Title: LES ECOULEMENTS ET TRANSFERTS DE CHALEUR DIPHASIQUES DANS LES REACTEURS NUCLEAIRES
1LES ECOULEMENTS ET TRANSFERTS DE CHALEUR
DIPHASIQUES DANS LES REACTEURS NUCLEAIRES
- ECHANGES INTERFACIAUX
- D. Bestion
- Le frottement interfacial
- Autovaporisation
- Condensation par contact Direct
2Les équations du modèle 1D à 2 fluides
Le frottement interfacial ?ik ( ou force de
traînée) est la composante stationnaire des
forces interfaciales en écoulement établi
3Modéliser le frottement interfacial
- Dépend de la structure des interfaces (régime
découlement) - Doit être modélisé dans la gamme 0lt?lt1,
0.1ltPlt16MPa, 0.01ltDhlt0.75m
Souvent simplifié en
EX. carte découlement (Mandhane)
4Ecoulements à phases séparéesstratifié ou
annulaire
?
5Ecoulements à phases séparéesstratifié ou
annulaire
Stratifié
Kowalski
?
Suzanne
Annulaire
Wallis
6Ecoulements dispersé à gouttes
Population homogène de gouttes sphériques
Coefficient de traînée
Nécessité de corréler aussi le diamètre de goutte
ex critère de fractionnement
7Ecoulement annulaire avec entraînement de gouttes
ou
Nécessité de corréler le taux dentraînement
Ex modèle de Steen Wallis
Seuil dentraînement
Taux dentraînement
8Modèles à vitesse de dérive (drift flux)
Il faut modéliser le coefficient de profil Co et
la vitesse de dérive Vgj Quand dans une
expérience on mesure Jv, Jl et ?, on trace Vv(J)
et on obtient une valeur de Co et Vgj
9Du drift flux au frottement interfacial
Impulsion Totale du mélange
Elimination du gradient de pression impulsion
croisée
10Du drift flux au frottement interfacial
Ecoulement permanent établi à faible vitesse
Impulsion Totale la mesure du gradient de
pression donne le taux de vide
Impulsion croisée équilibre entre forces de
frottemment interfacial et de flottabilité
11Traduire un modèle de drift flux en
frottement interfacial
Elimination de la force de flottabilité
12Modèle de drift en tube
- Observations à Dh0.1m et 0.13m
- Rupture de pente pour ? ? 0.23
- Régime bulles probable à ? lt 0.23
- Régime churn suspecté à ? gt 0.23
- Vgj churn dépend de la pression
- Vgj churn dépend du diamètre
- Co proche de 1 en churn
Dh0.1m 0.5 lt P lt 5 Mpa
Dh0.13m 2 lt P lt 10 Mpa
13Modèle de drift en tube
- Observations à Dh0.012
- Vgj indépendant de la pression
- Co proche de 1.2 en churn
- Vgj et Co bouchon retrouvé
- A petit Dh tendance au régime bouchon
- A plus grand Dh tendance au régime churn
- Vgj churn dépend de la pression
- Vgj churn dépend du diamètre
14Modèle de drift flux en tube pour
bulles-bouchons churn
Code Cathare
- Faible diamètre (D lt 0.04m)
- bulles (?? lt 0.25)
- bouchons (?? lt 0.25)
- Fort diamètre (D gt 0.04m)
- bulles (?? lt 0.25)
- churn bulles distordues (?? lt 0.25)
15Modèle de drift en grappe
- Observations à 0.012m lt Dh lt 0.032m
- Rupture de pente pour faibles ? comme en tube
bulles probables - Régime churn suspecté à plus fort ?
