Prise en charge rducative des lombalgies chroniques - PowerPoint PPT Presentation

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Prise en charge rducative des lombalgies chroniques

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La lombalgie se d finit comme ' une douleur lombo-sacr e m diane ou lat ralis e ... ou symptomatiques ou sp cifiques, correspondent des affections syst miques: ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Prise en charge rducative des lombalgies chroniques


1
Prise en charge rééducative des lombalgies
chroniques
Dr. Laatiq M. Centre de Rhumatologie et
Rééducation Fonctionnelle
2
introduction
  • La lombalgie se définit comme une douleur
    lombo-sacrée médiane ou latéralisée avec
    possibilité dirradiation ne dépassent pas le
    genou, mais avec une prédominance de la douleur
    dans la région lombo-sacrée .
  • Lombalgie dite chronique selle dépasse trois
    mois dévolution .
  • 60 à 90 à déjà souffert ou souffrira de douleurs
    lombaire.
  • Seuls 6 à 8 passeront au stade de chronicité
    invalidante et seront responsables de plus de 70
    des coûts médicaux directs ou indirects, faisant
    de la lombalgie chronique un réel problème de la
    santé publique.

3
Classification étiologiques
  • Les lombalgies peuvent être classées en deux
    groupes
  • Lombalgies dites secondaires ou symptomatiques ou
    spécifiques, correspondent à des affections
    systémiquesextra rachidiennes,post-traumatiques,i
    nfectieuses,inflammatoires,tumorales ou
    métaboliqueselles sont dévolution et de
    traitement spécifique.
  • Lombalgies dites communes ou mécaniques ou non
    spécifiques(90) présente une composante
    somatique multifactorielles musculaire,ligamentai
    re,articulaire ou discaledans ces lombalgies
    létiologie nest pas claire et les mécanismes
    physiopathologique restent hypothétiques.
  • ?dans cet exposé on abordera surtout la
    rééducation des lombalgies non spécifiques.

4
(No Transcript)
5
Caractéristique mécanique ou inflammatoire d'une
lombalgie
6
Rappel anatomique et biomécaniqueostéologie
  • Le rachis lombaire est constitue de cinq
    vertèbres,chacune formée dun corps et dun arc
    postérieur circonscrivant le canal rachidien.
  • Les articulations intervertébrales sont
    constituées par les disques intervetebraux et les
    articulations zygapophysaires(postérieures).

1.Corps vertébral 2.Plateau supérieur
3.Plateau inférieur 4.Mur antérieur
5.Mur postérieur 11.Processus
articulaire inférieur 6.Pédicule
12.Processus épineux 7.Processus costiforme
13.Canal vertébrale
8.Tubercule accessoire 14.Isthme vertébrale
9.Processus articulaire inférieur 10.Processus
mamillaire 15. Lame
7
Rappel anatomique et biomécaniqueligaments
  • Les corps vertébraux sont entourés en avant par
    le LVCA et,en arrière par le LVCP qui forme la
    limite antérieure du canal rachidien.
  • Le ligament jaune tendu entre les lames
    vertébrales forme la limite postérieure du canal
    rachidien.
  • En arrière,on a les ligaments inter et sus
    épineux,et latéralement les ligaments
    intertransversaires et les ligaments
    ilio-lombaires reliant les apophyses transverses
    de L4 et L5 aux crêtes iliaques.

8
Rappel anatomique et biomécaniqueles muscles
  • Assurent la force dynamique et la stabilité
    de la partie inférieure du rachis, ils sont
    étroitement lies aux muscles thoraciques et
    abdominaux
  • Muscle transversaire épineux ou multifudus.
  • Muscle long dorsal.
  • Muscle ilio-costal.
  • Muscle carre des lombes

9
Rappel anatomique et biomécaniquebiomécanique
  • Le rachis lombaire est compose dunités
    fonctionnelles qui agissent en synergie,chacune
    compose de 2vertebres adjacentes et dun segment
    mobile,qui est constitue du disque,des
    articulations postérieures et des ligaments.
  • Le segment mobile assure la stabilité et absorbe
    les chocs en repartissants forces mécaniques

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Bilan diagnostique
  • L'essentiel de notre démarche initiale face à
    un patient lombalgique consiste à poser le
    diagnostic de lombalgie commune en excluant d'une
    part toute lésion viscérale, traumatique,
    tumorale, infectieuse, inflammatoire ou
    métabolique ( lombalgies spécifiques) et d'autre
    part une lombalgie avec compression radiculaire
    (lombosciatique)

