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6. Pr

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6. Pr sentation du (mouvement) commerce quitable – PowerPoint PPT presentation

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Title: 6. Pr


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6. Présentation du (mouvement)  commerce
équitable 
2
Remarques introductives
  • Le commerce mondial est inéquitable
  • toutes les spécialisations ne se valent pas
  • les politiques commerciales traduisent les
    rapports de force entre les pays
  • les FMN jouent un rôle important
  • lOMC reste relativement impuissante à faire
    respecter des règles de  bonne conduite 
  • les institutions financières internationales ont
    une responsabilité importante dans une
    libéralisation sauvage, qui atteint les pays les
    plus en difficultés

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  • Nécessité de la prise en compte des relations
    entre PED et à lintérieur des PED
  • Les intérêts de tous les PED ne sont pas
    similaires.
  • Dans beaucoup de PED, des institutions
    nationales, locales, faibles, désorganisées,
    souvent corrompues, renforcent linéquité de
    linsertion dans le commerce international des
    plus vulnérables, petits producteurs de produits
    agricoles, petits artisans, salariés de grandes
    firmes ...

4
  • les petits producteurs et/ou des salariés de
    beaucoup de PED subissent les effets conjugués de
    linéquité du commerce international et de
    lincapacité des politiques locales à répondre
    aux enjeux du développement.
  • ce constat, doublé, dans une période plus
    récente, de la reconnaissance du rôle et de la
    responsabilité du consommateur, a donné naissance
    à un mouvement qui cherche à réguler, voire à
    supprimer les impacts négatifs pour les plus
    vulnérables .

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6.1. Origine, définition, part du  commerce
équitable 
  • 6.1.1. Origine
  • Le mouvement  commerce équitable  trouve
    son origine dans de nombreuses initiatives
    caritatives et humanitaires de laprès seconde
    guerre mondiale.
  • Le mouvement na commencé à se structurer
    quà partir des années 1990 

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  • Quelques dates
  • - 1950  début, en GB, des activités
    dimportation de produits par Oxfam (Oxford
    Committee for Famine Relief)
  • - 1957  création aux Pays Bas du premier
     Magasin du monde  spécialisé dans
    limportation de produits du Tiers monde  rôle
    des réseaux militants
  • - 1975  ouverture du 1er magasin de  commerce
    équitable  en France  Artisans du monde
  • - 1998 introduction du  commerce équitable 
    dans la grande distribution en France .

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  • 6.1.2. Définition
  •  Le Consensus FINE , 1999
  • Le CE est un partenariat commercial fondé
    sur le dialogue, la transparence et le respect,
    dont lobjectif est de parvenir à une plus grande
    équité dans le commerce mondial.
  • Il contribue au développement durable en
    offrant de meilleures conditions commerciales et
    en garantissant les droits des producteurs et des
    travailleurs marginalisés, tout particulièrement
    au Sud de la planète.
  • Les organisations de CE (appuyées par les
    consommateurs) sengagent à soutenir les
    producteurs, à sensibiliser lopinion et à mener
    campagne en faveur de changements dans les règles
    et pratiques du commerce international
    conventionnel.

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  • b. Les objectifs
  •  A court terme offrir davantage dopportunités
    aux travailleurs et petits producteurs des pays
    en développement (PED), tout en contribuant au
    développement durable (soutenable) de ces
    populations, en commençant, par exemple, par la
    stabilisation des revenus.
  • A plus long terme influer sur les règles et les
    pratiques du commerce international dans le sens
    dune plus grande équité.

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  • c. Les 5 critères 
  • - Juste
  • Solidaire
  • Qualitatif
  • Direct
  • Transparent

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  • d. Risque de confusion des concepts
  • Commerce équitable 
  • Commerce éthique
  • Commerce solidaire
  • Commerce alternatif

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  • 6.1.3. La place du Commerce équitable
  • Dans le commerce mondial
  • Bien quil nexiste aucune estimation
    officielle, le chiffre le plus souvent avancé est
    que le CE représenterait 0,01 des échanges
    totaux de biens et services dans le monde.
  • b. Au niveau européen
  • Le CE représenterait 0,1 du commerce de
    lUE avec les PED situation très différente
    entre pays européens.

