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LE DEPISTAGE DU CANCER

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Etudes de cohortes ou avec cas contr les: vidence indirecte mais nombreux ... Ajustements r alis s en fonction de l' ge ou de la race. PSA libre: proportion de PSA non ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LE DEPISTAGE DU CANCER


1
LE DEPISTAGE DU CANCER
  • Dr M. RAUIS
  • Dr A. EFIRA

2
GENERALITES (1)
  • Buts du dépistage
  • Diagnostic précoce
  • Diminution de la mortalité
  • Diminution de la morbidité
  • Risques du dépistage
  • Risques liés aux procédures
  • Faux positifs (anxiété, procédures invasives
    inutiles)
  • Surdiagnostic
  • Faux négatifs
  • Etudes
  • Etudes contrôlées randomisées rares
    (échantillon, prix, durée)
  • Etudes de cohortes ou avec cas contrôles
    évidence indirecte mais nombreux
  • biais possibles
  • Etudes descriptives aucune évidence par
    absence de groupe contrôle

3
GENERALITES (2)
  • Evaluation de lefficacité du dépistage
  • Mortalité spécifique end-point principal de
    tous les essais cliniques randomisés
  • Mais - cause du décès nest pas toujours
    claire
  • - suppose labsence deffet du
    dépistage et du traitement effectué plus
  • précocément sur les autres causes de
    décès
  • à combiner à la mortalité globale pour éviter
    une surestimation du bénéfice
  • Réduction de lincidence des stades avancés
  • Mesure du risque
  • Risque absolu risque réel de mourir dun
    cancer dans la population considérée
  • Risque relatif risque exprimé par rapport à
    une population standard (lt gt 1)
  • Odds ratio (rapport des rapports ou risque
    relatif approché)
  • Odds rapport entre la probabilité quun
    événement ait lieu et la probabilité quil
  • nait pas lieu
  • Odds ratio quotient qui sert à comparer
    2 rapports de ce type
  • décrit une relation
    significative entre facteur et variable
    dépendante
  • très utilisé dans les
    études de cohorte
  • attention à lintervalle
    de confiance, qui ne doit pas contenir 1
  • Excess risk (différence de risque) risque
    calculé après soustraction du risque

4
LE CANCER DU SEIN
  • Type de cancer le plus fréquent chez la femme
  • Aux USA, en 2003
  • 181.646 femmes et 1.826 hommes sont
    diagnostiqués avec un cancer du sein
  • 41.619 femmes et 379 hommes meurent dun cancer
    du sein

5
Comparaison avec dautres pays européens
La Belgique occupe respectivement la 5ème et la
6ème place dans le classement des pays avec la
plus haute mortalité par cancer du sein et
lincidence la plus élevée.
La Belgique, avec les autres pays dEurope du
Nord-Ouest, a la lourdeur en cancer du sein la
plus élevée au monde.
6
  • Facteurs augmentant le risque de cancer du sein
  • Age
  • Ménarche à un âge plus jeune
  • Ménopause à un âge plus tardif
  • Premier enfant à un âge plus avancé (après 30
    ans)
  • Ne pas avoir denfants
  • Pas dalimentation au sein
  • Histoire personnelle de cancer du sein ou de
    certaines maladies pré-
  • cancéreuses du sein
  • Histoire familiale de cancer du sein (mère,
    sur, fille)
  • Traitement avec radiations au niveau du sein ou
    du thorax
  • Excès de poids (augmentation du risque après la
    ménopause)
  • Utilisation dun traitement hormonal à long
    terme (oestrogènes e progestatifs)
  • Mutations BRCA1 ou BRCA2
  • Contraceptifs oraux
  • Consommation dalcool (plus dun verre par jour)
  • Absence dexercice régulier

