Title: ADLC - DGCCRF
1ADLC-DGCCRF
2Introduction (1)
- LADLC
- Rappel lADLC est une Autorité Administrative
Indépendante, née de la transformation du Conseil
de la concurrence par la Loi de Modernisation de
lEconomie (LME) en 2008. - Composition il sagit dun organe collégial,
composé de 17 membres, de rapporteurs,
denquêteurs et de conseillers. - La DGCCRF
- Général La DGCCRF est une direction qui dépend
du Ministère de lEconomie et des Finances. - Histoire Elle résulte de la fusion en 1985 de
la Direction générale de la concurrence et de la
consommation (DGCC) et de la Direction de la
consommation et de la répression des fraudes
(DCRF). - Organisation La DGCCRF comprend une
administration centrale, des services Ã
compétence nationale et des services
déconcentrés. Depuis 2010, les services locaux de
la DGCCRF sont divisés en - Directions régionales des entreprises, de la
concurrence, de la consommation du travail et de
lemploi (DIRECCTE) communes à plusieurs
ministères sous lautorité du préfet de région - Directions départementales interministérielles
(DDI) sous lautorité du préfet de département - Le projet de loi consommation Hamon prévoit en
son chapitre V la  modernisation des moyens de
contrôle de lautorité administrative chargée de
la protection des consommateurs et adaptation du
régime de sanctions .
3Introduction (2) Coopération
- En 2005, la DGCCRF et le Conseil de la
concurrence (devenu lADLC) sont unis par une
 charte de coopération , dans un objectif
defficacité dans le traitement des affaires. - En effet, les deux institutions partagent un
domaine de compétence la concurrence. Elles
doivent donc se répartir efficacement leurs
fonctions. De fait, la DGCCRF dispose de moyens
denquête au sens large, et lADLC des pouvoirs
de répression et de sanction. - La loi Hamon si elle est votée va avoir un impact
sur cet équilibre dans la mesure où les pouvoirs
de sanction de la DGCCRF vont être étendus.
4 5ADLC Rôle
- Depuis ladoption de la LME, lADLC a un rôle
danalyse et de régulation du fonctionnement de
la concurrence sur les marchés, dans le cadre de
la sauvegarde de lordre public économique. - Elle a plusieurs fonctions
- Fonction décisionnelle
- Fonction de contrôle des concentrations
- Fonction consultative
61/ Le pouvoir décisionnel (1)
ADLC
- LADLC dispose damples pouvoirs de sanction des
pratiques anticoncurrentielles et des
comportements abusifs qui entravent le libre
exercice de la concurrence sur le marché. - Saisine
- Ministre de léconomie, les collectivités
territoriales, les maires - Les entreprises, les organisations syndicales,
les organisations et chambres professionnelles. - Comportements sanctionnés
- Les ententes (art. L. 420-1 C. com.),
- Les abus de domination (art. L. 420-2 C. com.),
- Les prix abusivement bas (art. L. 420-5 C. com.),
- Les exemptions (art. L. 420-4 C. com.).
71/ Le pouvoir décisionnel (2)
ADLC
- Procédure devant lADLC
- Analyse préliminaire de recevabilité de la
saisine et des conditions dexercice de la
concurrence sur le(s) marché(s) concerné(s). - Instruction lADLC dispose de services pouvant
collecter des éléments de preuve des pratiques
anticoncurrentielles. Elle peut également avoir
recours à la DGCCRF, qui dispose de moyens plus
conséquents, ou à des experts. - ? A ce stade plusieurs alternatives sont
possibles la clémence, la non contestation des
griefs (transaction), ou des engagements par la
partie à lorigine du comportement dénoncé. - Procédure contradictoire les parties disposent
de trois tours (deux tours écrits en réponse à la
notification des griefs, et un tour oral devant
le collège). - Procédure simplifiée possible sur décision du
rapporteur général laffaire est portée dès la
notification des griefs directement devant
lADLC. Le montant de la sanction pécuniaire
encourue est alors plafonné à 750.000. - Recours dans un délai dun mois il est possible
de faire un recours devant la Cour dappel de
Paris (art. L. 464-8 C. com.). Larrêt de cette
Cour dappel peut donné lieu à un pourvoi en
cassation dans le mois suivant sa notification.
