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L atrophie corticale post rieure. Prise en soin l h pital de jour Pierre Garraud – PowerPoint PPT presentation

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Title: L


1
Latrophie corticale postérieure. Prise en soin
à lhôpital de jourPierre Garraud
2
HDJ GERIATRIQUE PIERRE GARRAUD 
  • HPG un des sites du GHG des HCL
  • Hôpital dévaluation et de réadaptation/rééducatio
    n
  • 6 lits 2 MCO 4 SSR
  • Ouverture depuis fin 2002
  • Etroitement couplée avec la Consultation Mémoire
  • Activité consacrée à la maladie dAlzheimer et
    syndromes apparentés et à la maladie de
    Parkinson
  • Plateau technique très réduit

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HDJ PIERRE GARRAUD  notre équipe
pluridisciplinaire
Médecin gériatre (HDJ CM) 1 ETP
Psychologues cliniciens (dont 1 formé à la neuropsychologie) Neuropsychologue (C. Mémoire) 0,50 0,25 ETP 0,50
Orthophoniste 0,50 ETP
Kinésithérapeute 0,50 ETP
Ergothérapeute 0,50 ETP
IDE (1 sur HDJ-MCO / 1 sur HDJ-SSR en alternance par sem) 2 ETP
Aide-soignante 1 ETP
Assistante sociale 0,25 ETP
Cadre de santé 0,20 ETP
Secrétaire (HDJ CM) 0,80 ETP
Diététicienne Interventions ponctuelles
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Historique
  • Février 2006 création dune journée spécifique
    malades jeunes dont 2 ACP.
  • Mai 2006 arrivée dune 3ème patiente ACP
    création dun groupe à part entière.
  • 2006 à ce jour évolution du groupe en fonction
    des arrivées et départs des patients
  • Depuis 2006 15 patients en prise en charge
  • 17 patients en bilan (tous secteurs
    géographiques)

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Latrophie corticale postérieure
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Latrophie corticale postérieure
  • Description
  • syndrome dû à une dégénérescence corticale de la
    partie postérieure du cortex cérébral impliquée
    dans les activités visuelles et gestuelles.
  • symptômes majeurs
  • lagnosie visuelle impossibilité de reconnaître
    et didentifier les objets et les visages sur le
    mode visuel, alors que leurs caractéristiques
    sont connues.
  • lapraxie trouble acquis de lexécution
    volontaire dun comportement moteur finalisé,
    consécutif à une lésion cérébrale focalisée.

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Latrophie corticale postérieure
  • ACP et mémoire
  • Dégradation lente de la mémoire sémantique et
    visuelle. Lexpression et la compréhension orale
    sont longtemps préservées.
  • ACP et logique
  • Le raisonnement est maintenu très longtemps.
  • ACP et langage écrit
  • Présence dune alexie, agraphie et
    dysorthographie.

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Latrophie corticale postérieure
  • Maladie rare, appartenant aux maladies
    orphelines, pas dassociation de malades
    existante, familles démunies.
  • Errance diagnostique (peut durer des années)
    symptômes visuels avec consultation
    ophtalmologique et bilan normal, souvent
    diagnostic psychiatrique et enfin, consultation
    neurologique...
  • Patients jeunes (56 ans en moyenne à leur
    arrivée).

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Latrophie corticale postérieure
  • Progression de la maladie
  • Agnosie et apraxie de plus en plus marquées
  • Progression vers la partie antérieure du cortex
    cérébral.
  • Langage, mémoire et raisonnement affectés
  • La durée de vie dun patient depuis le début des
    symptômes est de 8 à 12 ans.

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Latrophie corticale postérieure
  • Lagnosie visuelle aperceptive
  •  les patients atteints voient mal et ils sen
    plaignent. Ils heurtent les obstacles et sont
    perturbés dans leur vie quotidienne,
    nidentifiant les objets que lorsquils les
    tiennent en main. Confrontés à un objet quils ne
    peuvent saisir, ils en évaluent les dimensions,
    la texture, la brillance, la couleur mais pas la
    forme, cette dernière nétant perçue que par
    fragments seules des fractions très locales des
    contours sont identifiées, les patients ne
    peuvent saffranchir dune discontinuité dans une
    ligne, suivre une figure tracée en pointillés ou
    se garder des déraillements induits par une
    superposition. Pour tenter daccéder à la forme,
    ils saident de mouvements de la tête et du doigt
    et ils se fondent sur ces indices kinesthésiques
    pour aventurer une hypothèse toujours formulée
    sur le mode interrogatif  (Lechevalier et al.
    p190)

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EXEMPLES
  • Perte du pain sur la table.
  • Couverts à lenvers.
  • Confusion entre toilette et poubelle.
  • Se couche en travers sur la banquette.
  • Sasseoir à côté de la chaise.
  • Se perdre dans les locaux.
  • Problèmes pour shabiller, troubles du schéma
    corporel
  • Confusion dobjets (clés et montre dans poche).