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Bilan diagnostiquebilan morphologique et statique
  • Se fait sur une attitude standardisée non
    corrigée,on notant le poids et la taille, debout
    et assis.
  • Examen du train porteur en décharge et en charge
  • IMI couche puis debout,chercher une fausse jambe
    courte par contracture du psoas ou carre des
    lombes,une rotation externe par contracture du
    pyramidal.
  • Piedvarus valgus,équin talus, pied plat ou
    creux.
  • Genoux flessum, recurvatum, valgus ou varus.
  • Hanche et bassinbascule latérale, antérieure ou
    postérieure.
  • Examen du rachis,réalise avant et après
    équilibration du bassin
  • Plan sagittalon mesure les flèches C7,D6,L3 et
    S2 , une ptose abdominale.
  • Plan frontal flèches scoliotiques, noter une
    bascule scapulaire .
  • Plan horizontalmesure de gibbosité.

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Bilan de la douleur
  • Analyse les principales caractéristiques de cette
    douleur, durée,siège,intensité et retentissement.
  • La douleur est apprécie par lEVA,mais elle nest
    pas suffisante pour apprécie le retentissement
    sur la vie quotidiennececi est apprécie par des
    auto questionnaires dont la validité est
    actuellement acquise, ex questionnaire EIFEL et
    questionnaire Oswestry,ces 2 tests sont capable
    de différencie deux groupes de lombalgiques avec
    de nombreux degrés de différences cliniques et
    electromoyographiques.

13
Bilan de la mobilitéle rachis lombaire
  • flexion-extension ,plusieurs techniques de
    mesure
  • Technique avec inclinomètrepeu fiable et
    nécessite de lentraînement.
  • Test de schober et le schober macraevarie avec
    lage.
  • Distance doigt-sol en plus du rachis mesure
    également la flexion de la hanche et la souplesse
    des ischio-jambiers.
  • Flexion latérale.
  • Rotation.

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Bilan de la mobilitéle rachis lombaire
15
Schéma en étoile de Maigne
  • Une fois l'étude des mobilités effectuées le
    résultat peut être reporté sur le schéma en
    étoile de Maigne (ou en trident si les rotations
    n'ont pas été étudiées), où l'on fait figurer les
    anomalies de l'examen clinique par les symboles
    suivants, situés d'autant plus près de l'axe que
    la limitation d'amplitude est importante

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Bilan de la mobilitésacro-iliaque et hanche
  • Au niveau sacro-iliaque le tripier ,manuvre
    décartement et de rapprochement
  • Pour la coxo-fémorale flexion croisée (le genou
    poussé vers le sein controlatéral) et du test de
    Faber combinant flexion, abduction et rotation
    ext. en posant le talon sur le genou
    controlatéral.

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Bilan musculaire
  • Evaluation musculaire dans ses trois
    composantes,la force,lendurance et
    lextensibilité du tronc et des membres
    inférieurs.
  • La littérature rapporte trois type dapproche
  • Des tests dynamiques ou statiques,permettant de
    quantifier la fonction musculaire.
  • Des tests de force quantifiant le muscle à laide
    dun simple dynamomètre.
  • Lisocinétisme permettant daffiner cette étude.

18
(No Transcript)
19
Bilan palpatoire
  • Pression directe sur les processus épineux de L5
    à D6.
  • Pression sur le massif des articulaires
    postérieures (dl articulaire ou radiculaire).(1
    tdd)
  • Pression des apophyses transverses apprécie
    létat de tension des muscles profonds.(2 tdd)
  • Pression sur le ligament interepineux.
  • Palpation cutané, technique pincer-rouler
    recherche de cellalgie qui est une hyperesthésie
    cutané et sous cutanée localisée, le plus svt à
    un dermatome avec ,ou sans infiltration.

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Bilan palpatoire
  • Palpation des muscles,recherche des contractures
    ou des points gâchettes,se fait avec la pulpe
    perpendiculairement aux fibres musculaires.
  • Quatre muscles sont principalement testes car
    frequament siège de douleurs
  • Les muscles paravertebraux(multifudus)
  • Grand et moyen fessier(L4L5 et L5S1)
  • Le pyramidal, palper au centre dune ligne
    joignant le grand trochanter au milieu du bord
    latéral du sacrum.
  • Palpation du ventre.