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En France  la notoriété augmente, mais les
achats restent très limités
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  • c. Loffre des produits
  • Les produits concernés sont essentiellement 
  • des produits agricoles alimentaires, de grande
    consommation café (1er produit 70 du
    commerce équitable), thé, cacao, banane, sucre,
    miel, riz, mais aussi des fleurs..
  • des produits artisanaux textile, poterie,
    vannerie..
  • mais aussi, des cosmétiques, des bijoux, des
    voyages, ..

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6.2. Les acteurs et les règles
  • 6.2.1. Les acteurs
  • Les producteurs
  • Petits producteurs  défavorisés  de pays
    du Sud,
  • dont il faut renforcer lorganisation (rôle
    des coopératives)
  • et ainsi améliorer laccès au marché
    international (en supprimant les intermédiaires).
  • En réalité, situations très différentes
    (produits ou régions)

15
Le café
16
(No Transcript)
17
  • - à qui il faut payer un meilleur prix ( prix
    juste ?)
  • et proposer une relation commerciale stable.
  • Pour réduire
  • - leur isolement
  • leur incertitude, par rapport aux conditions du
    marché, aux risques ? à la manière dun système
    dassurance
  • ? Gage de sécurité

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  • b. Les consommateurs
  • Militants membres ou sympathisants,
    dassociations à but humanitaire. Ils constituent
    la clientèle historique, et quasi captive, du
    mouvement du CE. Acheter équitable est avant
    tout un geste de solidarité, un acte politique.
  • Occasionnels leur nombre sest fortement
    développé grâce aux actions de vulgarisation des
    principes du CE, mais lachat reste très
    ponctuel.

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  • Dans les deux cas, les consommateurs acceptent
    de payer un prix plus élevé.
  • Ce prix est juste si (rappel) il intègre
  • Une composante économique il reflète tous les
    coûts de production (efficacité) et remplit son
    rôle de signal pour les acteurs du marché (rôle
    allocatif)
  • Une composante redistributive il intègre des
    considérations de justice sociale améliorer la
    situation des plus pauvres (Rawls) en corrigeant
    les inégalités.

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  • c. Les filières
  • Le CE met en relation des producteurs du
    Sud et des consommateurs du Nord, selon deux
    modes principaux (et sans totalement supprimer
    les intermédiaires)
  • la filière   intégrée (ou spécialisée)  elle
    sorganise autour des réseaux de boutiques
    spécialisées dans le CE.
  • la filière  labellisée  (ou certifiée)
    concerne lentrée des produits du CE dans la
    grande distribution conventionnelle.

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  • La filière intégrée , historique

Importateurs Centrales dachat spécialisées
Organisations de producteurs
Distributeurs Boutiques spécialisées
Consommateur final
La démarche est à lorigine basée sur la
confiance mutuelle des acteurs et le respect
dengagements contractualisés et progressifs,
autour dune charte commune code de conduite
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  • La filière intégrée cherche à maintenir
    lensemble des activités de production et
    déchanges sous le contrôle des organisations
    spécialisées, se réclamant dun mouvement
    socio-politique du commerce équitable.
  • Elle a donc ses propres importateurs, ses
    propres réseaux de distribution et des systèmes
    de garantie spécifiques.

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  • La filière certifiée , plus récente

Organisme de certification
Licence
Producteurs certifiés
Importateurs/industriels, contrôlés
Grande distribution
Consommateur final
Seul lorganisme de certification des produits
est une organisation du CE il vérifie les
conditions soumises par un cahier des charges 
il ne vend, ni nachète de produits.
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  • ? La filière certifiée (ou labellisée )
    fait appel
  • à un système de garantie par la certification
    des produits, en apposant une marque-label aux
    produits du commerce équitable et cherche à
    contrôler, par ce biais, les conditions des
    échanges entre producteurs
  • et importateurs conventionnels.
  • Les principaux réseaux de ventes dans cette
    filière, sont les enseignes de la grande
    distribution, mais aussi lhôtellerie et la
    restauration.

