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Ren -Fran ois Sully Prudhomme Les stalactites Par Nanou et Stan J aime les grottes o la torche Ensanglante une paisse nuit, O l cho fait, de porche en ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pr


1
René-François Sully Prudhomme Les stalactites
Par Nanou et Stan
2
Jaime les grottes où la torche Ensanglante une
épaisse nuit, Où lécho fait, de porche en
porche, Un grand soupir du moindre bruit.
3
Les stalactites à la voûte Pendent en pleurs
pétrifiés Dont lhumidité, goutte à goutte,
Tombe lentement à mes pieds.
4
Il me semble quen ces ténèbres Règne une
douloureuse paix Et devant ces longs pleurs
funèbres Suspendus sans sécher jamais,
5
Je pense aux âmes affligées Où dorment
danciennes amours Toutes les larmes sont
figées, Quelque chose y pleure toujours.
6
René Armand François Prudhomme, dit Sully
Prudhomme, né à Paris le 16 mars 1839 et mort à
Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, est un
poète français, premier lauréat du Prix Nobel de
littérature en 1901. Biographie Fils d'un
commerçant, René Armand Prudhomme, qui souhaite
devenir ingénieur, fait ses études au lycée
Bonaparte, mais une crise d'ophtalmie le
contraint à les interrompre. Après avoir
travaillé au Creusot dans les usines Schneider,
il se tourne vers le droit et travaille chez un
notaire. L'accueil favorable réservé à ses
premiers poèmes au sein de la Conférence La
Bruyère, société étudiante dont il est membre,
encourage ses débuts littéraires. Son premier
recueil, Stances et Poèmes (1865) est loué par
Sainte-Beuve et lance sa carrière. Il renferme
son poème le plus célèbre, Le Vase brisé,
élégante métaphore du cœur brisé par un chagrin
d'amour. Au fil de sa carrière, Sully Prudhomme
se détourne progressivement du genre sentimental
de ce premier recueil - qu'on retrouvera encore
dans Les Épreuves (1866) et Les Solitudes (1869)
- pour adopter un style plus personnel alliant
une recherche formelle qui le rattache au
Parnasse (il contribue au Parnasse contemporain
de Leconte de Lisle) avec un intérêt pour les
sujets scientifiques et philosophiques. Il donne
notamment une traduction en vers du premier chant
du De Natura Rerum de Lucrèce (1878-79). Son
ambition philosophique s'exprime dans des poèmes
comme La Justice (1878) et Le Bonheur (1888).
L'extrême économie des moyens littéraires finit
par y gâcher la poésie sans que la profondeur
philosophique y gagne. Il est élu membre de
l'Académie française en 1881. Son éditeur,
Alphonse Lemerre, commande au peintre Paul Chabas
(1869-1937), une vaste composition peinte
représentant tous les poètes du Parnasse que
Lemerre édite. Ce tableau, Chez Alphonse Lemerre,
à Ville D'Avray a été exposé au salon de 1895 et
représente, autour de Sully-Prudhomme, Paul
Bourget, Alphonse Daudet, Leconte de Lisle ou
Jules Breton. La toile a pour cadre le jardin de
la propriété que l'éditeur a achetée au père de
Camille Corot en 1875. Après Le Bonheur, Sully
Prudhomme délaisse la poésie pour s'intéresser
exclusivement à l'esthétique et à la philosophie.
Il publie deux essais d'esthétique L'Expression
dans les beaux-arts (1884) et Réflexions sur
l'art des vers (1892), une suite d'articles sur
Blaise Pascal dans La Revue des Deux Mondes
(1890), Le Problème des causes finales en
collaboration avec Charles Robert Richet (1902),
un article sur La Psychologie du Libre-Arbitre
dans la Revue de métaphysique et de morale
(1906). ../..
7
Premier écrivain à recevoir le prix Nobel de
littérature, le 10 décembre 1901, il consacre
l'essentiel de la somme reçue à cette occasion à
fonder un prix de poésie décerné par la Société
des gens de lettres. Il crée par ailleurs en 1902
la Société des poètes français avec José-Maria de
Heredia et Léon Dierx. Il est l'un des premiers
partisans de Dreyfus. Sa santé avait été
durablement ébranlée par la guerre de 1870. Sur
la fin de sa vie, elle le contraignait à vivre
quasiment reclus à Châtenay-Malabry
(Hauts-de-Seine), souffrant d'attaques de
paralysie et travaillant à La Vraie Religion
selon Pascal (1905). Mort subitement le 6
septembre 1907, il est inhumé au cimetière du
Père-Lachaise à Paris. Il avait fait de son neveu
Henry Gerbault (1863-1930) son légataire
universel. Nanou et Stan le 15/09/2016
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