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L

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Il reste galement les vestiges d un ancien pont sur le Maravenne, ... Victor Roux avait achet la mat riel roulant et les voies qui avaient servi la ligne de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: L


1
LArgentière à La-Londe-Les-Maures De lépoque
de la mine à juin 2011
2
La plage de lArgentière en 2011
  • Située au sud-est de la commune, elle doit son
    nom aux anciennes exploitations de plomb
    argentifère qui occupaient cette même place au
    début du XX ème siècle.
  • Cette plage est devenue une magnifique zone de
    baignade, une aire de jeux et de pique-nique ou
    le point de départ pour de belles promenades sur
    le sentier du littoral. Comment imaginer que nous
    sommes au pied dun des anciens plus grands
    gisements métallifères de France puisque
    lurbanisation a balayé quasiment toutes les
    traces extérieures de lancienne exploitation
    minière des Bormettes/Argentière.

3
  • Heureusement cartes postales, photos et archives
    nous permettent de reconstituer le décor de ce
    qui fut un petit port dexportation de minerai et
    un important complexe minier couvrant les pentes
    de la colline et la plage actuelle sur environ
    6000 m2.
  • Sur les hauteurs, les deux puits dextraction
    sont bouchés. A côté du petit immeuble, subsiste
    un mur de soutènement en pierre et on y voit
    aussi lentrée dune galerie qui est fermée par
    une grille.

4
Photos prises lors dune visite organisée en
juillet 2006 sous la conduite de lagent du
patrimoine de La Londe
Photo de gauche les visiteurs sont sur
propriété privée au pied du mur de soutènement et
se dirigent vers lentrée de la galerie de la
mine de lArgentière. Photo de droite on
distingue entre deux touffes de fleurs, la plaque
de béton qui recouvre la sortie dun ancien puits
de la mine de lArgentière.
5
Le bâtiment de la plage de lArgentière et
lentrée bouchée de la galerie qui se trouve à
côté de la résidence
6
  • La mine des BORMETTES/ARGENTIERE cumulait les
    fonctions de lieu dextraction, de traitement et
    dexpédition du minerai. Elle occupait la
    première place des producteurs de zinc en Europe.
  • Vers 1900 presque 900 personnes travaillaient
    sur ce site qui nétait pas le seul gisement
    minier de la commune.

7
Les premières traces dexploitation à
La-Londe-Les-Maures
  • Selon toutes les publications concernant la mine
    des Bormettes de La- Londe-Les-Maures, il
    semblerait que le gisement de lArgentière/Les
    Bormettes fut exploité dès lantiquité.
  • La tradition orale et les états dexploitation de
    cette mine attestent lancienneté des travaux
    on trouve lindication dune galerie romaine au
    niveau 3, dune galerie phocéenne au niveau
    -5, et dun travers-banc des Anciens .
  • De plus le comptoir grec de Pergantium
    (Brégançon) semble avoir eu une activité tournée
    vers le commerce des minéraux du massif des
    Maures.

8
Lentrée de la galerie du travers-banc ouverte
exceptionnellement au public à lArgentière le
19/06/2011
9
Le toponyme Argentière provient du provençal
Argentiero qui signifie mine dargent.En 1223,
Raymond Bérenger donna les terres quil possédait
entre Hyères et Brégançon à la ville de
Marseille, au moment où celle-ci avait obtenu le
droit de battre monnaie. Le gisement de
lArgentière était sans doute un lieu
dapprovisionnement du nouvel atelier monétaire
marseillais. Le toit du travers-banc de la mine
de lArgentière est visiblement marqué par un
abattage au feu, technique utilisée à cette
époque.Avant linvention de la poudre (au 17è
siècle), on allumait un bûcher qui faisait
éclater la roche dure dune galerie. Ensuite on
utilisait un pic, pour récupérer les lamelles de
quartz, parfois au rythme de seulement quelques
centimètres chaque jour.
10
Des traces dabattage au feu du Moyen-Âge,
encore visibles actuellement dans la galerie de
lArgentière ( photo prise le 19/06/2011 )
11
Toujours daprès la tradition orale, il
semblerait que sur le territoire de La Londe, la
mine de la Rieille fut exploitée elle aussi du
temps des romains. Mais là aussi une exploitation
médiévale est plus probable. La colline
surplombant la mine de la Rieille qui est située
au nord de la commune, porte le nom de Martels.
Ce nom était donné aux mineurs au Moyen-Âge (ils
utilisaient le marteau pour extraire le
minerai).Enfin, non loin de la Rieille existe au
lieu-dit Camp Long, une carrière à ciel ouvert
boisée, portant le nom de lArgentière.
12
Les principaux gisements des minerais de la
commune
Légende Bleu La Méditerranée et les vallées
ou vallons du territoire londais Rouge Les
principales routes en 2011 Jaune Les quatre
plus importants gisements à lépoque de
lexploitation Rose Les autres gisements
13
La découverte du filon
  • Victor Roux, un riche financier marseillais
    administrateur de la Cie des mines de Grande
    Combe dans le Gard et de la Sté marseillaise de
    crédit, devenu propriétaire à La Londe est à
    lorigine de cette redécouverte en 1875.
  • A La Londe on racontait quautrefois on jetait
    les femmes adultères dans un trou nommé le puits
    de lArgentière. Au cours dune promenade, il
    descendit dans ce trou et découvrit de la blende
    ( sulfure de zinc).
  • En 1881, il fonde la société des mines des
    Bormettes, et en 1883, il demande une première
    concession qui fut accordée en 1885.