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  • d. Les organisations de commerce équitable (OCE)
  • Au niveau international FINE (1998)
  • - FLO (Fairtrade Labelling Organization) 
    organisme certificateur central de la filière
    certifiée
  • IFAT (International Federation of Alternative
    Trade)  réseau international de producteurs et
    dimportateurs spécialisés
  • NEWS ! (Network of European World Shops)  réseau
    européen des Magasins du Monde (magasins
    spécialisés)
  • EFTA (European Fair Trade Association)  réseau
    européen dimportateurs spécialisés

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  • Au niveau français
  • - Pour la filière  certifiée lorganisme de
    certification est lassociation Max Havelaar
    membre du groupe FLO elle concerne presque
    exclusivement des produits agricoles/alimentaires.

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  • Pour la filière intégrée
  • La Plate Forme Française du Commerce Equitable
    (membre dIFAT depuis 2002) regroupe la plupart
    des acteurs du CE à la fois sur laspect
    marchand (importation, distribution) et non
    marchand (renforcement des partenaires du Sud,
    certification, sensibilisation) elle concerne
    plutôt les produits artisanaux.
  • Le Réseau Minga.

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  • 6.2.2. Les règles
  • Remarque 
  • la filière intégrée qui a initié le principe
    du CE sur la base des relations de confiance
    entre producteurs, importateurs/distributeurs et
    consommateurs, saligne de plus en plus sur la
    filière certifiée
  • ? établissement de critères.
  • Le  consensus de FINE  est la base sur
    laquelle notamment IFAT et FLO ont développé
    leurs programmes de standardisation de leurs
    critères.

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  • Les règles de la filière intégrée garantie sur
    les acteurs de la filière
  • A partir de 2000, une réflexion a été
    engagée dans le cadre dIFAT en vue dune
    harmonisation des principes, des critères et du
    fonctionnement du CE.
  • Remarques  - les critères, qui
    traduisaient au départ des engagements de
    principe basés sur la confiance, deviennent de
    plus en plus des obligations contractuelles
  • - ils sont
    appliqués indifféremment à lensemble des
    intervenants de la filière.

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  • Le système de critères dIFAT le référentiel

Contenu des critères Niveau didentification Niveau didentification
Gouvernance et mission générale des OCE 1.Créer des opportunités pour les producteurs économiquement désavantagés 2. Transparence et responsabilité des OCE Indicateurs universels pour toutes les OCE. Exemple ? registre des producteurs ? rapport financier annuel Indicateurs universels pour toutes les OCE. Exemple ? registre des producteurs ? rapport financier annuel
Intégration des marchés du CE 3. Renforcement des capacités 4. Promotion du CE 5. Paiement dun prix équitable Indicateurs spécifiques aux OCE du  Nord  et du  Sud  (importateurs..) (OP) Indicateurs spécifiques aux OCE du  Nord  et du  Sud  (importateurs..) (OP)
Intégration des marchés du CE 3. Renforcement des capacités 4. Promotion du CE 5. Paiement dun prix équitable Missions réalisées.. Ventes totales Mécanisme de fixation des prix .. Formation Participation à des foires Prix FLO ou non ..
Aspects sociaux et environnementaux des OCE 6. Conditions de travail 7. Situation des femmes 8. Environnement Indicateurs à spécifier localement Indicateurs à spécifier localement
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  • Le système de suivi. Qui contrôle ? Comment
    contrôler ?
  • Le dispositif retenu sappuie sur 4 composantes 
  • Lauto-évaluation  elle permet à chaque
    organisation, à travers la production dun
    rapport annuel, de faire le point sur ses
    pratiques et de se fixer ses propres objectifs
    quant au respect des critères.
  •  

32
  • - Le contrôle mutuel acheteurs et vendeurs se
    transmettent les résultats de leurs propres
    auto-évaluations, pour une garantie et
    transparence mutuelle.
  • La vérification aléatoire chaque année, IFAT
    sélectionne au hasard un échantillon dOCE qui
    sont contrôlées par un organisme indépendant
    (consultant ou ONG) de la région. 
  • Surveillance de lensemble du dispositif la
    supervision par un comité de contrôle sous la
    tutelle du Comité exécutif dIFAT.