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Questionnaire EIFEL
  • Nom, prénom
  • Date
  • Nous aimerions connaître les répercussions de
    votre douleur lombaire sur votre capacité à
    effectuer les activités de la vie quotidienne.
  • Si vous êtres cloués au lit par votre douleur
    lombaire, cocher cette case et arrêtez-vous là
  • En revanche, si vous pouvez vous lever et rester
    debout au moins quelques instants, tournez la
    page et répondez au questionnaire qui suit.
  • Les phrases ci-dessous décrivent certaines
    difficultés à effectuer une activité physique
    quotidienne directement en rapport avec votre
    douleur lombaire. Quand vous lisez une phrase qui
    correspond bien à une difficulté qui vous affecte
    aujourd'hui, cochez-la case. Dans le cas
    contraire, laissez un blanc et passez à la phrase
    suivante.
  • Souvenez-vous bien de ne cocher que les phrases
    qui s'appliquent à vous-même aujourd'hui
  • 1. Je reste pratiquement tout le temps à la
    maison à cause de mon dos
  • 2. Je change souvent de position pour soulager
    mon dos
  • 3. Je marche plus lentement que d'habitude à
    cause de mon dos
  • 4. À cause de mon dos, je n'effectue aucune des
    tâches que j'ai l'habitude de faire à la maison
  • 5. À cause de mon dos, je m'aide de la rampe pour
    monter les escaliers
  • 6. À cause de mon dos, je m'allonge plus souvent
    pour me reposer
  • 7. À cause de mon dos, je suis obligé(e) de
    prendre un appui pour sortir d'un fauteuil
  • 8. À cause de mon dos, j'essaie d'obtenir que
    d'autres fassent des choses à ma place
  • 9. À cause de mon dos, je m'habille plus
    lentement que d'habitude
  • 10. Je ne reste debout que de courts instants à
    cause de mon dos
  • 11. À cause de mon dos, j'essaie de ne pas me
    baisser ni de m'agenouiller
  • 12. À cause de mon dos, j'ai du mal à me lever
    d'une chaise

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Ouestionnaire Oswestry
  • Ce questionnaire a été conçu pour permettre à la
    personne qui souffre du dos d'exprimer la manière
    dont la lombalgie perturbe sa vie quotidienne.
  • Cochez dans chaque section le cercle qui
    s'applique à votre cas. Il se peut que deux des
    questions d'une section paraissent exprimer ce
    que vous ressentez, mais prenez soin de cocher
    seulement celle qui décrit très précisément votre
    problème.
  • Section 1 ? Intensité de la douleur
  • Je peux tolérer la douleur sans prendre de
    médicaments
  • la douleur est désagréable mais je m'arrange
    sans prendre de médicaments
  • les médicaments me soulagent totalement
  • les médicaments me soulagent en partie
  • les médicaments me soulagent très peu
  • les médicaments ne font aucun effet, je ne les
    prends pas.
  • Section 2 ? Soins du corps (toilette, habillage,
    etc.)
  • Je peux tout faire sans augmenter la douleur
  • je peux tout faire, mais cela augmente la
    douleur
  • j'ai du mal à faire ma toilette, je suis lent
    et prudent
  • j'ai besoin d'aide, mais je fais presque tout
    par moi-même
  • j'ai besoin d'aide chaque jour pour la plus
    grande partie de la toilette
  • je ne peux pas m'habiller, je me lave
    difficilement et je reste alité.
  • Section 3 ? Port de charges
  • Je peux soulever des charges sans me faire mal
  • je peux soulever des charges mais cela me fait
    mal

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Ouestionnaire Oswestry
  • Section 6 ? Position debout
  • Je peux rester debout comme je veux sans que la
    douleur augmente
  • je peux rester debout longtemps mais la douleur
    augmente
  • la douleur m'empêche de rester debout plus
    d'une heure
  • la douleur m'empêche de rester debout plus de
    30 minutes
  • la douleur m'empêche de rester debout plus de
    10 minutes
  • la douleur m'empêche de me mettre debout.
  • Section 7 ? Sommeil
  • La douleur ne m'empêche pas de bien dormir
  • je ne dors bien qu'avec un médicament
  • même quand je prends un médicament je dors
    moins de six heures
  • même quand je prends un médicament je dors
    moins de quatre heures
  • même quand je prends un médicament je dors
    moins de deux heures
  • la douleur m'empêche totalement de dormir.
  • Section 8 ? Activité sexuelle
  • Mon activité sexuelle est normale et
    n'occasionne pas de douleurs
  • mon activité sexuelle est normale mais
    déclenche des douleurs
  • mon activité sexuelle est presque normale mais
    déclenche beaucoup de douleurs
  • mon activité sexuelle est très limitée par la
    douleur

