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Diapositive 1

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... ou intrarectale avec canule Voie IV Pas d inj IV rapide risque d APNEE l ... (eau ppi) Traitement de l ... de pr f rence au cours du repas Surveillance ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


1
IFSI
TRAITEMENT DE LEPILEPSIE
Marie Laure DuchènePharmacienduchene.m_at_chu-nice.
fr Pôle Pharmacie CHU Nice
2
TRAITEMENT DE LEPILEPSIE
Plan
I - Définition - Classification II - Objectif
du traitement III - Information et éducation du
patient IV - Principe de prescription V -
Médicaments antiépileptiques VI - Explorations
préchirurgicales
3
I - Définitions
Récurrence des crises
Epilepsie Affection neurologique chronique
caractérisée par des décharges excessives des
neurones du cortex cérébral. Crise épileptique
Manifestation clinique paroxystique (motrice,
sensitive, sensorielle ou psychologique)
accompagnée ou non de perte de connaissance Class
ification des épilepsies À partir de syndromes
cliniques ou paracliniques Antécédents, état
neurologique et mental, age de début et type de
crises, EEG et neuroimagerie
4
I Définitions - Classification
Premier niveau Epilepsie liée à 1 localisation
(partielle ou focale) par opposition à épilepsie
généralisée
Second niveau Epilepsie idiopathique à opposer
épilepsie symptomatique et épilepsie
cryptogénique Epilepsie idiopathique
syndromes bien définis au niveau clinique,
évolution, EEG ? génétique mais pas de lésions
cérébrales et soupçonne trouble fonctionnel
spécifique Epilepsie symptomatique rattachée à
1 cause précise,avec possibilité dobserver
lanomalie lésionnelle par imagerie
médicale Epilepsie cryptogénique  origine
cachée  épilepsie symptomatique mais aucune
cause identifiée. Scanner et IRM normaux
5
Distribution des épilepsies
6
I - Définitions
  • État de mal épileptique
  • "un état caractérisé par une crise d'épilepsie
    qui persiste suffisamment longtemps ou qui se
    répète à des intervalles suffisamment brefs pour
    créer une condition fixe et durable".

Def. OMS
  • En pratique, dans le cadre d'une épilepsie
    convulsive généralisée
  • EME dès la constatation de trois crises
    successives sans reprise de conscience ou
    lorsqu'une activité convulsive continue se
    prolonge au delà de 5 à 10 minutes.

Situation durgence
7
Diagnostic
Démarche clinique rigoureuse Electroencéphalogramm
e (EEG) IRM cérébrale si recherche dune
étiologie éventuelle Confirmation par une
neurologue compétent en épileptologie
  • 3 étapes
  • Rattacher le trouble clinique à 1 mécanisme
    épileptogène gt Importance de linterrogatoire
    des témoins
  • Préciser le caractère focal ou généralisé de la
    crise
  • Etablir le diagnostic syndromique épilepsie
    généralisée ou partielle (répétition des crises)

Noter les éventuels facteurs favorisants (manque
de sommeil, alcool, stress)
8
Mise en route du traitement
  • Être certain du diagnostic ni trtt dépreuve,
  • ni trtt préventif
  • Limiter les facteurs déclenchants
  • manque de sommeil, alcool, stress
  • Bien connaître les formes de nécessitant pas de
    médicament
  • Expliquer la maladie
  • évolution traitement
  • possibilités ultérieures darrêt de traitement
    après un temps suffisant sans crise (mini 2 ou 3
    ans)
  • Choisir le médicament en fonction du types de(s)
    crise(s)

9
II - Objectifs du traitement
Réduire la fréquence des crises avec un minimum
deffets indésirables
Prise ne charge du retentissement des crises
sur la conduite automobile, le sport
lactivité professionnelle, lécole la
contraception, la grossesse
gt Choix dun antiépileptique
soutien pédagogique, aide psychologique,
accompagnement social
10
III - Information et éducation du patient
  • Traitement nécessite 1 observance rigoureuse
  • gt accord éclairé du patient
  • Mesures hygiéno-diététiques
  • Abstinence dalcool
  • Durée de sommeil satisfaisante
  • Activité physique autorisée
  • mais éviter certains sports du aux risques
    induits en cas de crises (plongée, escalade,
    sport aérien, natation en solitaire)
  • Conduite automobile professionnelle interdite
  • Conduite individuelle autorisée après passage
    devant la commission départementale du permis de
    conduire (patient fait les démarches)
  • Eviter certaines professions Contrôle de
    machines, travail en hauteur