7
  • Diminution du risque de cancer du sein
  • Contrôle du poids et exercice régulier
  • http//www.mypyramidtracker.gov/
  • The online dietary assessment
  • The physical activity assessment
  • Prise en compte de lhistoire familiale
  • The U.S. Preventive Services Task Force (USPSTF)
    recommends that women whose family history is
    associated with an increased risk for
    deleterious mutations in BRCA1 or BRCA2 genes be
    referred for genetic counseling and evaluation
    for BRCA testing.
  • Evaluation des risques et des bénéfices dun
    traitement hormonal de remplacement
  • The U.S. Preventive Services Task Force (USPSTF)
    recommends against the routine use of combined
    estrogen and progestin for the prevention of
    chronic conditions in postmenopausal women.
  • The USPSTF recommends against the routine use of
    unopposed estrogen for the prevention of chronic
    conditions in postmenopausal women who have had a
    hysterectomy.
  • Limitation de la consommation de boissons
    alcoolisées
  • Those who choose to drink alcoholic beverages
    should do so sensibly and in moderationdefined
    as the consumption of up to one drink per day for
    women and up to two drinks per day for men.
  • Se soumettre régulièrement au dépistage du cancer
    du sein

8
Le dépistage du cancer du sein
  • Méthodes
  • Examen clinique des seins ) pas de
    réduction de la mortalité
  • Auto-palpation ) associée au cancer du sein
  • Mammographie
  • Caractéristiques des cancers dépistés avant
    symptômes
  • Plus petits
  • Low grade
  • Présence de récepteurs hormonaux
  • Composante IS plus importante
  • cancers de meilleur pronostic ?
  • Cancers  dintervalle  - lt 50 ans
  • - lobulaires ou mucineux
  • - haut grade
    histologique
  • - haute activité proliférative

9
  • U.S. Preventive Services Task Force (USPSTF)
  • ? femmes de 50 à 69 ans
  • 8 études randomisées rapportant une réduction de
    mortalité allant de négligeable à 32
  • Intervalle entre les mammographies de 12 à 33
    mois, sans dfférence notable sur les résultats
  • Méta-analyse avec exclusion dune de ces études
    pour mauvaise qualité
  • RR de décès par cancer du sein 0.85 (95 IC,
    0.73-0.99)
  • Une revue Cochrane en 2001 exclut 6 de ces études
    et conclut que le résultat des 2 études restantes
    nest pas en faveur de la mammographie
  • ? femmes de 40 à 49 ans
  • Seulement une étude a un design qui sadresse
    spécifiquement à ce groupe dâge pas de
    réduction de mortalité démontrée
  • Méta-analyse faite sur 6 études RR de décès par
    cancer du sein 0.84 (95 IC, 0.77-0.91)

10
  • Sensibilité de la mammographie
  • 77 à 95 des cancers diagnostiqués dans lannée
    sont détectés
  • Seulement 56 à 86 des cancers diagnostiqués
    durant les 2 années qui suivent
  • Sensibilité plus faible chez les femmes lt 50 ans,
    chez celles qui ont des seins denses ou chez
    celles qui prennent un traitement hormonal
    substitutif
  • 7 à 22 des cancers du sein ne sont pas
    visualisés à la mammographie mais uniquement à
    léchographie
  • Spécificité
  • Examens complémentaires requis chez 7 à 8 des
    femmes de 40-59 ans et chez 4 à 5 des femmes de
    60-79 ans
  • Le risque cumulé dexamen faussement positif est
    estimé être de 49 après 10 mammographies
  • Inconfort, anxiété, aumentation des coûts
  • DCIS surdiagnostiqué ?
  • Des séries dautopsie suggèrent quil y a un
    nombre important de femmes qui sont décédées
    dune autre cause et qui ont un DCIS, lequel na
    donc pas posé de problème de santé pendant leur
    vie
  • Problème des cancers induits par les rayons
  • Mammographie annuelle chez 100.000 femmes
    pendant 10 ans à partir de 40 ans entraîne 9
    décès par cancer du sein induit