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Bilan neurologique
  • Un examen neurologique complet est réalisé.
  • Insiste sur létude des réflexes
  • Achilléen(S1)
  • rotulien(L4)
  • crémastérien(L1)
  • Mise en tension des racines nerveuses
  • Test de Lasègue
  • Test de Leri

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Examens para-cliniques
  • Examens radiologiques il n'y a aucun
    parallélisme anatomo-radio-clinique. Il est
    certes rare que les radiographies soient
    strictement normales, mais les anomalies
    constatées peuvent être discrètes, contrastant
    avec un tableau clinique sévère. L'intérêt
    principal des radiographies est de confirmer
    l'absence de lésions qui pourraient faire évoquer
    une lombalgie symptomatique malgré un tableau
    clinique quelquefois banal.
  • Des examens biologiques simples destinés à
    s'assurer de l'absence de signes biologiques
    d'inflammation peuvent être justifiés au moindre
    doute clinique.

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Etiologies
  • Les principales étiologies de lombalgies
    chroniques sont
  • Syndrome des articulaires postérieure
  • Arthrose inter épineuse ou syndrome de Baastrup.
  • Lombalgie basse dorigine dorsolombaire.
  • Spondylolisthésis.
  • Déformation rachidienne.
  • Lombalgies chroniques discales.
  • Instabilité lombaire.

27
Les objectifs du traitement
  • 1. A ce stade, l'amélioration des incapacités et
    du handicap éventuel passe par une participation
    et un engagement personnel du patient. Cela peut
    être clairement expliqué par le kinésithérapeute,
    et il lui est recommandé d'établir un contrat
    d'objectifs avec son patient.
  • 2. Donner les moyens de la capacité musculaire
    force, endurance et extensibilité des muscles du
    tronc et des membres.
  • 3. Développer la qualité gestuelle et l'économie
    rachidienne dans les activités de la vie
    quotidienne ainsi que l'auto-rééducation, agir
    sur l'environnement personnel du patient dans une
    approche ergonomique.
  • 4. Soulager le patient et lui apprendre l'auto
    sédation afin de le soutenir et de l'accompagner
    dans son projet d'autonomie.

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Moyens thérapeutiques
  • Traitements médicamenteux.
  • Repos et contention lombaire.
  • Tractions vertébrales.
  • Massokinésithérapie.
  • Chirurgie.

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Moyens thérapeutiques Traitements médicamenteux
  • Il est uniquement symptomatique qu'il soit par
    voie locale ou par voie générale.
  • Les médicaments antalgiques, anti-inflammatoires
    non stéroïdiens et myorelaxants sont de
    préférence réservés aux poussées subaiguës.
  • Les infiltrations péridurales de dérivés
    corticoïdes peuvent se trouver justifiées dans
    certaines poussées, mais on doit éviter leur
    répétition régulière.
  • La corticothérapie générale n'a aucune place.
  • Le traitement médicamenteux peut faire appel aux
    médicaments psychotropes, car les lombalgies
    chroniques ont, à long terme, un retentissement
    psychologique quasi constant, de type dépressif.
    Des techniques physiques de relaxation, voire une
    psychothérapie de soutien peuvent être utiles.

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Moyens thérapeutiques Repos et contention
lombaire
  • Le repos est inutile,il pourrait même être
    néfaste en abaissant le seuil de la douleur.
  • La place des orthèses lombaire est difficile à
    déterminer car les models sont nombreux depuis la
    simple ceinture de soutien abdomino-lombaire
    jusquau corset renforcé.
  • Les lombalgies chroniques ne sont justiciables
    que dun lombostat avec renforcement postérieur
    léger ou dune simple ceinture lombaire à ne
    porter quau cours des activités contraignantes
    et douloureuses .
  • Amyotrophie de la musculature du tronc est
    négligeable si les orthèses sont portées pour une
    courte durée et de façon intermittente.

