Title: Pourquoi ?
1Pourquoi ?
- La catastrophe nucléaire est la première raison
pour laquelle nous devons arrêter immédiatement
le nucléaire. - La catastrophe cela veut dire
- Le règne des faibles doses
- Lobligation faites par les Etats de vivre dans
des zones contaminées (Bélarussie, Japon,
CODIRPA) en élevant les doses admissibles. - A terme, des morts, des maladies, des
malformations, une abatardisation de lhumanité,
des territoires qui ne pourront pas être
décontaminés un génocide.
2Le nucléaire civil est en déclin
- Lélectronucléaire est relativement marginal dans
loffre énergétique - 5 de la consommation primaire dénergie dans le
monde. - Lélectronucléaire est en déclin depuis 1986.
- ce nest pas un succès mondial.
3Nombre de réacteurs connectés et en construction
1965-2010
4Les puissances installées diminuent
5Léchec de la relanceUne relance insuffisante de
2005 à 2011
- 2005 à 2010 65 réacteurs en construction,
dont 20 en RPC, 7 en Russie, 6 en Corée du Sud et
2 en Inde. - Elecnuc 2011 Après deux années consécutives
de recul de la capacité mondiale installée,il y a
eu en 2010 une croissance de 2,83 GWe, de
puissance grâce notamment à la mise enservice de
- LINGAO 3 et QINSHAN 2-3 en Chine.
- SHIN-KORI 1 en Corée du Sud.
- RAJASTHAN 6 en Inde.
- ROSTOV 2 en Russie.
- Mais en novembre 2011, l'Agence internationale à
l'énergie (AIE), jugeait que les capacités de
production nucléaires mondiales pourraient être
réduites à 335 gigawatts (GW) en 2035, soit 15
de moins par rapport aux 393 GW en service en
2010
6Echec de la relance
- Ces projets de construction restent cependant
insuffisant pour stabiliser la filière en
prenant ainsi en compte lespérance de vie des
réacteurs, nous voyons un effondrement du
potentiel énergétique nucléaire - dès 2016 si lon considère la durée de vie de 30
ans ou - dès 2026 pour un prolongement à 40 ans.
- Surtout, la part de lélectronucléaire est passé
de 18 à 12,9 entre 2008 et 2010 (élecnuc2011)
dans la production mondiale totale délectricité.
7Léchec de la relance en France
Même avec lEPR, et en maintenant les réacteurs
en fonctionnement durant 40 ans, la puissance
disponible est divisée par 2 dès 2025 pour
plonger à une division par 4 dès 20301.
8Léchec de la relance
- AREVA mis en difficulté ?
- Dérapage du cout de lEPR de 4 à 6 milliards
- Baisse des commandes
- 2 700 à 2 900 licenciements annoncés.
- Conflit avec EDF au sujet de lEPR.
- Le cours des actions EDF et Areva ont été
divisées par plus de quatre depuis 2007. (Le
Figaro 12/12/2011)
9De plus en plus de pays arrêtent le nucléaire.
- Allemagne arrêt en 10 ans (2022)
- Japon arrêt de 54 réacteurs sur 54 en début
2012 (puis relance depuis mais il a montré quon
pouvait arrêter immédiatement .) - Belgique arrêt en 2025
- Suisse arrêt en 2034
- Italie référendum de non relance en 2010.
- Royaume-Uni arrêt de la production du MOX.
- En Europe seuls la France, le RU, et quelques
pays de lEurope orientale croient encore au
nucléaire. - Dans le reste du monde RPChine, Russie, Corée
du Sud, Inde, essentiellement, construisent des
réacteurs. - Mais de plus en plus de pays ont 1 réacteurs.
10Conclusion
- Lenjeu nest plus entre
- arrêt ou non,
- mais entre
- arrêt immédiat ou sortie progressive.
11Arrêt i. ou sortie p. ?
- fossile
- catastrophe
- renouvelable
- changement société
fossile - catastrophe
10 ans
5 ans
20 ans
22 ans
Immédiat
12Comment en combien de temps ?
- Sortie en 22 ans Négawatt 4 catastrophes ?
- Sortie en 20 ans Global Chance 3 catastrophes
? - Sortie en 10 ans NPA 2 catastrophes ?
