Growth, Corporate Profitability, and Value Creation - PowerPoint PPT Presentation

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Growth, Corporate Profitability, and Value Creation

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Growth, Corporate Profitability, and Value Creation Cyrus A. Ramezani, Luc Soenen and Alan Jung – PowerPoint PPT presentation

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Title: Growth, Corporate Profitability, and Value Creation


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Growth, Corporate Profitability, and Value
Creation

Cyrus A. Ramezani, Luc Soenen and Alan Jung
2
OBJECTIFS DE LARTICLE
  • Trop souvent, on associe la performance de
    lentreprise et la création de valeur au taux de
    croissance du chiffre daffaires et du résultat
  • Mesures traditionnelles ROE, ROI
  • Les revenus des dirigeants sont souvent indexés à
    la croissance de lentreprise (CA, résultat )
  • Une nouvelle approche consiste à accorder
    davantage dimportance à des mesures de type EVA,
    MVA, rendement sur le capital investi
  • Ces mesures semblent faire le lien entre
    lintérêt des actionnaires et les décisions des
    managers

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OBJECTIFS DE LARTICLE
  • Larticle pose deux questions
  • Quelle est la relation entre le taux de
    croissance du résultat (ou du CA) et les mesures
    de rentabilité de lentreprise telles que lEVA ?
  • En comprenant la nature de cette relation, on
    va essayer de voir sil existe un taux de
    croissance optimal qui maximiserait la
    rentabilité.
  • Maximiser des mesures de performance telles que
    lEVA revient-il à maximiser la richesse des
    actionnaires ?

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MÉTHODOLOGIE
  • Létude de la relation entre le taux de
    croissance (CA et résultat) et la rentabilité de
    lentreprise se fait en deux étapes
  • 1. Étude de différentes variables en fonction
    des quartiles appartenant à deux catégories de
    mesures taux de croissance du CA et du résultat
  • 2. Utilisation dun modèle de régression
    multiple afin de constater limpact du taux de
    croissance du CA et du résultat sur lEVA

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DONNÉES
  • Létude sintéresse à des entreprises américaines
    entre 1990 et 2000
  • Après un retraitement des données, on obtient un
    échantillon de 2 156 firmes par années, ce qui
    correspond à 23 720 données (cf annexe A)
  • Les entreprises sont classées par quartiles de
    taux de croissance et de CA
  • Le premier quartile contient les firmes à
    taux de croissance le plus faible, et le
    quatrième, à taux de croissance le plus élevé

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ANALYSE UNIVARIÉE
  • Examen de la distribution inconditionnelle de
    plusieurs indicateurs de performance au travers
    des quartiles de deux mesures de croissance le
    Chiffre daffaires et le résultat

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ANALYSE UNIVARIÉE
  • Cinq groupes sont analysés
  • Léchantillon au complet
  • Les quartiles basés sur le taux de croissance du
    chiffre daffaires
  • Les quartiles basés sur le taux de croissance du
    résultat
  • Sous échantillons afin dévaluer la force des
    résultats
  • Composé dentreprises restant dans le même
    quartile de chiffre daffaires ou de résultat
    pendant au moins 5 ans
  • Composé dentreprises restant dans le même
    quartile de chiffre daffaires et de résultat
    pendant au moins 3 ans

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ANALYSE UNIVARIÉERÉSULTATS
  • Mesures statistiques
  • Lécart-type augmente au travers des quartiles,
    ce qui indique quun taux de croissance du
    chiffre daffaires élevé est accompagné dune
    grande volatilité
  • Corrélation négative entre les taux de croissance
    du chiffre daffaires et du résultat (pour les 3
    premier quartiles)
  • Une croissance rapide de revenu ne correspond
    pas toujours à une croissance rapide du résultat

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ANALYSE UNIVARIÉERÉSULTATS
  • Mesures de performance
  • Approche moderne basée sur la valeur
  • EVA
  • MVA
  • Approche classique
  • ROE
  • ROI

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ANALYSE UNIVARIÉERÉSULTATS
  • Approche moderne basée sur la valeur
  • EVA
  • En moyenne, destruction de valeur (2ème et
    3ème quartiles moins touchés)
  • MVA
  • Augmente au travers des quartiles, reflétant
    les attentes du marché concernant les
    opportunités de croissance
  • Ces résultats ne sont pas surprenant, compte tenu
    des prix dactions élevés pendant les années 1990
    et 2000

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ANALYSE UNIVARIÉERÉSULTATS
  • Approche classique
  • Relation non linéaire entre croissance et
    performance
  • Meilleures performances pour les entreprises des
    quartiles du milieu
  • Cependant
  • Une observation du ROI indique que la
    maximisation de la croissance peut mener à la
    maximisation de la performance

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ANALYSE UNIVARIÉERÉSULTATS
  • Attributs financiers
  • Taille (valeur des actif)
  • Ratio dettes/capitaux propres
  • Ratio valeur de marché/valeur comptable
  • Ratio P/E

