Title: Pr
1MERCHANDISING MARCHANDISAGE
2Le merchandising est lensemble des méthodes et
techniques utiliséessur le point de vente pour
assurer une meilleure revente du produitpar sa
présentation, son animation et sa gestion.
3(No Transcript)
4Règle des 5B
5LE BON PRODUIT
-
- Le choix du produit se fait fonction de la
région, de la zone de chalandise, de la taille du
point de vente et de la politique de lenseigne.
6AU BON ENDROIT
- Chaque référence doit se voir attribuer la place
qui lui convient en terme de quantité, le
linéaire développé est accordé à chaque produit
en fonction de ses performances en terme de
qualité, le choix de lemplacement est lié au
type dachat concerné (achat réfléchi ou achat
impulsif) à la marque (leader, nationale, MDD,
1er prix,...) au conditionnement (individuel ou
familial).
7AU BON MOMENT
- La saisonnalité et les évolutions du marché
doivent être prises en considération pour
proposer au consommateur temps voulu un
assortiment apte à répondre à ses attentes.
8EN BONNES QUANTITÉS
-
- Stocker trop de produits conduit
- à immobiliser de largent.
- La rupture de stock est à lorigine de
- ventes perdues,
- Ce qui génère
- des pertes financières et
- une insatisfaction de la clientèle.
9AU BON PRIX
- Plusieurs facteurs doivent nécessairement être
pris en compte dans lévaluation du prix - le prix psychologique
- les prix des concurrents
- la longueur de circuit de distribution
- la législation
- la politique commerciale de lEnseigne.
10"C'est l'aide apportée à un produit vendu en
libre service, qui doit se défendre tout seul
"
"Le merchandising n'est pas une science exacte,
mais un ensemble de techniques ou -
sophistiquées permettant de faciliter la
rencontre consommateurs-produits tout en servant
les intérêts du distributeur et du fournisseur"
11Trois Types d'action
- ORGANISATION
- Le merchandising dorganisation permet
de retrouver facilement le produit recherché
implantation par famille
- SÉDUCTION
- Le merchandising de séduction permet
dimplanter les produits sur la base déléments
subjectifs tels que la présentation, lanimation,
PLV, les couleurs, la musique, etc
- GESTION
- Le merchandising de gestion
- permet dimplanter les produits sur la
- base déléments objectifs (ratios,
- performance des produits) tels
- qu'attractivité, productivité,
- rentabilité
12- Le merchandising quantitatif est un
merchandising de gestion lié aux performances du
rayon, - le merchandising qualitatif est lié à l'univers
du rayon. - Les deux sont indissociables.
13- Les buts à atteindre
- adapter l'offre produits
- créer des univers rayons attractifs
- permettre aux consommateurs de trouver
facilement les familles et produits recherchés - anticiper les tendances de marché
- développer le chiffre d'affaires, augmenter
la rentabilité de l'espace de vente -
- entretenir des relations de partenariat
distributeurs - fournisseurs - fidéliser la clientèle
14Les consommateurs souhaitent faire leurs
courses rapidement des rayons accueillants
(propres et rangés) trouver facilement les
familles et produits recherchés du choix et de
la disponibilité des informations, des conseils,
des idées un bon rapport qualité / prix, des
services
15 Offre adaptée au potentiel de clientèle Proposit
ions fournisseurs tenant compte de la politique
d'enseigne(respect de l'image et du
positionnement) Prix compétitifs Résultats
(chiffres d'affaires, rentabilité) Animation
rayon Se différencier des concurrents Attirer,
Séduire et Fidéliser la clientèle
16Développer la distribution numérique Augmenter
les parts de marchés Assurer l'expansion et la
pérennité de l'entreprise
17PROBLEMATIQUE
Le but du merchandising est de satisfaire les 3
intervenantsDans le cadre du développement des
ventes,et dans l'intérêt de tous, le
merchandising est un outilde gestion et de
dialogue
18- Le point de convergence fournisseur/distributeur
se situe au niveau du profit le plus élevé, dans
chacun des rayons.La finalité reste la
satisfaction du consommateur. - Un échange permanent d'informations entre le
fournisseur, spécialiste de son marché, et le
distributeur, généraliste de la vente, permet
doptimiser loffre. Telle est le vraie relation
MERCHANDISING, basée sur ce partenariat où la
négociation nest plus seulement liée aux
conditions commerciales.
19- L'assortiment
- C est l'ensemble des articles répondant au mieux
à la demande - des consommateurs, en fonction de la zone de
chalandise et de la - politique commerciale du point de vente.
- Il s'ajuste en permanence, par l'introduction
des nouveaux produits et l'exclusion de
produits vieillissants.
