Title: Les conduites addictives
1Les conduites addictives
2Historique
- 18/19ème siècle Modèle centré que les
substances - Monomanies toxicomanie, alcoolomanie
- Début 20ème intégration de lindividu
- Perte de liberté de sabstenir de boire de
léthanol Fouquet, 1951 - Fin 20 ème modèle biopsychosocial
- Rencontre entre produit, personnalité et contexte
Olivenstein
3Approche intégrée
- Approche globale intégrée rend compte de la
complexité de laddiction
1 Pharmacologie, prohibition 2 Psychanalyse,
psychobiologie 3 Sociologie, théories de
létiquetage 4 Modèles de maladie 5
Abords culturels, historiques 6 Sociologie
interactionniste, systémisme
2
Daprès Valleur,M
4Comment se définit un trouble addictif ?
5Critères pour le diagnostic de trouble addictif
(Goodman, 1990)
- A - Échecs répétés de résister à l'impulsion
d'entreprendre un comportement spécifique - B - Sentiment de tension augmentant avant de
débuter le comportement - C - Sentiment de plaisir ou de soulagement en
entreprenant le comportement - D - Sentiment de perte de contrôle pendant la
réalisation du comportement
6Critères pour le diagnostic de trouble addictif
(Goodman, 1990)
- E - Au moins cinq des items suivants
- 1. Fréquentes préoccupations liées au
comportement ou aux activités préparatoires à sa
réalisation. - 2. Fréquence du comportement plus importante ou
sur une période de temps plus longue que celle
envisagée. - 3. Efforts répétés pour réduire contrôler ou
arrêter le comportement. - 4. Importante perte de temps passé à préparer le
comportement, le réaliser ou récupérer de ses
effets. - 5. Réalisation fréquente du comportement lorsque
des obligations occupationnelles, académiques,
domestiques ou sociales doivent être accomplies. - 6. D'importantes activités sociales,
occupationnelles ou de loisirs sont abandonnées
ou réduites en raison du comportement. - 7. Poursuite du comportement malgré la
connaissance de l'exacerbation des problèmes
sociaux, psychologiques, ou physiques persistants
ou récurrents déterminés par ce comportement. - 8. Tolérance besoin d'augmenter l'intensité ou
la fréquence du comportement pour obtenir l'effet
désiré ou effet diminué si le comportement est
poursuivi avec la même intensité. - 9. Agitation ou irritabilité si le comportement
ne peut être poursuivi. - F - Certains symptômes de trouble ont persisté au
moins un mois, ou sont survenus de façon répétée
sur une période prolongée
7Caractéristiques de l'addictionA retenir
- L'addiction se caractérise par
- l'impossibilité répétée de contrôler un
comportement de consommation de substance - la poursuite de ce comportement en dépit de la
connaissance de ses conséquences négatives - Le comportement a fonction de soulager une
tension interne ou de produire un effet
euphorisant
8De quoi peut on être dépendant ?
9- Substances
- Opiacés héroïne, opium, morphine, méthadone
- Cannabinoïdes
- Psychostimulants cocaïne, amphétamines
- Alcool
- Nicotine
- Médicaments Benzodiazépines, Barbituriques
- Comportements
- Jeux dargent
- Nourriture
- Sexe
- Achats compulsifs
- Internet
- Jeu vidéos
- Etc..
10Physiopathologie des addictions
11Système de récompense
- Circuit plaisir /souffrance ( attirance /
évitement) - Impliqué tôt dans l'évolution
- Activités favorables à l'espèce
- Alimentation reproduction
- Activités défavorables à l'espèce
- Impliqué tôt dans le développement
- Neuromédiateur clé dopamine
- Les comportements de récompense
- Les substances addictives
- Stimulent la libération de dopamine
12La voie de récompense
13La voie de récompense
RENFORCEMENT REPONSES CONDITIONNEES MEMOIRE
14La voie de récompense
Conséquences cognitives Recherche compulsive
15Renforcement
- Renforcement
- Le stimulus augmente la probabilité pour que
l'individu tente de le reproduire - Renforcement positif
- Stimulus induit un effet agréable (positif) gt
induit sa répétition - Renforcement négatif
- Stimulus soulage une sensation désagréable
(négative) gt induit sa répétition
16Renforcement positif
- Le comportement stimule le circuit dopaminergique
- Répétition de la prise
- Stimulation anormale non régulée
- Prend la place des stimulations normales
- Les sensations remplacent les émotions
17Renforcement négatif
- Effets psychotropes des produits
- Antidépresseur
- Anxiolytique
- Euphorisant etc.
