Title: Module 12 PREVENTION DES RISQUES TECHNOLOGIQUES
1Module 12PREVENTION DES RISQUES TECHNOLOGIQUES
Université de Valenciennes et du Hainaut
Cambrésis, QHSE FI/FC
- 1ère partie
- l.Poitou\ - déc08
2Plan de lintervention
- Historique ICPE
- Principes réglementaires
- Loi de 76 / Décret de 77
- la Nomenclature
- lInspection des ICPE
- Evolution entre ICPE et UE
3Histoire de l'inspection des installations
classées
- 1794, explosion de la fabrique de poudre de
Grenelle (plus de 1000 morts). - 1804, rapport de Jean François Chaptal les
manufactures qui exhalent une odeur désagréable
sont elles nuisibles à la santé?. - 1806 ordonnance du préfet de police de Paris il
sera procédé, par des gens de l'art , assisté
par un commissaire de police, à la visite des
lieux à l'effet de s'assurer si l'établissement
projeté ne peut point nuire à la salubrité, ni
faire craindre un incendie. - 1810 Décret impérial du 15 octobre relatif aux
manufactures et ateliers qui répandent une odeur
insalubre ou incommode. - Soumet à autorisation préalable le
fonctionnements des ateliers occasionnant des
gênes pour le voisinage (3 classes
dautorisation) - Paris et les trois départements de la petite
couronne conservent une spécificité
d'organisation et les inspecteurs sont rattachés
au service technique interdépartemental
d'inspection des installations classées de la
préfecture de police STIIIC.
4Histoire de l'inspection des installations
classées
Histoire de l'inspection des installations
classées
- 1917 Loi du 19 décembre sur les établissements
classés dangereux, insalubres ou incommodes. Pour
délivrer ses autorisations, le préfet prend
l'avis de la commission sanitaire locale, du
service de l'inspection des établissements
classés et de l'inspection du travail. - 1966 l'incendie de la raffinerie de Feyzin au sud
de Lyon conduit le ministre de l'industrie à
confier au service des mines l'inspection des
établissements classés à la place des inspecteurs
du travail - 1982 Harmonisation européenne des règlementations
des états membres suite à SEVESO Directive dite
SEVESO - 1992 les directions régionales de l'industrie et
de la recherche (DRIR) deviennent les directions
régionales de l'industrie de la recherche et de
l'environnement (DRIRE). - Début de la refonte de la nomenclature des ICPE
- 1993 les carrières deviennent des installations
classées. - 2000 Abrogation de la loi de 76, la législation
relative aux installations classées pour la
protection de l'environnement est codifiée au
Titre Ier du Livre V (Prévention des pollutions,
des risques et des nuisances) du code de
lenvironnement,
5Installations soumises
- Article L511-1 Loi nº 2001-44 du 17 janvier 2001
art. 11 IV Journal Officiel du 18 janvier 2001) - Sont soumis aux dispositions du présent titre
les usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d'une
manière générale, les installations exploitées ou
détenues par toute personne physique ou morale,
publique ou privée, qui peuvent présenter des
dangers ou des inconvénients soit pour la
commodité du voisinage, soit pour la santé, la
sécurité, la salubrité publiques, soit pour
l'agriculture, soit pour la protection de la
nature et de l'environnement, soit pour la
conservation des sites et des monuments ainsi que
des éléments du patrimoine archéologique. - Les dispositions du présent titre sont également
applicables aux exploitations de carrières au
sens des articles 1er et 4 du code minier.
6Installations soumises à AUTORISATION
- Article L512-1 Loi nº 2003-699 du 30 juillet 2003
art. 4, art. 25 Journal Officiel du 31 juillet
2003) -
- Sont soumises à autorisation préfectorale les
installations qui présentent de graves dangers ou
inconvénients pour les intérêts visés à l'article
L. 511-1. -
- L'autorisation ne peut être accordée que si ces
dangers ou inconvénients peuvent être prévenus
par des mesures que spécifie l'arrêté
préfectoral.
