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Les cadres A. Cadre l gendaire B. Cadre g ographique C. Cadre chronologique – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pr


1
Les cadres
A. Cadre légendaire
B. Cadre géographique
C. Cadre chronologique
2
A. Cadre légendaire
3
Enlèvement des Sabines
Circus Maximus
4
Tarpeia
Hersilie
5
Romulus et Acron
Crustumerium
6
(No Transcript)
7
B. Cadre géographique
8
Quant à lemplacement à choisir pour la ville,
celui qui vise à jeter les fondements dun Etat
durable doit sen préoccuper avec un soin tout
particulier Romulus choisit un site dune
convenance merveilleuse. En effet, il ne
sétablit pas près de la mer, alors quil lui eût
été très facile, avec la troupe et les ressources
dont il disposait, soit de savancer dans le
territoire des Rutules ou des Aborigènes, soit de
fonder lui-même une ville près de la bouche du
Tibre où, bien des années plus tard, le roi Ancus
établit une colonie mais en homme dune
exceptionnelle clairvoyance, il se rendit compte
avec netteté que les régions côtières ne
convenaient pas du tout aux villes fondées avec
lespoir dun empire qui durerait longtemps
(Cic., Rep., II, 3, 5)
9
Comment donc Romulus, pour réunir tous les
avantages du littoral et en écarter les
inconvénients, aurait-il pu se montrer plus divin
quen fondant sa ville sur la rive dun fleuve
au cours permanent et régulier et qui sécoule
dans la mer par un large estuaire ? La ville
pouvait ainsi recevoir par mer tout ce qui lui
manquait et exporter tout ce dont elle
regorgeait et grâce à ce même fleuve, les
objets les plus nécessaires aux besoins immédiats
et à ceux de la vie civilisée pouvaient non
seulement remonter de la mer à elle, mais aussi
lui parvenir de lintérieur des terres. Romulus a
donc, me semble-t-il, prévu alors déjà que notre
ville serait un jour le centre et le foyer du
plus grand des empires Enfin lemplacement
quil choisit possédait de nombreuses sources
et restait salubre, au milieu dune région
malsaine en effet, les collines, aérées
elles-mêmes par les vents, étendent leurs ombres
sur les vallées . (Cic., Rep., II, 5, 10 et 6,
11 passim)
10
Cicéron (106-43)
 Voudrais-tu, je te prie, écrire chez toi qu'on
me donne accès à tes livres tout comme si tu
étais là ? à tous tes livres, mais
particulièrement aux ouvrages de Varron. J'ai en
effet à utiliser certaines choses de ces ouvrages
pour celui auquel je travaille et qui, j'espère,
te plaira beaucoup . Cic., ad Att., IV, 14, 1
(en date de mi-mai 54)
 Jécris cet ouvrage de politique dont je
tai parlé travail plein de difficultés et qui
me donne beaucoup de peine . Cic., ad Quint.
fr., II, 12, 1 (en date du mois de mai 54)
11
Varron (116-27)
 César le chargea de constituer les premières
bibliothèques publiques de Rome. Il est l'auteur
de 74 ouvrages rédigés en 620 livres (dont il ne
reste que des fragments) sur les sujets les plus
variés  traité de grammaire et de philologie (La
Langue latine), traité d'agriculture  L'Économie
rurale (Rerum Rusticarum livri iii), traités
philosophiques (Les Satires Ménippées) et
historique (Les Antiquités). L'un des premiers
encyclopédistes romains, il a été pour tous les
écrivains (en particulier Virgile et saint
Augustin) une source inépuisable de
renseignements.
12
Varron (116-27)
 La tradition antiquaire aboutit à l'oeuvre
monumentale de Varron, Les Antiquités divines et
humaines, que Cicéron salue comme une nouveauté
absolue  c'est une étude systématique de la vie
romaine fondée sur la connaissance de la langue,
de la littérature et des usages. Comme le
souligne Momigliano, il n'est pas injustifié
historiquement de voir en Varron le père des
études modernes sur l'antiquité.  A.
Rouveret, Artistes, collectionneurs et
antiquaires, l'histoire de l'art dans
l'encyclopédie plinienne , dans É. Pommier (Éd.