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Moyens thérapeutiques Tractions vertébrales
  • Sadressent avant tout aux manifestations
    cliniques de la discopathie.
  • Les lombalgies chroniques relèvent peu des
    tractions en dehors des symptomatologies de canal
    lombaire rétréci avec ou sans radiculalgie.
  • Elles ne sont légalement pratiqués que par un
    médecin ou par un auxiliaire médical en présence
    dun médecin pouvant intervenir à tout moment.

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Moyens thérapeutiques Massokinésithérapie
  • les patients qui vont bénéficier dune prise
    en charge rééducative sont sélectionnes, et
    quatre orientation thérapeutiques peuvent être
    proposées
  • Antalgie
  • Gain des amplitudes
  • Gain de force
  • Restauration fonctionnelle.

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Massokinésithérapie Traitement antalgique
  • Il repose sur
  • le massage associé aux rayons infrarouges
  • Le froid et les ultra sons
  • La stimulation électrique antalgique (stimulation
    transcutanée par stimulateurs portables - TENS
    -ou par générateurs de basse fréquence ou de
    moyenne fréquence interférentielle)
  • La balnéothérapie chaude (36C), antalgique et
    décontracturante, peut être recommandée
  • Les contentions lombaires peuvent constituer une
    option thérapeutique

34
Massokinésithérapierenforcement musculaire
  • La musculation peut se faire de façon
  • isométrique les muscles se contractent sans
    mobiliser le segment vertébral correspondant.
    L'absence de mouvement évite en théorie de léser
    la colonne
  • isotonique ici, la force développée par les
    muscles est constante dans le mouvement. La
    musculation isotonique se pratique au mieux dans
    des salles équipées d'appareils de musculation
  • ou isocinétique c'est maintenant la vitesse de
    contraction qui est constante La résistance est
    auto adaptée au patient

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Quatre acteurs de la mobilité
Dorsaux
Abdominaux
Quadriceps
Arrière des cuisses
36
Massokinésithérapiemaîtrise des mouvements
lombo-pelviens
  • La rééducation proprioceptive lombo-pelvienne
  • La motricité lombo-pelvienne est de type
    automatique. Le contrôle pyramidal y est faible.
    La plupart des mouvements du bassin (donc de la
    charnière lombo-sacrée) sont des mouvements
    réflexes, parfois nocifs pour les derniers
    disques
  • La rééducation proprioceptive a pour but de
    faire prendre conscience au patient de sa
    position lombo-pelvienne et de l'entraîner à
    améliorer cette perception par la correction de
    petits déséquilibres induits

37
Verrouillage du bassin allongé (Débutant)
38
Verrouillage du bassin debout (intermédiaire)
39
Verrouillage du bassin assis (expert)
40
Massokinésithérapie Traitement à visée
fonctionnelle
  • La rééducation en cyphose
  • Proposé, par Williams , pour soulager
    par des exercices en flexion lombaire,la partie
    postérieure du disque intervertébral et des
    articulations postérieures et de reporter les
    pression en avant.
  • Ce but était théoriquement atteint en
    musclant les abdominaux, en détendant les spinaux
    et les psoas par le massage et les étirements, ce
    qui avait pour conséquence une rétroversion du
    bassin .
  • Actuellement, ce sont surtout les
    patients souffrant d'un canal lombaire étroit qui
    relèvent de cette méthode.

41
Massokinésithérapie Traitement à visée
fonctionnelle
  • La rééducation en lordose
  • Décrite par Cyriax, lextension lombaire
    maintiendrait la substance nucléaire au
    centre du disque en fermant lespace inter
    corporel postérieur,lieu des conflits(réservée
    aux fractures tassements vertébrales).
  • Elle se base sur le renforcement des spinaux,
    étirement des abdominaux et antéversion du bassin
  • L'efficacité des exercices en lordose est bien
    établie dans les lombalgies aiguës et n'est pas
    établie dans les lombalgies chroniques.

42
Massokinésithérapie Traitement à visée
fonctionnelle
  • La rééducation selon Mc Kenzie
  • Pour McKenzie, l'étude soigneuse des
    mouvements lombaires répétés dans toute leur
    amplitude en flexion, puis en extension, puis en
    latéroflexion dans différentes positions (debout,
    assis ou allongé) permet de noter ceux qui
    soulagent, ceux qui aggravent et ceux qui sont
    sans effet sur la douleur.
  • Lorsqu'il s'agit d'une lombosciatique, le
    soulagement se fait en général selon un schéma
    prédéterminé, la douleur s'effaçant d'abord du
    mollet puis de la cuisse puis de la fesse pour ne
    persister que dans le dos. On dit que la douleur
    se centralise. Dans le cas contraire, si la
    douleur est fessière et qu'un mouvement répété de
    flexion par exemple la fait descendre dans la
    cuisse ou la jambe, on dit qu'elle se
    périphéralise.