11
Recommandations
Mammographie offerte tous les 1 à 2 ans à la
femme à risque moyen âgée de 50 à 69 ans ? USA
diminution de la mortalité denviron 10
  • Autres recommandations
  • American Medical Association (AMA), American
    College of Obstetricians and
  • Gynecologists (ACOG), American College of
    Radiology (ACR), American Cancer
  • Society (ACS)
  • recommandent un examen clinique et une
    mammographie à partir de 40 ans
  • Canadian Task Force on Preventive Health Care
    (CTFPHC), American Academy of
  • Family Physicians (AAFP), American College of
    Preventive Medicine (ACPM)
  • recommandent de commencer les
    mammographies à 50 ans pour les femmes
  • avec un risque moyen (AAFP et ACPM
    recommandent de commencer à 40 ans pour
  • les femmes à haut risque et AAFP
    recommande également dinformer toutes les
  • femmes de 40 à 49 ans sur les risques
    et bénéfices)
  • Consensus Development Panel (1997, NIH)
    recommandations semblables à celles
  • de lAAFP
  • Pas de consensus sur les recommandations
    dintervalle entre 2 mammographies
  • CTFPHC recommande de ne pas développer
    lauto-examen des seins (2001)
  • AMA, ACOG, ACS, and AAFP recommandent par
    contre cet apprentissage

12
Nouvelles méthodes
  • Résonance magnétique nucléaire
  • Etudes chez des femmes à haut risque génétique
    ont montré que la RMN est plus performante que
    la mammographie
  • RMN peut également aider à faire la
    différence entre du tissu tumoral et du tissu
    cicatriciel
  • Echantillonage tissulaire
  • 3 méthodes sont en cours dinvestigation
  • Aspiration à laiguille fine, autour de
    laréole
  • Aspiration mamelonnaire, par un appareil
    semblable aux pompes pour femmes
  • qui allaitent
  • Lavage canalaire très fin cathéter introduit
    par le mamelon

13
Le mammotest
  • Dépistage de masse gratuit organisé par les
    autorités publiques
  • Tranche dâge ciblée
  • 2 clichés par sein réalisés par un technicien
    en labsence du radiologue
  • Centres agréés devant effectuer un nombre
    minimal dexamens par an et
  • dont la qualité de lappareillage est
    contrôlée
  • Double lecture
  • Parfois (France) couplé automatiquement à une
    échographie si cela
  • savère nécessaire ainsi quà un examen
    clinique

14
LE CANCER DU COL
  • Ancienne cause principale de mortalité féminine
    aux USA, lincidence et la mortalité nont pas
    cessé de diminuer durant ces 4 dernières
    décennies, surtout à cause du dépistage par le
    test de Papanicolaou
  • 2002 12.000 femmes sont diagnostiquées avec un
    cancer du col
  • 4000 en décèdent
  • Incidence plus élevée chez les femmes dorigine
    espagnole ainsi que les afro-américaines
  • Facteurs de risque
  • Infection par certains types de papillomavirus
    humain (HPV)
  • Nombre élevé de partenaires sexuels
  • Beaucoup de grossesses menées à terme
  • Utilisation de contraceptifs oraux
  • Dépistage par examen clinique et Papanicolaou
  • Tabagisme
  • Alimentation pauvre en fruits et légumes

15
Réduction du risque
  • Un screening régulier (au moins tous les 3 ans)
    avec test de Papanicolaou est
  • recommandé pour toutes les femmes,
    commençant soit dans les 3 premières années
  • dactivité sexuelle, soit à partir de 21 ans
  • La vaccination contre lHPV est encouragée pour
    les filles et les femmes de 9 à 26 ans
  • La vaccination de femmes âgées de 27 ans ou
    plus nest pas encouragée
  • Toute femme vaccinée doit continuer à se
    soumettre à un dépistage régulier
  • Limitation du nombre de partenaires sexuels
  • Arrêt des habitudes tabagiques

