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Daniel Villaperla vous pr

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Du bronze de la nuit le vert merge l ... CERCLE VICIEUX DUNMORE Comme un cercle vicieux Serpent qui mord sa queue Ces reliefs dans nos yeux ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Daniel Villaperla vous pr


1
Daniel Villaperla vous présente les Poèmes dis
lors des tournois de bridge des  ANGES  du 1 au
19-11-2006
Attendez que la musique de Mozart démarre et
prenez le temps dapprécier les textes poétiques
que vous aimez dans cette sélection Les
diapositives changent au clic de la souris
2
Il faut sortir des ombresde l'épaisseur des
nuitsdans l'indifférencedes rêves trop
étroitsil nous faut sortir du sombre.
Agnès Schnell
Pénétrer dans le jourexister simplementdans la
trace du gestedans la ligne posée.L'aube
tarde.Du bronze de la nuitle vert
émergel'espace soudain élargicrée un besoin
effréné d'étreindre.La branche taciturnel'en
allée de l'eauparesseuse et lenterien ne
retient celui qui chercheune floraison
tardive.Rien sinon une femmela premièresur une
toilefixée.Une femmenourrie de couleurset
d'encresnourrie de rêves et de visionsautrefois
néede la main d'un homme.
3
Paul EluardLa courbe de tes yeux fait le tour
de mon coeur,Un rond de danse et de
douceur,Auréole du temps, berceau nocturne et
sûr,Et si je ne sais plus tout ce que j'ai
vécuC'est que tes yeux ne m'ont pas toujours
vu.Feuilles de jour et mousse de rosée,Roseaux
du vent, sourires parfumés,Ailes couvrant le
monde de lumière,Bateaux chargés du ciel et de
la mer,Chasseurs des bruits et sources des
couleurs,Parfums éclos d'une couvée
d'auroresQui gît toujours sur la paille des
astres,Comme le jour dépend de l'innocenceLe
monde entier dépend de tes yeux pursEt tout mon
sang coule dans leurs regards.
La courbe de tes yeux
4
Vent d'étéCharles Cros Vent d'été, tu fais
les femmes plus bellesEn corsage clair, que les
seins rebellesGonflent. Vent d'été, vent des
fleurs, doux rêveCaresse un tissu qu'un beau
sein soulève.Dans les bois, les champs,
corolles, ombellesEntourent la femme en haut,
les querellesDes oiseaux, dont la romance est
trop brève,Tombent dans l'air chaud. Un moment
de trêve.Et l'épine rose a des odeurs vagues,La
rose de mai tombe de sa tige,Tout frémit dans
l'air, chant d'un doux vertige.Quittez votre
robe et mettez des bagues Et montrez vos seins,
éternel prodige.Baisons-nous, avant que mon sang
se fige.
5
Je ne vous ferai pasde versCharles Cros Je ne
vous ferai pas de vers, Madame, blonde entre les
blondes, Vous réduiriez trop l'univers,Vous
seriez reine sur les mondes.Vos yeux de saphir,
grands ouverts,Inquiètent comme les ondes Des
fleuves, des lacs et des mers Et j'en ai des
rages profondes.Mais je suis pourtant
désarméPar la bouche, rose de mai,Qui parle si
bien sans parole,Et qui dit le mot sans
pareil,Fleur délicieusement folleÉclose à
Paris, au soleil.
6
Premier regard Olga Bluteau  Vos
mots seront notre premier regard, Fruits
d'un instant attrapé au hasard...Mais seront-il
le début d'une histoire Vécue à deux dans la
vie, rose ou noire,Sous le soleil d'un printemps
en retard ?
7
Mon enfance est dans la mer Alain
BentolinaIl y a dans les eaux la mémoire
éternelle Qui garde mon passé telle une
sentinelleTous les moutons d'argent d'une crèche
éphémère Et que le Petit Prince égrène dans
la mer Il y a dans le vent mes plus troublants
poètes Rimbaud sur son bateau ivre dans la
tempêteBaudelaire pleurant la mort de l'albatros
Aragon qui attend le retour de Desnos Il y
a dans les flots mes plus beaux souvenirs Aux
creux des blancs sillons tracés par les
naviresTous mes secrets d'enfant dans les
grottes profondes Des milliers de poissons
pour de muettes rondes Il y a dans la vague une
nuée d'espoirs Qui glissent doucement sur ce
vaste miroirJusqu'aux marchands de sable aux
bords des grandes plages Pour retomber en vrac
sur mes livres d'images
8
À NinonAlfred de MussetSi je vous le disais
pourtant, que je vous aime,Qui sait, brune aux
yeux bleus, ce que vous en diriez ?L'amour, vous
le savez, cause une peine extrême C'est un mal
sans pitié que vous plaignez vous-même
Peut-être cependant que vous m'en puniriez.Si
je vous le disais, que six mois de
silenceCachent de longs tourments et des voeux
insensés Ninon, vous êtes fine, et votre
insoucianceSe plaît, comme une fée, à deviner
d'avance Vous me répondriez peut-être Je le
sais.Si je vous le disais, qu'une douce folieA
fait de moi votre ombre, et m'attache à vos pas
Un petit air de doute et de mélancolie,Vous le
savez, Ninon, vous rend bien plus jolie
Peut-être diriez-vous que vous n'y croyez pas.