), Histoire de l'histoire de l'art, tome I, de
l'Antiquité au XVIIIe siècle, Paris, 1995, p. 53.
 Pline nous apprend que Varron avait orné ses
ouvrages de plus de sept cents portraits d'hommes
illustres . A. Rouveret, Artistes,
collectionneurs et antiquaires, l'histoire de
l'art dans l'encyclopédie plinienne , dans É.
Pommier (Éd. ), Histoire de l'histoire de l'art,
tome I, de l'Antiquité au XVIIIe siècle, Paris,
1995, p. 60.
13
Cicéron (106-43)
Angelo Mai 1782-1854
 tes livres sur la politique sont unanimement
appréciés  Cic., ad Quint. fr., VIII, 1, 4 (en
date du mois de mai 51)
14
LItalie, presque dans sa totalité, avait été
soumise à la juridiction des Étrusques. Caton
le Censeur, Origines
234-149
15
Avant la suprématie romaine, les Étrusques
exerçaient au loin leur puissance, sur terre et
sur mer on en trouvera une preuve dans le nom
des deux mers qui baignent la presquîle italique
la mer toscane à louest et la mer adriatique à
lest son nom vient dAtria une colonie
étrusque les Grecs appellent ces mers
Tyrrhénienne et Atriatique. Les Étrusques se
rapprochèrent des côtes et fondèrent deux
fédérations de douze peuples, la première du côté
de lApennin en direction de la mer Adriatique,
la seconde de lautre côté de lApennin avec le
même nombre de colonies, une par métropole. Ces
colonies contrôlaient tout le pays de la plaine
du Pô aux Alpes, à lexception de langle formé
par le pays vénète au bord du golfe. (Liv., V,
33, 7-10)
16
l Étrurie est très fertile, se déployant en
général sur des plaines que séparent des collines
aux pentes cultivables et elle est modérément
humide, non seulement durant la période
hivernale, mais aussi pendant la saison estivale.
Diod., V, 40, 5
17
Élevé à Caeré chez des hôtes, il y avait puisé
la connaissance des lettres étrusques, et la
langue étrusque lui était familière. J'ai vu,
dans des auteurs, qu'à cette époque il était
aussi commun d'instruire les jeunes Romains dans
les lettres étrusques, qu'il l'est aujourd'hui de
les instruire dans les lettres grecques.
(Liv., IX, 36, 3)
18
La Campanie est la plus belle région non
seulement dItalie, mais du monde. Rien nest
plus doux que son climat  pour tout dire, le
printemps y fleurit deux fois. Rien nest plus
riche que son sol  sur ce point, dit-on, Liber
et Cérès rivalisent. Rien ny est plus
hospitalier que la mer cest là que se trouvent
les fameux ports de Gaète, Misène, Baies,
attiédie par ses sources, le Lucrin et lAverne,
où la mer en quelque sorte se délasse. Cest là
quon trouve, revêtus de vignes, les monts
Gaurus, Falerne, le Massique et le plus beau de
tous les monts, le Vésuve, qui imite le feu de
lEtna. Comme villes au bord de mer, Formies,
Cumes, Pouzzoles, Naples, Herculanum, Pompéi et
la capitale même des villes, Capoue, que lon
mettait autrefois au nombre des trois plus
grandes. (Flor., I, 11, 3-4)
19
Le golfe de Putéoles, Syrrentum, Herculanum, le
mont Vésuve quon peut voir de là, Pompéi,
Naples, Putéoles, les lacs Lucrin et Averne,
Baïes, Misène, maintenant nom de localité
autrefois celui dun soldat phrygien, Cumes,
Literne, le fleuve Volturne, la place de
Volturne, appartiennent aux charmants rivages de
la Campanie. (Mel., II, 63)
20
Ajoutez cet air salubre et vivifiant durant
toute lannée, ce climat tempéré, ces campagnes
fertiles, ces coteaux si bien exposés, ces
bocages exempts de toute influence nuisible, ces
bois ombreux, cette végétation variée des forêts,
ces montagnes doù descendent tant de brises,
cette fertilité en grains, en vins, en huile
ces troupeaux aux toisons réputées, ces taureaux
au cou puissant ces lacs, cette abondance de
fleuves et de sources qui larrosent tout
entière, ces mers, ces ports, cette terre ouvrant
partout son sein au commerce et savançant
elle-même au milieu des flots , dans son
empressement à venir en aide aux mortels.