16
Dépistage du cancer du col utérin
  • Dépistage débutant dans les 3 premières années
    de la vie sexuelle et pas
  • plus tard que 21 ans
  • Réalisation annuelle dun test classique de
    Papanicolaou ou dune cytologie
  • en milieu liquide jusquà lâge de 30 ans à
    cet âge, si il y a eu au moins 3
  • tests consécutifs négatifs, lintervalle
    entre les dépistages peut être élargi
  • jusquà 3 ans
  • Arrêt du dépistage systématique à partir de 65
    70 ans

Méthodes - cytologie conventionnelle,
cytologie en milieu liquide, inspection
(cervicoscopie, colposcopie) et testing HPV
- aucune méthode nest plus recommandée
quune autre
17
  • En cas dhystérectomie
  • Col restant cf recommandations ci-dessus
  • Hystérectomie totale
  • Après cancer du col invasif monitoring serré
    au début puis annuellement
  • CIN II / CIN III avant ou au moment de
    lhystérectomie dépistage annuel avec
  • cytologie vaginale et inspection vulvaire et
    périanale juquà ce que 3 résultats
  • cytologiques consécutifs reviennent négatifs
    (risque démontré danomalies de
  • lépithélium vaginal pendant quelques
    années)
  • Attitude identique si on ne peut pas être sûr
    quau moment de lhystérectomie il
  • ny avait pas un CIN II / CIN III
  • Screening non recommandé en cas dhystérectomie
    pour des conditions
  • bénignes

18
  • Le vaccin contre l HPV
  • Vaccin inactivé protégeant contre 4 types
    majeurs dHPV
  • 2 types responsables denviron 70 des cancers
    du col
  • 2 types responsables denviron 90 des verrues
    génitales
  • Vaccination de routine recommandée chez les
    filles de 11 et 12 ans
  • 3 doses la première
  • la 2ème après 2 mois
  • la 3ème après 6 mois 

19
LE CANCER COLORECTAL
  • 3ème cancer le plus souvent diagnostiqué aux
    USA
  • 2002 plus de 139.000 personnes (70.651
    hommes et 68.883 femmes)
  • 2ème cause majeure de décès par cancer aux USA
  • 2002 plus de 56.000 morts (28.471 hommes et
    28.132 femmes)

20
  • Facteurs de risque
  • Âge (90 surviennent à partir de 50 ans)
  • IBD
  • Histoire familiale ou personnelle de cancer ou
    de polype colorectal
  • Certains syndromes héréditaires (polypose
    adénomateuse familiale, cancer colorectal
  • héréditaire non polyposique)
  • Style de vie
  • Manque dexercice physique
  • Peu de fruits et légumes
  • Alimentation pauvre en fibre et riche en
    graisses
  • Surpoids et obésité
  • Consommation dalcool
  • Tabagisme

21
Réduction du risque de cancer colorectal
  • On estime quau moins 5060 des décès par
    cancer du colon pourraient être prévenus si
    tous les hommes et femmes étaient régulièrement
    dépistés à partir de 50 ans.
  • Certaines études suggèrent en oute que le
    risque est diminué
  • en augmentant lactivité physique
  • en mangeant des fruits et légumes
  • en limitant la consommation dalcool
  • en sabstenant de fumer

22
Le dépistage du cancer colorectal
  • Plusieurs tests peuvent être réalisés seuls ou
    combinés
  • Recherche de sang dans les selles (1 x / an)
  • Colonoscopie basse (1 x / 5 ans)
  • Recherche de sang dans les selles colonoscopie
    basse
  • Colonoscopie totale (1 x / 10 ans)
  • Lavement baryté en double contraste (1 x / 5-10
    ans)
  • Recommandations
  • USPSTF 1 et/ou 2 (1996)
  • ACS 3 ou 4 ou 5 (1997)
  • AHCPR 1 et/ou 2 ou 4 ou 5 (1997)