7Installations soumises à AUTORISATION
- Article L512-1 Loi nº 2003-699 du 30 juillet 2003
art. 4, art. 25 Journal Officiel du 31 juillet
2003) -
- La délivrance de l'autorisation peut être
subordonnée à leur éloignement des habitations,
immeubles habituellement occupés par des tiers,
établissements recevant du public, cours d'eau,
voies de communication, captages d'eau, ou des
zones destinées à l'habitation par des documents
d'urbanisme opposables aux tiers. - Elle prend en compte les capacités techniques et
financières dont dispose le demandeur, pour
conduire son projet, être en mesure de satisfaire
à ses obligations lors de la cessation
d'activité."
8Installations soumises à DECLARATION
- Article L512-8
- Sont soumises à déclaration les installations
qui, ne présentant pas de graves dangers ou
inconvénients pour les intérêts visés à l'article
L. 511-1, doivent néanmoins respecter les
prescriptions générales édictées par le préfet en
vue d'assurer dans le département la protection
des intérêts visés à l'article L. 511-1.
9Installations NON CLASSABLES
- La police des installations classées pour la
protection de lenvironnement (ICPE) relève de la
compétence du préfet. - La police des installations non classées au titre
de la protection de lenvironnement, c.a.d les
installations exerçant des activités
industrielles, artisanales et commerciales non
inscrites à la nomenclature des ICPE, relève de
la compétence du maire - En cas de réclamations du voisinage, la Direction
Ecologie Urbaine vérifie si linstallation est
susceptible dêtre classée (par rapport aux
quantités traitées notamment), si les équipements
sont bien entretenus et si leur usage est correct
- Lorsque des installations non conformes sont
identifiées, la Direction Ecologie Urbaine met en
demeure lexploitant ou le propriétaire de
modifier son installation
10Les ICPE
- La législation applicable aux installations
prévoit un régime de déclaration et
d'autorisation administratives, en fonction de la
gravité des inconvénients ou des dangers que vont
susciter les activités. - Les préfectures enregistrent les déclarations,
délivrent les autorisations et contrôlent ces
établissements durant toute leur période
d'activité. Un corps d'inspecteurs peut les
visiter à tout moment, de jour comme de nuit, et
se faire remettre les documents relatifs à leur
fonctionnement. - Les inspecteurs des installations classées sont
des cadres techniques désignés par le Préfet sur
proposition du directeur régional de l'industrie,
de la recherche et de l'environnement. Ils jouent
un rôle essentiel dans la prévention et le
contrôle des nuisances industrielles.
11Les ICPE
- Les missions des inspecteurs
- rechercher les installations classables, ni
autorisées ni déclarées - participer aux enquêtes préparatoires aux
autorisations en rédigeant les prescriptions
techniques imposées aux industriels - visiter les installations classées pour vérifier
que les prescriptions imposées sont respectées - dresser procès-verbal des infractions commises
- surveiller les établissements, mêmes non classés,
susceptibles de pollution atmosphérique et de
pollution de l'eau
12Les ICPE
- Les missions des inspecteurs
- visiter annuellement les installations de type
SEVESO. - Pour remplir leurs missions, les inspecteurs des
installations classées ont droit d'entrée dans
les établissements soumis à leur surveillance, à
tout moment, même la nuit. Le chef d'entreprise
ou le préposé qui mettrait obstacle à l'exercice
des fonctions de l'inspecteur en lui refusant
l'entrée ou en usant de dissimulations ou de
tromperies encourrait une peine correctionnelle. - Avant d'entrer en fonction, ils prêtent serment
devant le tribunal de grande instance dans le
ressort duquel ils devront exercer leurs
fonctions et ils sont soumis au secret
professionnel.
