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Quelques r flexions sur les r fractions de Jean-Charles DELANGE – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pr


1
Quelques réflexions sur les réfractions de
Jean-Charles DELANGE
2
La question posée
Les effets de couleur montrés par Jean-Charles
Delange sont obtenus par linteraction de la
lumière avec une structure multicouche en verre
dont les strates sont recouverts de pigments, qui
initialement étaient organisés comme un tableau.
Dabord destructuration de lespace (du 2D au
3D).
Puis restructuration dans le temps.
La question posée ne serait-elle pas, de façon
générale la peinture au XXIème siècle
naurait-elle pas intégré le concept
despace-temps de la physique ?
3
La physique classique, lespace et le temps
William Blake 1795
4
Lespace est à la fois perspective....
Problème du 3D au 2D Idée des parallèles qui
sont convergentes !
Giotto 1305
5
(No Transcript)
6
(No Transcript)
7
Leonard de Vinci, vers 1495-1498
8
Leon Battista Alberti (1404-1472) écrit un traité
sur la perspective (1435). En particulier il
introduit le point de fuite unique comme lieu de
rencontre des parallèles non verticales.
vertical
horizontal
9
Peindre plusieurs points de vue ensemble ?
Pablo Picasso 1938.
10
Sur un même tableau, cétait déjà connu !!!
Philippe de Champaigne 1640
11
Lespace est à la fois perspective....et aussi
rendu des couleurs
La peinture à l'huile autorise la superposition
de fines couches transparentes de couleur (les
glacis) qui permettent d'obtenir des effets de
lumière et d'ombre d'une grande subtilité ainsi
qu'une grande richesse dans les teintes. Le
peintre peut ainsi faire ressortir les plus
infimes détails dans le rendu des textures et des
formes conférant ainsi à l'oeuvre une grande
sensualité.
Van Eyck (1434)
12
En partant d'une préparation blanche très
lumineuse, les Primitifs Flamands avaient la
possibilité de moduler leur couleur en modifiant
le nombre de couches superposées. Par comparaison
avec dautres synthèses de la couleur (synthèse
additive par fusion optique, mélange
pigmentaire), la technique des glacis est celle
qui permet datteindre les saturations de couleur
les plus importantes même pour les zones les plus
sombres.
L'étymologie de ce terme ne doit pas nous induire
en erreur  le glacis n'a nullement vocation de
"geler" une oeuvre comme pourrait le faire un
vernis. La traduction en allemand de ce mot,
Lasur, qui réfère à l'azur a ceci d'intéressant
qu'elle évoque la transparence, certainement la
propriété la plus caractéristique des glacis.
13
Détails extraits des tableaux présentant les
drapés de la Vierge à la fontaine, de la Vierge
de Lucques et de lépouse Arnolfini. Les zones
les plus sombres correspondent à une épaisseur de
glacis plus importante.
14
Aspects techniques
Les glacis sappliquent en couches fines
superposées. Le temps de séchage de chaque couche
constitue un des inconvénients majeurs de la
peinture à lhuile mais il rend, en contrepartie,
plus commodes les modifications. Les glacis sont
également caractérisés par leur fort brillant car
la surface externe des couches est souvent lisse.
S'il n'en est pas l'inventeur, Van Eyck apporta
des améliorations essentielles à la technique en
ce qui concerne le séchage et la stabilité des
couleurs. La technique de peinture à lhuile
sest ensuite généralisée et a dominé les
techniques picturales occidentales pendant plus
de quatre siècles.
15
Une peinture est toujours un matériau stratifié.
Afin de rendre plus sombres les couches de bleu,
une sous-couche grise composée dun mélange de
noir et de blanc de plomb est utilisée. La coupe
stratigraphique a été obtenue par microscopie
optique. Lidentification des pigments est
réalisée par une observation au microscope
électronique à balayage (MEB) couplée à une
analyse spectrométrique par dispersion dénergie
(EDS).
16
Vers la modélisation ...
17
Lespace temps et la peinture
18
Persistence de la mémoire (ou les montres molles)
Dali,1931
19
La relativité chez vous
Le Temps transformé Magritte (1935) Un des
symboles de la relativité (dans lenseignement !)
est le train. Magritte représente un train
émergent dun espace (une cheminée) improbable.
Un autre symbole bien connu, lié à la relativité,
est lhorloge.
20
Un cas particulier Marcel Duchamp
Blainville-Crevon (Seine-Maritime), 1887 Paris,
1968
21
Nu descendant un escalier. Marcel Duchamp 1912
Cette version définitive du Nu descendant un
escalier, peinte en janvier 1912, fut la
convergence dans mon esprit de divers intérêts,
dont le cinéma, encore en enfance, et la
séparation des positions statiques dans les
chronophotographies de Marey en France, d'Eakins
et Muybridge en Amérique.
22
La grande passion de Duchamp les échecs
Est-ce que cet amour pour les échecs ne serait
pas un amour pour les mathématiques ? "
Evidemment, j'ai toujours été intéressé par les
mathématiques mais pas d'une façon sérieuse je
n'ai pas les facultés pour devenir mathématicien
mais le peu de mathématiques qu'il y a dans les
échecs m'a amusé, en tout cas j'ai appris assez
facilement cette sorte de mathématiques. C'est
une logique plutôt qu'une mathématique et c'est
plutôt une mécanique qu'une mathématique... C'est
une mécanique dans le sens que les pièces
marchent, s'imbriquent, se détruisent, sont en
mouvement tout le temps et c'est cela qui
m'attire, parce quune partie d'échecs, une
position d'échecs qui ne joue pas n'a pas de côté
plastique ou esthétique. C'est par les
possibilités des mouvements qui peuvent survenir
après cette position que la position peut être
appelée "belle" ou "moins belle""
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Utilisant une fois de plus la technique de la
démultiplication dans mon interprétation de la
théorie cubiste, je peignais les têtes de mes
deux frères en train de jouer aux échecs, cette
fois non pas dans un jardin, mais dans un espace
indéfini. À droite se trouve Jacques Villon et à
gauche Raymond Duchamp Villon le sculpteur,
chaque tête étant indiquée par plusieurs profils
successifs au milieu de la toile, quelques formes
simplifiées de pièces d'échecs disposées au
hasard. Une des autres caractéristiques de ce
tableau est la tonalité grisâtre de l'ensemble.
On peut dire que généralement, la première
réaction du Cubisme contre le Fauvisme fut
l'abandon des couleurs violentes et leur
remplacement par des tonalités atténuées. Ce
tableau fut peint à la lumière du gaz pour
obtenir cet effet d'atténuation lorsqu'on le
regarde au jour.
24
Given 1) Duchamp, 2) Art
Photograph of Marcel Duchamp and Eve Babitz
posing for the photographer Julian Wasser during
the Duchamp retrospective at the Pasadena Museum
of Art, 1963
Esthétisme, espace et temps matez et matez !!!
25
Merci pour votre attention !!!
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