Il existe une évidence scientifique importante
pour affirmer que les options 1 ou 2 amènent une
réduction de la mortalité par cancer du colon.
Les autres tests sont encore en voie
dévaluation. Patients à haut risque dépistage
commençant à un âge plus jeune et augmentation de
la fréquence des tests
23
TEST EVIDENCE FREQUENCE CONSIDERATIONS
IMPORTANTES SCIENTIFIQUE PRIX Sang
dans les selles Réduction de la morta- 1 fois
par an à partir non invasif (NB il ne sagit
pas lité si effectué tous les de 50 ans fait
à domicile échantillon de 3 selles dun examen
réalisé 1 à 2 ans chez les per- Prix 10 25
USD mis sur un carton spécial lors dun
toucher personnes entre 50 et détection de
lactivité peroxydasique rectal au cabinet du
80 ans faux positifs et faux
négatifs médecin cet examen abstention de
certains aliments et nest en effet consi-
médicaments quelques jours avant déré ni
approprié ni suffisant) Colonoscopie Etudes en
faveur d 1 fois tous les 5 ans absence de
visualisation de la partie basse une diminution
de la à partir de 50 ans proximale du
colon mortalité par cancer Prix 150 - 300
USD préparation adéquate nécessaire du colon si
effectué inconfort pendant et
après régulièrement après risque (faible) de
perforation, infection 50 ans ou
saignement follow-up nécessaire si un
polype est découvert Colonoscopie En
cours dévaluation 1 fois tous les 10 une
procédure pour le screening, totale Evidence
indirecte en ans à partir de 50 le
diagnostic et le traitement faveur dune
méthode ans préparation adéquate
nécessaire de dépistage Prix 800 1600
sédation et impossibilité de USD
conduire ou de travailler le jour de
lexamen risque (faible) de perforation,
infection ou saignement follow-up
nécessaire si un polype est découvert
24
TEST EVIDENCE FREQUENCE CONSIDERATIONS
IMPORTANTES SCIENTIFIQUE
PRIX Lavement baryté En cours dévaluation 1
fois tous les 5 à Bonne visualisation du
rectum et du en double Pas dévidence actuelle
10 ans à partir de colon contraste en
faveur dun emploi 50 ans Peut détecter des
lésions cliniquement comme examen de Prix
250 500 USD significatives dépistage
Colonoscopie nécessaire si une lésion
est visualisée Faible risque de
perforation Préparation adéquate
nécessaire Inconfort pendant et
après Constipation importante provoquée
par le barium après
25
  • Pas dévidence actuelle que les techniques
    nouvelles (colonoscopie
  • virtuelle) soient efficaces en terme de
    santé publique
  • Pas de consensus en ce qui concerne la
    meilleure stratégie en terme de
  • bénéfices, dinconvénients et de coûts.
  • Il semble toutefois que le dépistage soit
     cost-effective  quel que soit la
  • méthode choisie (lt 30.000 USD par année de
    vie supplémentaire)

26
LE CANCER DU POUMON
  • Il y a plus de personnes qui meurent dun cancer
    du poumon que de nimporte quel autre type de
    cancer, et ceci est valable autant pour les
    hommes que pour les femmes.
  • 2002
  • 100.099 hommes et 80.163 femmes sont
    diagnostiquées aux USA avec un
  • cancer du poumon
  • 90.121 hommes et 67.509 femmes meurent dun
    cancer du poumon
  • Le cancer du poumon est responsable de plus de
    décès que les cancers du sein, de la prostate et
    du colon réunis.