13Principes de larrêt immédiat
- Eviter la catastrophe nucléaire
- Eviter des victimes à cause de larrêt
- Pragmatisme (à tous les niveaux)
- Des Etats ont pu décider darrêter le nucléaire
civil, il nest pas nécessaire de faire la
révolution pour lobtenir.
14Le chauffage électrique et la pointe
gtLa consommation d'électricité est marquée en France par une hausse non seulement de la quantité totale consommée par an, mais aussi par une croissance spécifique des pointes de consommation, observées en général l'hiver à 19 heures. Cest pour elle que le réseau est dimensionné. Sur toute lannée, le chauffage électrique a représente entre 12 et 14 de la consommation électrique et en période de pointe ce taux peut atteindre 30 .... Il faut donc impérativement exiger son interdiction pour les nouveaux logements, car il complique larrêt immédiat du nucléaire.
15La pointe
16Taux de placement du gaz et de l'électricité dans
les logements neufs sur les 10 dernières années.
En 2008, près de 70 des logements nouvellement
construits étaient encore équipés à
l'électricité. Mais depuis la RT2012 , et les
normes décidées au Grenelle de lEnvironnement gt
baisse. Le transfert vers le chauffage au gaz
naturel se fait désormais au rythme d'environ 100
000 logements par an.
17Pointe et puissances installées
2011 Belbeoch 97
1) Puissance de pointe estimée 96,7 GWé 153 /nucléaire 70 GWé 120 /nucléaire
2) Puissance moyenne Totale pour assurer la production électrique 61,8 GWé(1) 53,8 GWé
3) Autoconsommation exportations 2011 9,6 GWé 11,2 GWé
4) Puissance moyenne nécessaire hors pointe 52,2 GWé 42,6 GWé
5) Puissance moyenne HTCRNR 63,5 GWé 49 GWé 70
6) Puissance moyenne nécessaire pour assurer la pointe 87,1 GWé 58,8 GWé
7) Puissance nucléaire restante 23, 6GWé 17 GWé 30
18Possibilités de larrêt immédiatavec les
chiffres de 2011
- 1 augmenter de coefficient dutilisation des
réacteurs thermiques de 20 à 90 - 27réacteurs au moins.
- 2 Réduire les exportations
- 3 à 4 réacteurs
- 3 loi de sobriété énergétique de -10
- 7 réacteurs
- Total Moins 36 réacteurs immédiatement, ou 62
du nucléaire en France.
19ScénarioS de larrêt immédiat
- Pour le reste selon les rapports de forces
- 1) Mix de sobriété, renouvelable et construction
de centrales thermiques classiques dans les
délais les plus rapides, ceux de la construction
de centrales thermiques fossiles (charbon ou
gaz), cad de 3 ans - (ou)
- 2) Mix de sobriété (-40 ), RNR immédiatement,
si présence dun rapport de forces suffisant et
si cela ne génère pas de victimes. -
- Interdiction et remplacement du chauffage
électrique dans tous les cas.
20Et les Gaz ?
- Nucléaire français 1 de la consommation
primaire dénergie dans le monde - Croissance de la production électrique moins de 2
par an - Part de l énergie dans la production de gaz à
effet de serre 13 - Part des transports 30 à 40
- Le CO2 nest quun gaz à effet de serre parmi
dautres vapeur deau, nuages, méthanepondéré
à 50 des gaz dorigine humaine.
21Croissance des Gaz à effet de serre
Ne pas confondre ELECTRICITE et ENERGIE 87
des gaz à effet de serre liés à la civilisation
pétrolière transports, productivisme, ouverture
au monde des économies.
22Et les Gaz ?
- A léchelle mondiale le remplacement de tout le
nucléaire par du thermique fossile entraînerait
entre 0,65 et 2,15 de gaz à effet de serre en
plus selon les sources. - A léchelle nationale sans doute de lordre de
7,5
23Sur quels chiffres sappuyer ?
- Source article dans Silence n350 page 32
Le pro-nucléaire J.M. Jancovici, part dans ses
calculs sur une base de 5grs/KWh, chiffre fourni
parEDF1 . -Les montants officiels de CO2 sont
des équivalents de CO2 pour l'effet de serre
produit. Le gaz et le pétrole produisent moins de
CO2 par calorie ou kWh que le charbon. Les
statistiques s'accordent peu. Les chiffres du gaz
comparé au graphite sont Rapport gaz/charbon
de 3 à 10 ? 1 (J.P. Bourdin directeur
environnement EDF Le jaune et le rouge Mai 2000,).