11
III - Information et éducation du patient
La vie quotidienne
  • Aucun régime alimentaire
  • Consommation modérée de vin
  • Eviter dette de sommeil, régularité des horaires
    de sommeil
  • Prévenir les risques domestiques
  • mobilier sans arêtes
  • literie basse
  • système de sécurité pour arrivée deau chaude
  • protection des plaques de cuisson
  • douches préférées aux bains
  • Télévision et jeux vidéo sont supportés par la
    plupart des patients
  • Protection en cas de photosensibilité
  • éclairage des pièces
  • lunettes de soleil
  • regarder TV à 1 distance suffisante

12
IV - Principe de prescription
Traitement de tous les adultes avérés
Épilepsie de ladulte
Information et éducation du patient
Débuter par doses faibles et augmenter
progressivement par palier de 7 à 15 jours
jusquà dose minimale efficace et tolérée
Monothérapie de 1ere intention
Épilepsie généralisée
Épilepsie partielle
Effets indésirables, échec
Bithérapie
13
Épilepsie généralisée
Épilepsie généralisée
Acide vaproïque ou Lamotrigine
En cas déchec, Vérifier lobservance
Effets indésirables
Efficacité
Si bonne observance
Poursuite du traitement
Monothérapie de substitution après une période
transitoire de chevauchement des 2
En cas déchec, avis spécialisé complément
dinvestigation vidéo EEG, EEG de sommeil
Asso valproate lamotrigine mais modalités de
prescription spécifiques
Bithérapie
En cas échec (pharmacorésistance), réévaluation
en centre spécialisé
14
Épilepsie partielle
Épilepsie partielle
Acide vaproïque ou Lamotrigine ou carbamazépine
ou oxcarbamazépine ou gabapentine
En cas déchec, Vérifier lobservance
Effets indésirables
Efficacité
Si bonne observance
Poursuite du traitement
Monothérapie de substitution après une période
transitoire de chevauchement des 2
topiramate, tiagabine, vigabatrin, lévéracitam
En cas déchec, avis spécialisé complément
dinvestigation vidéo EEG, EEG de sommeil
Si foyer épileptogène supposé unique
Bithérapie
En cas échec (pharmacorésistance), exploration
chirurgicale à discuter
15
Cas particulier Contraception et grossesse
Contraception
Antiépileptiques inducteurs enzymatiques gt ?
efficacité contraception orale
gt Pilule dosée 50 µg doestrogènes moyen de
contraception mécanique (préservatif, crème
spermicide)
Femmes enceintes
  • Crises tonico-cloniques délétères pour mère et
    fœtus
  • gt poursuivre trtt pendant la grossesse
  • Risques de malformation élevée / population
    générale
  • Surveillance échographique spécialisée
  • Prescription acide folique 5 mg /j 1 mois avant
    1er trimestre
  • Lamotrigine , la moins teratogène
  • Recherchée dose efficace la plus basse en
    monothérapie, avant la conception
  • Accouchement doit être médicalisé

16
V - Médicaments antiépileptiques
Mécanismes daction mal connus 3 impacts
possibles renforcer la neurotransmission
inhibitrice (gabaergique)
diminuer la neurotransmission excitatrice
(glutamatergique)
stabiliser les membranes cellulaires (blocages
des canaux Na ou Ca voltages-dépendant).
connaissance du mécanisme daction a 1 intérêt
limité pour le choix
Description
antiépileptiques classiques large spectre,
bonne diffusion classés en fonction leurs
indications.
de 30 ans
Les antiépileptiques récents essentiellement
actifs sur les crises partielles (certains sur
les crises généralisées tonico-clonique) Avantage
? les effets secondaires à court et long terme.
Mais certains indications limitées car effets
secondaires graves.
- de 10 ans
17
V - Médicaments antiépileptiques
  • AE classiques
  • Phénobarbital
  • Phénytoïne
  • Ethosuximide
  • Diazepam
  • Carbamazepine
  • Valproate
  • AE récents
  • Vigabratine
  • Felbamate
  • Tiagabine
  • Oxcarbazepine
  • Lamotrigine
  • Topiramate
  • Gabapentine
  • Levetiracetam