9
Un vrai ami  Olga Bluteau   Un vrai ami
est une douce chose Lorsqu'il vous prend en
caresse et ébatsAvec sa main plus douce que la
rose. Un vrai ami est une douce choseQuand
dans ses bras n'y a plus nulle pause, Que
votre cœur ne sait plus si il bat.Un vrai ami
est une douce chose Lorsqu'il vous prend en
caresse et ébats.
10
La ville qui écrit sur l'eau Alain
Bentolina Le long de tes canaux des pages et
des pagesTon histoire sur l'eau se lit et se
relitElle est brodée de mots elle est baignée
d'imagesC'est le grand livre d'or de la belle
Italie Hors du monde et du temps pour toujours
tu demeuresO cité mystérieuse ô reine de la
merTu es prête à partir mais jamais tu ne
meursTel un bateau fantôme errant et
solitaire Tes palais somptueux se parlent en
silence Ils disent dans le vent le doux nom de
VeniseEt c'est l'art éternel qui partout
recommenceSur tes murs colorés comme autant de
balises Quand l'air devient trop lourd sur la
terre des hommesJe pense à toi là-bas tranquille
et souveraineEt si toutes les voies nous
conduisent à RomeJ'ai tracé mon chemin qui vers
toi me ramène
11
Magicien de la nuit Michèle Brodowicz Quand
s'effondre la nuit sur les âmes meurtries, Tu
saisis au rebond l'amertume des larmes,Des
larmes de rouille, des sanglots d'agonie, Des
amours vert-de-gris dépouillées de leurs
charmes. Attaché à tes cils, un diamant de lune
Diffuse ses reflets de tendresse nacrésSur
la page noire d'un ciel d'infortune, Orne la
voie lactée de ses clairs argentés.  De ta
plume trempée dans l'encre des étoiles, Tu
copies l'Univers, et des yeux vagabondsAux
cernes de chagrin cherchent entre les voiles
Un mot, une lettre, un éclat d'horizon. Si la
lune s'éteint dans des eaux de douleur, La
flamme de tes yeux rallume la chandelle,Et, la
plume à la main, élégant et seigneur, Tu écris
le Bonheur en lettres éternelles.
12
Les baisers Michèle Brodowicz Dans mes cheveux
défaits ta main se réveille De tes doigts
délicats, tu ôtes les sanglots,Les sanglots de
lune veillant sur mon sommeil Quand lobscur
de la nuit étale son manteau.  Les baisers de
laube, au velouté des cieux, Posent sur mes
lèvres livresse de lamourEt laurore se pend à
léclat de tes yeux Ô douceurs de miel et
soleils de mes jours !  Quand glisse sur ma
joue une larme de rose, Le velours de ta main
recueille son parfum,Embaume lair du Temps qui,
en prenant la pose, Songe à la caresse dun
murmure divin.  Tandis que le matin dégrafe son
corsage, Les rêves étoilés ferment leurs
paupières.Et j'offre à ton regard l'envie d'un
paysage Qui toujours sera tien, demain tout
comme hier.
13
StudioAmélie AmbryJ'aime bien me sentir
un peu bizarre des foisj'aime, après avoir lu
quelque chose d'émouvant,sur un fond sonore très
bruyant, penser à toij'aime le pincement dans
mon ventrequand je me souviens de toij'aime
sortir le nez de mon bouquinet me dire que ce
que je vis,c'est pareil, c'est une viej'aime me
dire que je t'ai, toi
14
Amour de BohêmeChristian Cally  Lamour est
enfant de bohême Souvent ne dure quune
nuit,Il fait lamour et puis senfuit, En
ne disant jamais, Je taime.  Il vient avec
sa chrysanthème, Pour sintroduire dans ton
lit Cet amour est un vrai bandit, Ses beaux
yeux noirs, un stratagème. Ferme ta porte à
double clé, A cet ignoble débauché,Ce
pourvoyeur damères larmes. Garde ton cœur pour
cet amour, Plein de douceurs pour tes beaux
charmes,Toujours présent au petit jour.