13Les ICPE
Les ICPE
- Les pouvoirs des inspecteurs
- Pour remplir leurs missions, les inspecteurs des
installations classées ont droit d'entrée dans
les établissements soumis à leur surveillance, à
tout moment, même la nuit. Le chef d'entreprise
ou le préposé qui mettrait obstacle à l'exercice
des fonctions de l'inspecteur en lui refusant
l'entrée ou en usant de dissimulations ou de
tromperies encourrait une peine correctionnelle. - Avant d'entrer en fonction, ils prêtent serment
devant le tribunal de grande instance dans le
ressort duquel ils devront exercer leurs
fonctions et ils sont soumis au secret
professionnel. 2
14Les ICPE
Les ICPE
- Les activités relevant du régime de la
déclaration sont soumises à un arrêté type qui
détermine les conditions de fonctionnement de
l'établissement. - Les activités relevant du régime de
l'autorisation font l'objet d'une enquête
publique et un arrêté particulier est pris pour
chacune d'entre elles. - Pour certaines de ces activités, la création de
servitudes d'utilité publique peut être
nécessaire. - Lors de leur création, les propriétaires des
établissements doivent préciser la nature de leur
activité, les procédés de fabrication qui seront
mis en oeuvre, les dispositions prises pour
atténuer les inconvénients, la consistance et
l'organisation des moyens de secours privés dont
le demandeur dispose.
15La NOMENCLATURE des ICPE
- Les installations classées désignent les
établissements abritant - des activités industrielles, commerciales,
artisanales ou - agricoles dont le fonctionnement occasionne des
nuisances pour - l'environnement (pollution de l'atmosphère,
bruit), ou des - dangers pour la sécurité, la santé et la
salubrité publiques. Le - terme d' "installation" est pris au sens très
large il peut aussi - bien désigner une usine qu'un terrain.
- Ces activités sont classées dans différentes
rubriques et - répertoriées dans la "nomenclature" des
installations classées, - qui définit le cadre juridique, technique et
financier applicable à - chacune. Elle définit également des seuils à
partir desquels - sétablit le classement des installations
16La NOMENCLATURE des ICPE
- En 1992, la nomenclature a fait l'objet d'une
refonte destinée à - simplifier le classement et à actualiser les
activités répertoriées. - Elle contient des prescriptions générales
imposant des normes - de construction, d'aménagement intérieur,
d'éloignement des - habitations.
-
- Activités concernées par les installations
classées La - notion d'activités classées s'applique aux
usines,ateliers,grands - élevages, abattoirs, installations de traitement
des déchets. - Ces activités peuvent présenter des dangers ou
des - inconvénients divers tels que des risques
d'explosion, des rejets - toxiques, la pollution de l'air et des eaux, ou
des problèmes de - bruit.
17La NOMENCLATURE des ICPE
- 1.Substances
- 1.0. Substances/ préparations1.1. Toxiques1.2.
Comburantes1.3. Explosible1.4.
Inflammables1.5. Combustibles1.6.
Corrosives1.7. Radioactives1.8. Divers
18La NOMENCLATURE des ICPE
- 2. Activités
- 2.1. Activités agricoles et animaux2.2.
Agro-alimentaire2.3. Textiles, cuirs et
peaux2.4. Bois, papier, carton, imprimerie2.5.
Matériaux, minerais et métaux2.6. Chimie,
caoutchouc2.7. Déchets2.9. Divers
19NOMENCLATURE les Substances 1000
20NOMENCLATURE les activités 2000
21La NOMENCLATURE des ICPE
- La réglementation des installations classées
concerne -
- 500 000 installations soumises à déclaration
- et 64 600 installations soumises à
autorisation, - dont 21 000 élevages.
22La NOMENCLATURE des ICPE exemples
liste rubriques ICPE.doc
23La NOMENCLATURE des ICPE exemples
Nouvelle Nomenclature - Rubrique N 1430 1.4
Substances Inflammables Liquides inflammables
(définition), à l'exclusion des alcools de
bouche, eaux-de-vie et autres boissons
alcoolisées. Les liquides inflammables, quelle
que soit leur nature, sont répartis en quatre
catégories conformément aux définitions ci-après.