18
V Médicaments antiépileptiques
classique
Actif sur tous types de crises dont absences et
myoclonies
Acide valproïque et valproate de sodium Dépakine
cp 200 et 500 mg Valproate sol. buv. 200 mg/ml
Dépakine sirop 57,64 mg/ml Dépakine Chrono
500 mg LP
Avec seringue graduée prescription en mg
Sirop  Conservation après ouverture 1 mois 
Dépakine IV 400 mg
Actif dans les états de mal
Surveillance hépatique pendant les 6 premiers
mois, fibrinogène, hémogramme, enzymes
pancréatiques
chez les patients qui conduisent ou utilisent des
machines Risque de somnolence
19
V Médicaments antiépileptiques
classique
Acide valproïque et valproate de sodium
Micropakine LP 100 250 500 750 et 1000 mg
sachet micro granules
en 1 ou 2 prises de préférence au cours du repas
Micropakine forme adaptée à lenfant A
mélanger à 1 aliment mou ou liquide (mais pas
chaud) Pas dans un biberon car les granulés
peuvent boucher la tétine Avec des liquides,
rincer le verre avec un peu d'eau et la boire Le
mélange doit être avalé immédiatement. Ne pas
mâcher les granules
Surveillance hépatique pendant les 6 premiers
mois, fibrinogène, hémogramme, enzymes
pancréatiques
20
V Médicaments antiépileptiques
Récent
Actif sur tous types de crise dont absences et
myoclonies
  • Lamotrigine
  • Lamictal cp oro dispersible ou à mâcher 2 mg, 5
    mg, 25 mg, 50 mg, 100 mg et 200 mg
  • Lamicstart 25 et 50 mg

Poso moyenne 200 à 400 mg/j en 2 prises
Augmentation progressive jusquà atteindre la
posologie dentretien Dose atteinte en 8 semaines
  • Bonne tolérance générale
  • Absence dinduction enzymatique
  • Le moins tératogène

Toxicité cutanée
Pour les AE nouveaux, aucun contrôle biologiques
nécessaires
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V Médicaments antiépileptiques
Lamotrigine Lamictal
Effets des contraceptifs hormonaux sur
l'efficacité de la lamotrigine 
  • L'utilisation de contraceptifs hormonaux
    (éthinylestradiol/lévonorgestrel 30 µg/150 µg)
    multiplie environ par 2 la clairance de la
    lamotrigine
  • gt ? taux de lamotrigine
  • Après titration, ? de la posologie d'entretien de
    la lamotrigine (jusqu'à 2 fois la dose initiale)
  • réponse thérapeutique maximale
  • Utiliser contraceptifs hormonaux continus
  • (Pas de semaine sans prise)