15
Dans tes yeuxMichèle BrodowiczDe laurore à
tes yeux il nest dinstant plus doux Quand
tu cueilles le jour au bord de mon sommeil,Que
dun doigt caressant, de mon front à mon cou,
Tu dessines la vie aux couleurs du soleil.Dans
tes yeux océan paisibles et limpides, Je
jette mes doutes et mes illusionsPerdues dans
leau grise du temps des amours vides Et des
pluies de rêves aux mortes passions.Quand ivres
sont tes yeux, tes mots brûlent ma peau Et je
pars en voyage au pays du désirEt nos corps,
enlacés, fêtent le jour nouveau, Une aube
nouvelle aux accords de plaisir.Un éclat dans
tes yeux et limparfait se noie Les
souvenirs heureux, écumes de délicesAux arômes
damour et aux pensées de soie, Ces héros
morts-vivants, ressurgissent complices.
  • Aux rêves de lune, aux lueurs éphémères,
  • Aux voiles de la nuit, jai fait mes adieux
  • Egarée dans le noir, jai su ta lumière
  • Quand mon coeur sest baigné dans tes yeux
    amoureux.
  • Jai vu des océans aux vagues de lenvie
  • Mais ils étaient petits et leurs ondes troublées
  • Cest dans ton océan, celui où jai grandi,
  • Que je voudrais vivre, vivre et mourir daimer.

16
Lamitié Christian Cally
  • On ressent lamitié du plus profond du cœur,
  • Cest un beau sentiment quon donne avec candeur,
  • Il pointe et nous ravit, comme une rose fraîche,
  • Mais, si vite, souvent, la rose se dessèche.
  • Lamitié se chérit comme les tendres fleurs,
  • Que cultive le cœur, pour ses mille couleurs,
  • Cest un très beau bouquet, si plein
    dexubérance,
  • Qui répand, dans nos cœurs, une douce fragrance.
  • Pour garder lamitié, pour la faire fleurir,
  • Il lui faut du respect, qui la fera mûrir,
  • Il faut la ménager, parce quelle est fragile,
  • Même avec les amis, qui ont des pieds dargile.
  • Nous choisissons lami, pour pouvoir partager
  • Nos secrets, nos loisirs, et pour nous entraider,
  • Sil a quelques défauts, laissons passer les
    choses,
  • Les épines sont là pour protéger les roses.
  • Lamitié se cultive avec beaucoup de soins,
  • Dans un fertile sol, qui reçoit les pépins,

(poème dit par villaperla pour Anne Marie geaitoi
17
Un jour de pluiePascale DahmaniJe voudrais
mourir un jour de pluieJe voudrais mourir un
jour de ciel grisJe voudrais glisser comme un
nuageJe voudrais glisser un jour d'orageSeule,
sur le sable et sans armeChaque goutte coulerait
comme une larmeLa mort toute ruisselante de
douceurLa mort m'emporterait un jour de
bonheurJe ne veux pas de fleursJe ne veux pas
qu'on pleureIl ne faut pas gémirNon, la mort
n'est pas tristeJe partirai parmi les riresSans
bagageEt je laisserai ma vieDans la pluieDans
l'orageJe veux mourir un jour de pluieUn jour
de ciel grisJe veux que l'on me coucheSur le
sable oùSeulesLes vagues me caresserontJe
glisseraiJe deviendraiSelDes larmes de
l'océan.