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  • 2004 création de la marque FTO qui identifie et
  • garantit les organisations (producteurs,
    distributeurs) du CE intégré enregistrées
    dans le monde.
  • La démarche IFAT est particulièrement
    représentée dans le secteur de lartisanat, dans
    lequel sont actifs près de 80 des membres.
  • Tant quelle reste basée sur la confiance
    mutuelle, pas de coûts spécifiques au processus
    de contrôle.

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(No Transcript)
35
  • b. Les règles de la filière certifiée garantie
    sur les produits
  • La certification, au sens strict du terme,
    effectuée par Flo-Cert sur la base du
    référentiel construit par FLO, concerne les
    producteurs et les acteurs commerciaux elle
    doit permettre de garantir des produits
    (agricoles).
  • Les distributeurs paient FLO (en France,
    Max Havelaar), qui est propriétaire du
    référentiel et du logo, pour lutilisation de ce
    dernier.

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  • ? FLO International définit les standards
  • Etablissement de standards définissant les
    règles du commerce équitable. Ils sont développés
    de manière spécifique pour chaque produit.
  • Développement de nouvelles filières.
  • Appui au renforcement des organisations de
    producteurs.

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  • ? FLO-Cert certifie et contrôle les producteurs,
    mais aussi les importateurs
  • Certification des producteurs par des
    inspections sur base des standards
    internationaux.
  • Agrément des acteurs économiques (importateurs,
    exportateurs, transformateurs) par des audits,
    des contrôles réguliers et des contrôles des
    flux.
  • Pour garantir quils produisent et achètent
    des produits du CE

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  • b.1. La certification du produit au niveau des
    producteurs
  • Les organisations de producteurs paient leur
    certification à FLO-Cert ? inscription sur le
    registre des producteurs
  • Pour être enregistrés, les producteurs
    sengagent à respecter deux grandes catégories de
    critères 
  • des critères génériques
  • - des critères spécifiques par produit

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  • Des critères génériques avec trois piliers 
  • - développement social
  • - développement économique
  • - développement environnemental
  • Pour chaque pilier deux types de critère
  • - Les critères de base garantissent
    lengagement des producteurs
  • Les critères de progrès garantissent
    lamélioration des engagements
  • Pour chaque critère une série dindicateurs

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  • Exemples
  • 1. Critères de développement social 
  • 1.3. Démocratie, participation et transparence
  • - Critères de base  organisation transparente et
    démocratique
  • Indicateurs  fréquence des réunions, accès
    et compréhension des comptes, ..
  • - Critères de progrès  existence dinstruments
    de planification budgétaire et de planification à
    long terme, ..
  • Indicateurs  sessions de formation, contrôle
    externe des comptes,..

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  • 2. Critères de développement économique
  • 2.2. Capacité dexportation de lOP
  • - Critères de base  lOP dispose des capacités
    dexportation (avoir exporté par le passé)
  • Indicateurs  tél, fax, Internet, accès aux
    moyens de transport, licence dexportation
  • - Critères de progrès  amélioration des
    capacités dexportation
  • Indicateurs  connaissance des structures de
    prix, capacité de négociation avec les acheteurs

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  • 3. Critères de développement environnemental
  • - Critères de base  les producteurs veillent au
    respect de lenvironnement dans leurs techniques
    et leurs systèmes de production
  • Indicateurs  liste détaillée des produits
    proscrits, gestion de leau
  • - Critères de progrès  mise en œuvre dun
    système de culture intégrée,
  • Indicateurs double certification FLO-Bio

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  • Des critères spécifiques par produits, dont le
    but est
  • - clarifier ou compléter les critères génériques
  • - spécifier les modalités de la relation
    commerciale entre lOP et limportateur .

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  • b.2. Le contrôle de lengagement des importateurs
  • 1. Engagement dune relation directe avec lOP
  • 2. Létablissement dune relation commerciale
    stable avec lOP de façon à inciter les
    producteurs à investir, dans la qualité des
    produits, dans les capacités dexportation, de
    formation
  • 3. Calcul dun prix minimum garanti
  • 4. Pré-financement, au moment de la commande,
    dau moins 60 de la valeur dachat final
  • 5. En plus du prix minimum garanti, versement
    dune prime collective de développement.