 1 semaine sans prise de pilule  gt ? taux de
lamotrigine éventuellement associée à des effets
indésirables dose-dépendants
22
V Médicaments antiépileptiques
classique
Actif sur tous types de crise sauf absences et
myoclonies
Carbamazépine Tégrétol 200 mg cp sec.
susp. buv. 1 ml 20 mg Tegretol LP 200 et 400 mg
génériques
Très actif sur crise partielle et CGTC
Poso 10 à 15 mg/kg/j
Hémogramme et surv. hépatique en début trtt
Possibilité de réaliser un dosage en
routine Permet de vérifier lobservance
Toxicité cutanée Dans pop. thaïlandaise et
chinoise gt recherche de lallèle HLA B1502 avant
instauration du traitement
23
V Médicaments antiépileptiques
classique
Actif sur tous types de crise sauf absences et
myoclonies
Phénytoïne Dihydan cp sec. 100 mg
Très actif sur crise partielle et CGTC
chez les patients qui conduisent ou utilisent des
machines Risque de vertiges, troubles visuels,
ataxie, confusion mentale, syndrome
cérébellovestibulaire
EI hypertrophie gingivale (fréquente), nerveux,
hématologiques, cutanés
Primidone Mysoline cp sec. 250 mg
EI Somnolence, vertiges , ataxie, anémie
mégaloblastique par carence d'acide folique,
réactions allergiques dermatologiques,
catabolisme de la vitamine D augmenté
gt Supplémentation en acide folique, vitamine D
24
V Médicaments antiépileptiques
classique
antiépileptique spécifique des absences 
Ethosuximide Zarontin sirop 250 mg/c. à café
Indication
Traitement, en monothérapie ou en association à
un autre antiépileptique, des épilepsies
généralisées  absences, crises myocloniques et
atoniques
Souvent associer à un autre AE actif sur les
autres types de crise
Mode d'administration 2 prises aux repas
matin et soir  quand le contrôle des crises est
obtenu une seule prise / jour est possible car
longue demi-vie de l'éthosuximide
25
V Médicaments antiépileptiques
Ethosuximide Zarontin sirop 250 mg/c. à café
Surveiller hémogramme, fonction rénale et
hépatique
Mais nombreux effets secondaires
Digestifs,Neuro-psychiques, Leucopénie,
Eosinophilie, Anémie aplastique, Réactions cutanés
Surdosage gt somnolence, nausées, vomissement,
vertige, irritabilité, confusion mentale
gt Lavage gastrique et réanimation symptomatique
  • précautions d'emploi
  • Carbamazépine  diminution des concentrations
    plasmatiques d'éthosuximide. Surveillance
    clinique et dosage plasmatique d'éthosuximide et
    adaptation éventuelle de sa posologie.
  • Zarontin contient 3 g de saccharose par cuillère
    à café gt en tenir compte dans la ration
    journalière

26
V Médicaments antiépileptiques
Récent
actif sur crise partielle avec ou sans
généralisation
Oxacarbazépine Trileptal cp sec. 150 300 et 600
mg susp. buv. 1 ml 60 mg
Traitement de 1ère intention
Dose initiale immédiatement efficace
Suspension buvable  Après ouverture  
conservation pendant un maximum de 7 semaines
Précautions demploi réactions
d'hypersensibilité, risque suicidaire, réactions
dermatologiques, hyponatrémie(chez pers. âgée)
EI fréquents somnolence, céphalées, vertiges,
diplopie, nausées, vomissements et fatigue
CI IMAO non sélectifs, grossesse
27
V Médicaments antiépileptiques
Principe de substitution / association
Lorsqu'on substitue l'oxcarbazépine à un autre
antiépileptique, la dose de ce dernier doit être
réduite progressivement lors de l'instauration du
traitement. Lors d'associations, la charge
médicamenteuse antiépileptique globale du patient
étant accrue, il peut être nécessaire de réduire
la dose de l'antiépileptique associé et/ou
d'augmenter plus lentement la dose de
l'oxcarbazépine
28
V Médicaments antiépileptiques
Récent
Actif en monothérapie ou en association dans le
traitement des épilepsies partielles avec ou sans
généralisation secondaire
Les gabaergiques
Gabapentine Neurontin gél. 100 300 et 400 mg
cp 600 et 800 mg Génériques
Traitement de 1ère intention
Gélules peuvent être ouvertes et mélanger à 1
aliment car goût très amer
Posologie Suit un schéma de titration Poso de
900 à 3600 mg / jour en 3 prises
Cp très gros donc réservé à ladulte
  • Bonne tolérance générale
  • Absence dinduction enzymatique
  • Absence dinteractions significatives

29
V Médicaments antiépileptiques
Gabapentine
Neurontin
  • Précaution emploi
  • ? si idées et comportements suicidaires
    apparaissent
  • gt Surveillance / Avis médical
  • chez les patients ayant des crises mixtes, y
    compris des absences gt aggravation des crise
    généralisées primaires
  • agit sur SNC peut gt somnolence, étourdissements
  • chez les patients qui conduisent ou utilisent des
    machines.