81/ Le pouvoir décisionnel (3)
ADLC
- Sanctions possibles lart. L. 465-6 al 1 C.
com. prévoit que lADLC peut prononcer des
 sanctions et des injonctions , ainsi que des
astreintes dans la limite de 5 du chiffre
daffaires journalier moyen (art. L. 464-2 II C.
com.). - Mesures conservatoires art. L. 464-1 C. com.
Les faits doivent apparaître susceptibles de
constituer une pratique anticoncurrentielle
(entente ou exploitation abusive dune position
dominante) et porter une atteinte grave et
immédiate à léconomie, à des consommateurs ou Ã
lentreprise plaignante. (ex suspension ou
suppression de la clause anticoncurrentielle
cessation de dénigrer des produits concurrents) - Sanctions pécuniaires le montant maximum de la
sanction est 10 du chiffre daffaires HT mondial
(3M si personne physique). Les sanctions peuvent
être publiées. - Acceptation dengagements les entités Ã
lorigine du comportement anticoncurrentiel
peuvent proposer un engagement (procédure
ultérieure pour non-respect dengagements). - Autres irrecevabilité, rejet, non-lieu, sursis
92/ Le contrôle des concentrations (1)
ADLC
- Ce contrôle appartenait avant la LME au Ministre
de lEconomie et des Finances. - Concentration deux entreprises indépendantes se
rapprochent par fusion, contrôle lune de
lautre, entreprise commune (art. L. 430-1 C.
com.) - Lart. L. 430-2 C. com. prévoit les seuils de
chiffres daffaires conditionnant lobligation de
notification de lopération de concentration Ã
lADLC (uniquement de dimension nationale). - Lart. L. 430-3 C. com. oblige lADLC Ã adresser
à la DGCCRF un exemplaire du dossier de
notification de lopération dès sa réception. - Suite à la notification, lADLC examine
lopération selon les difficultés soulevées. - Phase 1 examen rapide en labsence de
difficultés, autorisation de lopération.
Décision rendue dans les 25 jours ouvrés à partir
de la date de réception du dossier complet. - Phase 2 (éventuelle) en cas de difficultés
(doute sérieux datteinte à la concurrence) au
cours de la phase 1, souvre une analyse
approfondie de lopération. Décision collégiale
rendue dans les 65 jours ouvrés à compter de
louverture de la Phase 2 (autorisation sans
conditions, sous conditions, ou interdiction). - Publication de la notification dune opération de
concentration sur le site internet de lADLC dans
les 5 jours. - Recours contre les décisions délai de 2 mois
pour former un recours devant le Conseil dEtat.
103/ La fonction consultative
ADLC
- Saisine
- Le Gouvernement, le Parlement, des collectivités
et des organisations (professionnelles,
syndicales, de consommateurs) (artt. L. 462-1 ss
C. com.), - les juridictions, (artt. L. 420-1 ss C. com.),
- les autorités de régulation sectorielle.
- ? LADLC peut se saisir doffice de toute
question de concurrence et émettre des
recommandations (art. L. 462-4 C. com.). - Objet de la saisine demandes davis en matière
de concurrence (propositions de lois, projets de
textes) - La consultation peut être
- facultative art. L. 462-1 et ss lavis est
rendu après procédure contradictoire. - obligatoire art. L. 410-2 et ss projets de
décrets réglementant les prix ou restreignant la
concurrence.
11- LA DGCCRF
- Rôle et pouvoirs
- Actualité Projet de Loi Hamon
12DGCCRF Rôle
- Dans le cadre de la loi organique relative aux
lois de finances n 2001-692 du 1/08/2001 (LOLF),
la DGCCRF exerce ses missions autour de trois
actions du programme "régulation et sécurisation
des échanges de biens et de services" - La régulation concurrentielle des marchés
- La protection économique des consommateurs
- La sécurité des consommateurs
131/ La régulation concurrentielle des marchés
DGCCRF
- La DGCCRF cherche à garantir les conditions dun
fonctionnement équilibré et transparent des
marchés - La lutte contre les ententes et les abus de
position dominante - Le contrôle des concentrations
- La lutte contre les pratiques commerciales
déloyales - Lexamen de la situation de la commande publique
pour en assurer laccès équitable et transparent
141/ La régulation concurrentielle des marchés
DGCCRF
- A/ La lutte contre les ententes et les abus de
position dominante
- La DGCCRF informe l ADLCÂ
- préalablement lorsque la DGCCRF décide de mener
des investigations (substitution possible de
lADLC). - systématiquement des résultats des investigations
menées (elle peut sen saisir). - La DGCCRF dispose dun pouvoir dinjonction et
de transaction pour régler les pratiques
anticoncurrentielles de portée locale (art.