Le point d'éclair est déterminé suivant les
modalités techniques définies par l'AFNOR et
conformément aux spécifications administratives
éventuellement applicables. Le régime de
classement d'une installation est déterminé en
fonction de la "capacité totale équivalente"
exprimée en capacité équivalente à celle d'un
liquide inflammable de la 1ère catégorie, selon
la formule C équivalente totale 10 A B
C/5 D/15 où A. représente la capacité
relative aux liquides extrêmement inflammables
(coefficient 10) oxyde d'éthyle, et tout
liquide dont le point d'éclair est inférieur à
0C et dont la pression de vapeur à 35C est
supérieure à 105 pascals. B. représente la
capacité relative aux liquides inflammables de la
1ère catégorie (coefficient 1) tous liquides
dont le point d'éclair est inférieur à 55C et
qui ne répondent pas à la définition des liquides
extrêmement inflammables. C. représente la
capacité relative aux liquides inflammables de
2ème catégorie (coefficient 1/5) tout liquide
dont le point d'éclair est supérieur ou égal à
55C et inférieur à 100C, sauf les fuels
lourds. D. représente la capacité relative aux
liquides peu inflammables (coefficient 1/15)
fuels (ou mazout) lourds tels qu'ils sont définis
par les spécifications administratives.
24La NOMENCLATURE des ICPE exemples
Nota En outre, si des liquides inflammables
sont stockés dans la même cuvette de rétention ou
manipulés dans le même atelier, ils sont
assimilés à des liquides inflammables de la
catégorie présente la plus inflammable. Si des
liquides sont contenus dans des réservoirs en
fosse ou en double enveloppe avec système de
détection de fuite ou assimilés, les coefficients
visés à la rubrique 1430 sont divisés par 5.
Hors les produits extrêmement inflammables, les
liquides inflammables réchauffés dans leur masse
à une température supérieure à leur point
d'éclair sont assimilés à des liquides
inflammables de 1ère catégorie.
25La NOMENCLATURE des ICPE exemples
26La NOMENCLATURE des ICPE exemples
27La NOMENCLATURE des ICPE exemples
28La NOMENCLATURE des ICPE exemples
29La procédure de régularisation des ICPE
- Principes de base
- La réglementation des I.P.C.E. repose
actuellement sur deux textes fondamentaux et
incontournables - - la loi n76-663 du 19 juillet 1976
- - et son décret d'application n77-1133 du 21
septembre 1977. - Les I.P.C.E. sont définies comme "les
installations qui peuvent présenter des dangers
ou des inconvénients soit pour la commodité du
voisinage, soit pour la santé, la sécurité et la
salubrité publiques, soit pour l'agriculture,
soit pour la protection de la nature et de
l'environnement, soit pour la conservation des
sites et monuments ". - Cette définition englobe un très large champ
d'activités (activités industrielles,
commerciales ou de services potentiellement
polluantes) mais celles-ci sont définies
précisément dans la nomenclature des I.P.C.E. qui
liste des activités et qui définit un seuil à
partir duquel l'installation est classée.
30La procédure de régularisation des ICPE
La procédure de régularisation des ICPE
- Principes de base suite
- C'est donc la nomenclature qui fixe le régime
applicable - Installations non classées
- Installations classées soumises à déclaration
- gt dossier simplifié à remettre à la préfecture
qui délivre en retour un récépissé de
déclaration. - Installations classées soumises à autorisation
- gt un dossier plus complet, avec un descriptif
du projet (plans), une étude d'impact, une étude
de dangers, une notice d'hygiène et de sécurité
et un résumé non technique.
31Le régime de la déclaration
- Procédure simple de déclaration
- L'exploitant adresse au préfet un dossier de
déclaration précisant notamment la nature de
l'activité qu'il veut exercer. -
- Le préfet examine la conformité du dossier et
délivre un récépissé ainsi que les prescriptions
générales applicables à la catégorie d'activités
concernée
cours 12.11.04\procedures AD.doc
Procédure ICPE.pdf (version courte)
32Le régime de la déclaration
- Procédure simple de déclaration comment?