Piranèse (1720-1778)
21
Et je ne parle ici ni de son génie, ni de ses
mœurs, ni de ses héros, ni des nations quelle a
vaincues par léloquence et les armes. Les Grecs
eux-mêmes, si portés à se glorifier, en ont jugé
ainsi en appelant Grande Grèce une fraction (et
quelle fraction !) de lItalie. (Plin., N.H.,
III, 41-42)
22
Mais une terre qui exhale un léger brouillard
et de voltigeantes fumées, qui boit lhumidité
et, à son gré, la rejette, qui sans cesse se
revêt naturellement dun gazon vert, qui
nattaque pas le fer et ne lentame point par une
rouille acide, cette terre-là entrelacera pour
toi les ormeaux et les vignes fécondes cette
terre est fertile en huile en la cultivant, tu
éprouveras quelle se prête à lélevage du petit
bétail comme elle endure facilement le soc
recourbé. Telle est celle que laboure la riche
Capoue, la contrée voisine du mont Vésuve et
celle du Clanius si funeste à Accerrae la
déserte. (Verg., G., II, 219-225 )
23
Certains disent que notre pays était appelé
Magna Grecia par les Grecs qui y vinrent
habiter. Parmi eux, le Florentin Faccio degli
Uberti, dans le huitième chant du Dittamondo,
livre III, raconte Chemin faisant, je demandai
(à mon compagnon) si lon avait jamais entendu
désigner lItalie par un autre nom. Et il me dit
si tu cherches, tu trouveras que, dans les
premiers temps, quand elle était occupée par les
Grecs, elle était nommée la Grand Grèce. Ces
gens se trompent grandement, car jamais ne fut
appelée Magna Grecia ce pays dit aujourdhui
Italie, mais seulement cette extrémité située
autour de la baie de Tarente jusquau fleuve
Alesso, limite du territoire de Reggio.
Leandro Alberti
24
C. Cadre chronologique
A.F. Wert
276 noms
772 auteurs latins
352 sous forme de fragments
144 dont les œuvres sont accessibles
20
25
Les origines de Rome
C. Cadre chronologique
Chute de Troie (1184 av. J.-C.)
Enée Lavinia Lavinium
Ascagne Albe-la-Longue
dynastie albaine
Fondation de Rome (753 av. J.-C.)
Rois de Rome
Romulus (753-715)
Tarquin lAncien (616-578)
Numa Pompilius (715-672)
Servius Tullius (578-534)
Tullus Hostilius (672-640)
Tarquin le Superbe (534-509)
Ancus Marcius (640-616)
26
Tradition orale
C. Cadre chronologique
Annales Pontificum (509 au tôt)
Livius Andronicus (285-204)
Q. Fabius Pictor (254-lt201)

Ier a.C.n. au IIe p.C.n.
Cicéron (-106/-43)
Tite-Live (-59/17)
Denys dHalicarnasse (-60/-?)
Plutarque (46/120)
27
La gloire ! on a vu parfois même des hommes
illustres chercher à l'obtenir par les moyens les
plus communs. Dans quelle intention en effet C.
Fabius, qui était de la plus haute noblesse,
après avoir peint les murs du temple de la déesse
Salus, édifice consacré par C. Junius Bubuleus, y
inscrivit-il son nom ? Il ne manquait plus que
cette distinction à une famille qu'illustraient
des consulats, des sacerdoces et des triomphes.
Mais, ayant appliqué son talent à un art peu
considéré, quelque fût le résultat de son
travail, il ne voulut pas en laisser effacer le
souvenir. Il suivait sans doute l'exemple de
Phidias qui avait si bien enchâssé son portrait
dans le bouclier de Minerve qu'on ne pouvait l'en
détacher sans détruire toute la contexture de
l'ouvrage. Val. Max., VIII, 14, 6
28
Construit en 312 av. J.-C., ce temple fut dédié à
Salus, déesse de la santé publique. Fille
d'Esculape, cette déesse est toujours
représentée avec des serpents
29
(No Transcript)
30
(No Transcript)
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