14
Lexploitation du filon
  • En 1885 lexploitation des Bormettes/LArgentière
    commença sur la concession de 474 hectares créant
    de nombreux emplois (34 ouvriers au départ et 918
    cinq ans plus tard).
  • Dautres gisements furent trouvés sur lactuelle
    commune de La- Londe-les-Maures et dautres
    concessions accordées, celle de la Rieille en
    1890 celle du Verger en 1891.
  • Il y avait environ dix gisements dont les
    principaux furent ceux de lArgentière, du Verger
    et de la Rieille.
  • Lensemble des concessions de la société des
    mines des Bormettes couvrait 7619 hectares dont
    les 2/3 sur La Londe, le reste sur Collobrières
    (mine de la Rieille), Bormes (mine du Trapan).
  • La société obtiendra aussi des concessions à
    Cogolin dans le Var, à La Poipe en Isère et à
    lArgentière dans les Hautes Alpes.

15
Les principaux sites dexploitation de la société
des mines des Bormettes
  • La concession des Bormettes englobait 4 filons
    proches les uns des autres LArgentière, le
    Pellegrin, le Réservoir et Saint Georges.
  • La concession de la Rieille ne présentait que la
    mine de même nom.
  • Celle de La Londe comprenait tous les autres
    sites
  • Il existait un gisement à Valcros qui ne faisait
    pas partie de cette société. Il fut découvert par
    le propriétaire des terres Joseph Latil.

16
La galerie de lArgentière photos prises
le19/06/2011
17
L extraction du minerai à lArgentière
  • A lArgentière, le filon reconnu mesurait environ
    400m de long. Il était constitué de 43 à 50 de
    blende contenant 50/60 de zinc et de 3 de
    galène contenant 60 de plomb.
  • Cette mine des Bormettes/Argentière produisait
    les 9/10è du zinc des concessions londaises.
  • Deux puits principaux servaient pour lextraction
    et la circulation ouvrière. Un puissant moteur
    électrique tirait la cage métallique. Le puits
    Saint Victor de 2,5 à 2,7 mètres utiles attaqué à
    la cote 12, descendait à - 470 mètres. Le puits
    Sainte Madeleine dun diamètre de 3,2 mètres,
    distant du premier de 65 mètres, descendait à 560
    mètres. Cétait le plus profond de la commune. Il
    existait aussi dans cette mine, trois autres
    puits pour laération et plusieurs niveaux de
    galeries.
  • Côté société la réglementation était primordiale,
    côté ouvriers langoisse était grande. Il y eut
    plusieurs accidents mortels notamment dans le
    courant de lannée 1900 et une grève éclata
    justifiée par les récentes catastrophes.

18
La plage de lArgentière vers 1900
19
La même plage sur une photo de 2006
20
La-Londe-Les-Maures Plage de lArgentière vers
1900
21
Le personnel
  • La société des mines des Bormettes commença
    lexploitation en 1885 avec une trentaine
    douvriers à lArgentière.
  • Elle a employé jusquà 890 personnes sur ce site
    dont près des 2/3 au fond de la mine, jusquà 70
    à la mine de la Rieille et jusquà 180 sur la
    concession de La Londe (principalement au Verger
    et au Trapan). On comptait aussi une centaine de
    personnes à la fonderie.
  • En 1890 sur les 918 ouvriers 507 étaient des
    hommes, 170 des femmes et 241 des enfants.
  • Les mineurs venaient de tous les horizons
    (Espagne, Pologne, Grèce) mais 90 étaient des
    émigrés italiens.
  • Cette population étrangère nétait pas toujours
    bien acceptée par les londais car les hommes
    étaient bruyants et parfois violents.