- Lettre de déclaration
- Jeux de plans
- A votre avis ..
33Le régime de lAUTORISATION
- L'autorisation concerne les activités les plus
polluantes ou les plus - dangereuses.La procédure d'autorisation débute
par la constitution d'un dossier de demande
d'autorisation où figurent une étude d'impact et
une étude de dangers. Ces deux documents sont
fondamentaux pour expliciter comment le projet a
été conçu, justifier les mesures de prévention
proposées et donner une évaluation des incidences
que l'exploitation entraînerait pour l'homme et
l'environnement, en situation normale et en cas
d'accident. Le dossier est ensuite instruit par
l'inspection des installations classées, sous
l'autorité du préfet. Il est soumis à diverses
consultations et notamment à une consultation des
collectivités et à l'enquête publique. La
procédure se termine par la délivrance (ou le
refus) de l'autorisation sous la forme d'un
arrêté du préfet qui contient les prescriptions
(par exemple pour les rejets les
valeurs-limites de concentrations et de flux des
divers polluants) que doit respecter
l'industriel.
34Le régime de lAUTORISATION
- Par rapport aux prescriptions de la déclaration
qui sont standardisées, les prescriptions de
l'autorisation son élaborées au cas par cas, sur
mesure. Cependant, des arrêtés ministériels
peuvent fixer les dispositions minimales que
doivent reprendre les arrêtés d'autorisation. Le
plus connu des arrêtés ministériels fixant des
prescriptions techniques est l'arrêté ministériel
du 2 février 1998, dit arrêté intégré, qui
concerne un grand nombre d'activités
industrielles. Le préfet dispose de nombreux
moyens de sanctions administratives (mise en
demeure, consignation de sommes, exécution
d'office, suspension de l'autorisation,
fermeture) en cas de non-respect des
prescriptions.
35Les DRIREs
- Les D.R.I.R.E. sont des Services des ministères
de l'Industrie et de l'Environnement. Elles sont
au nombre de 24 en France, comptant environ 3000
personnes dont 800 ingénieurs et 500 techniciens. - Services déconcentrés de l'Etat, elles sont
placées sous l'autorité des préfets de régions et
de départements. - Elles ont pour missions principales - les
contrôles techniques (instruments de mesures,
véhicules, appareils à pression, canalisations de
transport de fluides), - l'environnement
industriel (inspection des installations
classées), - la sûreté des Installations
Nucléaires de Base, - le développement
industriel, - l'énergie et le sous-sol, - le
contrôle des barrages. - Dans le domaine de l'environnement industriel,
elles sont chargées d'assurer l'inspection des
installations classées (instruction des demandes
d'autorisation et contrôle des installations
pendant leur fonctionnement), de prévenir les
risques industriels majeurs, de contrôler les
circuits d'élimination des déchets, de surveiller
la qualité de l'air et de coordonner les Services
chargés de l'inspection des installations
classées (D.R.I.R.E., D.S.V.).
36(No Transcript)
37Plan de prévention des risques technologiques
- Article L515-15 (inséré par Loi nº 2003-699 du
30 juillet 2003 art. 5 Journal Officiel du 31
juillet 2003) - L'Etat élabore et met en oeuvre des plans de
prévention des risques technologiques qui ont
pour objet de limiter les effets d'accidents
susceptibles de survenir dans les installations
figurant sur la liste prévue au IV de l'article
L. 515-8 et pouvant entraîner des effets sur la
salubrité, la santé et la sécurité publiques
directement ou par pollution du milieu. Ces plans
délimitent un périmètre d'exposition aux risques
en tenant compte de la nature et de l'intensité
des risques technologiques décrits dans les
études de dangers et des mesures de prévention
mises en oeuvre.