- Vgj churn dépend de la pression
- Vgj churn dépend du diamètre
- Co proche de 1 en churn
16Modèle de drift flux en grappe pour
bulles-bouchons churn
Code Cathare
- Pas de bouchons en grappe
- bulles (?? lt 0.25)
- grosses bulles distordues percées par les crayons
17Modèle de drift en grappe
- Comparaison modèle-expérience
- Grappe cœur en dénoyage (PERICLES
- Grappe cœur en décompression (CANON)
- Grappe GV (PATRICIA
18LAUTOVAPORISATION
- vaporisation dun liquide ou dun mélange eau
vapeur par dépressurisation
LES ETATS STABLES ET METASTABLES DE LEAU ET SA
VAPEUR
19Dépressurisation et transferts interfaciaux
- Lefficacité des transferts conditionne le temps
de retour à léquilibre stable et la cinétique de
vaporisation (? ?10-3 s) - Importance de la germination (apparition des
premières interfaces et de laire interfaciale
volumique
G Hl Fli Fvi G Hv
20Importance de lautovaporisation dans les études
de sûreté des réacteurs
- Cas général dépressurisation lente
- On peut considérer que ? 0 et TlTvTsat
- Cas particulier dépressurisation rapide du
fluide qui passe à une brèche la chute de
pression subie se fait sur une échelle de temps
comparable à ? ?10-3 - Nucléation homogène apparition spontanée de
micro-bulles par processus de fluctuation locale
de grandeurs thermodynamique - Nucléation hétérogène développement dinterfaces
à partir dimpuretés, de microbulles
dincondensables, de micro-cavités dans les
parois - La nucléation hétérogène nécessite de moindres
surchauffes et intervient le plus souvent avant
la Nucléation homogène
21Débits critiques vitesses soniques
- 6 vitesses caractéristiques velocities
- Vv vitesse de transport de Hv
- Vl vitesse de transport de Hl
- W - Cs, W Cs vitesses de propagation de
pression - W - C?, W C? vitesses de propagation de taux
de vide
A ?U/?t B ?U/?x C Det(B - ? A) f(?) 0
- Les vitesses caractéristiques W - Cs, W Cs
sont les vitesses de propagation des ondes de
fréquence infinie qui sont vite amorties en
diphasique - Les ondes de pression sont dispersives en
diphasique (la vitesse de propagation depend de
la fréquence ou nombre donde) - En diphasique des ondes de pression de faible
fréquence contrôlent le blocage de débit
22Débit critique en tuyère
- Très sensible à lautovaporisation en liquide
sous-refroidi - Très sensible au frottement interfacial à fort
titre - Très peu sensible à la masse ajoutée qui
contrôle Cs - Débit bloqué pour V/Cs lt1
Le débit critique est contrôlé par les termes
source dautovaporistion et de frottement
interfacial
23Modélisation des transferts interfaciaux en
autovaporisation
Bilan dénergie à linterface
G Hl Fli Fvi G Hv
Importance de modéliser ?li , ai et Hli en
fonction de la structure de lécoulement
24Dépouillement dessais en tuyère
Impulsion Totale du mélange
Mesure de dP/dZ Estimation de ?p
dVl/dz
d?/dz
?
25Modèle mécaniste
- Hypothèses
- Transfert par convection sur bulles
- Taille uniforme des bulles
- Croissance des bulles jusquà un rayon limite de
fractionnement - Nombre volumique de bulle initial no10-10 m-3
26Modèle mécaniste
Le modèle de convection (trait plein ne rend pas
bien compte des valeurs expérimentales de ? pour
2 essais SUPER MOBY DICK Un modèle de conduction
autour des bulles (trait pointillé) ne fait pas
mieux
27Modèle semi-empirique
- Hypothèses
- Vaporisation retardée jusquà P 0.98 Psat
- ai Hli fonction dimensionnelle des variables
principales - ai Hli peu dépendant de P et Dh
- ai Hli croît avec ?
28Comparaison des modèles sur les données obtenues
dans 4 géométries
29Prédictions des débits critiques
Modèle de convection moins bon globalement que
le Modèle semi-empirique
30Discussion sur les modèles
- Difficultés de modéliser avec un modèle 1-D à 6
équations - Un seul diamètre de bulle
- Répartition radiale de bulles
- Influence de la turbulence
- Effet du convergent sur la turbulence
- Nucléation
- Effets bidimensionnels
- Rajouter équations de transport (turbulence, ai,
?)? - Description 2-D ?
