Title: Promouvoir le projet de vie et l
1Promouvoir le projet de vie et lautonomie des
personnes âgées à domicile en valorisant et
sappuyant sur leur ancrage et leurs racines.
- Prof. Marie-Christine Closon (UCL) et
- Prof. J.P. Bayens (KUL)
2Maintien des personnes âgées fragilisées à
domicuile quels soucis ?
- Crainte pour lélévation des coûts pour les
personnes âgées et la sécurité sociale ? - Bien être et qualité de vie des personnes âgées
3- Politique souvent préconisée pour tenter déviter
des coûts trop élevés pour la société (sécurité
sociale, impôts) - Solution souvent préférée par les personnes âgées
fragilisées à une institutionalisation qui leur
fait perdre tous leurs repères - Comment faire en sorte quune solution qui est
souhaitable dun point de vue économique et
dun point de vue de la qualité de la vie des
personnes âgées ne se fasse au détriment du
respect et de lautonomie de la personne âgée et
de ses aidants proches?? - Quelques pistes.
4Première enquête pour identifier les facteurs
dinstitutionalisation et de maintien à domicile
- Demande à des médecins généraliste
- De sélectionner des Paires de PAF au niveau
- Âge
- Sexe
- Niveau de dépendancerestées à domicile ou
institutionnalisées - Entretien avec ces personnes à domicile ou en
institution
5Conclusion de lenquête
- 1. Phénomène de déprise
- distance par rapport au monde et reprise sur un
territoire que lon peut maitriser (appartement,
maison, quartier). Principe déconomie de
forces." - 2. Double trajectoire
- devenir vieux
- être actif par rapport aux problèmes liés au
vieillissement vu comme un phénomène social - aménagement, logement, appel progressif à des
aides professionnelles ou autres
6Conclusion denquête
- Double trajectoire
- être vieux
- Vieillissement subi , personnel jusquau
moment de laccident - épuisement des proches, chutes, hospitalisation.
- 3. Maintien dactivités diverses et variées tant
physiques que sociale prévient le déclin
fonctionnel et cognitif.
7- Question Comment favoriser
- le rôle actif et le projet de vie de la personne
- au cours de son vieillissement
- dans son environnement proche ?
- Ou comment les intérêts éthiques pourraient
rejoindre les intérêts économiques?
8Réponses au niveau global
- 1. -valorisation du rôle actif et de la place
des personnes âgées dans la société (20 ans de
vie après la retraite !), de lutilité de leur
participation à la vie collective, de
lintergénérationnel.. - Incitation pour la personne âgée à rester active
dans sa vie sociale et à maintenir sa vitalité et
son autonomie. - 2. développement de stratégie préventives sur
les milieux de vie pour permettre danticiper, de
retarder, daccompagner les limitations liées au
vieillissement. - -développement dactivités associatives,
culturelles, - sociales
- - laménagement de lenvironnement (état des
trottoirs, - escalators, logements adaptés, commerces de
proximité, transports publics
accessibles). - .
9Réponses au niveau global
- 3. - développement de services de soins et
daides à domicile qui permettent dassurer la
disponibilité et la continuité en fonction des
besoins des personnes âgées fragilisées. (centres
de jour, de centres de crise, de centres de
répit, balluchon.. )
10Réponses au niveau global
- 4.travail continu d information et de
formation - - information du grand public
- - sur lapport potentiel important de
la personne âgée - dans la vie collective et limportance de
le valoriser , - - sur ce quest le vieillissement, les
modifications de - comportements, des fragilités
gériatriques, (maladie - dAlzheimer) gt mieux comprendre les
difficultés et les - comportements des personnes âgées
fragilisées et - pouvoir prendre les mesures adéquates
en temps - utiles,
- - un travail dinformation et de formations
plus spécifiques des différents intervenants
(médecins, infirmières, aidants proches,
pharmacien, assistants sociaux ) -
- pour apprendre à accompagner, aider et
éventuellement prendre en charge si cest
nécessaire les personnes âgées fragilisées.