Principalement en début de traitement et après
chaque augmentation de la dose.
30
V Médicaments antiépileptiques
Récent
Actif sur les épilepsies partielles avec ou sans
crises secondairement généralisées
Les gabaergiques
en addition aux autres antiépileptiques lorsque
ceux-ci sont insuffisamment efficaces.
Tiagabine Gabitril cp sécable 5 mg, 10 mg, 15
mg
En 3 prises, pendant les repas
  • Absence dinteractions significatives (avec
    autres AE, contraceptifs hormonaux)
  • Mais médicaments inducteurs enzymatiques
    stimulent le métabolisme de la tiagabine

31
V Médicaments antiépileptiques
Tiagabine Gabitril cp sécable 5 mg, 10 mg, 15
mg
Autres EI fréquents ecchymoses spontanées gt
vérifier NFS
E.I. légers à modérés, surtout en phase
dajustement posologiques , transitoires
Surdosage vertiges, tremblements, somnolence,
incoordination Et dans les cas les graves
Mutisme et renfermement du patient,
convulsions (rétablissement sans séquelles)
32
V Médicaments antiépileptiques
Récent
Traitement des épilepsies partielles résistantes
Les gabaergiques
Vigabatrine Sabril cp sec. 500 mg sachet 500
mg sol. buv.
Médicament à prescription restreinte
Prescription initiale réservée aux neurologues
Lorsque toutes les autres associations
thérapeutiques appropriées se sont révélées
insuffisantes ou mal tolérées
(Toujours en association)
Mise en garde
Toxicité oculaire irréversible rétrécissement
concentrique bilatéral du champ visuel parfois
baisse acuité visuelle
Surveillance ophtalmologique tous les 3 à 6 mois
examen ophtalmo au moindre signe
gt Arrêt du traitement
33
V Médicaments antiépileptiques
Récent
Poso moyenne de 200 à 400 mg/jour en 2 prises
Topiramate Epitomax 15 mg, 25 mg, 50 mg
gélule 50 mg, 100 mg, 200 mg cp pelliculé
Traitement des épilepsies généralisées et
partielles en monothérapie, après échec d'un
traitement antérieur ou en association aux autres
traitements antiépileptiques quand ceux-ci sont
insuffisamment efficaces
Pour patients qui ont des difficultés à avaler
gélule peut être ouverte et mélangée dans de la
nourriture semi solide. Le mélange
alimentation/médicament doit être immédiatement
avalé sans être mâché. Ne pas le conserver pour
une utilisation ultérieure
34
V Médicaments antiépileptiques
Récent
Topiramate Epitomax 15 mg, 25 mg, 50 mg
gélule 50 mg, 100 mg, 200 mg cp pelliculé
Précaution demploi Nephrolithiase (inhibiteur
de lanhydrase carbonique) Myopie, Glaucome
E.I. Problème de tolérance cognitives et
comportementales
35
V Médicaments antiépileptiques
Récent
Actif sur épilepsies partielles avec ou sans
généralisation secondaire
Lévéracitam Keppra 250 mg et 500 mg cp
pellic. sol. buv. 100mg/ml 100 mg/ml sol à
diluer pour perf (Réservé hôpital) 500 mg /
flacon
En 2 prises / jour
Sol. Buv. conservation 4 mois après ouverture
  • Bonne tolérance
  • Efficacité immédiate Dose thérapeutique
    initiale 500 mg x 2 /j
  • Absence dinteractions médicamenteuses (AE,
    contraceptifs oraux)

E.I. Asthme, Somnolence, troubles du
comportement
36
Benzodiazépines antiépileptiques
classique
Actif sur tous types de crise dont absences et
myoclonies En 1ere intention dans crise
dépilepsie et état de mal épileptique
Diazepam Valium injectable 2 ml 10 mg IV (ou
IM) ou intrarectale avec canule
Seule linjectable à lAMM
Clonazepam Rivotril cp quadrisécable 2 mg
goutte buvables 0.25 (0.1 mg/ goutte) injectabl
e 1 ml 1 mg IV ou IM
Clobazam Urbanyl gél. 5 mg, cp sec. 10 mg, cp
20 mg
E.I. BZD Sédation, excitation paradoxale,
effets orexigènes
37
État de mal épileptique
Urgence vitale
  • Premières mesures à prendre
  • Prévention des lésions traumatiques
  • Liberté des voies aériennes
  • - Oxygénothérapie
  • - Contrôle de la glycémie
  • - Lutte contre lhyperthermie

