Title: TEMPS FORT MATHEMATIQUE cycle 2 l
1TEMPS FORT MATHEMATIQUE cycle 2lapproche de la
soustraction à travers des situations problèmes
- Animation pédagogique
- Mercredi 28 novembre 2012
2Références théoriques
- BO N3 19 juin 2008
- Equipe ERMEL INRP
- Dominique VALENTIN (Membre de lEquipe de
Didactique des Mathématiques de l'INRP ) - Gérard VERGNAUD (Directeur de recherche au CNRS,
spécialiste de psychologie cognitive et de
didactique ) - Le nombre au cycle 2, SCEREN
- Site TFM (Télé Formation en Mathématiques)
3 BO N3 19 juin 2008
- La résolution de problèmes joue un rôle essentiel
dans lactivité mathématique. - La résolution de problèmes fait lobjet dun
apprentissage progressif et contribue à
construire le sens des opérations - Conjointement, une pratique régulière du calcul
mental est indispensable.
4Equipe de didactique des Mathématiques ERMEL
- Le rôle de la résolution de problèmes dans la
construction des connaissances - Selon G.Vergnaud (Directeur de recherche au
CNRS, spécialiste de psychologie cognitive et de
didactique le savoir se forme à partir de
problèmes à résoudre, cest-à-dire de situations
à maîtriserLes conceptions des élèves sont
façonnées par des situations quils ont
rencontrées .
5- Les problèmes pour apprendre
-
- Les problèmes qui permettent de construire de
nouvelles connaissances les problèmes pour
apprendre - doivent à la fois permettre à
lélève dutiliser ses connaissances pour
comprendre ce quil sagit de trouver mais aussi
lamener à prendre conscience de linadéquation
ou de linsuffisance de ces mêmes connaissances. - (Selon D.Valentin Un problème est une
situation initiale avec un but à - atteindre, demandant à un sujet délaborer une
suite dactions et dopérations - pour atteindre ce but. Il ny a problème que dans
un rapport sujet/situation où la - solution nest pas disponible demblée mais
possible à construire. )
6- Ces problèmes pour apprendre sont donc
- entièrement sous la responsabilité de
lenseignant qui - les construit spécifiquement pour chaque objectif
précis. - Ce sont souvent des situations de manipulation
dont nous nous efforçons de faire de réelles
situations danticipation.
7 - PROGRESSION DANS LES APPRENTISSAGES
- La progression conduit à se dégager
progressivement des - manipulations et à amener lélève à dépasser le
simple stade - de laction afin de sengager dans un processus
de - conceptualisation (il faut donc redéfinir la
place du - problème dans une séquence structurée de
Mathématiques) -
8- 1 mettre en œuvre une situation problème pour
apprendre - - manipulations encadrées (tutelle
indispensable) - - construction dune nouvelle
notion/connaissance - - en début de situation dapprentissage ou de
séance - 2 conduire les élèves à identifier
progressivement des catégories de problèmes - Variété maîtrisée des problèmes proposés
diversité des situations additives regroupant les
problèmes daddition et de soustraction.
9- 3 une fois les manipulations suffisantes
- A travers les situations multiples proposées,
recenser les diverses procédures personnelles
pour aller vers une procédure experte - ? construction dune affiche de référence
collectant les différentes procédures (allant du
schéma, dessin, addition à trous, soustraction) - Proposer des situations de réinvestissement, d
automatisation, de transfert - - problèmes dapplication (entraînement à
la maîtrise du sens dune connaissance nouvelle
après la construction dune connaissance)
10- - problèmes de réinvestissement
(utilisation dune connaissance dans un contexte
différent de celui dans lequel on la découverte
pour enrichir le sens dune connaissance et son
champ dapplication) - - problèmes complexes ou dintégration
(utilisation conjointe de plusieurs
connaissances après un travail sur diverses
connaissances.) - - problèmes ouverts (pour apprendre à
chercher indépendamment des apprentissages
notionnels. Ce sont souvent des problèmes à
solutions multiples ou nayant pas de solution,
) - Pratiquer des situations dévaluation
(vérification des acquisitions des connaissances)
11II traiter conjointement les problèmes additifs
et soustractifs Les problèmes additifs et
soustractifs relèvent du même domaine conceptuel
il ny a donc pas lieu de les séparer au niveau
des apprentissages. Les savoirs se construisent
en interaction les uns avec les autres, par
ressemblances et par différenciation .
(Pour mieux comprendre le signe , il lui faut un
concurrent ils se mettront alors en valeur
réciproquement.) Il ne sagit pas denseigner
prématurément la soustraction, mais de proposer
aux élèves de résoudre des problèmes
soustractifs avec leurs moyens propres et de
disposer dune écriture utilisable dans certains
contextes où elle soppose à lécriture
additive.
