La chasse au phoque - PowerPoint PPT Presentation

About This Presentation
Title:

La chasse au phoque

Description:

... (ACMV) a produit un rapport sp cial intitul Animal Welfare and the Harp Seal Hunt in Atlantic Canada (Le bien- tre des animaux et la chasse au ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:82
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 18
Provided by: Pearc151
Category:
Tags: acmv | chasse | phoque

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: La chasse au phoque


1
La chasse au phoque de lAtlantique durable,
viable et sans cruauté- Mars 2005 -
2
La chasse au phoque de l'Atlantique Aperçu
Au Canada, la chasse au phoque se déroule autour
et dans les aires de mise bas au large de la côte
atlantique du Canada. Ces aires de mise bas se
retrouvent au nord-ouest de la côté de
Terre-Neuve (appelée communément le Front) et
autour des îles de la Madeleine et de lÎle-du-
Prince-Édouard et sur ces îles (appelées
communément le Golfe).
3
La chasse au phoque de l'Atlantique Aperçu
  • Il existe six espèces de phoque sur la côte
    atlantique du Canada  le phoque du Groenland, le
    phoque à crête, le phoque gris, le phoque annelé,
    le phoque barbu et le phoque-veau marin.
    Pratiquement toute la chasse est orientée sur les
    phoques du Groenland.
  • En 2004, on a émis 15 468 permis de chasse (8 778
    permis professionnels, 4 999 permis à des
    assistants et 1 691 réservés à l'usage
    personnel). Par comparaison, en 1995, on a émis
    seulement 9 118 permis professionnels et 1 265
    permis à usage personnel.
  • Avant de devenir professionnel, un individu doit
    faire un stage d'apprenti auprès d'un chasseur
    professionnel pendant deux ans. Cette formation
    permet qu'une formation convenable et les
    aptitudes soient bien transmises.
  • On n'impose pas de quotas pour les phoques
    annelés, les phoques-veaux marins ou les phoques
    barbus, mais des permis sont utilisés pour
    contrôler la chasse commerciale de ces phoques.

4
La chasse au phoque de l'Atlantique Aperçu
  • Le présent plan de gestion 2003-2005 de la chasse
    au phoque de l'Atlantique permet la récolte de
    975 000 individus en trois ans, soit un total
    autorisé des captures (TAC) d'un maximum de
    350 000 animaux pour toute période de deux ans.
  • Pour 2005, le quota de la chasse au phoque
    demeure inchangé à 319 517 individus.
  • Le total autorisé de captures pour le phoque à
    crête demeure à 10 000 par année avec une
    interdiction de la chasse dans le Golfe du Saint-
    Laurent.
  • Le phoque gris est également limité pour le
    nombre de prises, le TAC étant également limité à
    10 000 têtes sur deux ans avec interdiction de la
    chasse de cette espèces sur l'île de Sable.
  • Depuis 1987, il est interdit de faire la chasse
    aux bébés phoques (les blanchons) et aux dos
    bleus.
  • La chasse au phoque se déroule en grande partie
    de mars à mai. En 2005, la grande partie de la
    chasse dans la région du Golfe commencera le 29
    mars et la grande partie de la chasse sur le
    Front se déroulera à compter du 12 avril.
    L'ouverture et la fermeture officielles ont été
    instaurées afin d'assurer une chasse ordonnée de
    ces animaux, dont les peaux sont de haute
    qualité.

5
Une chasse durable
  • La population de phoques canadiens est saine et
    abondante. Le troupeau du Groenland, le plus
    important pour l'industrie, est évaluée à quelque
    cinq millions de bêtes, presque un niveau record
    jamais atteint et le triple de ce qu'il était
    dans les années 1970.
  • Le Canada souscrit à l'approche préventive
    décrite dans la Déclaration de Rio sur
    l'environnement et le développement .
  • Une exigence clé de la mise en oeuvre de cette
    déclaration porte sur l'approche préventive face
    aux espèces marines en établissant la
    conservation, des points de référence de
    l'objectif ainsi que des actions précises de
    gestion pour guider les gestionnaires dans la
    gestion de la ressource.
  • Ainsi, on adopte pour les phoques la Gestion des
    pêches par objectif (GPO), qui sappuie sur des
    points de repère d'avertissement à 70, à 50 et
    à 30 de la taille maximale de la population
    observée.
  • Ce modèle de gestion a été adopté après de
    longues consultations et le Forum sur les phoques
    de l'Atlantique en 2002.
  • Plus de 200 organismes provenant de l'industrie
    de la chasse, du gouvernement, des groupes
    autochtones, des groupes voués à la conservation
    et des groupes de défense des animaux avaient été
    invités à donner leur point de vue sur le régime
    proposé de gestion.