- Sinon
- Un modèle semi-empirique est un meilleur
compromis
31CONDENSATION PAR CONTACT DIRECT
- CONDENSATION PAR CONTACT DIRECT
- mise en contact de liquide sous-refroidi (Tl lt
Tsat) - avec de la vapeur
- AUTRES FORMES DE CONDENSATION
- Condensation homogène (en masse)
- formation de brouillard par dépressurisation
jusquà Tv lt tsat - Condensation en paroi
- Condensation à gouttes
- Condensation en film
32CLASSIFICATION DE BLOCK
- 4 REGIMES DE CONDENSATION PAR CONTACT DIRECT
- RT gt 1 Condensation totale possible
- OSC Oscillation dinterface
- FL Fluctuations ou pulsations dinterface
- IS Interface stationnaire
- RT lt 1 Condensation totale impossible
- EI Excursion dinterface
- Carte découlements à 3 paramètres Mv, Ml,
?TlTsat-Tl
33CLASSIFICATION DE BLOCK
- RT grand Condensation totale possible
- Couplage thermo-mécanique fort
- Ecoulement potentiellement instable
- Phases séparées interface réduite
- RT petit Condensation totale impossible
- Couplage thermo-mécanique faible
- Ecoulement stable
- Interface importante emportée par lécoulement
- La structure de linterface dépend de la capacité
du liquide à évacuer la chaleur déposée par la
condensation - Le régime dépend aussi des caractéristiques de
lalimentation en vapeur - P Cste favorise interface stable
- Mv Cste favorise oscillations
34CLASSIFICATION DE BLOCK
Mv
RT 1
FL
EI
OSC
IS
Ml
?T
?T
OSC
OSC
IS
FL
FL
RT 1
RT 1
EI
Ml
EI
Mv
35Injection de vapeur dans une piscine
PCte
MvCte
Mv
Mv
Mv
FL
IS
OSC
- Le régime dépend des caractéristiques de
lalimentation en vapeur - P Cste favorise interface stable
- Mv Cste favorise oscillations
36Injection dans une branche horizontale
Ml
Mv
RT 1
- Programmes expérimentaux
- Combustion Eng. (1/5, 1/3)
- Westinghouse (1/14, 1/3
- CREARE. (1/20, 1/10)
- COSI
- UPTF (1/1)
- 3 régimes identifiés
- OSC Oscillation dinterface
- FL Fluctuations ou pulsations dinterface
- EI Excursion dinterface
Mv
FL
Bouchon stationnaire
hystéresis
EI
OSC
Bouchon oscillant
Ml
37Remplissage downcomer
FL
RT 1
Mv
Bypass complet
- Programmes expérimentaux
- CREARE. (1/15, 1/30)
- BATELLE. (1/15, 2/15)
- UPTF (1/1)
- 3 régimes identifiés
- OSC Oscillation dinterface
- FL Fluctuations ou pulsations dinterface
- EI Excursion dinterface
OSC
EI
Remplissage intermittent Par Bouchon
Remplissage continu
IS
Ml
38Remplissage downcomer
Flooding sans condensation
Flooding avec condensation
Jv
Jvcond
Jl
f efficacité de la condensation
39Remplissage downcomer
Jv
B f ?Tl 1
Instabilité Hystérésis
B f ?Tl 0,5
B f ?Tl 0
Jl
40Condensation en écoulement stratifié
- Expériences Canal rectangulaire horizontal ou
incliné co-courant ou contre-courant - On observe plusieurs situations
- Interface lisse
- Petites vagues bidimensionnelles
- Vagues tridimensionnelles
- Entraînement partiel de leau en contre-courant
- Les modélisations montrent
- Importance de la turbulence dans le liquide
- source de turbulence à linterface
- influence de la condensation sur létat de
linterface - Interaction thermo-mécanique
41Modélisation de la Condensation en écoulement
stratifié contre-courant incliné
Segev
Bankoff
42Expérience COSI Injection de Secours
Zone A Recirculation par effet de densité et
entrainement par la vapeur Zone B forte
turbulence due au jet condensation très
forte Zone C écoulement stratifié
43Expérience COSI Injection de SecoursCOSI_alf.mpg
Zone B
Zone C
44Destabilisation dinterface par condensation
A forte sous-saturation et fort taux de
turbulence liquide, apparaissent des burst de
condensation qui semblent venir aléatoirement
45CONCLUSIONS
- Les situations de CCD à fort Rt sont difficiles à
modéliser on a identifié les influences
qualitatives de paramètres caractéristiques des
instabilités - Les situations de CCD à plus faible Rt sont plus
faciles à modéliser - en prenant en compte leffet de la turbulence
dans le liquide - en prenant en compte leffet du frottement
interfacial sur la turbulence interfaciale - linfluence de la condensation sur la
déstabilisation de linterface