22
  • En 1900 à lArgentière, le puits Ste Madeleine
    seffondra et la maçonnerie du puits St Victor se
    disloquait. Lextraction fut arrêtée
    provisoirement.
  • Des grèves importantes, la chute du cours du
    plomb et lépuisement du filon conduisirent à
    cesser lextraction en 1908 et la mine de
    lArgentière ferma définitivement le 29 mai 1921.
  • Lexploitation continua à La Londe sur dautres
    sites essentiellement sur la mine du Verger et du
    Trapan qui continuèrent à faire fonctionner la
    laverie des Bormettes.
  • En 1921 toute activité cessa à la mine de la
    Rieille et en 1929 à celle du Verger qui fut la
    dernière à fermer.

23
Une commune des mines
  • La Londe nétait quune section rurale de la
    ville dHyères lorsque Victor Roux commença
    lexploitation des mines.
  • Grâce à lafflux de main dœuvre, la population
    passa de 879 habitants en 1881 à 3219 en 1901,
    date de la création de la nouvelle commune de
    La-Londe-Les-Maures détachée de la ville
    dHyères.
  • En 1904 Albert Roux, directeur de la société et
    fils de Victor, fut élu 2è maire de
    La-Londe-Les-Maures.
  • Les ouvriers des mines habitaient dans le village
    ou autour des gisements dans les hameaux
    existants comme à la Rieille ou à Notre- Dame des
    Maures. Autour de la mine de lArgentière se
    forma un petit hameau avec éclairage électrique.
    Au centre du village des baraques (sortes de
    corons) furent construites pour les ouvriers des
    mines des Bormettes.

24
  • La société frappait une monnaie locale avec
    laquelle les ouvriers étaient rétribués pour
    moitié. Ainsi, avec cet argent, ils réglaient
    leurs dépenses dans les magasins appartenant à la
    société.
  • Victor Roux avait fait construire à lArgentière
    6000 m2 dinstallations minières mais aussi une
    petite chapelle, une école pour enfants, une
    salle dasile pour ouvriers malades ou
    handicapés.

25
La fontaine Victor Roux à La Londe (rue Albert
Roux)
Victor Roux, créateur et directeur de la société
des mines des Bormettes est considéré comme un
bienfaiteur de la commune. Son fils Albert fut
maire de La Londe de 1904 à 1921. Il fit ériger
cette fontaine devant lancienne mairie.
Dernièrement, pour le centenaire de la commune,
on la installée près de la poste, dans la rue
principale de lactuel centre ville .
26
Les corons où logeaient les mineurs se trouvaient
à la place de lactuel Hôtel de Ville
Il en reste encore dans le quartier situé
derrière lhôtel de ville
27
Les anciennes maisons de mineurs visibles en
ville en 2011
Celles du petit bois
Celles de la rue dAlger
Celles de la rue Dixmude
28
Les ruines de lancien hameau de la Rieille où
des mineurs ont vécu avec leurs familles et où
arrivait le petit train des mines.
29
La production, le traitement et lexportation du
minerai
  • Durant lépopée minière de La Londe, environ 7
    millions de tonnes de différents minerais furent
    extraits sur lensemble des gisements. En plein
    cœur de la Côte dAzur, se trouvait donc une des
    plus importantes mines métallifères de France.
  • La Londe occupait le premier rang en Europe pour
    le zinc. L essentiel de cette production de zinc
    provenait de la mine des Bormettes/Argentière et
    celle du plomb aussi.
  • Cette mine des Bormettes dite de lArgentière
    était le gisement le plus important de La Londe.
    Celle de la Rieille, celle du Verger et du Trapan
    ont fourni également de grandes quantités de
    plomb argentifère et de zinc. La production fut
    plus limitée sur les autres sites.