(poème dit par villaperla pour Anne Marie geaitoi
18
La mort Alain Bentolina  Et la mort après
tout n'est quun profond sommeil Dans un lit
de néant bordé par la poussièreEmporté par le
vent de tous les froids soleils Qui jalonnent
le temps de leur pâle lumière  Cest le pays
promis le royaume de nuit Où la peur et les
cris nont plus droit de citéPeuplé déternité
juché sur linfini Avec pour seul drapeau un
linceul éclaté  Cest laccomplissement dun
étrange destin Le terme de la vie dans notre
corps écritLa flamme illuminée dessus les feux
éteints Létoile qui scintille au fond des
yeux meurtris  Cest lenfant qui renaît de
lhomme exténué Et retourne serein vers le sein
de sa mèreDans le silence enfin à jamais
retrouvé Cest la douce quiétude au ventre de
la terre
(poème dit par villaperla pour Anne Marie geaitoi)
19
ApollinaireL'adieuJ'ai cueilli ce brin de
bruyèreL'automne est morte souviens-t'enNous ne
nous reverrons plus sur terreOdeur du temps brin
de bruyèreEt souviens-toi que je
t'attends(poème dit par fleupch pour Anne Marie
geaitoi)
20
Salut, ô belle nuit, étincelante et sombre,Qui
n'entends que la voix de mes vers, et les crisDe
la rive aréneuse où se brise Thétis.Muse, Muse
nocturne, apporte-moi ma lyre.Comme un fier
météore, en ton brûlant délire,Lance-toî dans
l'espace et pour franchir les airs,Prends les
ailes des vents, les ailes des éclairs,Les bonds
de la comète aux longs cheveux de flamme.Mes
vers impatients élancés de mon âmeVeulent parler
aux Dieux, et volent où reluitL'enthousiasme
errant, fils de la belle nuit.Accours, grande
nature, Ô mère du génie.Accours, reine du monde,
éternelle Uranie.Soit que tes pas divins sur
l'astre du LionOu sur les triples feux du
superbe OrionMarchent, ou soit qu'au loin,
fugitive emportée,Tu suives les détours de la
voie argentée,Soleils amoncelés dans le céleste
azurOù le peuple a cru voir les traces d'un lait
pur Descends, non, porte-moi sur ta route
brûlante Que je m'élève au ciel comme une
flamme ardente,Déjà ce corps pesant se détache
de moi.Adieu, tombeau de chair, je ne suis plus
à toi.Terre, fuis sous mes pas. L'éther où le
ciel nageM'aspire. je parcours l'océan sans
rivage.Plus de nuit. Je n'ai plus d'un globe
opaque et durEntre le jour et moi l'impénétrable
mur.
André Chénier LAmérique
  • Plus de nuit, et mon oeil et se perd et se
    mêleDans les torrents profonds de lumière
    éternelle.Me voici sur les feux que le langage
    humainNomme Cassiopée et l'Ourse et le
    Dauphin.Maintenant la Couronne autour de moi
    s'embrase.Ici l'Aigle et le Cygne et la Lyre et
    Pégase.Et voici que plus loin le Serpent
    tortueuxNoue autour de mes pas ses anneaux
    lumineux.Féconde immensité, les esprits
    magnanimesAiment à se plonger dans tes vivants
    abîmes Abîmes de clartés, où, libre de ses
    fers,L'homme siège au conseil qui créa l'univers
    Où l'âme remontant à sa grande origineSent
    qu'elle est une part de l'essence divine.(cité
    par bux pour Anne Marie geaitoi)

21
O jours de mon printemps, jours couronnés de
rose...O muses, accourez, solitaires
divines...... Je meurs. Avant le soir j'ai fini
ma journée.A peine ouverte au jour, ma rose s y
est fanée.La vie eut bien pour moi de volages
douceurs Je les goûtais à peine, et voilà que
je meurs.Mais, oh ! que mollement reposera ma
cendre,Si parfois, un penchant impérieux et
tendreVous guidant vers la tombe où je suis
endormi,Vos yeux en approchant pensent voir leur
ami !Si vos chants de mes feux vont redisant
l'histoire Si vos discours flatteurs, tout
pleins de ma mémoire,Inspirent à vos fils, qui
ne m'ont point connu,L'ennui de naître à peine
et de m'avoir perdu.Qu'à votre belle vie ainsi
ma mort obtienneTout l'âge, tous les biens
dérobés à la mienne Que jamais les douleurs,
par de cruels combats,N'allument dans vos flancs
un pénible trépas Que la joie en vos coeurs
ignore les alarmes Que les peines d'autrui
causent seules vos larmes Que vos heureux
destins, les délices du ciel,Coulent toujours
trempés d'ambroisie et de miel,Et non sans
quelque amour paisible et mutuelle.Et quand la
mort viendra, qu'une amante fidèle,Près de vous
désolée, en accusant les Dieux,Pleure, et
veuille vous suivre, et vous ferme les yeux.