27
  • Facteurs de risque
  • Fumer et se trouver à proximité dautres
    fumeurs
  • Tabac facteur de risque majeur 90 des décès
    chez lhomme et 80 chez la femme
  • sont dus au tabac et les gens qui fument ont
    10 à 20 fois plus de risques davoir un
  • cancer du poumon que ceux qui ne fument pas
    (le risque grandit avec la longueur de la
  • période pendant laquelle une personne fume
    ainsi que le nombre de cigarettes par jour)
  • Larrêt du tabac entraîne une diminution du
    risque, mais celui-ci reste supérieur au risque
  • de quelquun qui na jamais fumé
  • Le tabac est également responsable de cancers
    du larynx, de la bouche et du pharynx,
  • de lsophage, de la vessie, du rein, du
    pancréas, du col de lutérus et de lestomac
  • Lusage de cigares ou de la pipe augmente
    également le risque de cancer du poumon
  • mais dans une moindre mesure
  • On estime quenviron 3000 non-fumeurs meurent
    chaque année de tabagisme passif
  • Facteurs environnementaux
  • Gaz radon gaz inodore et incolore pouvant se
    trouver dans certaines maisons
  • Asbeste, arsenic, particules de silice,
    chrome

28
Réduction du risque
  • Ne pas commencer à fumer ou arrêter si on a
    commencé
  • Amélioration progressive du risque de cancer
    qui reste cependant plus
  • élevé que celui qui na jamais fumé
  • Eviter le tabagisme passif
  • Facteurs environnementaux tester le domicile
    ou lendroit de travail pour
  • détecter la présence de gaz radon
  • Facteurs alimentaires (peu importants par
    rapport au tabac !)

29
Le dépistage du cancer du poumon
  • Techniques
  • Rx thorax
  • Examen cytologique du sputum
  • CT-scan des poumons
  • Ces examens peuvent détecter un cancer plus
    précocément
  • Il nest toutefois pas certain que les bénéfices
    dun dépistage dépasse les inconvénients et que
    le but de prévenir les décès par cancer du poumon
    soit atteint
  • A ce jour, les experts ne recommandent pas (mais
    ne rejettent pas non plus) le dépistage du cancer
    du poumon

30
LE CANCER DE LA PROSTATE
31
  • Le dosage du PSA et le T.R. peuvent détecter un
    cancer de la prostate dans sa phase
  • précoce
  • La prostatectomie radicale semble diminuer la
    mortalité due au cancer chez lhomme
  • chez qui une néoplasie prostatique a été
    découverte
  • La balance entre les effets positifs et les
    effets négatifs (résultats faussement positifs,
  • biopsies non nécessaires, complications
    possibles) lorsque lon traite précocément un
  • cancer de la prostate découvert lors dun
    dépistage reste cependant incertain

32
  • Facteurs de risque
  • Population afro-américaine
  • - incidence 60 plus élevée
  • mortalité par cancer de la prostate 2 fois plus
    élevée
  • Le risque est plus faible chez les
    Américains dorigine hispanique ou asiatique ou
  • venant des îles du Pacifique
  • Histoire familiale avec un parent au premier
    degré (père, frère) ayant eu un cancer
  • de la prostate

33
Dépistage du cancer de la prostate
  • Si le dépistage améliore la santé publique, la
    population la plus susceptible den profiter est
    celle formée par
  • les hommes de 50 à 70 ans avec un risque moyen
  • les hommes de plus de 45 ans avec un risque
    élevé
  • Les hommes plus âgés et ceux qui ont une
    espérance de vie natteignant pas
  • 10 ans ne bénéficient vraisemblablement pas
    dun dépistage
  • PSA plus sensible que le T.R.
  • Globalement, le screening initial détecte un
    cancer dans 0.2 2 de
  • hommes âgés de 50 ans et 3 7 des hommes
    âgés de 70 ans
  • Dans une large étude avec des volontaires, la
    réalisation dun T.R. en plus
  • du PSA augmente la détection de cancer de 26
    par rapport au PSA seul
  • (avec également plus de faux positifs)
  • Le dépistage effectué tous les 2 ans est
    probablement aussi efficace que
  • celui effectué tous les ans