L.464-9 C. com.). - Elle surveille également le jeu de la
concurrence dans les domaines de la commande
publique marchés publics, délégations de service
public, contrats de partenariats
151/ La régulation concurrentielle des marchés
DGCCRF
- B/ Le contrôle des concentrations
- La LME a conféré les pouvoirs de contrôle des
concentrations à lADLC. Néanmoins, le Ministre
de lEconomie dispose de pouvoirs spécifiques - Suivi des affaires de concentrations notifiées
antérieurement selon l'ancien dispositif . - Demande dexamen approfondi par lADLC (Phase 2)
des nouvelles opérations notifiées à lALDC (Ã
titre exceptionnel, lorsque laffaire revêt une
dimension stratégique ou dintérêt général autre
que le maintien de la concurrence) dans les 5
jours ouvrés à compter de la réception de la
décision (examen rapide, Phase 1, 25 jours) de
l'ADLC (art. L. 430-7-1.-I C. com.). - Le commissaire du Gouvernement (assuré par la
DGCCRF) dispose alors de 15 jours ouvrés pour
produire des observations, lesquelles sont
communiquées aux parties à l'opération de
concentration par l'ADLC. Le projet de
concentration est ensuite examiné (Phase 2,
examen approfondi, 65 jours) en séance de l'ADLC,
à laquelle le commissaire du Gouvernement
participe. - Le Ministre dispose dun délai de 25 jours ouvrés
à compter de la réception de la décision de
l'ADLC pour évoquer l'affaire et statuer sur
l'opération. Le Ministre de l'économie prend une
décision motivée après avoir entendu les
observations des parties à l'opération de
concentration. Cette décision peut éventuellement
être conditionnée à la mise en œuvre effective
d'engagements. - Voir schéma
16Le contrôle des opérations de concentration par
lADLC et la DGCCRF
Autorisation
Notification de lopération à lADLC
Phase 1 examen rapideL. 430-5
Interdiction
Phase 2 Examen approfondi L. 430-6 ss, L.463-2 ss
Examen approfondi nécessaire
25 jours
65 jours
Copie DGCCRF
Autorisation sans condition
5 jours
Demande par le Ministre dun examen approfondi L.
430-7-1, I
Autorisation sous conditions
Interdiction
Le Ministre évoque laffaire et statue sur
lopération L. 430-7-1, II
25 jours
Décision motivée, éventuellement conditionnée
Motifs dintérêt général autres que le maintien
de la concurrence
ADLC
DGCCRF
171/ La régulation concurrentielle des marchés
DGCCRF
- C/ La lutte contre les pratiques commerciales
déloyales
- La DGCCRF assure la loyauté des relations
commerciales entre les entreprises (titre IV du
Livre IV du C. com.) - Elle veille au bon équilibre des relations
commerciales entre fournisseurs et distributeurs. - Elle s'assure du respect par les professionnels
des dispositions pénalement sanctionnées du titre
IV livre IV du code de commerce obligation de
conclure une convention unique, respect des
délais de paiement en matière de produits
alimentaires, interdiction de revente à perte,
d'imposer un prix minimum à la revente... - Elle introduit l'action devant le tribunal de
commerce spécialisé compétent au nom du ministre
lorsqu'elle constate une pratique interdite par
lart. 442-6 C. com. déséquilibre significatif
dans les droits et obligations des parties,
rupture abusive des relations commerciales...
181/ La régulation concurrentielle des marchés
DGCCRF
- D/ Examen de la situation de la commande publique
- Objectif accès équitable et transparent à la
commande publique (titre II livre IV C. com.). - Surveillance du marché la DGCCRF élabore une
stratégie de ciblage des secteurs dactivité
présentant un risque concurrentiel, permettant de
réserver la participation aux commissions
dappels doffres les plus susceptibles de
révéler des dysfonctionnements de concurrence.
