Title: R
1RÔLE INFIRMIER DANS LA PRISE EN CHARGE DE
LADOLESCENT
2PLAN DU COURS
- PARTICULARITES DE LA RELATION AVEC LADOLESCENT
- ROLE SOIGNANT ET ADOLESCENTS
- OUTILS DU SOIGNANT
- PLACE DE LA FAMILLE
3PLAN DU COURS
- SPECIFICITE PATHOLOGIES CHRONIQUES
- Vécu de ladolescence
- Aspects relationnels
- Contraintes et traitements
- Limage du corps
- CONDUITES A RISQUES
- TENTATIVES DE SUICIDE ET SUICIDE
- CONCLUSION
4BIBLIOGRAPHIE
- Françoise DOLTO le complexe du homard
- Françoise DOLTO la cause des adolescents
- Dr COURTECUISSE Ladolescence les années
métamorphoses - P. ALVIN, D. MARCELLI Médecine de ladolescent
- D. OPPENHEIM De la laideur subie à la beauté,
adolescence.
5PARTICULARITES DE LA RELATION AVEC LADOLESCENT
- Couples opposés de positions et de demandes
- Régression / Evolution
- Vie au jour le jour / Projection
- Passivité /Activité
- Docilité / Révolte
- Séduction / Rejet
- Pudeur / Exhibitionnisme
6PARTICULARITES DE LA RELATION AVEC LADOLESCENT
- Hésite entre tout savoir et ne rien vouloir
savoir - Affirme avec certitude quil sait
- Parfois pris dun doute incessant
- Modes de défense contre langoisse suscitée par
les transformations physiques et psychologiques
pubertaires
7PARTICULARITES DE LA RELATION AVEC LADOLESCENT
- Fluctuation de l humeur avec alternance
d épisodes - dagitation
- de calme
- deuphorie
- de déprime
8PARTICULARITES DE LA RELATION AVEC LADOLESCENT
- Position très déstabilisante pour les soignants
qui ne savent pas, à lavance, à qui ils vont
sadresser - Tantôt à lenfant qui va exprimer des
manifestations de dépendance, des demandes de
câlins, de réassurance, de valorisation lui-même,
dencouragement, - Tantôt au futur adulte, dans laffirmation
maladroite de soi, qui se traduit parfois par de
lagressivité, de lindifférence, des coups de
tête.
9PARTICULARITES DE LA RELATION AVEC LADOLESCENT
- Exigences vis-à-vis de ladulte est-il un
interlocuteur à la hauteur de mes attentes ? - Pas de réponse toute faite, savoir repérer ces
attentes (discrètes, provocatrices, paradoxales,
verbales, comportementales).
10PARTICULARITES DE LA RELATION AVEC LADOLESCENT
- Il importe que les soignants restent eux-mêmes,
dans une double position soignants,
professionnels, gardant une certaine distance et
en même temps avec une sensibilité, une empathie
qui permet dêtre disponible, attentif, dêtre
des interlocuteurs reconnus par ladolescent.
Rester simple, dire les choses comme elles sont,
sans tricherie, ni trahison.
11ROLE SOIGNANT ET ADOLESCENTS
- Principes de prise en charge
- Le cadre
- La relation de confiance
- La représentation de ladulte, différent des
parents - L observation de ses comportements
- Seul et avec ses pairs
- Avec les différentes catégories de soignants
- Dans sa capacité dautonomisation
12ROLE SOIGNANT ET ADOLESCENTS
- Le placer dans une position dindividu
- Lui faire savoir que les soignants peuvent être
une ressource - Modes relationnels parfois utilisés
- La séduction
- La manipulation
13OUTILS DU SOIGNANT
- Laccueil
- Le règlement
- Le recueil de données
- Les réunions de synthèse
- La confidentialité
14LA CONFIDENTIALITE
- Un élément capital pour permettre la mise en
confiance - Recueil de données informer de la stricte
confidentialité - Loi 04/03/02 les mineurs ont le droit de
recevoir eux-mêmes une information et de
participer à la prise de décision les concernant,
dune manière adaptée à leur degré de maturité.
15LA CONFIDENTIALITE
- Dossier médical non consultable par
ladolescent seul. Les parents doivent en faire
la demande, mais ladolescent peut sopposer à ce
que ses parents consulte son dossier. Le médecin
doit sefforcer dobtenir son accord. - A partir de 15 ans, ladolescent est supposé
pouvoir donner son accord. En cas de conflit
grave (traitement, décision médicale) adolescent
/ parent, décision du juge pour enfants. - IVG / contraception laccord parental nest
plus obligatoire.
