LES POLYTRAUMATISMES
L examen se fera donc par exemple de la tête aux
pieds avec l exploration de chaque appareil
rencontré (système nerveux, appareil loco-moteur,
système ventilatoire)
L examen repose sur des signes
  • D inspection (recherche de plaie, de contusion,
    d hématome, de déformation)
  • De palpation
  • D auscultation

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Le bilan en situation d urgence
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