André Chénier Elégies
  • (cité par bux pour Anne Marie geaitoi)

22
Pauvre splendeur Olga Bluteau Pauvre
splendeur des souvenirs éteints Que nous
renvoie une photo jaunieDénichée à la hâte un
soir ou un matin... Pauvre splendeur des
souvenirs éteints,Tu t'es enfuie, et nos efforts
sont vains Pour rattraper la belle
évanouie,Pauvre splendeur des souvenirs éteints
Que nous renvoie une photo jaunie
(poème dit par villaperla pour Anne Marie geaitoi)
23
Lamour de nos jours Ne dure plus pour
léternitéDans ce monde tourmenté On ne sait
plus ce que veux dire lamourLa peur de souffrir
Nous fait fuirSe sentiment si enivrant
Celui qui nous porte à travers le tempsMais en
vous voyant On comprend un message très
importantQuau 21e siècles, il existe encore
Et quen vous regardant, il nous permet encore
dy croireÀ travers les rayons du soleil Vous
gardez le sourire à votre réveilVous êtes une
source dinspiration Grâce à votre amour,
votre tendresse et votre passion.Malgré les
obstacles du passé Vous avez su résisterLes
tempêtes et les ouragans Nont pas fait de vous
des perdants.Avec votre amour durable Et cet
exploit louableJe souhaite longue vie À
cette histoire damour vécu jusquiciVous nous
avez appris beaucoup de bien Votre histoire
est sans finElle durera jusquà la fin des temps
Et elle voyagera à travers les ventsUn jour,
vous devrez partir Et nous saurons nous
souvenirDe ces trois simples mots Qui
aujourdhui sont les plus beaux.Ces mots sont
Je taime Ces mots qui aujourdhui nont
souvent aucun sens avec toute cette haine.Mais
maintenant, cest le moment De vous félicitez
pour cette union qui dure depuis déjà 60 ans.
Lamour existe encore après 60 ans Natacha
Dubuc
24
Des tréfonds de ton corps arrive la tempête
Qui va bouleverser et brûler tes vaisseaux
-Des vagues de chaleur vont monter à l'assaut
Et envahir ton cœur sans tambour ni
trompette.Telle une floraison inconnue et
secrète Alimentée par quelque souterrain
ruisseau -Ne sens-tu pas en toi ces démons
abyssaux Te griser d'un poison que ton âme
sécrète ?Lentement - sûrement - te voici envahi
Tu brûles de partout te voilà asserviEt
ce feu brûlera ainsi toute ta vie.C'est pourquoi
le désir se doit d'être assouvi Désir de
confiture ou de flâner au litQuand le monde est
en guerre - hérissé de fusils.Désir de solitude
et de paix à la ronde Désir de contempler
sans cesse la JocondeDésir de son sourire
illuminant le monde.Désir de voir pousser des
fleurs dans le désert En écoutant - ravi - un
merveilleux concertDans cette immensité que
l'infini enserre.Désir de voyager aux confins de
la terre De se perdre en pensée dans le bleu
des éthersDésir de s'embarquer pour toujours à
Cythère.Le désir est multiple et comble nos
instants Pour le comprendre il faut le désirer
longtempsVivre c'est désirer - le désir est
vivant !
Le Désir Denis Germain
25
J'ai trouvé l'arc-en-ciel Madeleine
Chambon Mon aimé, jai voulu Suivre ton
chemin, sans savoir Vers quel port il nous
mène. Perdue dans la marée humaine Je me
suis accrochée à ta main.J'ai marché, heureuse à
tes côtés Recherchant le soleil après
lobscurité.Jai trouvé larc en ciel, De
lorage apaisé, et jai béni le cielDe tavoir
rencontré.
26
Europe Louis Bouilhet  Quand, sur le
grand taureau, tu fendais les flots bleus,
Vierge phénicienne, Europe toujours belle,La
mer, soumise au Dieu, baisait ton pied rebelle,
Le vent n'osait qu'à peine effleurer tes cheveux
! Un amant plus farouche, un monstre au cou
nerveux T'emporte, maintenant, dans sa course
éternelle La rafale, en fureur, te meurtrit de
son aile La vague, à ton flanc pur, colle
ses plis baveux ! Tes compagnes, de loin,
pleurent sur le rivage, Et, jetant leur prière
à l'océan sauvage,Dans la paix du Passé veulent
te retenir. Mais tu suis, à travers l'immensité
sans bornes, Pâle, et les bras crispés à
l'airain de ses cornes,Ce taureau mugissant
qu'on nomme l'Avenir !...
27
CERCLE VICIEUX DUNMOREComme un cercle vicieux
Serpent qui mord sa queueCes reliefs dans
nos yeux Tortueux sinueuxComme un cercle
vicieux Où chaque pas en avant Est un pas
en arrièreOù la moindre accalmie Est un
coup de tonnerreOn croirait avancer On en
revient toujoursA cet aller-retour Etreinte
nuit contre jourOn dirait des chemins
Inconnues et lumièresCe n'est pas autre chose
Que les ombres d'hierComme un cercle vicieux
Tu tournes autour de moiJe tourne autour de toi
Sans jamais nous toucherComme un cercle
vicieux Un cercle où l'on connaîtTous les
passages secrets Sans jamais se trouverOn
dirait que les vents Nous porteront
toujoursNon pas vers l'avenir Mais un
avant-demainJe t'aime immensément Oui je
t'aime mon amourDans cette prison-désir Où l'on
tourne sans fin
28
L'adieu Emmanuel YvesLe soir le long des
quais peuplés de créatures, Un fou pleure
parfois un amour envolé,L'ombre dun passé blond
comme une chevelure Qui n'est plus que
néant sous les néons voilés.Et si proche la
Seine aux mouettes rieuses, endormie malgré
tout sous un vent résolu,Recueille dans son lit
ses pensées voyageuses Une femme est partie
et ne reviendra plus.