- Un assortiment doit être VIVANT et réserver
des SURPRISES aux consommateurs, en suivant
l'actualité
20- L'implantation
- met en scène l'assortiment dans un espace donné.
- Elle favorise la rencontre du consommateur et du
produit - Assure la présentation marchande et le stockage.
21- Le géomerchandising
- Permet l'évaluation des potentiels de
consommation dans une zone de chalandise.C'est
le premier outil d'aide à la définition de
l'assortiment.
- Connaître la zone d'attraction réelle.
- Mesurer l'impact de l'environnement concurrentiel.
- Connaître les caractéristiques de la population
qui fréquente réellement chaque point de vente.
- Définir la part de marché du magasin sur sa zone.
- Estimer son chiffre d'affaires pour tous les
produits
- Travailler sur le chiffre d'affaires potentiel
d'un magasin par rayon.
- Définir des indices de consommation locaux et les
comparer aux nationaux
22- Structures merchandising
- Elles peuvent dépendre tout aussi bien de la
direction commerciale que marketing.On distingue
2 catégories - Conceptuelles Etudes préalables (consommateurs,
distributeurs, produits, mobiliers, matériels de
présentation). Recommandations par typologie
points de ventes (tranches de surfaces,
enseignes, zones de chalandise...) - Opérationnelles Application de la stratégie sur
le terrainImplantations sur mesureSuivi et
gestion des linéaires - Dans tous les cas, le service merchandising
est un prestataire de services vis à vis des
services marketing, commercial et achats
(prévisions).
23- Missions merchandising
- Elles sont variables d'une société à une
autre, d'une fonction à une autre, mais toujours
avec un minimum de points communs.Les relations
sont indispensables avec les services marketing,
commercial et achats. - Définition et mise en oeuvre de la stratégie
merchandising - Création d'outils dédiés à la force de vente
(industriel ou distributeur) - Sensibilisation, formation force de vente
- Dossiers merchandising centrales d'achats, points
de vente, rayons - Formation vendeurs, chefs de rayon
- Développements ilv - plv
- Lancement, test et validation de nouveaux
concepts(matériels, balisages consommateurs,
produits, packaging...) - Création de banques de données merchandising
- Analyses de performances
- Recommandations d'assortiments
- Optimisations de linéaires
- Implantations
- Contrôles de résultats
- Correctifs, suivi permanent
- Projets d'informatisation merchandising siège,
terrain
24- Fonctions, Les Hommes merchandising
- Selon la structure, l'importance,
l'ancienneté et la "reconnaissance" du service
merchandising, on distingue différents métiers et
appellations. - Une équipe merchandising peut se constituer
de - 1 Directeur merchandising
- 1 Responsable merchandising national
- 1 Responsable conception ilv-plv
- Responsables merchandising régionaux
- Responsables implantations
- Responsables installation matériels
- Merchandisers (gestionnaires)
25DEMARCHE LOGIQUE ET CHRONOLOGIQUED'UNE ETUDE
RAYON
ETAPES D'UNE ETUDE RAYON 1- Relevé de
l'existant 2- Analyse de performances 3-
Recommandation d'assortiment 4- Optimisation
de linéaire 5- Implantation 6- Suivi 7-
Contrôle comparatif de résultats 8-
Adaptations correctives
26RELEVE DE DONNEES
ANALYSE DE PERFORMANCES
- En terme de ventes volume, chiffres d'affaires,
marges, stocks, linéaires développés, d'indices
27RECOMMANDATION ASSORTIMENT
- Offre produits
- Organisation
- Mobilier
28IMPLANTATION
- respect de l'implantation
- gestion rigoureuse
- surveillance des ruptures, sur-stock
29CONTROLEDE RESULTATSavant / après
- Une étude n'a pas de fin, car la recette parfaite
n'existe pas !