38Directive du Conseil CEE Directive SEVESO
- La directive SEVESO 1 a pour objet " la
prévention des accidents - majeurs impliquant des substances dangereuses et
la limitation de - leurs conséquences pour l'homme et son
environnement, afin - d'assurer de façon cohérente et efficace dans
toute la communauté - Européenne des niveaux élevés de protection ".
- Comme tous textes communautaires, une directive
européenne s'applique aux - Etats membres et non aux particuliers, qu'ils
soient personnes physiques ou - morales. Elle doit donc être retranscrite dans
chaque pays pour être applicable. - La directive SEVESO 1 exige
- de la part de l'industriel une prise en compte de
toutes les mesures - qui s'imposent pour prévenir les accidents
majeurs et pour en limiter les conséquences pour
l'homme et l'environnement - la réalisation d'une étude de danger
- la mise en place de plans d'urgence
- la maîtrise de l'urbanisation aux abords des
sites - une information préventive des populations
-
39Directive du Conseil CEE Directive SEVESO
- En France, c'est au travers de la législation
sur les installations classées que cette
directive a été rendue applicable aux
exploitants. - L'apport de cette directive en matière de
prévention des risques industriels est
incontestable - - elle a donné lieu à une prise en compte plus
attentive et méthodique des accidents potentiels
tant par les exploitants que par les pouvoirs
publics et à la mise en place d'un dispositif
global de prévention des risques. - La version initiale de cette directive de 1982 a
été amendée à deux reprises le 24 mars 1987 et
le 24 novembre 1988 (modifications mineures
modification de seuil et nouvelles substances
dangereuses introduites).
40Directive du Conseil CEE Directive SEVESO II
- Objectif
- Révision de la directive initiale de 1982, afin
d'harmoniser les règles - relatives à la sécurité industrielle entre les
différents états de la CE. - Directive 96/82/CE du 9 décembre 1996 dite SEVESO
2 concerne la maîtrise des dangers liés aux
accidents majeurs impliquant des substances
dangereuses. - Pas de modification fondamentale des principes
de SEVESO I, mais elle renforce les dispositions
relatives à la prévention des accidents majeurs.
41Directive du Conseil CEE Directive SEVESO II
- Quelques nouveautés
- Un champ d'application étendu et simplifié la
nouvelle directive ne - traite plus d'installation mais d'établissement,
c'est-à-dire qu'on ne se réfère plus à une annexe
listant des procédés et activités et qu'on ne
fait plus de distinction entre stockage et mise
en œuvre dans un procédé de Substances
dangereuses - Une prise en compte de l'effet domino et
coopération entre les - établissements industriels voisins
- Un système de management (ou de gestion) de la
sécurité
42Directive du Conseil CEE Directive SEVESO II
- Quelques nouveautés
- Des tests de plans d'urgence interne et externes
- Un système d'inspection tous les établissements
soumis font l'objet d'une inspection programmée
définie sur la base d'une évaluation systématique
des dangers. Dans le cas où un programme n'est
pas établi, une inspection annuelle est à
réaliser sur chaque site - La maîtrise de l'urbanisation des distances
d'éloignement adaptées sont à prévoir et des
mesures techniques complémentaires sont à
réaliser par l'exploitant le cas échéant
43Directive du Conseil CEE Directive SEVESO II
- La directive SEVESO 2 a été transcrite en droit
français par - Le décret n99-1220 du 28 décembre 1999 modifiant
la nomenclature des ICPE - Le décret n2000-258 du 20 mars 2000 modifiant le
décret du 21/09/77 - L'arrêté ministériel du 10 mai 2000 relatif à la
prévention des accidents majeurs impliquant des
substances dangereuses présentes dans certaines
catégories d'installations classées pour la
protection de l'environnement soumises à
autorisation - La circulaire du 10 mai 2000 relative à la
prévention des accidents majeurs impliquant des
substances dangereuses présentes dans certaines
catégories d'installations classées pour la
protection de l'environnement
44Nombre de sites SEVESO II