La plupart des cancers diagnostiqués lors dun
dépistage sont des cancers moyennement
différenciés. Lamélioration du pronostic par un
traitement précoce de ce type de cancer reste
incertain
34
  • Le PSA
  • Limite à 4 ng/ml
  • ? Sensibilité de 63 83 pour les cancers
     cliniquement significatifs 
  • Dans une étude rétrospective réalisée chez des
    patients avant une dissémination métastatique,
    PSA gt 4 ng/ml chez 91 des hommes qui sont
    diagnostiqués avec un cancer agressif endéans
    les 2 ans après le test
  • ? Spécificité 90
  • diminue avec lâge (98 à 50 ans, 81 à 70 ans)
  • diminue avec la présence dune hypertrophie
    bénigne ou dune prostatite
  • Seuil plus bas plus de sensibilité et moins de
    spécificité
  • Augmentation de la spécificité
  • Densité du PSA rapport entre le
    taux de PSA et le volume prostatique
  • estimé à léchographie trans-rectale
  • Vitesse du PSA vitesse
    daugmentation du PSA pendant une certaine
  • période
  • Ajustements réalisés en fonction
    de lâge ou de la race
  • PSA libre proportion de PSA non
    liée aux protéines

35
  • Labrie F, Candas B, Dupont A, et al. Screening
    decreases prostate cancer
  • death first analysis of the 1988 Quebec
    prospective randomized
  • controlled trial. Prostate 19993883-91
  • Seule étude randomisée disponible concernant
    le dépistage ne montre pas davantage en
    termes de mortalité par cancer de la prostate.
  • Autres études montrent des résultats divergents
  • Interrogations concernant une attitude
    interventionniste lorsquon découvre une
    néoplasie prostatique asymptomatique, en
    comparaison avec  watchfull waiting 
  • Holmberg L et al. A randomized trial
    comparing radical prostatectomy with watchful
    waiting in early prostate cancer. N Engl J Med
    2002 347781-9
  • La prostatectomie diminue significativement le
    risque de mourir dun cancer de la prostate (4.6
    vs 8.9) et celui de développer des métastases à
    distance (13.4 vs 27.3) après 8 ans pour des
    hommes avec un cancer de la prostate détecté
    cliniquement, restant confiné à lorgane et
    possédant une histologie bien ou moyennement
    différenciée la réduction de mortalité totale
    est moins importante et non statistiquement
    significative (20 vs 28).
  • Mais dans cette étude il ny a que 5 de cancers
    découverts par screening et ceux-ci ont peut-être
    une évolution moins agressive que ceux qui sont
    découverts cliniquement de plus, le délai entre
    le stade où un cancer est dépisté et celui où il
    peut être avoir des retentissements cliniques
    (par exemple, un cancer peut être détecté par le
    PSA 4 ans ou plus plus tôt) peut fausser
    linterprétation du bénéfice depuis le traitement.

36
Recommandation de lUSPSTF  USPSTF found good
evidence that PSA screening can detect
early-stage prostate cancer but mixed and
inconclusive evidence that early detection
improves health outcomes. Screening is associated
with important harms, including frequent
false-positive results and unnecessary anxiety,
biopsies, and potential complications of
treatment of some cancers that may never have
affected a patient's health. The USPSTF concludes
that evidence is insufficient to determine
whether the benefits outweigh the harms for a
screened population. 
  • Autres sociétés
  • The American Academy of Family Physicians
  • The American Cancer Society
  • The American College of Physicians-American
    Society of Internal Medicine
  • The American Medical Association
  • The American Urologic Association
  • font des recommandations similaires et ne sont
    pas en faveur dun dépistage de masse pour aucun
    groupe dâge

Compte tenu des données actuelles, le dépistage
doit être précédé par une discussion avec le
patient, concernant le bénéfice attendu, les
incertitudes entourant lattitude à adopter et
les risques éventuels liés à la procédure
37
LE CANCER DE LOVAIRE
  • Chez les femmes aux Etats-Unis
  • 7ème type de cancer le plus fréquent
  • 5ème cause de mortalité par cancer