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ANALYSE UNIVARIÉERÉSULTATS
Taux de croissance du CA Taux de croissance du CA Taux de croissance du CA Taux de croissance du CA Taux de croissance du résultat Taux de croissance du résultat Taux de croissance du résultat Taux de croissance du résultat
Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4
Taille
D/E
M/B
P/E
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ANALYSE UNIVARIÉERÉSULTATS
  • Taille (valeur des actif)
  • Les petites firmes génèrent le taux de croissance
    de chiffre daffaires le plus élevé mais pas
    forcément la plus grosse croissance de résultat.
  • Les grandes firmes génèrent le 3ème taux de
    croissance de résultat mais la plus petite
    croissance de chiffre daffaires

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ANALYSE UNIVARIÉERÉSULTATS
  • Ratio dettes/capitaux propres
  • Plus la firme est en croissance, plus le ratio
    tend à être petit
  • Ratio valeur de marché/valeur comptable
  • Il mesure la possibilité dune firme à avoir des
    projets à VAN positive dans le future
  • Ratio P/E
  • Indicateur dopportunités de croissance future

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ANALYSE UNIVARIÉERÉSULTATS
  • CAPM
  • ß proche de lunité
  • a annualisé maximum au 3ème quartile
  • Risque spécifique minimum pour les entreprises du
    3ème quartile de la croissance du résultat

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ANALYSE UNIVARIÉECONCLUSION
  • Relation souvent complexe entre croissance et
    performance
  • La performance dune entreprise saméliore avec
    la croissance du chiffre daffaires et du
    résultat jusquau 3ème quartile et décline
    ensuite
  • Ainsi les entreprises du 3ème quartile sont les
    plus à même daugmenter la performance et de
    maximiser la richesse des actionnaires

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ANALYSE DE LA RÉGRESSION MULTIPLE
  • Rappel on cherche une relation entre les taux
    de croissance du CA et du résultat et la
    performance mesurée par lEVA

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ANALYSE DE LA RÉGRESSION MULTIPLE Tableau 2
  • Il présente les valeurs moyennes de chaque
    variables explicatives et pour chaque quartile
  • Pour mesurer limpact de la volatilité de la
    croissance sur lEVA, on a utilisé lécart-type
    du taux de croissance du CA
  • Une mesure de la liquidité a été prise en compte
    car il a été montré limpact dune détention de
    liquidité sur les opportunité de croissance,
    comme on peut le constater sur le tableau 2
  • Le logarithme du total des actifs a été utilisé
    comme une bonne approximation de la taille de
    lentreprise

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ANALYSE DE LA RÉGRESSION MULTIPLE Tableau 2
  • Les ratios MV/BV, RD/Sales, acquisitions/actifs,
    P/E, ainsi que actif immobilisé/actif total ont
    servi à mesurer la flexibilité de lentreprise
    ainsi que lexistence des opportunités de
    croissance
  • Le ratio CF/actif mesure limpact des CF sur la
    performance de la firme
  • Dautres variables telles que les dividendes et
    le taux des obligations ont été utilisées
  • Toutes les variables exprimées en dollars ont été
    normées par le montant de lactif
  • On constate que ce ne sont pas les entreprises
    aux plus forts taux de croissances qui ont les
    ratios ou autres mesures les plus avantageux

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ANALYSE DE LA RÉGRESSION MULTIPLE Tableau 2
Taux de croissance du CA Taux de croissance du CA Taux de croissance du CA Taux de croissance du CA Taux de croissance du résultat Taux de croissance du résultat Taux de croissance du résultat Taux de croissance du résultat
Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4
Volté CA
Cash/ actif
RD/ ventes
CF/ actif
acq/ actif
dividende
Tx obl
Immo/actif
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ANALYSE DE LA RÉGRESSION MULTIPLE Tableau 3 -
résultats
  • Il présente les coefficients de la régression
    selon différents critères
  • La majorité des coefficients est statistiquement
    significative (à un niveau de confiance supérieur
    ou égal à 99 )
  • Le R2 ajusté est supérieur à 61 pour toutes
    les régressions
  • µ représente la valeur moyenne de lEVA pour les
    entreprises du premier quartile
  • LEVA augmente avec la croissance jusquà un
    certain point puis chute

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ANALYSE DE LA RÉGRESSION MULTIPLE Tableau 3 -
résultats
  • Les coefficients des années sont non
    significatifs
  • LEVA est une fonction négative de la volatilité
    du taux de croissance
  • La liquidité contribue négativement à lEVA, en
    effet le rendement sur le cash détenu est
    inférieur à celui qui proviendrait
    dinvestissements
  • La taille de lentreprise contribue positivement
    à lEVA