11Réponse au niveau de la prise en charge
individuelle
- Type de prise en charge
- interdisciplinaire (modèle bio-psycho-social).
(polypathologie, risque de déclin
fonctionnel,déséquilibre homéostatique, de
dépendance, des problèmes psychosociaux , de
logement .. - valorisation de la place centrale dans
laccompagnement et du rôle actif de la PAF dans
son environnement proche (milieu de vie
accessible phénomène de déprise)
12Proposition dun modèle de coordination des
soins et aides aux personnes âgées fragilisées
- Nest pas une coordination de professionnels ou
dinstitutions - Est une réponse interdisciplinaire coordonnée
aux besoins de la personne âgée fragilisée où
celle-ci reste acteur. - basée sur
- 1. une évaluation interdisciplinaire des besoins
(médicaux, dépendance, sociaux, culturels,
solitude, insécurité.) de la personne âgée avec
elle par une personne qui visite et écoute la
personne âgée et prend contact avec les
différents intervenants auprès delle. - 2. organisation dune réunion au domicile de la
personne âgée (avec son accord) pour élaborer par
écrit un semainier qui reprend pour chaque jour
les activités, les aides et les soins
nécessaires et les personnes responsables pour
chaque tâche. -
13Proposition dun modèle de coordination des
soins et aides aux personnes âgées fragilisées
- avec la participation - de la personne (qui a le
choix de marquer ou non son accord par rapport
aux solutions proposées) , - - de sa famille,
- - du médecin généraliste
- - des divers intervenants gravitant
autour - delle.
- Pour tenir compte de lancrage de la personne
âgée dans son quartier et lui permettre dy
rester active, on tente au maximum de sappuyer
sur les ressources disponibles dans
lenvironnement proche de la personne âgée. - ?
-
14Réponses à.
- la personne âgée est aujourd hui lenjeu dune
lutte de pouvoir entre les différents
intervenants, organisations, acteurs,
institutions ..pour la défense de territoire, de
pouvoir, de ressources. - Comment limiter les risques du care ( prise
de pouvoir versus sens dêtre redevable,
culpabilité.) et le besoin de relations
personnelles et stables des personnes âgées?
15Proposition dun modèle de coordination des
soins et aides aux personnes âgées fragilisées
- le choix parmi les personnes actives auprès de la
personne âgée dun référent du plan de soins
( gestionnaire de cas ) chargée de veiller à sa
réalisation concrète et à son adaptation
éventuelle si les besoins de la personne âgée
évoluent - La constitution dun cahier de liaison reprenant
les responsables des différentes tâches du plan
et leurs coordonnées. Le semainier et le cahier
de liaison sont envoyés à la personne âgée et à
tous les personnes actives auprès delle .
16Réponses à.
- Linsécurité des personnes âgées et de leurs
aidants proches par rapport à la lourdeur, au
caractère aléatoire et à la fluctuation dans
laccompagnement des personnes âgées
17Expérience pilote menée à Etterbeek avec des PAF
en attente dinstitutionalisation
- 24 personnes âgées fragilisées inscrite sur la
liste dattente de la maison de repos du CPAS
dEtterbeek. La commune dEtterbeek a mis un
assistant social à disposition pour mener
lexpérience. - liste de tous les ressources présentes dans la
commune a été élaborée (CPAS, services sociaux
les services, associations, centre de
volontariat, dienstcentrum, centre de santé
mentale, médecins généralistes, aides et soins à
domicile.) - Résultats de lapplication de la démarche
(juillet à décembre 2008) - Sur les 24 personnes contactées
- 4 sont mortes
- 2 ont été institutionalisées l(état médical trop
lourd) - 18 personnes ont pu être maintenues à domicile.
