Chapitre 2 : Des nations aux nationalismes - PowerPoint PPT Presentation

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Chapitre 2 : Des nations aux nationalismes

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Title: Chapitre 2 : Des nations aux nationalismes


1
Chapitre 2 Des nations aux nationalismes
  • 1848-1914

2
1. La formation du nationalisme au contact de la
Révolution française et de lEmpire
  • 1792-1815

3
A. La révolution française, matrice des
nationalismes
4
Article 3 de la DDHC de 1789
  • Le principe de toute souveraineté réside
    essentiellement dans la nation, nul corps, nul
    individu ne peut exercer d'autorité qui n'en
    émane expressément.

5
Déclaration du 25 septembre 1792
  • La Convention nationale déclare que la République
    française est une et indivisible.

6
Article 25 de la déclaration des droits de
lhomme et du citoyen du 24 juin 1793
  • La souveraineté réside dans le peuple elle est
    une et indivisible, imprescriptible et
    inaliénable.

7
Proclamation du général Dumouriez en décembre 1792
  • " Nous, Charles-François Dumouriez,
    lieutenant-général commandant en chef l'armée de
    Belgique, déclarons de la part de la République
    Française que non seulement le peuple est libre
    et délivré de l'esclavage de la Maison
    d'Autriche, mais que, par le droit
    imprescriptible de la nature, c'est lui, le
    peuple, qui est le Souverain, et que nulle
    personne n'a autorité sur lui, si ce n'est
    lui-même qui délègue une partie de sa
    souveraineté... Que ni la République Française,
    ni les généraux qui commandent les armées, ne se
    mêleront en rien d'ordonner ou même d'influencer
    la forme de gouvernement des provinces belgiques,
    lorsque le peuple belge commencera à user de son
    droit de souverain."

8
Les annexions de la 1ère République (1792-1797)
9
LEmpire français à son apogée en 1812
10
B. Un patriotisme antifrançais
11
Fichte, discours sur la Nation allemande
  • "Pour les ancêtres germains, la liberté
    consistait à rester Allemands, conduire leurs
    affaires en toute indépendance, conformément à
    leur esprit originel, progresser dans leur propre
    culture d'après ces mêmes principes et
    transmettre cette autonomie à leur postérité
    quant à l'esclavage, c'était pour eux
    l'acceptation de toutes les belles choses que les
    Romains leur offraient, acceptation signifiait
    esclavage parce qu'ils auraient cessé d'être tout
    à fait Allemands, pour devenir à moitié Romains.
    Il allait donc de soi, pensaient-ils, qu'il
    valait mieux mourir que d'en être réduits là, et
    qu'un vrai Allemand ne peut vivre que pour rester
    allemand et transmettre à ses descendants le même
    désir.(...) C'est à eux, à leur langue et à leur
    manière de penser que nous sommes redevables,
    nous, les plus directs héritiers de leur sol,
    d'être encore des Allemands (...) C'est à eux que
    nous sommes redevables de tout notre passé
    national et, s'il n'en est pas fini de nous, tant
    qu'il restera dans nos veines une dernière goutte
    de leur sang, c'est à eux que nous devrons tout
    ce que nous serons à l'avenir."??Fichte, Discours
    à la nation allemande, 1807-1808, 8e discours.?

12
C. Romantisme et sentiment national
13
LEurope en 1815 (Congrès de Vienne)
14
La Question dOrient de 1815 à 1840
15
Eugène Delacroix, le massacre de Scio, en 1824
16
Les nationalités de lEmpire dAutriche
17
2. Insurrections et révolutions (1848-1851)
18
Les révolutions de 1848
19
3. Les guerres et la naissance du nationalisme de
puissance
  • (1851-1871)

20
A. La guerre de Crimée (1853-1856)
21
B. Des états à la recherche de nations
22
Camillo Benso, comte de Cavour (1810-1861)
  • Journaliste et homme dEtat piémontais qui
    réalisa lunité de lItalie autour du royaume
    constitutionnel de Piémont-Sardaigne

