Title: Prise en charge rducative des lombalgies chroniques
1Prise en charge rééducative des lombalgies
chroniques
Dr. Laatiq M. Centre de Rhumatologie et
Rééducation Fonctionnelle
2introduction
- La lombalgie se définit comme une douleur
lombo-sacrée médiane ou latéralisée avec
possibilité dirradiation ne dépassent pas le
genou, mais avec une prédominance de la douleur
dans la région lombo-sacrée . - Lombalgie dite chronique selle dépasse trois
mois dévolution . - 60 à 90 à déjà souffert ou souffrira de douleurs
lombaire. - Seuls 6 à 8 passeront au stade de chronicité
invalidante et seront responsables de plus de 70
des coûts médicaux directs ou indirects, faisant
de la lombalgie chronique un réel problème de la
santé publique.
3Classification étiologiques
- Les lombalgies peuvent être classées en deux
groupes - Lombalgies dites secondaires ou symptomatiques ou
spécifiques, correspondent à des affections
systémiquesextra rachidiennes,post-traumatiques,i
nfectieuses,inflammatoires,tumorales ou
métaboliqueselles sont dévolution et de
traitement spécifique. - Lombalgies dites communes ou mécaniques ou non
spécifiques(90) présente une composante
somatique multifactorielles musculaire,ligamentai
re,articulaire ou discaledans ces lombalgies
létiologie nest pas claire et les mécanismes
physiopathologique restent hypothétiques. - ?dans cet exposé on abordera surtout la
rééducation des lombalgies non spécifiques.
4(No Transcript)
5Caractéristique mécanique ou inflammatoire d'une
lombalgie
6Rappel anatomique et biomécaniqueostéologie
- Le rachis lombaire est constitue de cinq
vertèbres,chacune formée dun corps et dun arc
postérieur circonscrivant le canal rachidien. - Les articulations intervertébrales sont
constituées par les disques intervetebraux et les
articulations zygapophysaires(postérieures).
1.Corps vertébral 2.Plateau supérieur
3.Plateau inférieur 4.Mur antérieur
5.Mur postérieur 11.Processus
articulaire inférieur 6.Pédicule
12.Processus épineux 7.Processus costiforme
13.Canal vertébrale
8.Tubercule accessoire 14.Isthme vertébrale
9.Processus articulaire inférieur 10.Processus
mamillaire 15. Lame
7Rappel anatomique et biomécaniqueligaments
- Les corps vertébraux sont entourés en avant par
le LVCA et,en arrière par le LVCP qui forme la
limite antérieure du canal rachidien. - Le ligament jaune tendu entre les lames
vertébrales forme la limite postérieure du canal
rachidien. - En arrière,on a les ligaments inter et sus
épineux,et latéralement les ligaments
intertransversaires et les ligaments
ilio-lombaires reliant les apophyses transverses
de L4 et L5 aux crêtes iliaques.
8Rappel anatomique et biomécaniqueles muscles
- Assurent la force dynamique et la stabilité
de la partie inférieure du rachis, ils sont
étroitement lies aux muscles thoraciques et
abdominaux - Muscle transversaire épineux ou multifudus.
- Muscle long dorsal.
- Muscle ilio-costal.
- Muscle carre des lombes
9Rappel anatomique et biomécaniquebiomécanique
- Le rachis lombaire est compose dunités
fonctionnelles qui agissent en synergie,chacune
compose de 2vertebres adjacentes et dun segment
mobile,qui est constitue du disque,des
articulations postérieures et des ligaments. - Le segment mobile assure la stabilité et absorbe
les chocs en repartissants forces mécaniques
10Bilan diagnostique
- L'essentiel de notre démarche initiale face à
un patient lombalgique consiste à poser le
diagnostic de lombalgie commune en excluant d'une
part toute lésion viscérale, traumatique,
tumorale, infectieuse, inflammatoire ou
métabolique ( lombalgies spécifiques) et d'autre
part une lombalgie avec compression radiculaire
(lombosciatique)
11Bilan diagnostiquebilan morphologique et statique
- Se fait sur une attitude standardisée non
corrigée,on notant le poids et la taille, debout
et assis. - Examen du train porteur en décharge et en charge
- IMI couche puis debout,chercher une fausse jambe
courte par contracture du psoas ou carre des
lombes,une rotation externe par contracture du
pyramidal. - Piedvarus valgus,équin talus, pied plat ou
creux. - Genoux flessum, recurvatum, valgus ou varus.
