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LA SCLEROSE LATERALE AMYOTROPHIQUE

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Title: LA SCLEROSE LATERALE AMYOTROPHIQUE


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LA SCLEROSE LATERALE AMYOTROPHIQUE
  • MALADIE DE CHARCOT

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GENERALITES
  • Étiologie
  • Elle est inconnue on sait juste que cette
    maladie touche essentiellement les adultes après
    50 ans, et les hommes plus que les femmes. on
    trouve aussi des formes familiales qui
    interviennent sur des patients jeunes avec une
    évolution plus rapide (se fait sur 2 ans).
  • Description
  • La SLA correspond à une atteinte du motoneurone
    dégénérescence du SN moteur, associant
    différents types de lésions
  • lésions périphériques atteinte du motoneurone
    de la corne antérieure médullaire
  • lésions pyramidales atteinte de la voie
    cortico-spinale
  • lésions bulbaires (atteinte des pyramides
    bulbaires) et lésions des nerfs crâniens
    troubles respiratoires troubles de la
    déglutition
  • Installation des troubles
  • Elle est régulière et latteinte est fragmentée,
    cest-à-dire quelle peut toucher nimporte où.
    Cependant, en général, on a dabord des atteintes
    des membres supérieurs et des membres inférieurs
  • - au niveau des membres supérieurs latteinte
    périphérique intéresse les mains, avec un
    creusement des espaces inter-osseux (main de
    squelette) et une flexion du poignet cette
    atteinte périphérique peut aussi toucher la
    ceinture scapulaire
  • - au niveau des membres inférieurs latteinte
    périphérique est discrète et entraîne un
    amincissement des mollets ( mollet de coq ) et
    un pied creux
  • Le syndrome pyramidale est surtout marqué par
    une exagération des réflexes myotendineux
    associés quelques fois à une paralysie
    spasmotique.

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  • Évolution
  • Lévolution de la SLA se fait en 3 à 4 ans, car
    au bout de ce laps de temps apparaissent les
    atteintes bulbaires, qui entraînent des troubles
    de la déglutition ( fausses routes ) et des
    troubles respiratoires majeurs.
  • A côté des formes spasmodiques de la maladie, on
    trouve des formes familiales qui touchent les
    sujets plus jeunes (20 ans environ), et dont
    lévolution est plus rapide ( 2ans ).

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CLINIQUE DE LA SLA
  • Début de la maladie
  • La SLA associe des signes périphériques (qui
    débutent souvent la maladie) et des signes
    centraux.
  • On a 2 grands tableaux
  • - formes spinales elles débutent au niveau
    distal des membres, touchant mains et pieds de
    façon unilatérale, pour progresser ensuite de
    façon asymétrique. Le début de la maladie est
    marqué par des crampes lors de leffort ou au
    cours du sommeil
  • - formes bulbaires elles débutent souvent par
    des signes se manifestant au niveau de la
    sphère ORL dysarthries et troubles de la
    déglutition. Les formes bulbaires sont plus
    souvent retrouvées chez la femme
  • Évolution de la maladie
  • Les paralysies gagnent ensuite du terrain, et
    les douleurs deviennent inhérentes à la
    pathologie.
  • - déformations elles touchent les mains, les
    pieds et le rachis
  • - les mains déjà marquées par le creusement
    des espaces inter-osseux le pouce va venir se
    placer dans le même plan que les autres doigts et
    se mettre en rétropulsion les 4 doigts longs
    vont se mettre en griffe médio-ulnaire
    (hyper- extension des métacarpo-phalangiennes,
    flexion des IPP et IPD)
  • - les pieds ils se placent en varus-équin,
    mais plus par déséquilibre musculaire que par
    spasticité
  • - le rachis il sinstalle progressivement
    une cyphose-scoliose

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  • - amaigrissement il est constant et est dû à
    la fonte musculaire dune part, et à une
    surconsommation calorique (dépense énergétique
    plus importante quà laccoutumée, mais mal
    expliquée) dautre part. De plus il y a une
    diminution des apports caloriques volontaires à
    cause des troubles de la déglutition (faisant de
    nombreuses fausses routes, le sujet refuse de
    salimenter) dans ce cas, il faut avaler une
    nourriture consistante, ni solide (qui pourrait
    se bloquer au niveau des voies respiratoires
    inférieures), ni liquide (qui passerait
    facilement dans le tractus respiratoire).
  • Cet amaigrissement est très important et il
    peut aboutir à une véritable cachexie.
  • - troubles de la déglutition ils ne
    sinstallent que vers la fin de la maladie
  • - troubles fonctionnels et posturaux ils sont
    les conséquences de la paralysie, et ils peuvent
    être améliorés par la confection dappareillage
    (orthèses) au niveau des membres, mais aussi au
    niveau du rachis
  • Stade ultime de la maladie
  • Dans ce stade ultime survient latteinte des
    muscles respiratoires, et, souvent, le patient va
    présenter des troubles restrictifs nécessitant
    une assistance respiratoire. Si le syndrome
    restrictif est trop important, la trachéotomie
    devient nécessaire.
  • Médication
  • On utilise des anti-glutamates qui permettent de
    ralentir lévolution de la maladie (Rilutec).