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  • Les importateurs (mais aussi exportateurs,
    fabricants) paient FLO-Cert pour être contrôlés.
  • b.3. Le coût dusage du logo
  • Les détenteurs de la licence, qui sont les
    marques finales sous lesquelles les produits sont
    vendus, paient un droit dusage du logo à FLO
    droit de marque (à lassociation Max Havelaar,
    par exemple pour la France).
  • ? Cette certification produit engendre des coûts
    importants .

46
(No Transcript)
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IFAT FLO
Filière intégrée Filière certifiée
Travaille prioritairement avec des organismes (associations, ONG,..) spécialisés dans le commerce équitable Met sur le même pied, organismes du commerce équitable et entreprises multinationales de production et de distribution
Démarche plutôt adaptée au non alimentaire (problème de la transformation) Démarche adaptée à la production agricole alimentaire (effets déchelle) mais toujours pb de transformation 100 équitable ??
Marque  Fair Trade organization  sur les organisations (producteurs, importateurs,..) Marque  Max Havelaar  ou  Fairtrade .. (selon les pays) sur les produits
Participation de tous les acteurs de la filière, Délégation de la certification à un organisme spécifique (Flo-cert)
Vision  de développeur Vision de contrôleur
Système dauto-évaluation/confiance, mais évolution vers plus de formalisation Systèmes daudit formalisé, mais non indépendant
Faible coût pour les organisations de producteurs Le coût de la certification repose de plus en plus sur les organisations de producteurs
Discours politique critique, mais quel engagement sur le fonctionnement et les règles du commerce international ? Démarche commerciale
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  • c. Les autres systèmes
  • c.1. Alter Eco et la méthodologie Fair Trade
    Audit 200
  • Alter Eco est une société anonyme créée en 1999.
  • La marque Alter Eco, du commerce équitable, a été
    créée en 2001 avec le soutien de Monoprix.
  • .

49
  • La méthodologie FTA 200
  • Elle est appliquée lorsque le label Max
    Havelaar nexiste pas sur un produit quAlter
    Eco souhaite commercialiser  ou en complément de
    MH.
  • Mise en place avec le cabinet daudit
    PricewaterhouseCoopers (qui expertise notamment
    les productions selon la norme SA 8000), cette
    méthodologie évalue les risques économiques,
    sociaux et environnementaux des projets des
    producteurs, les coopératives, et les
    exportateurs sur 200 points.

50
  • Lévaluation se fait sur 150 critères 
  • 50 critères dexigence notés sur 2 points chacun
  • 100 critères de progrès notés sur 1 point,
  • soit un total de 200 points.

51
  • Trois domaines dévaluation 
  • (1) économique  notation sur 80, soit 40 du
    total, avec 21 critères dexigence (42 points) et
    38 critères de progrès (38 points).
  • Les rubriques sont rentabilité,
    compétitivité, maîtrise des coûts
  • qualité des
    produits, contrôle, suivi
  • rapport
    qualité/prix, possibilité dexportation
  • logistique 
    maîtrise de lenvoi, expérience..

52
  • (2) social  notation sur 100, soit 50 du total,
    avec 24 critères dexigence (48 points) et 52
    critères de progrès (52 points).
  • Les rubriques sont  conditions de production
    et de rémunération
  •   importance et
    urgence des besoins des bénéficiaires
  • ampleur et
    niveau de financement du projet social
  • capacité de
    développement et diversification
  • information
    disponible et mise à disposition

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  • (3) environnemental  notation sur 20, soit 10
    du total. Les 20 points sont attribués selon le
    respect et la protection de lenvironnement, au
    niveau des intrants, du mode de production, de la
    gestion des déchets.

54
(No Transcript)
55
  • c.2. STEP  la garantie  filière 
  • La garantie filière certifie que toutes les
    étapes de production dun produit sont conformes
    aux conditions équitables.
  • A ce jour un seul exemple  le label STEP
    en Suisse garantit le caractère équitable de
    lensemble du processus de production de tapis
    (conditions de travail et de vie liées à la
    confection) .
  • Depuis le 1er janvier 2007, le label STEP est
    une unité à part entière de la Fondation Max
    Havelaar Suisse.

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  • Synthèse
  • Filière intégrée - Filière certifiée
    Marques
  • IFAT FLO
    Alter Eco
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