18Expérience pilote menée à Etterbeek avec des PAF
en attente dinstitutionalisation
- Une évaluation approfondie auprès des divers
intervenants a été réalisée. - 1. personnes âgées
- - sentiment davoir été écoutées, davoir été
entendues - - amélioration de la qualité de leur sommeil et
de leur sentiment de sécurité et lefficacité des
aides reçues - 2. Les aidants naturels
- - prise en compte de lensemble des besoins,
- - soulagement par la définition du rôle de
chacun et la - désignation dun référent,
- - la préservation de lautonomie, le respect
de lavis et du - rythme de vie de la personne âgée
- - souplesse dintervention laissée aux aidants
19Expérience pilote menée à Etterbeek avec des PAF
en attente dinstitutionalisation
- 3. Les médecins généralistes
- - respect de lintimité et des souhaits de la
personne âgée, - - respect du rôle du médecin traitant et de
lallègement de son travail, - - meilleure circulation de linformation
- - mise en relation concrète et pragmatique des
divers intervenants
20Protocole 3/ Projet ANCRAGE ET RACINES
- objectifs
- offrir aux PAF avec leur collaboration active
une solution personnalisée, réaliste et
efficiente centrée sur la proximité des acteurs
actifs auprès delles (aidants proches,
professionnels de santé et daides) et des
services et associations présentes dans leur
environnement proche (quartier, commune). - seule une mobilisation de lentourage, des
potentialités offertes dans son quartier et des
professionnels actifs auprès delles permettra de
maintenir la personne âg ée active dans son
environnement et de le faire à un coût
acceptable pour la PAF, pour la société et
lINAMI
21Protocole 3/ Projet ANCRAGE ET RACINES
- Méthode
- 1. organisation pragmatique visant à favoriser la
coordination des aides et soins à domicile et
des activités de la personne âgée fragile (PAF) - avec la personne âgée en respectant son
autonomie, - avec les acteurs de terrain (médecins
généralistes, infirmières, assistants sociaux,
kinés, ergothérapeutes, aides familiales,
services communaux) en créant avec eux un cadre
qui permette daméliorer leur efficacité et leurs
conditions de travail, - avec les aidants proches pour les soutenir et
les accompagner.
22Projet ANCRAGE ET RACINES
- 2. Lengagement dun
- - bonne connaissance du quartier et de
ses ressosurces - - travail en contact étroit avec les
professionnels de soins et daides, services et
associations, coordinations, services communaux
agissant dans ce quartier. - - répond à la demande de soutien dun acteur
proche de la PA (famille, médecin généraliste,
infirmière, aide familiale ou dune institution
active auprès de la personne âgée). - aide à
- - détection précoce des fragilités,
- - lévaluation globale des besoins,
- - lorganisation de la réunion de coordination
- - lélaboration et à la mise en œuvre du plan
daides et de soins - - lélaboration du cahier de liaison
- - référent du plan de soins si nécessaire
-
23- Le référent de quartier ne vise à remplacer
aucune fonction, organisation, coordination
existante mais à leur permettre de faciliter leur
travail par lancrage local - Ancrage local permet
- - services plus personnalisés
- - meilleure connaissance des disponibilités
au niveau local et pas de duplication des
services - - plus adapté aux besoins et à la réalité vécue
et aux habitudes de la personne âgée - - maintien la personne âgée dans la cité .
24Les projets par commune
-
- Principes généraux (convention entre les
partenaires au projet médecins généralistes,
services sociaux, infirmières, CPAS, centre de
jour..) -
- respect de la liberté de choix de la personne
âgée (prestataires de soins et daides, les
institutions, associations et services) - respect de la liberté thérapeutique des
prestataires de soins - respect de la vie privée du patient et du secret
professionnel
25Les projets par commune
- La personne âgée lacteur principal tant dans
lévaluation que dans le choix et la coordination
des soins et aides. (renforcer au maximum son
indépendance et son autonomie) (renforcement des
capabilités) - Le projet vise à maintenir le patient dans son
cadre de vie en sappuyant sur son environnement
proche - Lapproche se veut proactive pour favoriser la
prévention (prévenir et retarder la
fragilisation de la personne âgée) et proposer
les aides, soins et aménagement progressifs en
fonction de lapparition des fragilités chez la
personne âgée. - Lapproche est basée sur la relation de confiance
(importance du médecin généraliste!) établie avec
la personne âgée et vise à ne rien lui imposer.