43
Massokinésithérapie Traitement à visée
fonctionnelle
  • Le verrouillage lombaire en position neutre
  • Décrit par Troisier et propose dexclure
    les positions extrêmes de la plupart des postures
    et de lactivité gestuelle de la vie courante
    son principe est dapprendre la contraction
    synergique des muscles antérieurs et postérieurs
    pour immobiliser volontairement le segment
    lombaire dans un véritable corset musculaire.
  • Le patient doit d'abord prendre conscience
    de la position neutre puis être capable de la
    maintenir d'abord en position statique, par
    contraction des abdominaux et des spinaux, puis
    en dynamique (lors du lever d'un lit, d'un siège,
    de rotations du tronc...). Si l'on "rigidifie" le
    dos, il faut assouplir les hanches et les genoux
    (en luttant contre la rétraction des
    ischio-jambiers ou des quadriceps) et même
    fortifier les muscles des cuisses

44
Massokinésithérapie Traitement à visée
fonctionnelle
  • Le stretching
  • Modalité de plus en plus incluse dans le
    traitement des lombalgiquesle principe est de
    mettre en tension,progressivement,des groupes
    musculaires supposés rétractés ou trop
    court(spinaux,extenseurs et fléchisseurs de
    hanche).

45
Massokinésithérapie méthodologie guidées par une
prise en charge plus globale
  • Les écoles de dos
  • Les écoles du dos ne constituent pas de
    la rééducation à proprement parler, mais un
    enseignement simple sur la colonne vertébrale et
    sur la façon de la ménager. Cet enseignement se
    fait par petits groupes de 5 à 10 patients en
    moyenne. L'apprentissage d'une gestuelle correcte
    grâce à de véritables "travaux pratiques" est
    l'élément le plus intéressant de ces écoles.

46
Massokinésithérapie méthodologie guidées par une
prise en charge plus globale
  • Le reconditionnement à leffort
  • Le principe est de faire une activité physique
    contrôlée,conduisant à la reprise des efforts.
  • Programme définit à partir dune évaluation des
    aptitudes à leffort cardio-respiratoire et
    musculaire
  • Il s'agit donc d'une musculation intensive fondée
    sur le mouvement dont la philosophie est
    radicalement opposée à celle de la rééducation
    isométrique
  • Les exercices de début sont d'intensité moyenne,
    la difficulté augmentant progressivement.
  • Durée varie de 3 à 6 semaines avec 5 à 6 heures
    dexercices par jour.

47
Pour conclure
  • Les méthodes de prise en rééducative des
    lombalgiques sorientent aujourdhui plus vers
    des techniques de prise en charge globale que
    vers des méthodes à dominante purement
    biomécanique.
  • Les programmes associant RM et étirement
    musculaire, en prise en charge individuelle, ont
    démontré leur efficacité à court, moyen et long
    terme.
  • Les programmes de groupe effectues dans des
    structure collectives,avec hospitalisation
    interne ou externe, et notamment le
    reconditionnement à leffort des lombalgiques
    chroniques , semble permettre plus facilement une
    reprise des activités socioprofessionnelles et
    entraînent une amélioration des capacités
    musculaires et de forme physique générale

48
.enfin
  • Le choix de la méthode de rééducation dépend
    des données de l'évaluation médicale et du bilan
    paramédical, Une notion importante est la
    position lombo-pelvienne qui habituellement
    aggrave ou soulage la lombalgie. Ainsi
  • les techniques d'étirement pour les muscles
    jugés insuffisamment extensibles
  • la cyphose quand la lombalgie est
    régulièrement soulagée par la flexion et aggravée
    par l'extension
  • la lordose dans le cas contraire.