Ainsi, en cas de doute, les appels à la
concurrence antérieurs sont examinés. Sont
recueillis tous éléments pertinents. - Action civile les acheteurs publics peuvent
agir en réparation du préjudice subi, en tant que
victimes de pratiques anticoncurrentielles. Ici,
la collectivité publique paie le prix qui a été
artificiellement surévalué il est donc important
quelle puisse agir en réparation contre les
auteurs des pratiques.
191/ La régulation concurrentielle des marchés
DGCCRF
- E/ La lutte contre les contrefaçons
- La DGCCRF recherche et constate le délit de
contrefaçon de marque tel que défini par le Code
de la propriété intellectuelle. - Les enquêtes sont menées sur initiative ou Ã
partir de réclamations de professionnels ou de
consommateurs. Les enquêteurs peuvent - exiger la communication ou procéder à la saisie
des documents de toute nature, afin de remonter
jusqu'à la première mise sur le marché des
produits litigieux sur le territoire national - prendre des échantillons de produits suspects,
qui sont soumis à l'avis du titulaire de droits
afin de conforter les preuves de la contrefaçon - consigner des marchandises le temps d'établir la
preuve du délit de contrefaçon, pour une durée
d'un mois ou plus sur autorisation du procureur
de la République - en cas de contrefaçon de marque avérée, saisir la
marchandise. Le procès-verbal de saisie est
transmis dans les 24 heures au procureur de la
République.
202/ La protection économique des consommateurs
DGCCRF
- Objectif informer de façon loyale les
consommateurs pour leur donner confiance dans
l'acte d'achat. - Contrôle de la qualité que les consommateurs sont
en droit dattendre (règles d'étiquetage, de
composition et de dénomination des marchandises,
contrôle des falsifications et tromperies) - Incitation au développement de dispositifs de
valorisation de la qualité (normes, labels,
appellations d'origine contrôlée...) et est le
garant de cette qualité supérieure annoncée - Recherche et constat dinfractions et de
manquements aux règles de protection des
consommateurs (publicités mensongères, faux
rabais, abus de faiblesse...) et vérification de
la bonne application des règles de publicité des
prix. - Rôle de veille sur les prix en cas de risques ou
de variations inhabituelles, du fait de décisions
des pouvoirs publics ou d'évènements qui peuvent
avoir des répercussions sur ces prix
(observatoires de suivi des prix).
213/ La sécurité des consommateurs
DGCCRF
- Objectif préserver la sécurité physique et la
santé des consommateurs - La DGCCRF intervient sur tous les produits,
alimentaires et industriels et à tous les niveaux
(production, importation, distribution) ainsi que
sur les services. - Elle suit au niveau européen les indices de
dangerosité des produits qui lui sont communiqués
par les États membres de l'Union européenne. - Les actions sont renforcées dans les domaines Ã
risques. Ex les résidus de pesticides dans les
aliments d'origine végétale, les jouets et
articles de puériculture, les activités sportives
et de loisir, les accidents de la vie courante. - La plupart des actions en matière de sécurité
s'appuient sur l'expertise de laboratoires
(Service Commun des laboratoires de la DGCCRF et
de la Douane).
22Sanctions récapitulatif
DGCCRF
- Dans le cadre de léquilibre des relations
commerciales entre acteurs économiques, la DGCCRF
ne dispose que dun pouvoir dagir en justice,
que le contentieux soit civil, commercial ou
pénal. - Dans le cadre de la lutte contre les pratiques
anticoncurrentielles, la DGCCRF peut sanctionner
les ententes et les abus de position dominante.
Ainsi, elle peut proposer des transactions
financières, ou donner des avertissements
réglementaires (publiés).
23Actualité le Projet de Loi consommation (1)
DGCCRF
- Le 2 mai 2013, le gouvernement a déposé un
projet de loi consommation, et qui a été adopté
le 29 janvier par le Sénat en 2ème lecture et en
commission mixte paritaire les 5 et 6 février. - Parmi ses dispositions, le Chapitre V modernise
les moyens de contrôle de lautorité
administrative chargée de la protection des
consommateurs, et adapte le régime des sanctions.