- Hanche et bassinbascule latérale, antérieure ou
postérieure. - Examen du rachis,réalise avant et après
équilibration du bassin - Plan sagittalon mesure les flèches C7,D6,L3 et
S2 , une ptose abdominale. - Plan frontal flèches scoliotiques, noter une
bascule scapulaire . - Plan horizontalmesure de gibbosité.
12Bilan de la douleur
- Analyse les principales caractéristiques de cette
douleur, durée,siège,intensité et retentissement. - La douleur est apprécie par lEVA,mais elle nest
pas suffisante pour apprécie le retentissement
sur la vie quotidiennececi est apprécie par des
auto questionnaires dont la validité est
actuellement acquise, ex questionnaire EIFEL et
questionnaire Oswestry,ces 2 tests sont capable
de différencie deux groupes de lombalgiques avec
de nombreux degrés de différences cliniques et
electromoyographiques.
13Bilan de la mobilitéle rachis lombaire
- flexion-extension ,plusieurs techniques de
mesure - Technique avec inclinomètrepeu fiable et
nécessite de lentraînement. - Test de schober et le schober macraevarie avec
lage. - Distance doigt-sol en plus du rachis mesure
également la flexion de la hanche et la souplesse
des ischio-jambiers. - Flexion latérale.
- Rotation.
14Bilan de la mobilitéle rachis lombaire
15Schéma en étoile de Maigne
- Une fois l'étude des mobilités effectuées le
résultat peut être reporté sur le schéma en
étoile de Maigne (ou en trident si les rotations
n'ont pas été étudiées), où l'on fait figurer les
anomalies de l'examen clinique par les symboles
suivants, situés d'autant plus près de l'axe que
la limitation d'amplitude est importante
16Bilan de la mobilitésacro-iliaque et hanche
- Au niveau sacro-iliaque le tripier ,manuvre
décartement et de rapprochement - Pour la coxo-fémorale flexion croisée (le genou
poussé vers le sein controlatéral) et du test de
Faber combinant flexion, abduction et rotation
ext. en posant le talon sur le genou
controlatéral.
17Bilan musculaire
- Evaluation musculaire dans ses trois
composantes,la force,lendurance et
lextensibilité du tronc et des membres
inférieurs. - La littérature rapporte trois type dapproche
- Des tests dynamiques ou statiques,permettant de
quantifier la fonction musculaire. - Des tests de force quantifiant le muscle à laide
dun simple dynamomètre. - Lisocinétisme permettant daffiner cette étude.
18(No Transcript)
19Bilan palpatoire
- Pression directe sur les processus épineux de L5
à D6. - Pression sur le massif des articulaires
postérieures (dl articulaire ou radiculaire).(1
tdd) - Pression des apophyses transverses apprécie
létat de tension des muscles profonds.(2 tdd) - Pression sur le ligament interepineux.
- Palpation cutané, technique pincer-rouler
recherche de cellalgie qui est une hyperesthésie
cutané et sous cutanée localisée, le plus svt à
un dermatome avec ,ou sans infiltration.
20Bilan palpatoire
- Palpation des muscles,recherche des contractures
ou des points gâchettes,se fait avec la pulpe
perpendiculairement aux fibres musculaires. - Quatre muscles sont principalement testes car
frequament siège de douleurs - Les muscles paravertebraux(multifudus)
- Grand et moyen fessier(L4L5 et L5S1)
- Le pyramidal, palper au centre dune ligne
joignant le grand trochanter au milieu du bord
latéral du sacrum. - Palpation du ventre.