29
Nimporte quoi Anne - Marie Charpentier Je
voudrais tant toffrir un bout de limpossible,
Léternité du temps où la lune sommeille,Et
tout ce que mon cœur a rêvé de possible Et
jusquà un rayon de léclatant soleil Mais je
nai à donner que cet humble poème, A dire
dautre mot quun fidèle je taime ,Et pour
tout souvenir La joie de ton sourire
Laisse. Nécoute pas, Je dis nimporte quoi.
Là pourtant, je ressens A lendroit de mon
cœurUn petit pincement Qui nest pas sans
douceur.
30
La magicienne José Maria de HérédiaEn tous
lieux, même au pied des autels que j'embrasse,
Je la vois qui m'appelle et m'ouvre ses bras
blancs.Ô père vénérable, ô mère dont les flancs
M'ont porté, suis-je né d'une exécrable race
?L'Eumolpide vengeur n'a point dans Samothrace
Secoué vers le seuil les longs manteaux
sanglants,Et, malgré moi, je fuis, le coeur las,
les pieds lents J'entends les chiens sacrés
qui hurlent sur ma trace.Partout je sens,
j'aspire, à moi-même odieux, Les noirs
enchantements et les sinistres charmesDont
m'enveloppe encor la colère des Dieux Car les
grands Dieux ont fait d'irrésistibles armes De
sa bouche enivrante et de ses sombres yeux, Pour
armer contre moi ses baisers et ses larmes.
31
Et si tu n'existais pasPierre DelanoéEt si tu
n'existais pas,Dis-moi pourquoi
j'existerais.Pour traîner dans un monde sans
toi,Sans espoir et sans regrets.Et si tu
n'existais pas,J'essaierais d'inventer
l'amour,Comme un peintre qui voit sous ses
doigtsNaître les couleurs du jour.Et qui n'en
revient pas.Et si tu n'existais pas,Dis-moi
pour qui j'existerais.Des passantes endormies
dans mes brasQue je n'aimerais jamais.Et si tu
n'existais pas,Je ne serais qu'un point de
plusDans ce monde qui vient et qui va,Je me
sentirais perdu,J'aurais besoin de toi.Et si tu
n'existais pas,Dis-moi comment j'existerais.Je
pourrais faire semblant d'être moi,Mais je ne
serais pas vrai.Et si tu n'existais pas,Je
crois que je l'aurais trouvé,Le secret de la
vie, le pourquoi,Simplement pour te créerEt
pour te regarder.
32
Un papillonDans mes mains je tenais un
papillon,précieusement je le serrais  comme
dans un refuge,une tendre cachette,je le
serrais de peur de le perdre,il était si
beau...mais lorsque souffla le vent je le
lâchai...et plus encore je l'ai aimé...
33
Le judicieux conseil Jean Moréas Pourquoi
cette rage, Ô ma chair, tu ne rêves Que de
carnage, De baisers !Mon âme te regarde,
En tes joutes, hagarde Mon âme ne veut pas
De ces folâtres pas. Aussi, parmi cette flamme,
Que venez-vous faire, Ô mon âme ! Ah,
laissez Vos bouquets d'ancolie, Et faites de
façon Que l'on vous oublie.
34
Sonnet pour Aorinne Emmanuel Yves Je vous
trouve, mon ange, O combien si jolie Avec vos
blonds cheveux de faisceaux plus dorésQu'une mer
en florins à la robe polie, Si tentants pour
mes yeux qui ne sont point curés. Et tout dans
votre rire inspire tant la joie, Qu'il
résonne en mon coeur le sursaut de vos
ailesQuand gaiement vous parlez à mon teint qui
rougeoie De bonheur, de plaisir, de vos mains
aussi frêles. Tout cela, direz-vous, c'est de
la poésie, Une pièce inventée par pure
courtoisie,Mais mon ange adorée, apprenez sans
discours Que vous êtes divine en tant que point
de mire Et que Dieu n'a jamais non jamais eu
recoursA plus belle oeuvre d'art afin que je
l'admire !