30ANALYSE DE PERFORMANCESD'UN RAYON
31(No Transcript)
32(No Transcript)
33- les données de productivité et de
rentabilité peuvent s'exprimer selon le marché
étudié en terme de linéaire développé (cm) , de
surface exposée (cm²) ou de volume d'encombrement
(cm3) - Ces résultats, ratios et indices seront aussi
analysés à la sous-famille, à la famille... par
rapport au global rayon (prévoir en supplément
l'information nombre de références). - L'étude sera complétée par la comparaison avec
des bases de données de magasins représentatifs
par tranches de surfaces, enseignes, zones de
chalandise... - La synthèse permettra d'agir sur
- la recommandation d'assortiment(références
à supprimer, à ajouter) - la préconisation de l'implantation(allocatio
n de l'espace par segments de produits,
positionnement sur le linéaire, nb de facings,
capacités de stockage...) - les niveaux de prix (achat, vente et marge
dégagée)
34 CALCULS MERCHANDISING
QUANTITES VENDUES QTE SI QE - SFQTE
stock initial qte entrées - stock
finalQuantités stock début de période
quantités entrées - stock fin de période
CHIFFRES D'AFFAIRES CATTC QTE PVTTCCAHT
QTE PVHT
INDICE DE RENDEMENTou de productivité de
Chiffre d'affaires / Linéaire développé CA
/ LIN DEV
RENDEMENT LINEAIRE ou productivitéChiffre
d'affaires hors taxe / linéaire développéCA/ML
CAHT / LIN DEV
35- STOCK MOYEN
- Stock volume (stock initial stock final) /
2(SI SF) / 2 - Stock valeur (stock initial stock final) /
2 paht -
- PANIER MOYEN
- Ca total hors taxe magasin / nb total des
débits magasin -
- MARGE BRUTE
- La marge brute (MB) est la différence entre le
prix de vente HT et le prix d'achat HTPrix
public TTC 6.55TVA 20.60Prix public HT
5.43Prix d'achat HT 2.53Marge brute 5.43 -
2.53 2.90 -
- TAUX DE MARQUE
- Marge brute / prix de vente ht 100Marge brute
2.90Prix HT 15.00Taux de marque 19.33TMQ
19.33Attention aux confusions entre taux de
marque et taux de marge
36- COEFFICIENT DE MARGE
- Taux de marque 19.33Coefficient de marge
1/1-(taux de marque)/100Coefficient de marge
1/(1-0.1933) 1.24 -
- TVA
- Ajout de la TVA
- Retrouver le prix HT
- Produit 1500.00Tva 19.60TTC 1500 1.1960
1 794.00Produit 2000.00Tva 19.60HT
2000.00 / 1.1960 1 672.24 -
- REMISES
- Prix tarif 4200
- Remise 10.00
- Prix Net 4200 0.90 3780.00
- Détermination d'un prix catalogue à partir d'un
prix net 3780.00 / 0.90Remises en cascade - Prix tarif 4200
- Remises appliquées 5 3 2
- Prix Net 4200 0.95 0.97 0.98 3792.89
-
- TAUX DE MARGE
- C'est le taux réel moins les démarques (MB /
PAHT ) 100Attention aux confusions entre taux
de marque et taux de marge
37- COEFFICIENT MULTIPLICATEUR
- C'est le coefficient qui doit être appliqué à un
Prix d'Achat HT pour obtenir le PV TTC - Pvttc ou Pvc 212.00
- Paht 125.00
- Coeff Multiplicateur 1.70
- BENEFICE BRUT
- Ou marge brute cumuléeMarge brute unitaire
quantités venduesBB MBU QV -
- NB JOURS DE VENTES
- Quantité marchandises en stock linéaire 100
- Quantité moyennes mensuelles vendues 50
- Nb de jours d'ouvertures d'un magasin dans un
mois 26 - Nb jour de ventes ou de Stock linéaire 100 / 50
26 52 Jrs -
38- LINEAIRE DEVELOPPE
- Longueur d'un facing en centimètres 10
- Nombre de facing de présentation 3
- Linéaire développé en cm (ML) 10 3 30
- Le calcul varie selon le type de gerbage du
produit. Les méthodes de calculs différent selon
les marchés étudiés.Toujours se faire préciser
la règle d'usage.
- COEFFICIENT DE ROTATION
- C'est le nombre de fois que le stock
tourne dans l'année
- TAUX DE RUPTURES
- (nombre de ruptures / nombre de
références ) 100
39Le trade marketing
Au début des années 90, les professionnels de la
distribution concentrent un tel pouvoir de
négociation que les industriels sont obligés de
céder à leurs exigences.L'apparition du trade
marketing permet un nouveau dialogue, tourné vers
la logique du micro-marché et du Marketing du
point de vente.
- Le trade marketing est l'ensemble des moyens mis
en œuvre conjointement par les fournisseurs et
les distributeurs afin de réaliser une ou des
actions propres à l'enseigne et/ou au point de
vente. - Ces actions créent l'événement car elles sont
communes, uniques et personnalisées. - Elles ne s'inscrivent pas dans la négociation
commerciale globale.
40- Mettre en place une meilleure communication et
animer le point de vente.
- Proposer des offres de produit personnalisées et
différentes d'une enseigne à l'autre.
- Vendre les produits au meilleur prix.
- Fidéliser les clients de l'enseigne partenaire.
- Mieux cibler la clientèle de l'enseigne ou du
point de vente considéré.