21Questionnaire EIFEL
- Nom, prénom
- Date
- Nous aimerions connaître les répercussions de
votre douleur lombaire sur votre capacité à
effectuer les activités de la vie quotidienne. - Si vous êtres cloués au lit par votre douleur
lombaire, cocher cette case et arrêtez-vous là - En revanche, si vous pouvez vous lever et rester
debout au moins quelques instants, tournez la
page et répondez au questionnaire qui suit. - Les phrases ci-dessous décrivent certaines
difficultés à effectuer une activité physique
quotidienne directement en rapport avec votre
douleur lombaire. Quand vous lisez une phrase qui
correspond bien à une difficulté qui vous affecte
aujourd'hui, cochez-la case. Dans le cas
contraire, laissez un blanc et passez à la phrase
suivante. - Souvenez-vous bien de ne cocher que les phrases
qui s'appliquent à vous-même aujourd'hui - 1. Je reste pratiquement tout le temps à la
maison à cause de mon dos - 2. Je change souvent de position pour soulager
mon dos - 3. Je marche plus lentement que d'habitude à
cause de mon dos - 4. À cause de mon dos, je n'effectue aucune des
tâches que j'ai l'habitude de faire à la maison - 5. À cause de mon dos, je m'aide de la rampe pour
monter les escaliers - 6. À cause de mon dos, je m'allonge plus souvent
pour me reposer - 7. À cause de mon dos, je suis obligé(e) de
prendre un appui pour sortir d'un fauteuil - 8. À cause de mon dos, j'essaie d'obtenir que
d'autres fassent des choses à ma place - 9. À cause de mon dos, je m'habille plus
lentement que d'habitude - 10. Je ne reste debout que de courts instants à
cause de mon dos - 11. À cause de mon dos, j'essaie de ne pas me
baisser ni de m'agenouiller - 12. À cause de mon dos, j'ai du mal à me lever
d'une chaise
22Ouestionnaire Oswestry
- Ce questionnaire a été conçu pour permettre à la
personne qui souffre du dos d'exprimer la manière
dont la lombalgie perturbe sa vie quotidienne. - Cochez dans chaque section le cercle qui
s'applique à votre cas. Il se peut que deux des
questions d'une section paraissent exprimer ce
que vous ressentez, mais prenez soin de cocher
seulement celle qui décrit très précisément votre
problème. - Section 1 ? Intensité de la douleur
- Je peux tolérer la douleur sans prendre de
médicaments - la douleur est désagréable mais je m'arrange
sans prendre de médicaments - les médicaments me soulagent totalement
- les médicaments me soulagent en partie
- les médicaments me soulagent très peu
- les médicaments ne font aucun effet, je ne les
prends pas. - Section 2 ? Soins du corps (toilette, habillage,
etc.) - Je peux tout faire sans augmenter la douleur
- je peux tout faire, mais cela augmente la
douleur - j'ai du mal à faire ma toilette, je suis lent
et prudent - j'ai besoin d'aide, mais je fais presque tout
par moi-même - j'ai besoin d'aide chaque jour pour la plus
grande partie de la toilette - je ne peux pas m'habiller, je me lave
difficilement et je reste alité. - Section 3 ? Port de charges
- Je peux soulever des charges sans me faire mal
- je peux soulever des charges mais cela me fait
mal
23Ouestionnaire Oswestry
- Section 6 ? Position debout
- Je peux rester debout comme je veux sans que la
douleur augmente - je peux rester debout longtemps mais la douleur
augmente - la douleur m'empêche de rester debout plus
d'une heure - la douleur m'empêche de rester debout plus de
30 minutes - la douleur m'empêche de rester debout plus de
10 minutes - la douleur m'empêche de me mettre debout.
- Section 7 ? Sommeil
- La douleur ne m'empêche pas de bien dormir
- je ne dors bien qu'avec un médicament
- même quand je prends un médicament je dors
moins de six heures - même quand je prends un médicament je dors
moins de quatre heures - même quand je prends un médicament je dors
moins de deux heures - la douleur m'empêche totalement de dormir.