35
Ca couleCédric Delattre Quand nous étions
adolescents, et que nous n'étions plus
enfants,pas encore des adultes, et de nos
corps incultes, nous allions dans la rivière,
exhibant notre nudité fière,des hommes pas
encore tout à fait, des femmes et leurs
courbes de fées, les années ont passées, les
photos sont passées,que sont devenus ces gens
connus, que je ne reverrais hélas jamais
plus, il ne reste que les souvenirs, qui ne
peuvent s'obscurcir,si un jour une maladie me
gâche, et que ma mémoire se détache,je la
laisserai faire, la mère alzheimer,mais dans
mon cœur tenace, jamais la marque ne
s'efface.
36
Joli mois de mai Chanson du 15è s.  Joli
mois de mai Quand reviendras-tu ?Nous étions
trois dames Sous un pommier douxDisions l'une
à l'autre Compagne tu dors ?Ça dit la
première Je crois qu'il fait jourÇa dit la
seconde J'entends le tambourÇa dit la
troisième Ce sont nos amoursIls vont à la
guerre Combattre pour nous.Gagne à bataille
Aura mes amoursQu'il perde ou qu'il gagne
Les aura toujours.
37
Des fleurs Emmanuel Blas Je viens vous
apporter des fleurs De saisons, de
parfumsVous les connaissez si bien Je vous
apporte un peu de douceurLes roses pour vos yeux
Les jaunes pour vos souriresLes blanches
pour mon désir Les autres importent peuJe
vous apporte des couleurs Vos yeux tristes me
désespèrentTel un croisé, je pars en guerre
Avec mes modestes fleursDemain mon paradis aura
fondu Mes fleurs, vous ne les verrez plusVous
replongerez dans le malheur Alors, je
reviendrai avec de nouvelles fleurs.
38
Coiffé comme un apache, Tout en muscles,
Jamais lâche, Voilà notre Angelo.Être le roi
du ciel, Baigner Dans la luminosité Du
soleil En compagnie daigles, Voilà son
rêve.Il sest entraîné Pendant des mois
Tiré par un U.L.M Parapentiste
expérimenté,Il planait sans peine. Il voulait
survoler lEverestEt lâcher du lest Avec sa
vie En Italie.Alors il sest procuré Dans
un zoo Des rapaces,Pour leur faire goûter
Linfini, lespace, La liberté.
  • Avec beaucoup de patience Il les a dressé
  • Mais les oiseaux sont tombés malades
  • Il navait vraiment pas de chance.
  • Le mâle est décédé
  • Et la femelle était trop épuisée
  • Pour pouvoir voler.
  • Alors il est parti, seul
  • Au-dessus du toit du monde
  • à 8848 m.
  • Il sest battu
  • Et a vaincu
  • Par sa seule volonté,
  • Les éléments
  • Et les vents violents.
  • Puis, à cette altitude
  • Une ombre la accompagné
  • Vers le Sud.
  • Était-ce un aigle sauvage
  • Ou son aigle défunt,

Angelo Nicole Castillo
39
LUNAPIENALa nuit est tombéesans l'espérance
du rêve,elle est là,glacée, cruelle,sans le
moindre sourire,sans ton odeur...j'ai le
souffle court mais la vie continue.
40
Je voudraisvoler le soleilLunapienaJe voudrais
voler le soleillors d'une journée grise -ainsi
personne ne me traiterade voleuse de lumière.Je
voudrais vivre sur les nuagespour que la pluie
se mêleà mes pleurset que le vent dissimulemes
soupirs.Je voudrais vivrepour connaître la
personnequi distinguerames larmesparmi les
gouttes de pluieet mon souffledans le vent.Je
voudrais voler le bonheurpour une seule
journée,je veux cependant vivreune vie entière
d'amour.
41
A fleur de plante Pierre Fetzer Pour bien
assurer sa relève, Elle s'était transformée
en fleur.Le temps pressait, la vie est brève,
Elle ne devait pas perdre une heure. De
l'enveloppe protectrice, Couleurs et parfum
de corolle,Le pistil jaillit du calice, Et
du bourdon attend le vol. Posé sur ce jardin
d'Eden, Il donne avec délicatesse,Son plein
d'amour et de pollen, A cette fleur de la
tendresse.