38
  • Facteurs de risque
  • Aux USA, mortalité et incidence plus élevée
    chez les personnes de race blanche que dans tout
    autre groupe racial ou ethnique
  • Le diagnostic est en général effectué après 40
    ans (le plus souvent après 50 ans) et le risque
    augmente avec lâge
  • Facteur individuel le plus important le fait
    quune proche parente (mère, fille, sur) a ou a
    eu la maladie
  • Une histoire de cancer du sein, de lendomètre
    ou colorectal augmente également le risque
  • Facteurs génétiques

39
  • Diminution du risque
  • Grossesses
  • Usage de contraceptifs oraux

40
Recommandation de lUSPSTF  USPSTF recommends
against routine screening for ovarian cancer.
There is no evidence that any screening
testCA-125, ultrasound, or pelvic
examinationreduces deaths from ovarian cancer.
The USPSTF concluded that the potential harms
outweigh the potential benefits 
41
LES CANCERS CUTANES
  • Incidence en augmentation
  • Carcinomes baso- et spinocellulaires
  • gt 1.000.000 de nouveaux cas diagnostiqués chaque
    année aux Etats-Unis
  • Plus de 90 de guérison si détection et
    traitement précoces
  • Mélanome cancer le plus fréquent chez les jeunes
    de 25 à 29 ans
  • depuis 1981, incidence augmente de près de
    3 par an
  • responsable de plus de 75 des décès
    attribuables aux cancers cutanés
  • En 2002
  • 45.193 personnes de race blanche et 9.569 de race
    non-blanche sont diagnostiqués avec un cancer
    cutané (baso- et spinocellulaires exclus)
  • 3056 personnes de race blanche et 335 de de race
    non-blanche en meurent

42
  • Facteurs de risque
  • Environ 65 90 des mélanomes sont causés par
    lexposition aux U.V.
  • Facteurs de risque individuel
  • Peau claire
  • Histoire familiale de cancer cutané
  • Histoire personnelle de cancer cutané
  • Exposition constante au soleil lors du travail
    et des loisirs
  • Antécédents de coups de soleil dans lenfance
  • Peaux qui brûlent, rougissent, voient
    apparaître des  taches de rousseur  ou
    deviennent douloureuses au soleil
  • Yeux bleus ou verts
  • Cheveux blonds ou roux
  • Certains types et un grand nombre de grains de
    beauté
  • Lampes bronzantes
  • 19 études contrôlées 6 trouvent une association
    positive mais la plupart ne tiennent pas compte
    de lexposition au soleil ni de lintensité ou de
    la durée de lexposition à la lampe. Sur 9 études
    qui ont tenu compte de ces paramètres
    dexposition, 4 trouvent une association
    positive, surtout si lexposition est importante
    et provoque des brûlures.

43
  • Réduction du risque
  • gt gt Protection du soleil lt lt
  • 5 recommandations émanant du CDC
  • Rechercher les zones ombragées, surtout de
    10h00 à 16h00
  • Couvrir la peau avec des vêtements
  • Porter un chapeau avec un large bord
  • Utiliser des lunettes solaires qui arrêtent
    près de 100 des UVA et UVB
  • Employer des crèmes solaires actives contre les
    UVA et UVB, dun
  • facteur 15 ou plus
  • ! si lusage de crèmes solaires conduit à une
    exposition plus importante au soleil

44
Dépistage des cancers cutanés
Recommandations de lUSPSTF  The U.S.
Preventive Services Task Force (USPSTF) has
concluded that there is not enough evidence to
recommend for or against routine screening
(total-body examination by a clinician) to detect
skin cancers early. However, USPSTF does
recommend 1) that clinicians be aware that
fair-skinned men and women aged 65 and older,
and people with atypical moles or more than 50
moles, are at greater risk for developing
melanoma and 2) that clinicians remain alert
for skin abnormalities when conducting physical
examinations for other purposes. Epidemiologic
data suggest that skin cancers can be prevented
if children, adolescents, and adults are
protected from UV radiation. 
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