- Section 8 ? Activité sexuelle
- Mon activité sexuelle est normale et
n'occasionne pas de douleurs - mon activité sexuelle est normale mais
déclenche des douleurs - mon activité sexuelle est presque normale mais
déclenche beaucoup de douleurs - mon activité sexuelle est très limitée par la
douleur
24Bilan neurologique
- Un examen neurologique complet est réalisé.
- Insiste sur létude des réflexes
- Achilléen(S1)
- rotulien(L4)
- crémastérien(L1)
- Mise en tension des racines nerveuses
- Test de Lasègue
- Test de Leri
25Examens para-cliniques
- Examens radiologiques il n'y a aucun
parallélisme anatomo-radio-clinique. Il est
certes rare que les radiographies soient
strictement normales, mais les anomalies
constatées peuvent être discrètes, contrastant
avec un tableau clinique sévère. L'intérêt
principal des radiographies est de confirmer
l'absence de lésions qui pourraient faire évoquer
une lombalgie symptomatique malgré un tableau
clinique quelquefois banal. - Des examens biologiques simples destinés à
s'assurer de l'absence de signes biologiques
d'inflammation peuvent être justifiés au moindre
doute clinique.
26Etiologies
- Les principales étiologies de lombalgies
chroniques sont - Syndrome des articulaires postérieure
- Arthrose inter épineuse ou syndrome de Baastrup.
- Lombalgie basse dorigine dorsolombaire.
- Spondylolisthésis.
- Déformation rachidienne.
- Lombalgies chroniques discales.
- Instabilité lombaire.
27Les objectifs du traitement
- 1. A ce stade, l'amélioration des incapacités et
du handicap éventuel passe par une participation
et un engagement personnel du patient. Cela peut
être clairement expliqué par le kinésithérapeute,
et il lui est recommandé d'établir un contrat
d'objectifs avec son patient. - 2. Donner les moyens de la capacité musculaire
force, endurance et extensibilité des muscles du
tronc et des membres. - 3. Développer la qualité gestuelle et l'économie
rachidienne dans les activités de la vie
quotidienne ainsi que l'auto-rééducation, agir
sur l'environnement personnel du patient dans une
approche ergonomique. - 4. Soulager le patient et lui apprendre l'auto
sédation afin de le soutenir et de l'accompagner
dans son projet d'autonomie.
28Moyens thérapeutiques
- Traitements médicamenteux.
- Repos et contention lombaire.
- Tractions vertébrales.
- Massokinésithérapie.
- Chirurgie.
29Moyens thérapeutiques Traitements médicamenteux
- Il est uniquement symptomatique qu'il soit par
voie locale ou par voie générale. - Les médicaments antalgiques, anti-inflammatoires
non stéroïdiens et myorelaxants sont de
préférence réservés aux poussées subaiguës. - Les infiltrations péridurales de dérivés
corticoïdes peuvent se trouver justifiées dans
certaines poussées, mais on doit éviter leur
répétition régulière. - La corticothérapie générale n'a aucune place.
- Le traitement médicamenteux peut faire appel aux
médicaments psychotropes, car les lombalgies
chroniques ont, à long terme, un retentissement
psychologique quasi constant, de type dépressif.
Des techniques physiques de relaxation, voire une
psychothérapie de soutien peuvent être utiles.
30Moyens thérapeutiques Repos et contention
lombaire
- Le repos est inutile,il pourrait même être
néfaste en abaissant le seuil de la douleur. - La place des orthèses lombaire est difficile à
déterminer car les models sont nombreux depuis la
simple ceinture de soutien abdomino-lombaire
jusquau corset renforcé. - Les lombalgies chroniques ne sont justiciables
que dun lombostat avec renforcement postérieur
léger ou dune simple ceinture lombaire à ne
porter quau cours des activités contraignantes
et douloureuses . - Amyotrophie de la musculature du tronc est
négligeable si les orthèses sont portées pour une
courte durée et de façon intermittente.
31Moyens thérapeutiques Tractions vertébrales
- Sadressent avant tout aux manifestations
cliniques de la discopathie. - Les lombalgies chroniques relèvent peu des
tractions en dehors des symptomatologies de canal
lombaire rétréci avec ou sans radiculalgie. - Elles ne sont légalement pratiqués que par un
médecin ou par un auxiliaire médical en présence
dun médecin pouvant intervenir à tout moment.