12- Les différentes catégories de problèmes additifs
et soustractifs - 1 Recherche de létat final connaissant la
transformation positive et létat initial. - Léo avait 3 billes. Puis Juliette lui a donné 5
billes. Combien de billes a maintenant Léo? - 2 Recherche de létat final connaissant la
transformation négative et létat initial. - Léo avait 8 billes. Puis il a donné 5 billes à
Juliette. Combien de billes a maintenant Léo? - 3 Recherche de létat initial connaissant la
transformation positive et létat final. - Léo avait des billes. Puis Juliette lui a donné
5 billes. Maintenant Léo a 9 billes. Combien de
billes avait Léo? - 4 Recherche de létat initial connaissant la
transformation positive et létat final. - Léo avait des billes. Puis il en a donné 5 à
Juliette. Maintenant Léo a 3 billes. Combien
avait-il de billes? - 5 Recherche de la transformation positive
connaissant létat initial et létat final. - Léo avait 3 billes. Puis Juliette lui a donné
des billes. Maintenant Léo a 9 billes. Combien de
billes Juliette a-t-elle données à Léo? - 6 Recherche de la transformation négative
connaissant létat initial et létat final. - Léo avait 9 billes. Puis il a donné des billes
à Juliette. Maintenant Léo a 4 billes. Combien de
billes Léo a-t-il données à Juliette? - 7 Recherche de la composée de 2 états.
- Léo a 3 billes. Juliette a 7 billes. Combien de
billes ont Léo a-t-il données à Juliette?
13- 8 Recherche dun état connaissant un second
état et la composée des 2 états. - Léo et Juliette ont 17 billes ensemble.
Juliette a 8 billes. Combien Léo a-t-il de
billes? - 9 Recherche de létat à comparer connaissant
létat comparé et la comparaison positive. - Léo a 3 billes. Juliette a 5 billes de plus que
lui. Combien de billes Juliette a-t-elle? - 10 Recherche de létat à comparer connaissant
létat comparé et la comparaison négative. - Léo a 9 billes. Juliette a 5 billes de moins
que lui. Combien de billes Juliette a-t-elle? - 11 Recherche de létat comparé connaissant
létat à comparer et la comparaison positive. - Léo a 9 billes. Il en a 7 de plus que
Juliette. Combien de billes Juliette a-t-elle? - 12 Recherche de létat comparé connaissant
létat à comparer et la comparaison négative. - Léo a 9 billes. Il en a 5 de moins que
Juliette. Combien de billes Juliette a-t-elle? - 13 Recherche de la comparaison positive
connaissant les 2 états. - Léo a 3 billes. Juliette en a 9. Combien de
billes Juliette a-t-elle de plus que Léo? - 14 Recherche de la comparaison négative
connaissant les 2 états. - Léo a 8 billes. Juliette en a 6. Combien de
billes Juliette a-t-elle de moins que Léo?
14 LA SOUSTRACTION
- Les trois sens de la soustraction
- Il y a 3 manières de concevoir la soustraction.
Il est préférable de les - aborder simultanément et non les unes derrière
les autres. - Le sens enlever jutilise la soustraction
pour calculer le reste dune quantité dobjets.
Un paquet de bonbons contient 12 bonbons. Léa en donne 5 à sa soeur. Christophe avait 52 billes et il en perd 18 pendant la récréation. Combien lui en reste-t-il ? Ce sens est rapidement compris des élèves et permet dintroduire facilement le signe - . Pour obtenir le résultat, lélève peut dessiner des images et en barrer ou bien, sil effectue un réel calcul, décompter (12, 11, 10). Il y est dautant plus invité quon trouve dans lénoncé la présence de mots inducteurs donne , perd .
12 5 7 Il reste 7 bonbons Ce sens est particulièrement adapté lorsquon enlève peu.
15- Le sens pour aller à jutilise la
soustraction pour calculer un complément ou ce
qui manque
Stéphanie avait 34 images. Sa maman lui en donne dautres. Stéphanie a maintenant 50 images. Combien dimages lui a données sa maman ? Jai 25 pour acheter un jeu vidéo qui coûte 42. Combien me manque t-il ? Le sens pour aller à est bien adapté à la compréhension des problèmes arithmétiques nécessitant de chercher ce quon a ajouté ou de chercher une partie connaissant le tout et lautre partie. Du point de vue du calcul, ce sens facilite la recherche du résultat dune soustraction dans e cas où on enlève beaucoup.
34 pour aller à 50 42 25 17 Il me manque 17 Une recherche sur bande numérique est adaptée.
16- Le sens écart jutilise la soustraction
pour calculer un écart ou une différence.
Paul et Ingrid comparent leurs tailles. Paul mesure 164 cm et Ingrid 152 cm. Antoine a 13 images et Lucas a 28 images. Qui a le plus dimages ? Combien en a- t-il en plus ? Le sens de la différence ou écart intervient dans des problèmes de comparaison. Rien, dans ce type dénoncé ninvite à la soustraction. On peut transformer le problème en une situation dégalisation Ex combien faut-il donner dimages à Antoine pour quil en ait autant que Lucas?
Je peux calculer 164 152 12 Entre Paul et Ingrid, il y a 12 cm décart. 13 pour aller à 28 ou 28 13 15 On se rapproche alors de la situation pour aller à .
17En conclusion
Lapprentissage de la technique opératoire ne
peut être dissocié de la résolution de problèmes
qui donnent du sens aux techniques de calcul. Il
est indispensable dentretenir les connaissances
et de reprendre ces types de problèmes et leur
classification régulièrement, tout au long de
lannée, dans des contextes variés et différents.
Cest un ancrage à long terme qui est
visé. Enfin, cette logique peut être transposée
au champ multiplicatif (lapproche de la
division, groupement/partage, nouvelle au CE1, se
prête particulièrement à cette démarche.