LA DEPRESSION DU POSTPARTUM' EVALUATION DES FACTEURS DE RISQUE - PowerPoint PPT Presentation

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LA DEPRESSION DU POSTPARTUM' EVALUATION DES FACTEURS DE RISQUE

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La maternit est l'occasion possible de troubles psychiatriques, le fait est ... Au 19 me si cle le psychiatre fran ais Esquirol l'a formalis en d crivant en ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LA DEPRESSION DU POSTPARTUM' EVALUATION DES FACTEURS DE RISQUE


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LA DEPRESSION DU POST-PARTUM.EVALUATION DES
FACTEURS DE RISQUE
  • M. BEN ABBAS.
  • 0.BENELMOULOUD.
  • A.MELLAL

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  • Chacun d'entre nous souhaiterait que la
    maternité, l'événement humain par excellence,
    soit un événement heureux et ce voeu profond
    contribue peut-être à méconnaître qu'il n'en est
    pas toujours ainsi.
  • La maternité est l'occasion possible de troubles
    psychiatriques, le fait est connu depuis
    toujours, Hippocrate le signalait déjà.
  • Au 19ème siècle le psychiatre français Esquirol
    l'a formalisé en décrivant en 1818, dans "De la
    manie", des états d'agitation maniaque dont le
    modèle est l'état d'agitation physique et
    psychique maniaque post-puerpéral.

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  • Dès 1839, Esquirol constatait aussi que "beaucoup
    de femmes ont des maladies mentales sévères
    secondaires à une naissance et ne reçoivent aucun
    soin psychiatrique". Elles ne reçoivent aucun
    soin psychiatrique parce qu'elles ne sont pas
    dépistées au moment de la naissance, peut-être
    n'ont-elles pas une pathologie assez bruyante.
  • En 1858, Esquirol fait faire à Marcé sa thèse
    "Traité de la folie des femmes enceintes, des
    nouvelles accouchées et des nourrices" qui
    systématise pour la première fois toute la
    psychiatrie péri obstétricale. Marcé eut une vie
    et une carrière brèves et il est peu connu en
    France.

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  • Il est mieux connu dans les pays anglo-saxons où
    existent des sociétés Marcé de psychiatrie
    périnatale.
  • Ensuite pendant cent ans il y a peu de
    publications sur la psychiatrie périnatale et ne
    concernant que les psychoses aiguës sévères. De
    plus, pendant toute cette période, jusqu'à la
    deuxième guerre mondiale, les symptômes
    psychiatriques sont souvent difficilement
    distincts des troubles psychiques liés à
    l'hyperthermie des fièvres puerpérales, ou
    fièvres de lait

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  • Dans les années 1968-70, dans les maternités
    modernes, se mettent en place des collaborations
    entre obstétriciens et psychiatres ou
    psychologues sur le terrain. Ces collaborations
    conduisent à des constatations cliniques
    nouvelles et à des travaux de recherche
    originaux.
  • En 1968, B. Pitt décrit une dépression
    post-natale atypique, mineure dans son expression
    mais touchant 10,8 des accouchées sur un
    échantillon de 305 femmes. Dans les années
    1975-78, M. Bydlowski et E. Papiernik décrivent
    la névrose traumatique post-obstétricale qui
    s'installe après un accouchement traumatique,
    terminé ou non par la mort ou l'invalidation du
    nouveau-né.

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  • Il s'agit d'une pathologie très particulière
    faite de dépression, de ruminations et de
    cauchemars répétant la scène de l'accouchement ou
    de la mort de l'enfant. Cette symptomatologie
    survient lorsqu'une nouvelle grossesse se déclare
    et que la femme à cette occasion remémore de
    façon particulièrement active les événements de
    la grossesse précédente, fâcheusement achevée
  • De toute façon, la dépression post-natale n'est
    pas un sujet neuf beaucoup d'oeuvres d'art
    anciennes montrent des maternités tristes, des
    Vierge Marie venant d'accoucher et dont le visage
    et l'attitude corporelle témoignent d'une grande
    affliction.

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  • CLINIQUE
  • Malgré la définition de Pitt qui était
    prémonitoire, n'a été bien individualisée que
    récemment et son outil de dépistage a été validé
    en France Sa fréquence est de 10 à 15 des
    accouchées et le début est à 6 ou 8 semaines en
    post partum. Ses symptômes sont connus
    tristesse, anxiété, désintérêt. Les deux signes
    les plus importants sont d'une part
    l'inadéquation dans la relation à l'enfant avec
    un sentiment d'inefficacité éprouvé par ces mères
    d'autre part, l'absence de consultation.
  • Il s'agit de femmes qui ne consultent pas car
    elles sont probablement coupables de ne pas être
    dans le bonheur maternel attendu, surtout lorsque
    la grossesse était désirée.