32Moyens thérapeutiques Massokinésithérapie
- les patients qui vont bénéficier dune prise
en charge rééducative sont sélectionnes, et
quatre orientation thérapeutiques peuvent être
proposées - Antalgie
- Gain des amplitudes
- Gain de force
- Restauration fonctionnelle.
-
33Massokinésithérapie Traitement antalgique
- Il repose sur
- le massage associé aux rayons infrarouges
- Le froid et les ultra sons
- La stimulation électrique antalgique (stimulation
transcutanée par stimulateurs portables - TENS
-ou par générateurs de basse fréquence ou de
moyenne fréquence interférentielle) - La balnéothérapie chaude (36C), antalgique et
décontracturante, peut être recommandée - Les contentions lombaires peuvent constituer une
option thérapeutique
34Massokinésithérapierenforcement musculaire
- La musculation peut se faire de façon
- isométrique les muscles se contractent sans
mobiliser le segment vertébral correspondant.
L'absence de mouvement évite en théorie de léser
la colonne - isotonique ici, la force développée par les
muscles est constante dans le mouvement. La
musculation isotonique se pratique au mieux dans
des salles équipées d'appareils de musculation - ou isocinétique c'est maintenant la vitesse de
contraction qui est constante La résistance est
auto adaptée au patient
35Quatre acteurs de la mobilité
Dorsaux
Abdominaux
Quadriceps
Arrière des cuisses
36Massokinésithérapiemaîtrise des mouvements
lombo-pelviens
- La rééducation proprioceptive lombo-pelvienne
- La motricité lombo-pelvienne est de type
automatique. Le contrôle pyramidal y est faible.
La plupart des mouvements du bassin (donc de la
charnière lombo-sacrée) sont des mouvements
réflexes, parfois nocifs pour les derniers
disques - La rééducation proprioceptive a pour but de
faire prendre conscience au patient de sa
position lombo-pelvienne et de l'entraîner à
améliorer cette perception par la correction de
petits déséquilibres induits
37Verrouillage du bassin allongé (Débutant)
38Verrouillage du bassin debout (intermédiaire)
39Verrouillage du bassin assis (expert)
40Massokinésithérapie Traitement à visée
fonctionnelle
- La rééducation en cyphose
- Proposé, par Williams , pour soulager
par des exercices en flexion lombaire,la partie
postérieure du disque intervertébral et des
articulations postérieures et de reporter les
pression en avant. -
- Ce but était théoriquement atteint en
musclant les abdominaux, en détendant les spinaux
et les psoas par le massage et les étirements, ce
qui avait pour conséquence une rétroversion du
bassin . -
- Actuellement, ce sont surtout les
patients souffrant d'un canal lombaire étroit qui
relèvent de cette méthode. -
-
41Massokinésithérapie Traitement à visée
fonctionnelle
- La rééducation en lordose
- Décrite par Cyriax, lextension lombaire
maintiendrait la substance nucléaire au
centre du disque en fermant lespace inter
corporel postérieur,lieu des conflits(réservée
aux fractures tassements vertébrales). -
- Elle se base sur le renforcement des spinaux,
étirement des abdominaux et antéversion du bassin
-
- L'efficacité des exercices en lordose est bien
établie dans les lombalgies aiguës et n'est pas
établie dans les lombalgies chroniques. -
-
42Massokinésithérapie Traitement à visée
fonctionnelle
- La rééducation selon Mc Kenzie
- Pour McKenzie, l'étude soigneuse des
mouvements lombaires répétés dans toute leur
amplitude en flexion, puis en extension, puis en
latéroflexion dans différentes positions (debout,
assis ou allongé) permet de noter ceux qui
soulagent, ceux qui aggravent et ceux qui sont
sans effet sur la douleur. - Lorsqu'il s'agit d'une lombosciatique, le
soulagement se fait en général selon un schéma
prédéterminé, la douleur s'effaçant d'abord du
mollet puis de la cuisse puis de la fesse pour ne
persister que dans le dos. On dit que la douleur
se centralise. Dans le cas contraire, si la
douleur est fessière et qu'un mouvement répété de
flexion par exemple la fait descendre dans la
cuisse ou la jambe, on dit qu'elle se
périphéralise.