AE d'action rapide Diazépam ou Clonazepam en
injectable
débuté simultanément en IV
AE d'action prolongée phénytoïne ou
phénobarbital Surveillance cardio-respiratoire
Intubation si sécurité du malade est en jeu
38
État de mal épileptique
Délai daction très rapide
Diazépam Valium injectable 2 ml 10 mg IV (ou
IM) ou intrarectale avec canule
l'injection intraveineuse doit être - LENTE
2-5 mg/min - faite dans une grosse veine.
Voie IV Pas dinj IV rapide ? risque dAPNEE
Préférer voie rectale notamment chez nourrisson
et enfant (moins douloureux)
Ne pas mélanger avec dautres produits dans la
même seringue
Injection IV de BZD gt disposer matériel de réa
respiratoire
39
État de mal épileptique
classique
Fosphénytoïne Prodilantin 75 mg / ml sol. inj.
soit 50 mg /ml phénytoïne sodique
Adm en IV ou IM.IM envisagée si pas un besoin
urgent de contrôler les crises
Modalités de manipulationDiluer dans solution de
glucose à 5 ou NaCl 0.9 Après dilution
concentration comprise entre 1,5 et 25 mg d'EP/ml
Utiliser immédiatement
Surveillance continue pendant toute la durée de
la perfusion 30 minutes après la fin de la
perfusion (concentration max) électrocardiogramme
, pression artérielle fonctions
respiratoires Le matériel nécessaire pour une
réanimation cardiaque doit être disponible
40
État de mal épileptique
classique
phénobarbital GARDENAL fl 40mg / 2ml et 200 mg
/ 4mlpoudre solvant (eau ppi)
Traitement de l'état de mal épileptique après
échec des benzodiazépines et/ou de la phénytoïne
 
Par voie IV, diluer le flacon dosé à 200 mg dans
10 ml dEPPI
Phénobarbital Médicament le plus ancien
(1911) le moins cher le plus prescrit
dans le monde mais nombreux effets indésirables
41
Hors de lEME
propriétés anticonvulsivantes, sédatives et
hypnotiques
Barbiturique
phénobarbital GARDENAL
Voie injectable
Lorsque la voie orale est inutilisable
Voie IM
fl 40mg / 2ml et 200 mg / 4mlpoudre solvant
(eau ppi)
Par voie IM, dissoudre le flacon dosé à 200 mg
dans 4 ml dEPPI
Voie orale
Actif sur épilepsies généralisées (crises
cloniques, toniques, tonicocloniques) et sur
épilepsies partielles avec ou sans généralisation
secondaire en monothérapie ou en association
Cp 10 mg, 50 mg, 100 mg
comprimé écrasable et mélangeable aux aliments
L'efficacité du médicament ne peut être jugée
qu'après 15 jours de traitement
42
V Médicaments antiépileptiques
phénobarbital GARDENAL
Précaution demploi
Manifestations d'hypersensibilité, d'atteinte
cutanée ou hépatique gt Arrêt du phénobarbital
Conducteurs de véhicules et utilisateurs de
machines gt risques de somnolence et de vertiges
E. I. Somnolence, Acné, Arthralgie
Surdosage nausées, vomissements, céphalées,
obnubilation, confusion mentale, voire coma
accompagné d'un syndrome neurovégétatif
Traitement  diurèse forcée, alcalinisation,
assistance respiratoire, antibiothérapie, apport
potassique
Prise prolongée de phénobarbital gt syndrome de
dépendance réduire progressivement la posologie
43
V Médicaments antiépileptiques
Actif sur tous types de crise sauf absences et
myoclonies
Phenobarbital Kaneuron 5,4 sol buv 1 mg /
goutte
2 à 3 mg/kg, en 1 prise unique
Tenir compte de la teneur en alcoolContient 9,3
mg d'alcool par goutte Utiliser avec précaution
chez les patients souffrant de maladies du foie,
d'alcoolisme, de même que chez les femmes
enceintes et les enfants de moins de 12 ans
44
V Médicaments antiépileptiques
Phenobarbital caféine
Alepsal cp 15mg/3.6mg, 50mg/12.5mg, 100mg/25mg
,150mg/87.5 mg
2 à 3 mg/kg, 1 prise par jour au coucher
  • Caféine  atténue la somnolence des débuts de
    traitement