- Soulagent les affects dépressifs, anxieux ou liés
aux troubles de la personnalité ou aux
difficultés interpersonnelles - Soulagement des envies impérieuses ou craving
- Soulagement du syndrome de sevrage
18Conditionnement
- Rôle dans les compulsions
- Pavlovien entre stimulus et substance
- Environnement
- État d'esprit
- Association à un autre produit
- Rituel de consommation
- Effets subjectifs d'une faible consommation
- Anticipation du résultat renforceur
- Suite aux premières expériences
- ROLE DES CIRCUITS MEMOIRE
19Fonctionnement cerveau dépendant
ACTION
Daprès Volkow, 2003
20Fonctionnement cerveau dépendant
- Cerveau non addict Cerveau addict
Récompense Motivation
Contrôle cortical
Mémoire
ACTION
ACTION
Daprès Volkow, 2003
21Pourquoi ne sommes tous pas dépendants ?Les
facteurs de vulnérabilité
22FACTEURS DE VULNERABILITE
Interactions Produit (P)x Individu (I) x
Environnement (E)
- I Facteurs Individuels (de vulnérabilité et de
résistance) - génétiques
- biologiques
- psychologiques
- psychiatriques
- E Facteurs d Environnement
- familiaux
- fonctionnement familial,
- consommation familiale
- sociaux
- exposition consommation nationale, par âge,
sexe, groupe social - marginalité
- copains
23FACTEURS DE VULNERABILITE
Interactions Produit (P)x Individu (I) x
Environnement (E)
- I Facteurs Individuels (de vulnérabilité et de
résistance) - génétiques
- biologiques
- psychologiques
- psychiatriques
24Facteurs individuels
- Facteurs génétiques
- Hypothèses voies dopaminergiques
- Polymorphisme des récepteurs dopaminergiques
- Hypothèses polygéniques
- Spectre génétique commun à toutes les addictions,
quelque soit la substance - Recherches actuelles
- Interaction Genes/environnement
- Exemple Modèle animal chez singe (Barr et
al.,2004) - Étude de consommation OH adulte / séparation
précoce de leur mère - Les singes séparés et ayant un allèle court de
5HT plus de préférence dalcool -
25Facteurs individuels
- Facteurs neurobiologiques
- Circuit mesocorticolimbique des émotions et de
récompense - Sensations des substances remplacent modulation
émotions - Dopamine voie terminale commune toutes
addictions - Identifié par recherches animales et
neuroimagerie fonctionnelle - Dysfonctionnement des voies du stress
26Facteurs individuels
- Facteurs psychologiques
- Tempérament et traits de personnalité
- Recherche de sensations élevée
- Mauvaise estime de soi
- Carences narcissiques, timidité
- Difficultés de gestion des émotions et à résoudre
les problèmes interpersonnels - Evènements de vie
- Deuils, pertes, rupture, maltraitance etc.
27Facteurs individuels
- Comorbidités psychiatriques
- THADA, troubles des conduites
- Impulsivité commune
- Troubles de lhumeur
- Troubles anxieux
- Trouble de personnalité
- antisociale / borderline
28FACTEURS DE VULNERABILITE
Interactions Produit (P)x Individu (I) x
Environnement (E)
- E Facteurs d Environnement
- familiaux
- fonctionnement familial,
- consommation familiale
- sociaux
- exposition consommation nationale, par âge,
sexe, groupe social - marginalité
- copains
29Facteurs environnementaux
- Famille
- Antécédents familiaux de dépendance
- Fonctionnement intrafamilial et liens
- Education, cadre familial et tolérance familiale
vis à vis des substances - Pairs/Amis
- Rôledans initiation consommation
- Sociaux
- Rupture de repères sociauxFDR dépendance
- Rôle protecteur de insertion sociale scolaire et
professionnelle
30FACTEURS DE VULNERABILITE
Interactions Produit (P)x Individu (I) x
Environnement (E)
31Facteurs liés à la substance
- Modalités de consommation
- Précocité (adolescence) risque
abus/dépendance - Consommation autothérapeutique
- si usage solitaire
- Polyconsommations facteur de gravité
- Pouvoir addictogène des substances
- Tabac/ héroïne/cocaïne 50-60 dépendants chez
usagers - Alcool/cannabis/amphétamines10 dépendants chez
les usagers
32Facteurs liés à la substance
- Complications somatiques/psy/sociales
- Risques complications psy cannabis/cocaïne
- Risques désinsertion sociale héroïne
- Risques viraux selon mode de prise
- Statut social et culturel de substance
- Héroïne marginalisée
- Cocaïne acceptée dans certains milieux sociaux
- Alcool/tabac consommation encouragée par
acceptation sociale
33Évaluation dune consommation de substance
psychoactive
34Moyens de repérage
Usage
Usage à risque
Usage nocif
Dépendance
Type de
- situations
Très importants
consommation
- modalités
importants
- quantités
modérés
faibles
Problèmes et dommages
aucuns
Problèmes
dus à la consommation
de substances psychoactives
Outils de repérage
Quand ?
Interrogation systématique
Comment ?
sur la consommation
Combien ?