41Conserves de légumes
- Les industriels préconisent dimplanter les
conserves de légumes selon le sens du repas pour
clarifier le rayon. Ils innovent pour le
revaloriser et tentent de reconquérir le terrain
cédé aux MDD. - Les haricots verts et les petits pois ne
jouent plus les points chauds.
- Les légumes exotiques sont implantés à la
suite -
- La place accordée à chaque famille doit tenir
compte des indices régionaux de consommation. (
hégémonie des MDD ) - Certains distributeurs ont pris conscience de
proposer une offre inadaptée ou dêtre allés trop
loin sur leur MDD. Dautre part, la concentration
entre producteurs a changé la donne. - DAucy communique massivement sur ses
nouveautés 2000
42Le regroupement des petits pois et haricots
verts.
- Les haricots verts et les petits pois ne jouent
plus les points chauds. Longtemps implantés à
chacune des extrémités du linéaire, pour générer
un trafic maximum, les deux poids lourds de la
conserve de légumes (37 des volumes au total)
tendent à se regrouper, sous limpulsion des
industriels. Lesquels segmentent le marché en
plusieurs grandes familles, dont les
classiques (haricots verts, petits pois,
etc.), quils préconisent de positionner en
respectant la chronologie dun repas, du froid
vers le chaud.
43La place des MDD
- . Les gammes MDD des enseignes sont aujourdhui
dominantes sur la conserve de légumes (en moyenne
près de 46 des volumes, du CA et de la part de
linéaire). Et certains distributeurs nhésitent
pas à faire limpasse sur les marques nationales
sur les plus petites familles de produits. La
surexposition des MDD aux détriments de
Bonduelle, dAucy et consorts, freine le
dynamisme du marché. Car après des années passées
à se battre sur les prix, les industriels
investissent de nouveau en communication et
lancent des innovations.
44Lalternance des couleurs et des formats.
- Lalternance de couleurs et de formats permet de
rompre la monotonie du rayon conserve de légumes.
Dautant que la boîte ronde nest plus aussi
hégémonique que par le passé. Les boîtes
rectangulaires, mais surtout les bocaux
connaissent un succès croissant. Et sous
limpulsion de dAucy, ces derniers sont dotés de
manchons surélevés et arborent des couleurs
éclatantes.
45Biscuits sucrés
- Avec près de 260 références en moyenne par
magasin (hypers et supers), pas moins de 14
familles différentes - Enfin, paradoxalement, sur un marché de
produit plaisir, lachat dimpulsion est faible
(22 des achats, contre 34 sur lépicerie
sucrée en moyenne).
46Les goûters fourrés constituent lun des segments
incontournables du marché des biscuits
- Leur implantation à lextrémité du rayon est un
moyen dinciter les ménagères à le parcourir dans
sa totalité. - Les goûters jouent ainsi le rôle de point chaud
sur la cible enfant
47Les premiers biscuits pockets lancés sur le marché
- sont les déclinaisons miniatures des goûters
fourrés Prince ou BN. Pour cette raison, ils sont
généralement positionnés près de leur référent
standard. - Néanmoins larrivée de nouvelles références
orphelines ( Twix Top ou Pick up !) et
adultes (galette St Michel, Mulino Bianco, etc.)
pousse industriels et distributeurs à revoir leur
implantation.
48Babyfood
- Le duel Blédina et Nestlé se joue aussi sur le
terrain du merchandising. Principales divergences
entre les industriels limplantation des pots
sucrés et des assiettes. - 57 des mères sont critiques à légard du
linéaire babyfood - Principaux griefs avancés
- une offre peu lisible et un repérage
particulièrement difficile au sein du mur de
pots. Résultat, alors quil sagit dun marché
doffre, dynamisé par linnovation, elles ne sont
que 19 à identifier les nouveautés. - pour deux tiers dentre elles, faire les courses
pour son bébé sapparente à une corvée. Pas
brillant pour un rayon qui capte une clientèle
stratégique pourvoyeuse de gros paniers.
49Lemplacement des pots sucrés
- Principaux protagonistes du babyfood, De fait,
Nestlé recommande de les implanter à la suite des
céréales et petits déjeuners pour créer un unique
bloc sucré au sein du rayon. - A linverse, arguant du fait que 68 des mamans
achetant à la fois du salé et du sucré commencent
par le salé, Blédina recommande les goûters et
desserts au bout du rayon après le pavé salé.