24Et les coûts ?
- Daprès lUnion Française de lElectricité, la
sortie à 50 du nucléaire devrait coûter 382
milliards deuros, environ 434 milliards deuros
jusquà 20 , alors qu y rester couterait 322
Milliards deuros jusquen 2030. - Pour Bernard Bigot, haut-commissaire à lénergie
atomique et aux énergies alternatives (CEA), sans
en détailler la réalité, il estime le coût de la
sortie à 750 milliards deuros1! - Quand à Benjamin Dessus, dans une étude
économique prospective de la filière électrique
nucléaire, il évalue la sortie totale de 451,5 à
503 milliards deuros soit autant que la
poursuite, au coût estimé entre 457 et 503
milliards deuros2. - Le maintien de lactivité fait également lobjet
destimations diverses. - Daprès lIRSN si on repousse la longévité des
réacteurs à 60 ans, le surcoût moyen total serait
de 11,6 milliards deuros. - Pour lANDRA, que lon sorte ou non du nucléaire,
le traitement des déchets devrait coûter
jusquen 2030 entre 15 et 35 Milliards deuros. - Quand au démantèlement des 58 réacteurs, daprès
le rapport de la cour des comptes de 2005 sont
coût total serait estimé à 23,5 milliards deuros - 1 Le Figaro 22/09/11
- 2 Global Chance
25Rapport de la Cour des cptes
- Le 31 janvier publication du Rapport de la Cour
des comptes où lon apprend que le nucléaire
cest cher, contrairement à la propagande en
vigueur. - Construction 58 réacteurs 121 Mds (hors
Superphénix), et au total 192 Milliards , sans
compter les coûts du démantèlement, ni de la
gestion des déchets. - Coût du MWH (2010) 49,50 , EPR entre 70 et
90 ! - Coût de lEPR de Flamanville 6 Mds ! Il
faudrait 11 EPR pour remplacer le parc actuel
soit entre 50 (dixit Le Monde) et 66 Mds ! - Coût de 44 CCG pour la même puissance 12 Mds
26Quels sont les couts dune catastrophe ?
- Quel est le coût dun cancer, dune malformation
chez un enfant ? - Quel est le coût de la disparition dun pays
comme la région de Fukushima ou celle autour de
Tchernobyl ? - Sommes-nous des marchandises uniquement
désignables par des critères économistes ? - Est-ce que lindustrie est une chose si
naturelle que cela ?
27ALARA et limpossible arbitrage
- Les avis de la Commission Internationale de
Protection Radiologique sont très éclairants - 1) Dune approche scientifique vers une
approche financière - Evolution des doses admissibles pour un
travailleur du nucléaire - 1934 46 Rem
- 1956 5 Rem à chaque fois sans danger
- En 1990, la CIPR reconnaissait quil nétait pas
possible de fonder rationnellement les limites de
dose sur la seule base de concepts scientifiques
et considérait que toute dose de radioactivité
pouvait être dangereuse ! - Cette réduction, puis cette absence de norme,
conduisit alors la CIPR a établir un tout autre
critère ALARA - 2) Vers limpossible compromis entre finance et
santé - En 1977 la CIPR introduit le concept dALARA As
Low As Reasonably Achievable aussi bas quil
est raisonnablement possible de réaliser - Un compromis entre la nécessité du
développement industriel et les dommages sur
notre santé, quil nest ni nécessaire ni
souhaitable de réduire en dehors dun certain
niveau. 1. - Le message était clair le coût financier pour
les exploitants et les dangers pour les individus
doivent être mis en balance dans le seul soucis
détablir des recommandations sanitaires
susceptibles de pénaliser à minima lindustrie
nucléaire. Cette approche évitait aux exploitants
de réaliser des dépenses irraisonnables pour
protéger ses travailleurs ou les populations
proches pour lesquels limpact sanitaires ne
pouvait être évalué financièrement. Combien
coûte un cancer ou une malformation surtout quand
la preuve de son origine ne peut être établie
faute de suivi sérieux des travailleurs ou des
populations... - 1 Roger Belbeoch Pratiques 1980.