6
Gestion des pêches par objectif (GPO)
7
Une chasse durable
  • Une raison de l'adoption de ce cadre GPO très
    prudent tient au retard entre la naissance des
    blanchons et la maturation des phoques, capables
    de se reproduire. De fait, une autre raison tient
    au fait que toutes les populations marines
    connaissent des variations de population en
    raison des changements climatiques, de la
    condition de la glace et de la disponibilité des
    proies.
  • En vertu de cette approche, la chasse au phoque
    est gérée en tenant compte de facteurs
    socio-économiques jusqu'à ce que le niveau de la
    population atteigne 70.
  • Arrivé à ce point de repère, 70 (une population
    estimée à quelque 3,85 millions d'individus), une
    nouvelle stratégie de gestion sera adoptée pour
    ramener la population au-delà du seuil de 70.
  • Dans l'éventualité où la population diminuait au
    point de repère de 50 (2,75 millions de bêtes),
    des mesures importantes de conservation seraient
    mises en oeuvre.
  • Si la conjoncture se traduisait par un déclin de
    la population en deçà du seuil du 30, (1,65
    million de têtes) toute chasse au phoque serait
    alors interdite.

8
Une chasse durable
  • Notre plan de gestion pour la chasse annuelle au
    phoque est fondée sur de solides données
    scientifiques examinées par des scientifiques du
    Canada, des États-Unis et d'Europe. Nous
    procédons chaque année à un survol de la
    population et nous effectuons un sondage
    exhaustif tous les cinq ans.
  • En fait, le ministère vient de terminer son
    sondage en 2004 et les résultats seront
    disponibles bientôt, juste à temps pour commencer
    la planification du mode de gestion pour la
    chasse de 2006.
  • Des scientifiques de partout dans le monde
    participeront à la révision des résultats du
    sondage de 2004. De plus, des scientifiques du
    Fonds international pour la protection des
    animaux et de la Fédération mondiale de la faune
    (FMF) seront invités à participer au Forum.
  • Comptant sur les données scientifiques, le
    ministère des Pêches et Océans est en mesure
    d'élaborer un plan de gestion fondé sur des
    principes solides de conservation. Nous
    établissons une ligne de base saine pour la
    chasse, qui garantit le maintien du troupeau de
    phoques à hauteur de 70 pour cent du plus haut
    niveau dabondance connue.
  • Notre objectif est simple  maintenir une
    population saine, solide et durable pour les
    années a venir.

9
Une chasse viable
  • La chasse au phoque est une activité
    économiquement viable, qui n'est pas
    subventionnée par le gouvernement du Canada.
  • En 2004, la chasse commerciale au phoque dans la
    région de l'Atlantique du Canada a été la source
    de plus de 16,5 millions de dollars en revenus
    directs provenant de la vente du produit. C'est
    une hausse par rapport aux 13 millions de dollars
    évalués pour 2003, mais bien en deçà de la valeur
    estimée de 21 millions de dollars que la chasse a
    rapportés en 2002.
  • Au Canada de l'Atlantique, la chasse au phoque a
    été orientée vers la vente de pelleteries de
    brasseurs, des phoques du Groenland indépendants
    âgés entre 25 jours et 13 mois. Le marché
    primaire demeure celui des pelleteries de
    brasseurs, qui peut aller chercher jusqu'à 70
    par fourrure de phoque dans les marchés haussiers.

10
Une chasse sans cruauté
  • De nombreuses organisations ont étudié les
    méthodes de chasse en vigueur au Canada pour la
    chasse au phoque et elles ont convenu que ces
    méthodes étaient sans cruauté.
  • Les méthodes de chasse présentement utilisées ont
    été étudiées par la Commission royale sur les
    phoques et l'industrie de la chasse au phoque au
    Canada. La Commission a dailleurs conclu que le
    recours au gourdin pour chasser le phoque, quand
    le geste est bien exécuté, est au moins sans
    cruauté et moins brutal que les méthodes
    pratiquées dans les abattoirs commerciaux pour
    tuer les animaux de boucherie, procédés acceptés
    par une majorité du public.
  • On a découvert que les méthodes utilisées pour
    abattre les phoques sont moins cruelles que le
    sport de la chasse. La Commission a également
    établi qu'il n'existait pas d'autre méthodes de
    chasse dont elle aurait eu vent autre que le
    gourdin ou le fusil qui pourraient donner de
    meilleurs résultats en terme de normes
    acceptables au plan d'une moindre cruauté pour le
    phoque.