30
  • La société devient rentable à partir de 1889 et
    la production atteint son maximum vers 1900 (plus
    de 70.000 tonnes de minerais en 1900).
  • Cest à lArgentière que les minerais étaient
    traités. La société y avait installé une laverie,
    une fonderie, des ateliers, des parcs de stockage
    pour les différents minerais, des voies ferrées
    Les installations de ce site occupaient 6000 m2
    sur six niveaux. Dautres ateliers plus petits
    existaient au Trapan ou à la Rieille.
  • La prospérité était telle que les actions de la
    société des mines des Bormettes étaient très bien
    cotées en bourse en 1892.

31
(No Transcript)
32
  • Les minerais étaient exportés vers Dunkerque,
    Hambourg, Anvers ou Swansea en Angleterre.
  • Une grue visible sur danciennes cartes postales
    chargeait la marchandise sur les bateaux.
  • En 1897 la société fit construire sur une autre
    colline une grande fonderie dont il subsiste les
    vestiges de limposante cheminée couchée.

33
Limposante cheminée tunnel, élément le plus
remarquable du patrimoine minier londais Cette
cheminée couchée de la fonderie monte sur
environ 1km les hauteurs dune colline proche du
Pic Saint Martin. Elle était même terminée par
une cheminée verticale, dune trentaine de mètres
de haut.La fonderie fut construite à titre
expérimental en 1897 pour traiter le plomb sur
place. Peu rentable, elle fut fermée en 1906.
34
La partie verticale de la cheminée de la fonderie
fut abattue par les allemands pendant la 2è
guerre mondiale. Ils voulaient profiter du sommet
de la colline pour surveiller le littoral où un
éventuel débarquement des forces alliées pouvait
se faire.
Les restes de la partie verticale et ceux de la
partie couchée de cette cheminée sont sur terrain
privé sur une petite colline proche de
lArgentière.
35
Le treuil de lembarcadère
Les installations sur la plage
36
Plage de lArgentière ce qui restait de
lembarcadère en janvier 2008 et qui est
actuellement détruit.
37
Le train une nécessité pour la société
  • Dés 1890 une voie ferrée fut construite pour
    relier entre eux les différents points du centre
    industriel des Bormettes et assurer le transport
    des ouvriers jusquau sud du village (quartier de
    la Brûlade). Après bien des négociations le
    patron Victor Roux obtint lautorisation de
    construire une voie jusquà la mine de la
    Rieille.
  • A partir de 1899, les petits trains ont remplacé
    les charrettes sur les 12,5 km entre la mine de
    la Rieille et le port de lArgentière. En 1900 la
    mine du Verger bénéficia, elle aussi dune ligne
    à voie étroite qui fut raccordée à celle du train
    du littoral en 1901.
  • Victor Roux avait acheté la matériel roulant et
    les voies qui avaient servi à la ligne de
    démonstration Decauville de lexposition
    universelle de Paris de 1889. Ainsi, après avoir
    promené des visiteurs à Paris, ce petit train
    acheva sa carrière en transportant des mineurs à
    La Londe..
  • En 1920, M Schneider Directeur de lusine des
    torpilles fit construire une autre voie ferrée
    entre son usine et le village. Cette troisième
    voie ferrée fut, elle aussi, démontée après la
    fermeture de lusine de torpilles (1/07/1993) et
    le chemin des Annamites la remplacée.

38
Schéma des trois lignes de chemin de fer qui
furent construites puis démontées à
La-Londe-Les-Maures
Légende Lignes rouges limites du territoire
communal Zones vertes parties boisées Traits
verts Voies ferrées Le gros trait vert de
direction Est/Ouest ligne du train du littoral
qui circula de 1890 à 1948 Le trait vert moyen,
de direction Nord/Sud ligne entre les mines
Rieille/Verger et le port de LArgentière Le
trait vert très fin de direction Nord/Sud, du
centre du village à lusine Schneider ligne
dite de lusine. Elle a existé à partir de 1920
jusquà la fermeture en 1993 et le chemin des
Annamites a pris sa place.
39
Une locomotive identique à celle utilisée entre
la minede la Rieille et le port de lArgentière
40
Larrivée de la ligne de la Rieille à lusine
des Bormettes/Argentière ( sur le versant de la
colline qui domine la plage de lArgentière)
41
  • Aujourdhui on trouve quelques traces de la ligne
    Rieille/Argentière au quartier des Vanades ou
    sur une grande portion du bord de la route entre
    les Jassons et le Pas du Cerf ou encore parmi les
    pins qui poussent en contre-bas de lactuel
    chemin des Annamites.
  • Il reste également les vestiges dun ancien pont
    sur le Maravenne, entre le quartier de la Brûlade
    et le centre de vacances Azureva et dun autre
    pont, dans la première portion du chemin des
    Annamites.