16PLACE DE LA FAMILLE
- Pas question de les exclure
- Adolescents sous leur responsabilité
- Font partie d un système
- Evolution de la maladie avec la participation et
l adhésion des proches - Accueil parents 24h/24 mais parfois séparation
nécessaire
17SPECIFICITE PATHOLOGIES CHRONIQUES
- 10 des adolescents concernés
- La maladie de ladolescent entraîne
inévitablement une mobilisation de sa famille
autour de lui - Profonde détresse et souvent culpabilité des
parents. - Les liens de dépendance sont renforcés.
- Ladolescent se retrouve un peu prisonnier de son
statut de malade.
18SPECIFICITE PATHOLOGIES CHRONIQUES
- Vécu de ladolescence
- Normalité et estime de soi
- Interférences dans le processus de sexualisation
- Conflit entre la recherche de la liberté et des
émancipations dune part, les contraintes et
répercussions de la maladie dautre part. - Paradoxe dune acceptation dautant plus
difficile que la maladie ou le handicap sont
invisibles, incessante et épuisante compétition
anxieuse avec les adolescents normaux
19SPECIFICITE PATHOLOGIES CHRONIQUES
- Aspects relationnels
- Avec la famille lenfant malade (objet de
soins) devient adolescent sujet - Incompréhensions, conflits, angoisses
- Avec les soignants problématique proche, prise
dautonomie et perte du pouvoir du soignant - Avec les pairs adolescents normaux qui
peuvent jouer le rôle dinterlocuteurs et de
soutiens principaux ou autres personnes
(adolescents ou adultes) atteintes de la même
maladie
20SPECIFICITE PATHOLOGIES CHRONIQUES
- Contraintes et traitements
- Compliance remise en cause recherche
dautonomie, priorités nouvelles - Négociation trouver un équilibre entre ce qui
est acceptable médicalement et vivable,
supportable pour ladolescent, entre la liberté
et les risques - Angoisse du risque plus forte du côté des
soignants et des parents que pour ladolescent - Attitudes soignantes adéquates écoute de
ladolescent et de soi-même
21SPECIFICITE PATHOLOGIES CHRONIQUES
- L image du corps
- Le corps malade est source de peu de plaisirs,
mais plutôt lieu d agression, de douleur et de
frustration - retard ou absence de développement pubertaire
souffrance supplémentaire - Les adolescents malades chroniques sont
particulièrement sensibles à leur apparence
22SPECIFICITE PATHOLOGIES CHRONIQUES
- Commenter avec eux les changements physiques en
cours et ceux à venir - Aborder les effets secondaires esthétiques
attendus des traitements acné, cicatrice, prise
de poids - Discuter régulièrement du ressenti de ces
transformations
23SPECIFICITE PATHOLOGIES CHRONIQUES
- Malade, il ne sait plus sil doit attribuer son
trouble à la maladie, aux traitements ou à la
puberté. - Dans ce cadre interviennent les problèmes de
compliance - Ils ont pour fonction symbolique de repousser la
maladie, au moins pour un temps. - Ils surviennent le plus souvent après un problème
social, professionnel ou psychoaffectif - Effets du traitement (secondaires ou bénéfiques)
24CONDUITES A RISQUES
- La non-compliance est une forme de conduite à
risque pour ladolescent. - Autres conduites à risque
- Toxiques drogues, médicaments, tabac, alcool
- Symptôme dune souffrance psychique
- Identification aux pairs
- Repousser les limites pour ignorer la mort
25CONDUITES A RISQUES
- Sexuels
- Relation volontaire, non librement consentie
- Symptôme dune carence affective, dun
déséquilibre affectif majeur. - Viol / Inceste culpabilité et honte
- Dépassement de ces sentiments en aidant
ladolescent à se replacer comme victime (dépôt
de plainte) - Reconstruction de son image corporelle
(réconciliation) - Reconstruction de sa capacité à faire confiance
(en soi et en lautre) pour pouvoir construire
une future relation damour
26CONCLUSION
- Ladolescent est un être en construction, à la
recherche de lui-même - Les blessures de ladolescence laissent des
cicatrices que lon peut retrouver à létat
adulte sous forme de symptômes de degrés
variables. - Permettre à ladolescent à verbaliser ses
émotions, ses ressentis, ses angoisses peut
laider à se construire en adulte équilibré,
attentif à lui et à ses besoins (ouverture,
accueil, tolérance du soignant).