11
Une chasse sans cruauté
  • En septembre 2002, l'Association canadienne des
    médecins vétérinaires (ACMV) a produit un rapport
    spécial intitulé  Animal Welfare and the Harp
    Seal Hunt in Atlantic Canada  (Le bien-être des
    animaux et la chasse au phoque au Canada de
    l'Atlantique).
  • Les résultats d'observations indépendantes de la
    chasse au phoque, effectuées par des
    représentants et des vétérinaires de la ACMV au
    cours des dernières années, ont été rapportés et
    comparés aux observations effectuées par le Fonds
    international pour la protection des animaux
    (IFAW).
  • La conclusion de la ACMV est quà peu près tous
    les phoques pris pendant la chasse (98 pour cent)
    sont abattus en conformité avec les principes de
    chasse sans cruauté.

12
Une chasse sans cruauté
  • Pour aider à assurer la conservation, le
    ministère continuera de mettre l'accent sur la
    surveillance en mer, d'effectuer des
    vérifications aux quais, de surveiller les quotas
    et de contrôler les chasseurs pour qu'ils
    détiennent les permis requis et respectent les
    limites imposées. Le MPO veut également s'assurer
    que les pratiques de chasse soient sans cruauté,
    conformément avec le Règlement sur les mammifères
    marins et l'utilisation appropriée des
    instruments de chasse.
  • En 2003, des modifications ont été apportées au
    Règlement sur les mammifères marins pour
    renforcer l'élément absence de cruauté de la
    chasse au phoque. Ces changements à la
    réglementation ont également compris la mise à
    l'essai de méthodes (le test de réaction des
    paupières ) pour établir une distinction non
    équivoque de la mort avant la transformation.
  • Cette pratique vise à s'assurer que l'animal est
    bien mort après avoir été atteint d'une balle ou
    frappé par un gourdin. On a également obligé les
    chasseurs de phoque à ramener à la terre ferme
    soit la fourrure ou la carcasse des animaux
    abattus à fins commerciales. La réglementation
    interdit la chasse au phoque pour seulement
    recueillir de petites parties de l'animal, telles
    les organes. Les restrictions sur les engins de
    pêche ont aussi été imposées, interdisant le
    recours à des filets pour la chasse au phoque.

13
Bateaux chasseurs de phoques
  • Tant la chasse sur le Front que dans le Golfe est
    effectuée par de petits navires (moins de 35
    pieds de longueur) et des palangriers (de 35 à 65
    pieds de longueur).
  • Il est interdit aux navires de plus de 65 pieds
    de longueur de participer à la chasse sauf en
    tant que bateau de récupération.
  • Le petit bateau de chasse navigue assez près de
    la côte et est normalement composé de deux à cinq
    chasseurs de phoque selon la taille du bateau.
  • Les bateaux accostent généralement tous les jours
    pour décharger leur cargaison.
  • La flotte de palangriers (navires de 35 à 65
    pieds de longueur) oeuvrent tant dans la région
    du Front que du Golfe.
  • Ces navires ont des équipages plus importants et
    ont tendance à demeurer en mer quelques jours à
    la fois.

14
Bateaux chasseurs de phoques
Un palangrier typique pour la chasse au phoque
(navire de 35 à 65 pieds de longueur)
15
Bateaux chasseurs de phoques
Les palandriers en partance pour les territoires
de la chasse aux phoques
Un yole relançant les phoques
16
Méthodes de chasse aux phoques
  • Les fusils sont utilisés la plupart du temps sur
    le Front où les conditions du floe permettent
    difficilement de s'approcher suffisamment des
    phoques pour utiliser un hakapik pour tuer
    l'animal.
  • Les méthodes approuvées de chasse comprennent
    l'utilisation de fusils et de fusils de chasse
    réglementaires, de gourdins et de hakapiks.
  • Hakapiks constituent l'outil de choix dans le
    Golfe où les chasseurs sont en mesure d'accéder à
    des radeaux de glace pour s'approcher des
    phoques.

Fusil
17
Consultations 2005
  • L'année 2005 marque la dernière année du plan
    triennal de gestion du phoque. Le plan a été
    élaboré en 2002 en collaboration avec les
    détenteurs d'enjeux et les groupes d'intérêts.
  • Pour que le ministère mette au point une nouvelle
    stratégie de gestion pluriannuelle pour 2006 et
    les années subséquentes, un Forum sur les phoques
    de l'Atlantique se tiendra en septembre 2005.
  • Le forum accueillera des participants de
    l'industrie, des gouvernements, des
    scientifiques, des groupes autochtones, des
    groupes voués à la conservation et des organismes
    de défense des droits des animaux.
  • Le Forum des phoques de l'Atlantique de 2005
    fournira aux parties intéressées l'occasion de
    contribuer à divers scénarios de gestion de la
    chasse au phoque dans lavenir en se fondant sur
    les dernières données quant aux populations
    prélevées lors d'un sondage des phoques du
    Groenland en 2004.
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com