- En matière de protection des consommateurs
(Section 1), les pouvoirs de la DGCCRF sont
renforcés sur lensemble du territoire national. - Les agents de la DGCCRF seront habilités Ã
constater les infractions et manquements à la loi
informatique et libertés (chap. II, IV et V de la
loi du 6.01.1978) ils peuvent signaler ces
infractions et manquements à la CNIL afin quelle
puisse prendre les sanctions appropriées. - Les agents auront le pouvoir de prononcer des
sanctions administratives en cas de non-respect
de ses injonctions (amende administrative dun
montant maximum de 3.000 pour les personnes
physiques et 15.000 pour les personnes morales).
En outre, dans le domaine du commerce
électronique, ils pourront saisir le juge (y
compris en référé), pour voir ordonner toute
mesure propre à prévenir ou faire cesser un
dommage. De même, une décision de justice
relevant la présence de clauses abusives ou
illicites dans un contrat de consommation et les
réputant non-écrites pourra être étendue à tous
les contrats identiques conclus par le même
professionnel avec des consommateurs. - Le juge écartera doffice lapplication dune
clause dont le caractère abusif ressort des
éléments du débat. Cela nétait jusquà présent
quune faculté pour le juge en labsence de
prétention des parties. - Les agents de la DGCCRF auront le pouvoir de
suspendre les paiements à la commande aux
vendeurs à distance manifestement incapables de
respecter leurs obligations pendant une période
déterminée.
24Actualité le Projet de Loi Consommation (2)
DGCCRF
- Renforcement des moyens daction relatifs à la
sécurité et à la conformité des produits (section
2 du projet) - Augmentation des contrôles exercés par les agents
à limportation de certaines denrées alimentaires
et matériaux présentant un risque particulier
pour la santé du consommateur. - Simplification de la procédure de prélèvement
déchantillons. - Renforcement des mesures de police administrative
mises en œuvre pour garantir la sécurité des
produits commercialisés. -
- Renforcement et harmonisation des pouvoirs
denquête et moyens dinvestigation (section 3 du
projet) - Protection de lidentité des agents possibilité
pour eux de recevoir des commissions rogatoires
et de conduire des perquisitions accès aux
locaux, installations et lieux à usage
professionnel
25Actualité le Projet de Loi Consommation (3)
DGCCRF
- Mise en place de sanctions administratives (comme
alternative aux sanctions pénales et civiles)
(section 4 du projet) avec publication possible - Concerne le non-respect des obligations
dinformation précontractuelle sur les biens et
les services, les règles de publicité des prix,
publicités illicites pour des opérations de
ventes réglementées, ou publicités par voie
électronique. - Précision des modalités de la négociation
commerciale (articulation entre CGV et conditions
particulières de vente) et du contenu de la
convention qui formalise le résultat de cette
négociation. - ? La sanction administrative, ou amende, comporte
un changement de la juridiction compétente en cas
de litige (administrative). - ? Le montant maximal de lamende est fixé Ã
75.000 pour les personnes physiques et 350.000
pour les personnes morales. Ce montant est doublé
en cas de réitération du manquement dans les 2
ans de la première décision de sanction
définitive.
26Actualité le Projet de Loi Consommation (3)
DGCCRF
- Adaptation des sanctions pénales prévues dans le
C. conso., dans le but de rendre dissuasif le
dispositif répressif (délits de tromperie,
falsification, pratiques commerciales trompeuses
et agressives, vente à la boule de neige, abus de
faiblesse, pratiques commerciales interdites) - Augmentation des plafonds
- Pour certaines infractions, le juge pourra, sil
lestime nécessaire, porter lamende à 10 du
chiffre daffaires (afin de tenir compte du
profit réalisé) ou à 50 des dépenses engagées
pour la réalisation de la publicité ou de la
pratique constituant un délit. - Peines complémentaires pour les personnes
physiques (et parfois les personnes morales)
interdiction dexercer pendant 5 ans lactivité
commerciale ayant donné lieu à linfraction, ou
toute activité commerciale, selon la gravité de
linfraction.
Actuellement Projet de loi
Personnes physiques 37.500 300.000
Personnes morales 187.500 1.500.000