26Les projets par commune
- Liste des partenaires
- A titre dexemple, pour illustrer limportance de
la coordination médico-sociale, nous reprenons
ici les partenaires de deux communes - Schaerbeek Fédération des généralistes de
Bruxelles (FAMGB) , Maison BILOBA Huis (Service
daccueil de jour), Maison Médicale du Nord,
Aksent vzw et EVA vzw Bricoteam( Services à la
personne), CPAS de Schaerbeek, Clinique St Jean,
Clinique Paul Brien, Mémoire Vivante (Centre de
santé mentale), Seniors sans frontière, Groupe
des turkish ladies , 0umoumounir
groupes (Asbl daide aux seniors marocains), Le
Ciré(Asbl daide pour traductions),
Ovallo(Groupement dasbl pour laide aux seniors
de Schaerbeek), Poverelo(Asbl daide au quartier
Brabrant), Le Méridien( Centre de santé mentale),
Foyer Schaerbeckois (logements sociaux) - St Gilles Cercle des médecins généralistes
(FAMGB), Centre de santé mentale, Hôpital
Molière, Hôpital Ixelles-Etterbeek, Hôpital
St-Pierre, Antennes de quartier Louise et
Parvis (aide aux personnes), Echevinat des
affaires sociales (services sociaux de la
commune), notre cercle centre du 3ème âge,
CPAS, Maison de repos, Centre de jour, Collectif
Violette (services aux personnes âgées). -
27Les projets par commune
- Deux axes dintervention
- 1 Détection et prise en charge précoce des
fragilités de la personne âgée .) . signes
précurseurs dapparition des fragilités de la
personne âgée gtproposer progressivement en
collaboration avec le référent de quartier et les
divers autres acteurs les soins, aides, activités
utiles. - 2 Intervention de deuxième ligne tenter
déviter linstitutionnalisation des personnes
âgées sur la liste dattente de maisons de repos,
en appart services, en situation de crise
(problèmes médicaux aigus, sorties dhôpitaux,
perte dun aidant proche, problèmes sociaux, de
logement).
28Les projets par commune
- Localisation du référent du quartier
- Exemple St Gilles
- Antennes de quartier Louise
- et Parvis
- Schaerbeek
- Maison BILOBA
- Foyer Schaerbeekois
29Conclusion
- Lenthousiasme rencontré par lapproche dans les
différentes communes au niveau - - des médecins généralistes,
- -des CPAS,
- -de la fondation Alzheimer,
- -des services sociaux et culturels,
- -des services daides aux personnes âgées,
- -des hôpitaux,
- -des centres de santé mentale,
- Des pharmaciens
- -des centres de jour pour personnes âgées
- a montré que lapproche semblait correspondre a
un besoin
30Conclusion
- Le projet a été bloqué dans la première phase du
protocole 3 (crainte des institutions de voir
réduire leur territoire) - Le nombre de personnes âgées augmentant et le
nombre de professionnels de santé et daides
diminuant, il y a de la place pour tout le
monde!!!!! - gt Apprentissage par tous les partenaires dun
travail en équipe multidisciplinaire - Lexpérience se poursuit dans la commune de St
Gilles.
31Conclusion
- Utiliser et renforcer les capabilités de la
personne âgée pour quelle puisse rester acteur
de sa vie (renforcement et valorisation de de
lautonomie tant dans la vie quotidienne que dans
la ,définition des besoins et des moyens dy
répondre)