Cette option améliore la lisibilité de loffre
car elle casse le mur de pot (les sucrés sont
éloignés des salés par les purées, potages, jus
et biscuits) mais elle est contraignante pour la
maman dun bébé de 4 à 6 mois. Intéressée par le
lait et les pots sucrés uniquement, elle devra
parcourir lensemble du rayon pour ces deux
achats
50Lemplacement des assiettes
- Produits valorisés et valorisant pour le magasin,
les assiettes sont préconisées par les
industriels au cœur du rayon, ce qui leur assure
un trafic maximum. - Un emplacement qui permet au passage de rompre
la monotonie de loffre pots de verre et améliore
sa lisibilité. Ainsi, chez Nestlé, les assiettes
font la transition entre les pots sucrés et les
pots salés, tandis que chez Blédina, elles
séparent les pots salés viande/légumes des pots
légumes (les pots sucrés étant positionnés tout
au bout du rayon, après les purées, potages, jus
et biscuits).
51La signalétique
- Caractérisé par une offre pléthorique et par la
présence dune multitude de produits à petit
facing, le rayon diététique infantile manque de
clarté. - La pose de signalétique permet daider le client
à repérer plus facilement les différentes
familles. Notamment les types de pots (salés,
viande/légumes, légumes, sucrés) et les gammes
bio, parfois reléguées en bout de gondole
52A la soupe !
- Le passage dun rayon été à un rayon
hiver se justifie davantage dans son
organisation que dans lévolution de sa taille. - De nouveaux équipements pour gagner en
modularitéDisposés à lorigine dans des meubles
fils, dont la taille est fixe et standard (1,33
m), ils peuvent aujourdhui être implantés sur
meubles classiques - Car sils souffrent moins de lété que leurs
homologues aseptiques les potages déshydratés à
cuire nen restent pas moins surexposés - Tirer profit des promotions
- Etre cohérent dans lassortiment
53Pour les potages déshydratés,
- les séparateurs plastiques offrent davantage de
souplesse que le classique et non modulables
meubles fil d'1,33 m. - Clipsés directement sur la tablette, ils sont
amovibles et laissent la possibilité d'augmenter
ou diminuer le nombre de facings. - En outre, le système de gravité lestée permet de
limiter le stock linéaire pendant les saisons
creuses.
54Qu'ils soient déshydratés ou liquides, les
potages doivent être implantés selon une même
logique.
- Recettes généralement basiques (les légumes sur
les briques et les poule/ vermicelle et légumes
sur les déshydratés à cuire), les locomotives du
rayon doivent être implantés sur les niveaux
inférieurs pour mettre en avant, à hauteur des
yeux, les recettes plus sophistiquées et mieux
valorisées. - Il s'agit des recettes exotiques, terroir,
bien-être ou multi-légumes sur les déshydratés,
et les légumes/céréales et légumes cuisinés sur
le liquide.
55Pour optimiser la lecture d'un rayon
- dont l'offre moyenne en hyper s'élève à près de
165 références en haute saison, il est impératif
de disposer les références d'une même marque au
sein d'un pavé. - Et pour générer du trafic, mieux vaut implanter
le leader en bout de course Liebig sur les
briques, Knorr sur les déshydratés à cuire et
Royco sur les instantanés
56Les avis divergent quant à la disposition des
différentes technologies.
- Pour Liebig, mieux vaut les implanter par ordre
inverse d'ancienneté. Ainsi, un fidèle du
déshydraté à cuire devra passer devant les
briques et les bouteilles et les instantanés pour
acheter son produit. - A l'inverse, Knorr préconise l'implantation des
soupes familiales à cuire en premier, suivi des
individuelles puis des briques et des bouteilles.
A noter que chacun des leaders d'une catégorie
(liquide ou déshydraté) place sa technologie en
début de rayon... pour éviter qu'elle n'aille
plus loin ?
57Thés et infusions
- Le thé vert semballe, les tisanes bien-être
explosent. Les industriels multiplient les
nouveautés et les distributeurs jouent le jeu.
Reste à clarifier le linéaire pour le rendre
attractif. - Des performances qui décoiffent 34,5 pour
le thé vert, 156,0 pour les infusions
bien-être. - Des infusions au cœur du thé Le courant bien
être fait des étincelles et les lancements se
multiplient tous azimuts - Soutenue par un plan presse musclé et une
campagne déchantillonnage, la gamme Eveil des
Sens de Tetley se compose de trois variétés. - Lipton Yellow au cœur du rayon
- Pour Foods International, limplantation du
linéaire doit suivre la logique de consommation
58Bien implanter le thé vert.
- Segment le plus dynamique avec une croissance de
34,5 , le thé vert mérite une place de choix
au sein de lunivers thé/infusion - au cœur du linéaire et sur les étagères du
milieu, plutôt que tout en haut et inaccessible
pour la plupart des clients. - De fait, il est reconnu pour ses vertus et attire
de nombreux consommateurs, qui ne fréquentaient
pas ce rayon auparavant, en particulier les
jeunes.