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  • Elles ne consultent pas non plus car elles
    mettent leurs troubles sur le compte de la
    fatigue et aussi parce qu'après des mois de prise
    en charge prénatale, elles se retrouvent sans
    interlocuteur médical tant que l'enfant n'est pas
    malade.
  • La durée de cette dépression maternelle est
    spontanément de 6 mois à 1 an. Il serait dommage
    quelle soit méconnue des accoucheurs qui sont
    bien placés pour la dépister car la date de
    début, 6 à 8 semaines, coïncide justement avec la
    date habituelle de la visite postnatale.

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  • Les effets négatifs de la dépression postnatale
    sur le développement du nourrisson
  • Ils sont la cible de l'intérêt actuel. Ces effets
    négatifs ont mobilisé la communauté scientifique
    beaucoup plus efficacement que la détresse
    subjective des mères que personne ne perçoit en
    général. Ph. Mazet a montré que les troubles de
    l'attachement s'exprimaient très précocement, dès
    la naissance, dans une dysharmonie interactive
    entre la mère et son nourrisson. Cette
    dysharmonie interactive est visible sur les
    enregistrements vidéos et répond à plusieurs
    typologies.

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  • Dans certains cas les mères déprimées sont
    ralenties, inadéquates, silencieuses et non
    réactives aux demandes de leur enfant qui
    rapidement cesse de demander et s'enferme soit
    dans un silence, soit dans des pleurs
    incompréhensibles.
  • D'autres mères également déprimées ont une
    réaction de type anxieux, agité. Elles sont tout
    aussi inadéquates que les mères "déprimées
    ralenties" mais elles vont accabler le nouveau-né
    de sollicitations inappropriées auxquelles
    l'enfant va également répondre. Il s'installe
    ainsi une dysharmonie en spirale qui ne va que
    s'aggraver lorsque le bébé grandit au cours de la
    première année.

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  • Ce sont les pédopsychiatres qui, de façon
    anamnestique, ont retrouvé des troubles de
    l'humeur et des dépressions maternelles chez des
    femmes présentant en consultation des nourrissons
    souffrant de troubles du sommeil, ou de troubles
    de la tonicité digestive (coliques, spasmes
    digestifs, rejets, etc.), ou encore d'un retard
    précoce du développement. Parmi ces pionniers de
    la psychiatrie périnatale, il faut citer, en
    Grande-Bretagne, Ch. Kumar John Cox qui ont mis
    au point une échelle de dépistage tout à fait
    originale et de passation très facile (E.P.D.S.,
    Edinburgh Postnatal Depression Scale), auto
    questionnaire en 10 questions, simple à manier, y
    compris à la visite postnatale et d'assurer ainsi
    le dépistage.

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METHODOLOGIE
  • Donc lobjectif rencontré est le suivant
  • Existe-il un surplus dévénements de vie récents
    chez les accouchées par rapport à dautres qui
    fait que les unes développent une dépression du
    PP et non les autres.
  • Cette étude est réalisée au service de maternité
    du CHUC et portant sur le suivi en post-partum de
    20 accouchées pendant une durée de 12semaines.
  • Sont exclues les accouchées ayant déjà des
    antecedants psychiatriques ou de suivi en
    ambulatoire

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  • léchelle utilisée est la MADRS pour toutes les
    femmes venant en contrôle en post-partum,
  • Les accouchées ont été évalués par le même
    cotateur au cours dun entretien semi structuré
    recueillant les facteurs évolutifs selon la
    méthode mise au point par BROWN et HARRIS .
  • Lentretient permet de recueillir les donnes
    socio- démographiques et les événements de vie
    récents, cest à dire survenant dans les 04 mois
    précédents laccouchement ,léchelle dévénements
    de vie utilisés et celle de PAYKAL

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  • La méthodologie statistique comprend une analyse
    univariee pour lensemble des variables afin
    dapprécier la fréquence de chacun des événements
    , une analyse bivariee par la méthode du X2 pour
    la comparaison des donnes qualitatives.
  • le test de Student Fisher pour la comparaison
    des donnes quantitatives, le risque ALPHA de
    première espèce était fixe a 0.05 ( Plt 0.05 )

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RESULTATS/DISCUSSIONS
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Résultats de la MADRS
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Date dapparition de la dépression.
18
La vie familiale
19
La vie affective
20
La vie professionnelle
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  • Cette étude permet de constater que les sujets
    présentant une dépression en post-partum vivent
    plus dévénements que les non déprimés dans les
    mois précédant lapparition des troubles
    dépressifs
  • ceci suggère que laccouchement naurait pas à
    lui seule le rôle déclenchent, il pourrait être
    un facteur supplémentaire précipitant ,se
    surajoutant à dautres événements ,eux même
    survenus antérieurement à lapparition de
    troubles psychopathologiques

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  • Pour laspect qualitatif , nos résultats montrent
    quil existe une différence statistiquement
    significative , parmi les événements ayant trait
    à la vie familiale et affective ( divorce ,
    décès ou conflit)

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CONCLUSION
  • Importance du travail en multidisciplinarité.
  • Les sujets à risques repérés.
  • Les facteurs de risques délimités.
  • La précocité de la prise en charge.

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