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ANALYSE DE LA RÉGRESSION MULTIPLE Tableau 3 -
résultats
  • LEVA augmente avec les ratios MV/BV, P/E, les
    cash flow et les dépenses liées aux acquisitions
  • Les ratio RD/CA et actif immobilisé/actif total
    diminuent lEVA
  • Les entreprises qui versent un dividende semblent
    avoir une EVA plus importante
  • Les entreprises qui ont un accès plus facile aux
    marchés de crédit, augmentent leur dette et cela
    un impact négatif sur lEVA

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ANALYSE DE LA RÉGRESSION MULTIPLECONCLUSION
  • On constate une relation non linéaire entre lEVA
    et les taux de croissance du CA et du résultat
  • Les résultats appuient lanalyse précédente
    maximiser les taux de croissance du CA et du
    résultat ne revient pas à maximiser lEVA ou
    autre mesure de performance
  • La performance dune entreprise augmente avec le
    taux de croissance du CA et du résultat jusquau
    troisième quartile puis chute
  • La richesse des actionnaires est une fonction
    concave du taux de croissance

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PERFORMANCE ET CREATION DE RICHESSE
  • Dans cette partie du texte, on nous dit que les
    actionnaires peuvent gagner des rendements
    anormaux mesurés par alpha.
  • Quand le alpha est positif, les actionnaires
    reçoivent une rémunération sur leur risque.
  • Mais inversement, quand le alpha est négatif,
    les actionnaires reçoivent une compensation
    insuffisante pour le risque pris.

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REGRESSION DU ALPHA
Où - a est un vecteur avec des éléments
représentants le alpha estimé dune compagnie
pour une année particulière - ? estime
la moyenne conditionnelle de alpha (mesure la
différence de performance des quartiles quand les
autres facteurs sont contrôlés)
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REGRESSION DU ALPHA (suite)
  • - ? est le terme derreur de la régression
  • - Ci représente les variables
    explicatives(comprenant VEA, actifs et
    lécart-type des résidus du CAPM)
  • - ?i est le facteur de régression des variables
    explicatives
  • Les autres variables restent les mêmes que dans
    léquation de mesure de performance vue
    précédemment.

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VARIABLES EXPLICATIVES DE LA REGRESSION
  • LEVA a été inclue dans les variables
    explicatives pour pouvoir déterminer comment la
    mesure de performance explique les rendements
    anormaux.
  • Lécart-type des résidus du CAPM a été utilisé
    pour évaluer linfluence du risque spécifique de
    lentreprise sur les rendements anormaux.

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RESULTATS REGRESSION DU ALPHA
  • La table 4 présente les résultats de la
    régression pour les rendements anormaux.
  • On constate que le alpha est significativement
    différent entre les quartiles, que ce soit au
    niveau des ventes ou des bénéfices. Les sociétés
    du troisième quartile de croissance ont le plus
    haut alpha conditionnel pour les deux mesures de
    persistance. Au contraire, les entreprises du
    quatrième quartile sont victimes dune chute de
    performance.
  • De plus, la relation entre le alpha et la
    croissance est similaire à celle entre la VEA et
    la croissance.

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RESULTATS REGRESSION DU ALPHA (suite)
  • Les rendements anormaux sont corrélés
    positivement avec la VEA, la taille des sociétés,
    le risque spécifique de la société et les
    coefficients sont statiquement et économiquement
    significatifs. Donc les rendements excédentaires
    sont bien une fonction de la performance, de la
    taille des sociétés et de lexistence des options
    réelles.

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RESULTATS REGRESSION DU ALPHA (suite)
  • Pour les entreprises ayant les deux critères de
    croissance, lassociation entre le alpha et la
    VEA est statistiquement non significative.
  • Dautre part, les variables pour les années sont
    aussi très significatives, indiquant ainsi que
    les rendements excédentaires sont sensibles aux
    conditions du marché.
  • Ce résultat explique pourquoi la VEA na pas
    dinfluence sur le alpha quand le taux de
    croissance des ventes ou des bénéfices des
    entreprises persistent

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CONCLUSIONS
  • Les managers sont sans cesse sous pression pour
    maximiser la croissance des ventes et des
    bénéfices parce quon croit que la croissance est
    synonyme de création de valeur pour les
    actionnaires. Aussi cette étude prouve justement
    le contraire en montrant que la maximisation de
    la croissance ne maximise pas le profit des
    entreprises ni celui des actionnaires.

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CONCLUSIONS (suite)
  • En effet, ce sont plutôt les sociétés avec une
    croissance modérée des ventes ou des bénéfices
    qui ont le plus haut taux de rendement et de
    création de valeur.
  • De nombreuses crises récentes ont corroboré ce
    résultat (Enron, Crédit Lyonnais,), prouvant
    quune croissance sans profit ne peut pas durer.

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CONCLUSIONS (suite)
  • Les managers doivent abandonner leur habitude
    daugmenter aveuglément la taille de leur
    entreprise et les investisseurs doivent
    considérer avec plus dattention les désavantages
    de déséconomies d échelle.
  • En résumé, la croissance doit engendrer des
    profits immédiats.

36
  • MERCI DE VOTRE
  • ATTENTION
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