59Implanter selon les différents moments de la
journée.
- Du thé breakfast ou classiques (origine) le
matin, du thé vert et parfumé plutôt en fin de
matinée et dans laprès midi, enfin, une tisane
le soir. Telle est selon Foods International la
logique de consommation du buveur de thé et
dinfusion. - Une logique que doit, pour ce fabricant,
refléter limplantation du linéaire. Laquelle
permet, au passage, de positionner côte à côte et
au milieu du rayon les deux segments les plus
dynamiques du marché thé vert et infusions
bien-être.
60Lipton Yellow, une marque repère.
- Leader du segment qui génère lessentiel des
volumes de thé (les standards), Lipton Yellow est
aussi la référence la plus facilement identifiée
et repérée au sein du linéaire, grâce à son code
couleur jaune. - Deux bonnes raisons, selon Unilever, de le
positionner au milieu du rayon. Car il permet de
séparer clairement les thés des infusions.
61Pâtes, riz, semoules
- Si Panzani et Barilla se rejoignent sur
lidentification des grandes familles de pâtes,
ils sopposent sur la logique dimplantation, par
format ou marque, et sur lemplacement des
spécialités - Confus le linéaire pâtes ? Voilà presque un
euphémisme ! -
- Dominé par les MDD (41,2 du CA) et Lustucru
(26,5 ), les pâtes aux œufs entament le rayon. - Disposer les pâtes aux œufs en bout de gondole
serait les condamner , commente le responsable
merchandising dune centrale. - Ces pâtes bénéficient dune consommation très
régionale, en particulier dans lEst. Il est donc
plus facile daugmenter lespace qui leur est
consacré en ajoutant un élément en début de rayon
plutôt quau milieu .
62Implantation par format.
- Auchan Val dEurope pousse à lextrême la logique
dimplantation par format. - Résultat, le linéaire est confus car les marques
sont éclatées. La centrale préconise la
verticalité des segments, et la disposition des
marques en pavé horizontaux.
63Implantation par pavé de marques.
- Limplantation des pâtes en pavés de marques
verticaux rassure au premier abord le client qui
se repère grâce à leurs codes couleurs marqués. - Il en découle une disposition à lhorizontal des
différents dessins de pâtes au sein de chaque
marque. Ainsi, limplantation des QS fantaisies
(farfalle, penne, etc.) sur les étagères
supérieures, au-dessus des QS classiques
(macaronis, coquillettes, etc.) sur les niveaux
inférieurs, permet de dynamiser ce segment
valorisé. - Inconvénient néanmoins le client na pas la
lecture immédiate de loffre et de léventail de
prix pour un même format.
64Implantation des formats en descente verticale.
- Limplantation des différents dessins en descente
verticale (et des marques en pavé horizontaux)
donne au client une excellente visibilité de
loffre. Les spaghettis, les farfalle, etc. étant
regroupés, celui-ci voit dun seul coup dœil les
prix proposés. - Inconvénient la descente verticale sur une
coquillette est facilement réalisable, elle lest
moins sur un penne ou un coude, dautant que les
industriels nont pas forcément les mêmes dessins
fantaisies. - En outre, cette implantation oblige à allouer le
même nombre de facings par marque sans tenir
compte de leur poids sur le marché.
65Implantation des pâtes aux œufs
- . Limplantation des pâtes aux œufs en début de
gondole assure à ce segment en régression
constante un trafic maximum, bénéfique pour les
rotations. - En outre, il sagit de produits dont la
consommation est très régionalisée (en
particulier dans lEst). Il est donc plus facile
daugmenter lespace qui leur est consacré en
ajoutant un élément au début plutôt quau milieu
du rayon.
66Implantation des spécialités.
- Regroupant les pâtes à lancienne, les pâtes
artisanales, au blé complet, bio, ou cuisson
rapide, les spécialités concentrent lessentiel
des innovations et constituent la famille la plus
valorisée. - En toute logique, elles doivent être implantées
au cœur du rayon, avant les pâtes QS, pour
bénéficier dun trafic maximal.
67Bières
- Organiser le linéaire cest bien, le théâtraliser
via un habillage valorisant et informatif, cest
mieux. Mais quelles techniques utilisent les
brasseurs ? Tour dhorizon de cette cerise sur
le gâteau - La valorisation se fait mousser au rayon bières.
- Concernant les frontons, kakémonos et autres
informations sur le lieu de vente (ILV), les
enseignes restent particulièrement vigilantes - Des frontons découverte , dégustation ,
convivialité et fraîcheur balisent le
linéaires depuis la cave à bière jusquaux
panachés en passant par les spéciales et les
spécialités festives.