  • Malou Troel

42
! Poète ? X. Cépygé Dire en des mots choisis
les choses de la vie Magnifier les Amours,
chanter la mort sordideExalter les plaisirs, les
regrets ou lenvie Raconter la souffrance
humainement perfideEtre maître des sons, jouer
avec les sens Jongler avec les rythmes en
musicien du verbeMontrer de lau-delà ce que
lhumain encense Détailler des miracles aux
sensations acerbesInspirer lidéal de féminines
âmes Emouvoir par limage et créer
lémotionDépeindre le détail pour que daucuns
se pâment Suggérer en rêveries dirréelles
notionsLe poète a ce don de peindre avec des
mots Les maux du monde entier parfois à
demi-motPoétisant le laid pour en faire du beau
En artiste il vit, reclus en son tombeauLe
poète par son art de combiner les vers Fait
vivre à ses lecteurs, rêveurs dans
luniversAprès un dur labeur de recherche
artistique Ses rêveries intimes en des formes
classiquesSuis-je un poètereau ou un futé poète
? Auprès de vous Lecteurs, permettez que
jenquête
43
Une vérité. Cédric Delattre  Au départ d'un
simple regard, je sens déjà ta grande
sympathie,et te considère plus qu'une amie,
il ne s'agit pas d'un hasard,mais quelque chose
de grand et vrai, qui petit à petit
s'engendre et naît,une vérité que je vais te
déclamer, mais n'en soit surtout point
gênée,je ressens un sentiment envers toi,
j'espère que tu entends et me crois,une phrase
si subtile en un délice, que je ne veux pas
qu'elle finisse,si tu un jour tu as vraiment
froid, à mes mains tu te réchaufferas,et si
ton cœur a l'amour il croit, une personne
t'apprécies déjà.
44
Rêverie en lotus (Narcisse) Pierre FetzerAuprès
des Nénuphars, Narcisse l'a perçue, Dominant
son miroir, Cannelle est apparue. Il joue
du ricochet Avec un(e) plate pierre, pour se
fair(e) remarquer! La belle est bien trop
fièreEt fait min(e) de passer... Sans même
tourner la tête,
  • Fidèle à ses pensées Pour aller à la
    fête....Ricochets... saute-minet,
  • Sur l'eau la belle ondule,
  • La vie dans ses cheveux
  • Et le bleu de ses yeux!
  • Le vent l'a emportée.
  • La mare n'est plus très claire.
  • Les années ont passé....
  • Cela s'est passé hier!
  •  Moralité Une pierre dans l'eau ne casse pas le
    miroir!!!

45
NocturnePaul-Jean TOULET   Ô mer, toi que je
sens frémir A travers la nuit creuse, Comme
le sein d'une amoureuse Qui ne peut pas
dormir  Le vent lourd frappe la falaise...
Quoi ! si le chant moqueur D'une sirène est
dans mon cœur - Ô cœur, divin malaise.Quoi,
plus de larmes, ni d'avoir Personne qui vous
plaigne... Tout bas, comme d'un flanc qui
saigne, Il s'est mis à pleuvoir.
46
Doux regardEmmanuel Blas Doux regard qui me
hante chaque soir Qui me plonge dans un mince
filet d'espoirQui réveille toutes mes frayeurs
Doux regard qui cauchemarde mes joursQui me
condamne à l'amour Qui effraie mon cœurDoux
regard, si barbare A ta vue, mon esprit
s'égareSon seul vœu Que tu détournes les
yeux.
47
ETREINTELunapiena Dans l'antique
enlacement de nos corpsdans cet instant de
viej'ai cherché l'histoire du mondeje n'ai pas
de voix, je n'ai pas de motsje me souviens
seulement de ta peauje n'ai gardé que la joie de
ce momentde paix, de silence et d'éternité
48
SouvenirMarceline Desbordes-ValmoreSon image,
comme un songe,Partout s'attache à mon sort
Dans l'eau pure où je me plongeElle me
poursuit encor Je me livre en vain,
tremblante,A sa mobile fraîcheur,L'image
toujours brûlanteSe sauve au fond de mon
cœur .Pour respirer de ses charmesSi je regarde
les cieux,Entre le ciel et mes larmes,Elle
voltige à mes yeux,Plus tendre que le
perfide,Dont le volage désirFuit comme le flot
limpideQue ma main n'a pu saisir.
49
Pensées perduesAgrodolceCette nuit, j'ai
perçuton souffle,caresse embuée,soupir du
vent.Dans le silence, j'ai sentila chaude vague
de ta voix,marée haute enchantéequi m'a
submergée.Dans le noir, j'ai vutes yeux
inquietsfouiller en moiet voler mon âme.Dans
la solitude, j'ai entendutes penséeschuchoter à
mon oreilleta crainte de me prendre.Avec un
sourire, j'ai découvertton désir,révélé par tes
mots,capturé par les miens...
50
Musique de Mozart Romance du Concerto pour
piano et orchestre N20 K.466
Poèmes et photos Internet
Daniel novembre 2006 villa.perla_at_wanadoo.fr Ce
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est à usage non commercial.
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