Précaution demploi idem gardenal
45
V Médicaments antiépileptiques
Récent
Réservé au syndrome de Lennox Gastaut
Felbamate Taloxa cp 400 mg, 600 mg 600 mg/5 ml
susp. buv.
Pas en 1ere intention
Mortelle
Surveillance hématologique rigoureuse
Risque daplasie médullaire et hépatotoxicité
sévère
Evaluation au bout de 2 - 3 mois, si pas
damélioration clinique majeure gtarrêt traitement
46
Suivi du traitement CAT
Les crises disparaissent et le traitement est
bien supporté
  • traitement maintenu sans changement
  • contrôle annuel de lEEG, en vue dun futur
    arrêt du traitement

Le traitement est mal toléré
  • Arrêt du médicament en cas DEI aigus
    (erythème)
  • vérifier si possible les taux sanguins du
    médicament
  • Recherche surdosage, interaction médicamenteuse
    et autres effets secondaires biologiques
  • Si larrêt est décidé, choisir un autre
    antiépileptique

Le traitement est bien supporté mais les crises
persistent
  • Dosages sanguins Vérifie que le taux sanguin
    nest pas inférieur aux taux thérapeutiques.
    (impossibles avec les MAE nouveaux)
  • En cas déchec, substitution par un deuxième,
    voire un troisième médicament avant de passer à
    une bithérapie
  • La résistance à un traitement médical bien
    conduit définit dans les deux premières années
    une épilepsie pharmacorésistante.

Dosage sanguins des AE utiles
47
Conduite à tenir en présence d'une crise
généralisée tonico-clonique.
Ce qu'il faut faire
Dégagez l'espace autour du patient Protégez la
tête (coussin ou vêtement replié sous la
tête) Desserrez ses vêtements (col,
ceinture) Éventuellement, enlevez les
lunettes Dès que possible, l'allonger sur le
côté Attendre son retour à la conscience
Ce qu'il ne faut pas faire
Le déplacer pendant la crise si ce n'est pas
indispensable Entraver ses mouvements
Ne rien mettre dans la bouche Ne rien donner à
boire
48
Épilepsie partielle Exploration
pré-chirurgicales
Épilepsie partielle
Acide vaproïque ou Lamotrigine ou carbamazépine
ou oxcarbamazépine ou gabapentine
En cas déchec, Vérifier lobservance
Effets indésirables
Efficacité
Si bonne observance
Poursuite du traitement
Monothérapie de substitution après une période
transitoire de chevauchement des 2
topiramate, tiagabine, vigabatrin, lévéracitam
En cas déchec, avis spécialisé complément
dinvestigation vidéo EEG, EEG de sommeil
Si foyer épileptogène supposé unique
Bithérapie
En cas échec (pharmacorésistance), exploration
chirurgicale à discuter
49
Les explorations pré-chirurgicales
Vidéo-EEG Crise, activations spécifiques
Clinique Crise
Phase I Localisation
IRM
EEG inter crise (veille/sommeil)
Imagerie fonctionnelle TEMP
Tests neuropsychologiques Inter et post crises
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Explorations fonctionnelles
  • Examens réalisés en médecine nucléaire
  • SPECT
  • TEP
  • Imagerie fonctionnelle obtenue par
    ladministration dun médicament
    radiopharmaceutique (radiotraceur)
  • Traceur médicament radioélément artificiel
    double législation
  • Préparation par la radiopharmacie
  • Respect des règles de radioprotection et
    dhygiène

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Explorations fonctionnelles
  • Imagerie SPECT
  • Traceur de la perfusion cérébrale99mTc-NEUROLITE
  • (bisicate marqué au 99mTc période 6 heures)
  • Examen réalisé en phase critique (déclenchement
    de la crise) et intercritique
  • Administration IV, passage BHE, fixation en
    fonction du débit sanguin cérébral
  • Épilepsies partielles rebelles aux traitements
  • Résultats
  • En percritique hyperfixation
  • En intercritique hypofixation

gt Image instantanée de létat de perfusion
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Explorations fonctionnelles
  • Imagerie TEP
  • Traceur de lactivité métabolique 18FDG
    (analogue du glucose marqué au fluor 18, période
    110 min)
  • Examen réalisé en intercritique
  • Administration IV
  • Recherche de foyers épileptogènes lors de
    lévaluation pré-chirurgicale dune épilepsie
    partielle
  • Résultats hypométabolisme des foyers
    épileptogènes, hypofixation

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