68La présence des panachés et bières sans alcool à
une extrémité du rayon
- Différence de taille, Kronenbourg et Stella
Artois les placent à la fin du rayon, et Heineken
au début, en fonction du sens de circulation
69La démarche de Brasseries Kronenbourg a déjà
séduit plus de 200 magasins.
- Parmi lesquels de nombreux Super U (Evron,
Plancoët), Leclerc (Sézanne) et Intermarché
ainsi que les hypers Carrefour du groupe Hyparlo
et les Champion gérés par Guyenne Gascogne.
70(No Transcript)
7192 magasins arborent des linéaires aux couleurs
de Culture Bière .
- Essentiellement des grands supermarchés ou de
petits hypers. - Le client redécouvre le rayon, précise-t-on
chez Brasseries Heineken. - Le temps passé en linéaire a augmenté de 25
secondes, lachat dimpulsion se développe et
beaucoup de clients ont le sentiment davoir
découvert de nouveaux produits.
72Faut-il ou non rassembler toutes les boîtes 50 cl
- Quelle que soit leur catégorie dorigine (luxe,
spéciale ou spécialité) ? Cest ce que
Kronenbourg préconise désormais.
73Vins de Consommation Courante
- Pour valoriser et clarifier le linéaire de vins
de consommation courante, lAnivit a mis en place
des solutions merchandising. Encore en phase de
test, les premiers résultats se montrent
encourageants. - La chute des vins de consommation courante (VCC)
ne doit pas servir la cause dun laisser-aller en
linéaire. - La préconisation de lAnivit se décline en deux
formes qualitativement et quantitativement. - Tous les types de produits sont passés au crible.
- Pour faciliter la gestion du linéaire, les trois
couleurs profitent dun espace de liberté ,
appelé les vins découvertes .
74Le balisage par couleur simplifie loffre en
rayon.
- En plus dimposantes casquettes, le balisage
vertical segmente le linéaire. Cela permet
notamment de mettre en avant lespace
découverte essentiel pour le lancement dun
produit ou pour écouler des queues de promotion.
75Les gros conditionnements sont implantés sur les
tablettes basses
- Sécurisant, en plus dun repérage facile.
76(No Transcript)
77Les Sirops
- Lavenir des sirops passe sans doute par une
implantation en magasin ailleurs quà côté des
jus de fruits. Des tentatives sont menées près du
rayon eaux. Dautres cherchent à positionner les
sirops avec les soft-drinks. - A côté des jus, parfois avec les eaux, voire à
proximité des vins - Cependant la grande majorité des magasins se
conforme encore à un merchandising classique. Les
sirops se place dans la continuité des jus de
fruits - Autre logique un choix par usage de
consommation incite quelques enseignes à intégrer
les boissons à diluer dans lunivers des eaux
embouteillées. - La démarche merchandising de Teisseire va plus
loin. Elle assimile la famille des sirops comme
une composante de lunivers des soft-drinks - La venue dune nouvelle famille de produits au
sein du rayon soft-drinks a nécessité quelques
aménagements. - Les premiers tests réalisés dans une centaine de
magasins sont favorables aux sirops positionnés
entre les BAFP et les limonades - Reste à savoir comment Coca-Cola ou Schweppes
vont accepter quun opérateur de sirops vienne
perturber limplantation carrée des soft-drinks
78Proscrite. Faute de place, certains supermarchés
intègrent les sirops où ils peuvent.
- Doù des situations parfois cocasses comme un
emplacement avec les vins de table. - Pas sûr que cela draine de la clientèle
supplémentaire pour les sirops.
79Classique. La majorité des magasins proposent les
sirops dans la continuité des jus de fruits.
- Souvent plus par force de lhabitude que par
logique des consommateurs ou volonté des
industriels. - La concurrence des jus de fruits sen ressent
directement notamment sur le parfum orange.
80Complémentaire. Lagencement des rayons par usage
de consommation gagne du terrain.
- Le sirop néchappe pas à la règle. De plus en
plus de magasins lintègrent avec les eaux. - Le succès des eaux aromatisées prêtes à boire
nest également pas étranger à ce rapprochement.