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Évaluation spécifique
  • Gnosies couleurs,
  • Gnosies visuelles, détection, identification
    dobjets et images sur une table.
  • Reconnaissance des visages.
  • Gestualité et praxies.
  • Schéma corporel.
  • Placement dans lespace par rapport à soi et par
    rapport aux autres, déplacements et transferts
    (sol plat, escaliers, extérieur).
  • Exploration spatiale (repérage dans une pièce).
  • Représentation mentale.
  • Lecture, écriture.

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PRISE EN CHARGE A LHDJ
  • Ateliers proposés en groupe en fonction du stade
    dévolution
  • - travail sur le corps
  • Travail sur le schéma corporel, relaxation
  • Soins esthétiques (surtout les mains)
  • Mimes (à partir de thème et de contes)
  • - travail du corps dans lespace
  • - Les transferts et tous les déplacements (à
    lintérieur, à lextérieur)
  • - Se situer dans lespace, retrouver sa place
  • - Situer les objets dans lespace
  • objets de la vie quotidienne le téléphone,
    la télécommande, le peigne, linterrupteur, la
    poignée de la porte

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PRISE EN CHARGE A LHDJ
  • Activités sensorielles
  • Odeurs, couleurs
  • Reconnaître les objets par le toucher (texture,
    formes, température, usage)
  • Compositions florales, réalisations créatives.
  • Photolangage
  • les patients prennent de la photo ce quils
    voient
  • ou croient voir et le développent en fonction
  • du thème choisi par les patients en groupe.
  • Atelier de langage à médiation musicale
  • évocation autour dun thème à partir de chansons,
  • réorganisation sémantique et syntaxique, respect
    du tour de parole, image mentale, mémoire à court
    terme, remémoration des paroles, travail du
    rythme

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PRISE EN CHARGE A LHDJ
  • - Revue de presse
  • avec lobjectif de rester à lécoute de
    lactualité (permettre un partage dopinion
    malgré les difficultés de communication)
  • - Atelier collectif de cuisine
  • Regroupe tous les domaines travaillés (sens,
    gestualité).
  • Initier les gestes pour retrouver un automatisme
  • Activité valorisante et conviviale.

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PRISE EN CHARGE A LHDJ
  • - Psychothérapies individuelles.
  • - Pathologie qui atteint des personnes jeunes.
  • - Désorganisation de la vie familiale.
  • - Entretiens familiaux réguliers par le médecin
    et le psychologue.

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PRISE EN CHARGE A LHDJ CONSEILS ET ADAPTATION
DU DOMICILE
  • Exemples de conseils pour patients et familles
  • Allumage électrique par détection, bandes de
    couleurs sur les marches,rampe dans les
    escaliers, bibliothèque sonore, adaptation
    habillage, vaisselle de couleur, couverts adaptés
    nappe unie
  • Travail sur lacceptation des aides.
  • Écoute et soutien des familles.

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Exemple de journée type
  • 9h30-9h45 accueil, lien social et réorientation.
  • 9h45-10h15 atelier schéma corporel et
    coordination.
  • 10h30-11h30 ateliers dergothérapie.
  • 11h30-12h00 réadaptation collective à la marche
    en extérieur.
  • 12h00-13h30 déjeuner.
  • 13h30-14h45 atelier de langage à médiation
    musicale.
  • 14h45-15h30 atelier revue de presse, travail sur
    la mémoire événementielle.

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Le réseau
  • Neurologues.
  • Accueils de jour.
  • Orthophonistes.
  • Orthoptistes.
  • Conseil général (GIR et plan daide).
  • Services daide à domicile (ide, asd).
  • Transporteurs fidélisés (VSL).

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Nos travaux
  • Mémoires dorthophonie
  • Apport dune rééducation par la musique et la
    voix dans lACP étude de 2 cas, R. Bismuth,
    S.Boljanic, 2009
  • Prise en charge du graphisme dans lACP étude de
    3 cas, A.Capuano, E.Palanchon, 2010
  • Lorthographe lexicale chez un patient atteint
    dACP, effet dun entraînement basé sur les
    images mentales, M.Dérudet, 2010
  • Mémoire de psychomotricité
  • Relation et résistances. La rencontre auprès de
    patients atteints dACP. C. Zanino, 2009

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Bénéfices de la prise en charge
  • Reconnaissance de la maladie pour les patients et
    leur entourage.
  • Diminution de limpression dincompréhension et
    de solitude.
  • Partage des difficultés communes entre patients
  • Renarcissisation.
  • Apprentissage de stratégies dadaptation et de
    compensation.
  • Soulagement familial par la mise en place et le
    renforcement des aides.

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Spécificités de la prise en charge
  • Patients jeunes, longtemps conscients de leur
    troubles, conservant une bonne présentation.
  • Maladie mal connue, errance diagnostique, prise
    en charge tardive.
  • Fréquence des éléments dépressifs et anxieux.
  • Difficulté dappréhension des symptômes par les
    patients et lentourage.
  • Réajustement permanent de la prise en charge.

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Merci de votre attention
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