49
et la chirurgie
  • doit rester d'indication tout à fait
    exceptionnelle dans le traitement de la lombalgie
    chronique commune.
  • Les interventions proposées sont le plus souvent
    des arthrodèses intervertébrales avec ou sans
    matériel d'ostéosynthèse.
  • Les résultats à moyen et long terme sont
    inconstants et on risque d'aggraver l'état du
    malade et d'entraîner une invalidité plus sévère
    que la maladie elle même.
  • Les techniques de stabilisation du rachis par des
    ligaments artificiels, les prothèses discales,
    restent des techniques purement expérimentales,
    dangereuses, dont les résultats sont très
    incertains et qui n'ont pas d'indication pratique
    en l'état actuel des choses

50
  • - L'économie rachidienne repose sur la notion
    d'adaptation peut être
  • Gestuelle c'est-à-dire que vous adaptez les
    gestes et/ou les postures à la tâche que vous
    effectuez.
  • Matérielle dans ce cas vous adaptez
    l'environnement par rapport à vous et à la tâche
    que vous réalisez.

L'adaptation matérielle consiste à Utiliser des
objets d'appoint de façon à vous faciliter la
tâche.
51
L'adaptation gestuelle consiste à - Utiliser
les membres inférieurs, le geste s'effectuant
pieds décalés. - Garder le dos droit lors des
efforts de redressement.
- Les solutions gestuelles ont un coût
énergétique non négligeable surtout si elles sont
effectuées de façon répétitive. Dans cette
optique la technique du balancier s'avère être
une aide précieuse
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Charges lourdes
Positionnement des pieds / Charge.Utilisation de
bras de levier très courts.Participation des
membres inférieurs.Verrouillage lombaire en
position physiologique.Le transport s'effectue
bras tendus.
POUR VOUS ECONOMISER, 2 REGLES D'OR.Evitez de
charger à terre.Evitez de porter, quand on peut
rouler ou glisser
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Les activités de lever
- Le coucher, le lever, monter ou descendre de
voiture sont des gestes entraînant spontanément
des mouvements de rotation et de torsion du
tronc.- Effectuer le bon geste, cest
supprimer les torsions en respectant le
parallélisme des ceintures scapulaires et
pelviennes. Le geste seffectue en
monobloc.                           
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Les postures debout
Les activités quotidiennes nous amènent
régulièrement à effectuer un travail "statique"
en position debout ou assise (repassage, travail
de bureau, faire la vaisselle).
- Lattitude la plus souvent adoptée est une
posture en flexion antérieure du tronc, pieds
joints. - Cette posture résulte dune
inadaptation entre la taille de lindividu et la
hauteur du plan de travail (souvent normalisé).
Ladaptation gestuelle consiste à  Rechercher un
3ème point dappui avec  La main libre.Le
bassin et/ou la cuisse. Décaler les pieds au sol.
- Le travail statique étant dune manière
générale à proscrire tout au moins dans la durée,
le fractionnement de la tâche est souhaitable. De
même lutilisation des positions de soulagement
peuvent être utiles dans la recherche de confort
permanent.
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Les postures assis
 La position assise prolongée est source de
lombalgies, les raisons en sont simples  Lhomme
descend de lhomo érectus, Il est fait pour
bouger, Or, la société a fait de nous des
sédentaires qui passons le plus clair de notre
temps en position assise. Lapparition, puis le
développement de linformatique accréditent cette
thèse. Le concept traditionnel de la position
assise est mauvais, ce qui nous entraîne
inconsciemment à modifier notre posture. Evitez
donc les stations assisses prolongées en
diversifiant vos activités.
  • Dautre part la station assise demande, la prise
    en compte de plusieurs paramètres 
  • Le siège
  • Le plan de travail
  • La posture à adopter
  • La disposition du matériel
  • - Les angles de confort permettent de
    personnaliser certains paramètres rendant la
    posture plus physiologique et plus confortable
    dans le temps.

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Ce quil faut éviter
Lhyper sollicitation des 2 derniers disques
(L4/L5, L5/S1) notamment, constitue un des
facteurs principaux de laccélération du
processus dégénératif à lorigine de vos
douleurs. A partir de ce constat, 2 grands
principes sont à respecter pour assurer la
protection de votre dos.
EVITER LES POSTURES PROLONGEES
EVITER LES MOUVEMENTS TROP REPETITIFS EVITER LES
MOUVEMENTS TROP REPETITIFS
EVITER LES POSTURES PROLONGEES
Debout en flexionantérieure du tronc
En flexion antérieuredu tronc
En hyper extension          
En rotation
En station assise          
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