81Fruits et Légumes
- Quand tous les linéaires sont segmentés par
univers de consommation, pourquoi le rayon fruits
et légumes ne faciliterait-il pas lui non plus la
vie de ses clients ? - Si le rayon reste un passage obligé pour le
chaland, il souffre néanmoins d'un manque
chronique d'informations. - Bref, rien n'est fait pour attirer de nouveaux
consommateurs dans le rayon, et surtout pas ceux
qui ne connaissent rien aux fruits et légumes ! - Les légumes sont répartis selon cinq univers
indispensables, à cuire, crudités, mixtes crus/à
cuire et produits de saison. - La bonne information au bon endroit
- De manière générale, ce type d'information est
attendu sur les références basiques, déjà bien
connues des consommateurs. C'est alors le "plus"
qualitatif qui déclenche l'achat. - De l'autre côté, les informations portant sur
l'utilisation des produits sont davantage
attendues pour des références à faible
pénétration, qui souffrent de l'ignorance des
ménages.
82Place à la signalétique !
- Le rayon fl peut tout à fait accueillir une
signalétique permanente balisant les pôles
dorganisation (légumes à cuire, crudités, fruits
toniques, etc.). - Ce qui suppose, il est vrai, de déplacer parfois
les panneaux promotionnels.
83Le bio est déjà balisé. Pourquoi resterait-il le
seul univers clairement identifié dans le rayon ?
- Du fait des fréquents changements dimplantation,
même lemplacement des fruits dun côté et des
légumes de lautre nest pas toujours clair !
84Autre bon exemple, les fruits exotiques.
- A défaut de panneaux, lendroit où ils sont
implantés bénéficie souvent dune mise en scène
évocatrice. - Les clients repèrent de loin les produits, grâce
à une présentation qui suscite limpulsion.
85Original et proche de la logique consommateurs
- le regroupement au sein dun même univers
fruits toniques des agrumes et des kiwis, au
nom de leur teneur élevée en vitamine C. - Même si cette logique nest pas évidente pour
tous les clients, la lisibilité de loffre nest
pas pénalisée.
864e gamme
- Une frontière sépare les fournisseurs de 4e
gamme. Dun côté, ceux qui préconisent un rayon
mono-compositions / mélanges. De lautre ceux qui
estiment que la clef dentrée est la texture des
salades tendres / croquantes. - Le client, selon Bonduelle, rechercherait dabord
une texture particulière de salade. En clair,
sil vient dans le rayon, cest pour acheter soit
une salade croquante, soit une salade tendre. - Selon Florette et les Crudettes le client arrive
dans le rayon avec en tête une variété ou lenvie
dun mélange. Il ne recherche pas une texture.
87Organisation par composition pour ce supermarché
Champion.
- Le rayon sarticule autour des mélanges et des
mono-compositions, tout en accordant une place
importante aux compléments de gamme. - Herbes, purées 5e gamme, crudités, bols
individuels, sont incontournables pour qui passe
devant le meuble achats dimpulsion garantis !
88Limplantation, dans cet hyper Leclerc, ne
correspond pas aux classiques du rayon.
- Ni par composition, ni par texture, les salades
sont organisées selon une logique a priori peu
claire. Se succèdent ainsi frisée, mélanges,
mâche puis scarole !
89Traiteur de la mer
- Le rayon traiteur de la mer pourra-t-il longtemps
faire léconomie dune réelle politique
merchandising ? -
- A entendre les industriels, la liste des points
noirs est longue hétérogénéité dimplantation
et de configuration du rayon, lisibilité de
loffre perfectible, manque dintérêt des chefs
de rayon marée pour le LS , étroitesse du rayon. - Premier chantier limplantation même du
traiteur de la mer LS dans le magasin. - Lenjeu quadriller toutes les occasions de
consommation par une offre large tout en évitant
la confusion engendrée par un assortiment trop
profond.
90La liste des points noirs du rayon traiteur de la
mer est longue
- Hétérogénéité dimplantation
- Configuration du rayon
- Lisibilité de loffre perfectible
- Manque dintérêt des chefs de rayon marée pour
le LS - Etroitesse du rayon, etc.
91Alors que certains magasins continuent à le
raccrocher au rayon charcuterie-traiteur
- Les industriels préconisent le renforcement du
lien entre le traiteur de la mer LS et le banc
marée, au nom de la sacro-sainte logique des
univers de consommation.
92La plupart des industriels préconisent décarter
les produits trop éloignés de lunivers marin
- Spécialités grecques, guacomole, etc. Une logique
poussée à lextrême chez Fleury Michon, lequel
recommande le transfert au traiteur des plats
cuisinés à base de poisson
93Le balisage constitue une piste privilégiée tant
par les industriels que par les enseignes pour
clarifier lassortiment.
- Loccasion de bannir lappellation barbare de
Saurisserie . - Pour les uns, il sagit alors de réorganiser le
rayon en fonction des occasions de consommation
(entrées, plat principal, etc.) - alors que pour les autres il faut mettre en avant
les principales catégories de produits (surimi,
poissons élaborés, terrines, etc.).