43Massokinésithérapie Traitement à visée
fonctionnelle
- Le verrouillage lombaire en position neutre
- Décrit par Troisier et propose dexclure
les positions extrêmes de la plupart des postures
et de lactivité gestuelle de la vie courante
son principe est dapprendre la contraction
synergique des muscles antérieurs et postérieurs
pour immobiliser volontairement le segment
lombaire dans un véritable corset musculaire. - Le patient doit d'abord prendre conscience
de la position neutre puis être capable de la
maintenir d'abord en position statique, par
contraction des abdominaux et des spinaux, puis
en dynamique (lors du lever d'un lit, d'un siège,
de rotations du tronc...). Si l'on "rigidifie" le
dos, il faut assouplir les hanches et les genoux
(en luttant contre la rétraction des
ischio-jambiers ou des quadriceps) et même
fortifier les muscles des cuisses
44Massokinésithérapie Traitement à visée
fonctionnelle
- Le stretching
- Modalité de plus en plus incluse dans le
traitement des lombalgiquesle principe est de
mettre en tension,progressivement,des groupes
musculaires supposés rétractés ou trop
court(spinaux,extenseurs et fléchisseurs de
hanche).
45Massokinésithérapie méthodologie guidées par une
prise en charge plus globale
- Les écoles de dos
- Les écoles du dos ne constituent pas de
la rééducation à proprement parler, mais un
enseignement simple sur la colonne vertébrale et
sur la façon de la ménager. Cet enseignement se
fait par petits groupes de 5 à 10 patients en
moyenne. L'apprentissage d'une gestuelle correcte
grâce à de véritables "travaux pratiques" est
l'élément le plus intéressant de ces écoles.
46Massokinésithérapie méthodologie guidées par une
prise en charge plus globale
- Le reconditionnement à leffort
- Le principe est de faire une activité physique
contrôlée,conduisant à la reprise des efforts. - Programme définit à partir dune évaluation des
aptitudes à leffort cardio-respiratoire et
musculaire - Il s'agit donc d'une musculation intensive fondée
sur le mouvement dont la philosophie est
radicalement opposée à celle de la rééducation
isométrique - Les exercices de début sont d'intensité moyenne,
la difficulté augmentant progressivement. - Durée varie de 3 à 6 semaines avec 5 à 6 heures
dexercices par jour.
47Pour conclure
- Les méthodes de prise en rééducative des
lombalgiques sorientent aujourdhui plus vers
des techniques de prise en charge globale que
vers des méthodes à dominante purement
biomécanique. - Les programmes associant RM et étirement
musculaire, en prise en charge individuelle, ont
démontré leur efficacité à court, moyen et long
terme. - Les programmes de groupe effectues dans des
structure collectives,avec hospitalisation
interne ou externe, et notamment le
reconditionnement à leffort des lombalgiques
chroniques , semble permettre plus facilement une
reprise des activités socioprofessionnelles et
entraînent une amélioration des capacités
musculaires et de forme physique générale
48.enfin
- Le choix de la méthode de rééducation dépend
des données de l'évaluation médicale et du bilan
paramédical, Une notion importante est la
position lombo-pelvienne qui habituellement
aggrave ou soulage la lombalgie. Ainsi - les techniques d'étirement pour les muscles
jugés insuffisamment extensibles - la cyphose quand la lombalgie est
régulièrement soulagée par la flexion et aggravée
par l'extension - la lordose dans le cas contraire.