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REEDUCATION
  • Principes
  • La rééducation des patients SLA doit être
    systématique dès le diagnostic de la maladie. La
    rééducation sera une rééducation symptomatique,
    cest-à-dire que ce sera une rééducation faite en
    fonction de létat du patient. De même, la
    fréquence et la durée des séances sont
    assujetties à la fatigabilité du patient.
  • La pratique régulière dactivités physiques,
    tout en respectant la fatigue du patient, est
    toute aussi importante pour lentretien physique
    qui pour la psychologie du patient.
  • Il faut réaliser préférentiellement la
    rééducation en cabinet plutôt quà domicile, et
    ce pour conserver lautonomie du patient la plus
    intacte possible.
  • Moyens
  • La rééducation va se faire au niveau
  • - trophique les patients SLA présentent
    souvent des oedèmes distaux, surtout localisés au
    niveau des membres inférieurs, avec des troubles
    vasomoteurs, une cyanose des extrémités et une
    impression de froid. Les escarres sont
    exceptionnels chez les patients SLA, même quand
    ces derniers sont grabataires.
  • massages circulatoires et DLM
  • contentions élastiques
  • postures de drainage et mobilisations
    articulaires
  • - antalgique les patients SLA ont des
    douleurs à type de brûlures, des crampes et des
    contractures, liées à linactivité
  • mobilisations articulaires segmentaires
  • physiothérapie chaleur (entraîne une
    vasodilatation apport dO2), infra-rouges,
    fangothérapie
  • étirement et massages décontracturants

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  • - orthopédique les patients SLA ont tendance
    à lenraidissement, suite à des rétractions
    musculo-tendineuses et capsulaires (surtout au
    niveau des mains)
  • postures et auto-postures (utilisation des
    postures du patient PK sphinx et sieste )
  • orthèses
  • étirement en extension du genou (pour lutter
    contre le flexum)
  • étirement en extension de la hanche (pour lutter
    contre le flexum)
  • mobilisations passives, actives aidées
  • - musculaire on ne doit pas faire de
    musculation intempestive pour ne pas fatiguer le
    patient. Il faut aussi éviter tout
    déconditionnement à leffort et la désadaptation
    cardio- respiratoire du patient (le patient
    réalise tout ce quil sait faire, mais sans se
    fatiguer).
  • Sur les muscles apparemment sains, on fait
    réaliser du travail concentrique isotonique, des
    exercices contre pesanteur sans charge
    additionnelle.
  • remarque il faut veiller à ne jamais
    provoquer de crampes ou de contractures
  • Sur les muscles en voie de dénervation, on fait
    réaliser les exercices actifs mais sans
    résistance.
  • Sur les muscles paralysés, on utilise les
    mouvements imaginés et lélectrothérapie
    excito- motrice.
  • Au niveau du rachis, on fait travailler les
    muscles spinaux (travail dautograndissement, de
    déséquilibres assis).
  • Au niveau des membres supérieurs, on travaille
    à la préservation de lespace de capture et à la
    capacité dopposition du pouce, cest-à-dire à
    lentretien de louverture de la 1ère
    commissure.
  • Au niveau des membres inférieurs, on fait
    travailler la marche, qui sera faite avec toutes
    les aides possibles. Il faut privilégier la
    déambulation, cest-à-dire la fonction, plutôt
    que la qualité des la marche.

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  • - respiratoire on va corriger la posture du
    patient et entretenir la souplesse thoracique,
    cest- à-dire le soufflet respiratoire. On
    entretient aussi les muscles abdominaux (surtout
    le transverse) et le diaphragme
  • travail des abdominaux (transverse) surtout par
    la respiration, et en statique
  • travail du diaphragme avec une sangle élastique,
    qui permet de maintenir les viscères
  • - de lespace de vie
  • aide aux transferts, aux déplacements, en passant
    par lagencement de lhabitation
  • grossissement des marches des couverts pour avoir
    une préhension plus facile, mise en place de
    anses sur les verres
  • utilisation du pupitre pour lire
  • mise en place des commandes orales, mais
    linvestissement est important pour le peu de
    temps quil reste à vivre au patient
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