23
La guerre franco-piémontaise de 1859
24
Les guerres de lunité italienne
25
C. Naissance du nationalisme de puissance
  • LUNITÉ ALLEMANDE

26
Otto von Bismarck (1815-1898)
  • Chancelier de Prusse puis du Second Reich pendant
    près de vingt ans (1862-1890), sa politique
    réaliste le conduit à sadapter aux situations
    diplomatiques de lheure pour réaliser, par le
    fer et le sang, lunité allemande autour de la
    Prusse de Guillaume 1er.

27
Lunité allemande
28
Ernest Renan, "Qu'est-ce qu'une nation ?",
Conférence prononcée à la Sorbonne le 11 mars
1882.?
  • Une nation est donc une grande solidarité,
    constituée par le sentiment des sacrifices qu'on
    a faits et de ceux qu'on est disposé à faire
    encore. Elle suppose un passé elle se résume
    pourtant dans le présent par un fait tangible
    le consentement, le désir clairement exprimé de
    continuer la vie commune. L'existence d'une
    nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un
    plébiscite de tous les jours, comme l'existence
    de l'individu est une affirmation perpétuelle de
    vie. Oh ! je le sais, cela est moins métaphysique
    que le droit divin, moins brutal que le droit
    prétendu historique. Dans l'ordre d'idées que je
    vous soumets, une nation n'a plus le droit de
    dire à une province "Tu m'appartiens, je te
    prends" . Une province, pour nous, ce sont ses
    habitants si quelqu'un en cette affaire a le
    droit d'être consulté, c'est l'habitant. Une
    nation n'a jamais un véritable intérêt à
    s'annexer ou à retenir un pays malgré lui. Le
    voeu des nations est, en définitive, le seul
    critérium légitime, celui auquel il faut toujours
    revenir. (...)
  • Je me résume, Messieurs. L'homme n'est esclave ni
    de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion,
    ni cours des fleuves, ni de la direction des
    chaînes de montagnes. Une grande agrégation
    d'hommes, saine d'esprit et chaude de coeur, crée
    une conscience morale qui s'appelle une nation.
    Tant que cette conscience prouve sa force par les
    sacrifices qu'exige l'abdication de l'individu au
    profit d'une communauté, elle est légitime, elle
    a le droit d'exister. Si des doutes s'élèvent sur
    ses frontières, consultez les populations
    disputées. Elles ont bien le droit d'avoir un
    avis dans la question.

29
La situation de lEurope en 1871
30
4. Les nationalismes d'existence dans le centre
et l'est de l'Europe
  • (1863-1914)

31
A. Rééquilibrage en Europe centrale
  • 1863-1875

32
Les deux panslavismes, selon Cyprien Robert,
professeur au Collège de France, 1846
  •  Les uns (les panslavistes russes) courtisans
    libres ou salariés du tsar partant du principe de
    la centralisation absolutiste, repoussent les
    nationalités et rêvent dune grande unité
    gouvernementale pour toute la race (), les
    autres (les panslavistes slaves) patriotes
    sincères, partent de lidée de nationalités
    distinctes et ne cherchent lunité que dans une
    fédération librement consentie. 
  • Cyprien ROBERT,  Les deux panslavismes , Revue
    des Deux Mondes , novembre 1846.

33
LAutriche-Hongrie en 1867
34
B. Le premier embrasement des Balkans
  • 1875-1878

35
Les états balkaniques vassaux vers 1879
36
Les états balkaniques à lissue de la première
guerre des Balkans (1875-1878)
37
La situation de lEurope en 1878
38
C. Les Nations européennes à la veille de la
Grande Guerre
39
LEurope en 1908
40
Les conséquences territoriales de la Première
puis de la Seconde Guerre balkanique
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