49et la chirurgie
- doit rester d'indication tout à fait
exceptionnelle dans le traitement de la lombalgie
chronique commune. - Les interventions proposées sont le plus souvent
des arthrodèses intervertébrales avec ou sans
matériel d'ostéosynthèse. - Les résultats à moyen et long terme sont
inconstants et on risque d'aggraver l'état du
malade et d'entraîner une invalidité plus sévère
que la maladie elle même. - Les techniques de stabilisation du rachis par des
ligaments artificiels, les prothèses discales,
restent des techniques purement expérimentales,
dangereuses, dont les résultats sont très
incertains et qui n'ont pas d'indication pratique
en l'état actuel des choses
50- - L'économie rachidienne repose sur la notion
d'adaptation peut être - Gestuelle c'est-à-dire que vous adaptez les
gestes et/ou les postures à la tâche que vous
effectuez. - Matérielle dans ce cas vous adaptez
l'environnement par rapport à vous et à la tâche
que vous réalisez.
L'adaptation matérielle consiste à Utiliser des
objets d'appoint de façon à vous faciliter la
tâche.
51L'adaptation gestuelle consiste à - Utiliser
les membres inférieurs, le geste s'effectuant
pieds décalés. - Garder le dos droit lors des
efforts de redressement.
- Les solutions gestuelles ont un coût
énergétique non négligeable surtout si elles sont
effectuées de façon répétitive. Dans cette
optique la technique du balancier s'avère être
une aide précieuse
52Charges lourdes
Positionnement des pieds / Charge.Utilisation de
bras de levier très courts.Participation des
membres inférieurs.Verrouillage lombaire en
position physiologique.Le transport s'effectue
bras tendus.
POUR VOUS ECONOMISER, 2 REGLES D'OR.Evitez de
charger à terre.Evitez de porter, quand on peut
rouler ou glisser
53Les activités de lever
- Le coucher, le lever, monter ou descendre de
voiture sont des gestes entraînant spontanément
des mouvements de rotation et de torsion du
tronc.- Effectuer le bon geste, cest
supprimer les torsions en respectant le
parallélisme des ceintures scapulaires et
pelviennes. Le geste seffectue en
monobloc.
54Les postures debout
Les activités quotidiennes nous amènent
régulièrement à effectuer un travail "statique"
en position debout ou assise (repassage, travail
de bureau, faire la vaisselle).
- Lattitude la plus souvent adoptée est une
posture en flexion antérieure du tronc, pieds
joints. - Cette posture résulte dune
inadaptation entre la taille de lindividu et la
hauteur du plan de travail (souvent normalisé).
Ladaptation gestuelle consiste à Rechercher un
3ème point dappui avec La main libre.Le
bassin et/ou la cuisse. Décaler les pieds au sol.
- Le travail statique étant dune manière
générale à proscrire tout au moins dans la durée,
le fractionnement de la tâche est souhaitable. De
même lutilisation des positions de soulagement
peuvent être utiles dans la recherche de confort
permanent.
55Les postures assis
La position assise prolongée est source de
lombalgies, les raisons en sont simples Lhomme
descend de lhomo érectus, Il est fait pour
bouger, Or, la société a fait de nous des
sédentaires qui passons le plus clair de notre
temps en position assise. Lapparition, puis le
développement de linformatique accréditent cette
thèse. Le concept traditionnel de la position
assise est mauvais, ce qui nous entraîne
inconsciemment à modifier notre posture. Evitez
donc les stations assisses prolongées en
diversifiant vos activités.
- Dautre part la station assise demande, la prise
en compte de plusieurs paramètres - Le siège
- Le plan de travail
- La posture à adopter
- La disposition du matériel
- - Les angles de confort permettent de
personnaliser certains paramètres rendant la
posture plus physiologique et plus confortable
dans le temps.
56Ce quil faut éviter
Lhyper sollicitation des 2 derniers disques
(L4/L5, L5/S1) notamment, constitue un des
facteurs principaux de laccélération du
processus dégénératif à lorigine de vos
douleurs. A partir de ce constat, 2 grands
principes sont à respecter pour assurer la
protection de votre dos.
EVITER LES POSTURES PROLONGEES
EVITER LES MOUVEMENTS TROP REPETITIFS EVITER LES
MOUVEMENTS TROP REPETITIFS
EVITER LES POSTURES PROLONGEES
Debout en flexionantérieure du tronc
En flexion antérieuredu tronc
En hyper extension
En rotation
En station assise