42
Traces actuelles de la voie ferrée
Rieille/Argentière ci-dessous le long de la
route de Collobrières ou en contre-bas du chemin
des Annamites .
43
Photo du train des ouvriers à la station des
Bormettes
44
Traces de rails sur le sol de la galerie de
la mine de lArgentière
45
Le parc à minerai vers 1900Plage de lArgentière
Une partie de la plage actuelle et son parking
46
Abandon de lexploitation minière
  • Le 30 avril 1921 la société des mines des
    Bormettes a licencié la majeure partie de son
    personnel. Ceux qui restèrent furent chargés de
    lentretien des puits et des galeries.
  • Les autres ont trouvé un emploi à lusine
    Schneider voisine (fabrique de torpilles) ou chez
    Dalmasso (entreprise de maçonnerie locale). De
    nombreux mineurs piémontais sont repartis dans
    leurs villages.
  • A cette époque, lentreprise Dalmasso
    construisait les bâtiments pour la nouvelle usine
    et les maisons du quartier des Bormettes afin dy
    loger les ouvriers. Ces petites maisons,
    actuellement restaurées, ont été vendues après la
    fermeture de lusine de torpilles en 1993 .
  • Ainsi, dans les années 1920, lépopée minière de
    La Londe se terminait et celle de lusine des
    torpilles prenait la relève. Lexploitation
    minière continua encore un peu à la mine du
    Verger qui fut la dernière à fermer en 1929.
  • En 1933, la dissolution de la société des mines
    des Bormettes fut prononcée et les concessions
    mises en liquidation. Elles furent reprises par
    un groupe anglais Goldfield C puis en 1961 par
    la société minière et métallurgique Penarrova et
    passèrent sous contrôle de Métaleurope en 1988.
  • Les installations minières de la plage furent
    remplacées par de petits cabanons de pêcheurs qui
    furent à leur tour démontés après 1969 .

47
La plage de lArgentière et ses cabanons avant
1969
48
Un autre type de cabanon sur la plage de
lArgentière en 2011
49
Vestige dune époque moins
glorieuse,Plage de lArgentière(photo prise en
juin 2011)
50
Les pêcheurs et baigneurs londais et plus tard
les touristes ont remplacé les mineurs sur cette
belle plage où la commune a mis en place une
nouvelle forme de la découverte de son patrimoine
naturel le jardin des mattes ou sentier sous
marin.
51
En 2011 Les randonneurs empruntent cet escalier
pour franchir le rocher de lArgentière à
lextrémité est de la plage du même nom
52
Des réserves
  • Il existe dimportantes réserves.
  • Dans les années 1950 quelques mines des Maures
    furent reprises essentiellement pour le fluor
    puis abandonnées.
  • A Valcros des sondages faits de 1953 à 1956 ont
    démontré la présence denviron 5000 tonnes de
    minerai dantimoine.
  • Dans les années 1960-1970 on prospecta le Massif
    des Maures pour connaître les ressources en
    uranium.
  • En 1963 on en a découvert à la mine de la Rieille
    mais pour une question de rentabilité aucune
    exploitation nest prévue pour linstant.

53
Vue vers la grande bleue depuis les résidences
de lArgentière en juin 2011
54
Les pins de lArgentière en juin 2011
55
Les résidences de lArgentière
56
La partie est de la plage de lArgentière en juin
2011 avec vue en direction des îlots de Léoube
et du fort de Brégançon .
57
FIN
La plage de lArgentière au petit matin avant
larrivée des baigneurs (photo prise en juin 2011)

Fait en juillet 2011 par Michèle
Lorraine Londaise Sources Documents fournis
par le service culturel de La-Londe-Les-Maures et
deux livres importants Mines et minéraux de la
Provence cristalline de Mari Gilbert Editions
Serre 1979 Tome 1 de lhistoire londaise publié
par ALPHA (action londaise patrimoine histoire et
archéologie) Tome 1 De Gaoutabry à
La-Londe-Les-Maures Editions Maury 1999 en
vente auprès dAlpha, ou à loffice du tourisme
rue A Roux et au service culturel place Allègre à
La-Londe-Les-Maures .
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