Tests
AUDIT
DETA
FAGESTROM
Tabac Short test
spécifiques produits
Autoévaluation
cannabis
CAST
ou
ADOSPA
adolescents
35Types de consommation
36De lusage à la dépendance
DEPENDANCE
USAGE
ABUS
RECHUTE
ARRET
ARRET
ARRET
Dommages -somatiques, -psychoaffectifs
-sociaux
Impossibilité de sabstenir de consommer
Consommations sans conséquences
37LUSAGE
-
- cest celui qui ne pose pas de problème,
- pour lindividu ou son environnement
38 Exemple dusage 2 US/jour femme 3 US/jour homme
39Usage à risque 3 dimensions
- Situation
- Trop cest quand ?
- Modalités de consommation
- Trop cest comment ?
- Quantité de consommation
- Trop cest combien ?
40Trop cest quand ?
- Risques situationnels
-
- Conduite automobile
-
- Grossesse
- Prise de médicaments psychotropes
41Trop cest comment ?
- Modalités de consommation à risque
- La précocité (tabac 12 ans, ivresse 13 ans,
cannabis 14 ans) avant 15 ans - La consommation à visée autothérapeutique (pour
apaiser un malaise) - Le cumul des consommations
- Les conduites dexcès et livresse
- La répétition des consommations à risques
42Trop cest combien ?
- Alcool H gt 21 verres par semaine
- F gt 14 verres par semaine
- Tabac toute consommation
- Cannabis toute consommation
- Autres produits toute consommation
43LABUS
- mode dutilisation inadéquat conduisant à une
altération du fonctionnement ou une souffrance
cliniquement significative, caractérisée par la
présence dau moins une des manifestations
suivantes au cours dune période de 12 mois - - utilisation répétée dune substance conduisant
à lincapacité de remplir des obligations
majeures, au travail, à lécole ou à la maison - - utilisation répétée dune substance dans des
situations où cela peut être physiquement
dangereux - - problèmes judiciaires répétés liés à
lutilisation dune substance - - utilisation de la substance malgré des
problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants
ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets
de la substance - les symptômes nont jamais atteint, pour cette
classe de substance, les critères de la
dépendance à une substance
44DEPENDANCE (DSM IV, 1994)
- Définie par lexistence de trois (ou plus) des
manifestations suivantes, survenant à nimporte
quel moment sur la même période de douze mois -
- 1. Existence dune tolérance, définie par lune
ou lautre des manifestations suivantes - a besoins de quantités nettement majorées de la
substance pour obtenir une intoxication ou
leffet désiré - b effet nettement diminué en cas dusage
continu de la même quantité de substance - 2. Existence dun syndrome de sevrage, comme en
témoigne lune ou lautre des manifestations
suivantes - a syndrome de sevrage caractéristique de la
substance - b la même substance (ou une substance
apparentée) est prise dans le but de soulager
ou déviter les symptômes de sevrage - 3. La substance est souvent prise en quantité
supérieure ou sur un laps de temps plus long que
prévu
45- 4 . un désir persistant ou des efforts
infructueux sont faits pour réduire ou
contrôler lutilisation de la substance - 5 . un temps considérable est passé à faire le
nécessaire pour se procurer la substance, la
consommer ou récupérer de ses effets. - 6 . dimportantes activités sociales,
occupationnelles ou de loisirs sont abandonnées
ou réduites en raison de lutilisation de la
substance - 7 . Lutilisation de la substance est poursuivie
malgré lexistence dun problème physique ou
psychologique persistant ou récurrent déterminé
ou exacerbé par la substance
46DEPENDANCE (DSM IV, 1994)
- 1. Existence dune tolérance, définie par lune
ou lautre des manifestations suivantes - 2. Existence dun syndrome de sevrage, comme en
témoigne lune ou lautre des manifestations
suivantes - 3. Substance prise en quantité supérieure ou sur
un laps de temps plus long que prévu - 4 . Désir ou efforts infructueux pour réduire ou
contrôler lutilisation de la substance - 5 .Temps considérable passé à se procurer la
substance, la consommer ou récupérer de ses
effets - 6. Abandon activités sociales, occupationnelles
ou de loisir - 7. Poursuite des consommations malgré les
conséquences
Critères de dépendance physique Insuffisants au
diagnostic
47DEPENDANCE (DSM IV, 1994)
- 1. Existence dune tolérance, définie par lune
ou lautre des manifestations suivantes - 2. Existence dun syndrome de sevrage, comme en
témoigne lune ou lautre des manifestations
suivantes - 3. Substance prise en quantité supérieure ou sur
un laps de temps plus long que prévu - 4 . Désir ou efforts infructueux pour réduire ou
contrôler lutilisation de la substance - 5 .Temps considérable passé à se procurer la
substance, la consommer ou récupérer de ses
effets - 6. Abandon activités sociales, occupationnelles
ou de loisir - 7. Poursuite des consommations malgré les
conséquences
Critères centraux caractérisant la perte de
contrôle
48Caractéristiques centrales de dépendance
- Perte de liberté de sabstenir
- Perte de contrôle
- Incapacité darrêt
- Nécessité de soins
49Moyens de repérage
Usage
Usage à risque
Usage nocif
Dépendance
Type de
- situations
Très importants
consommation
- modalités
importants
- quantités
modérés
faibles
Problèmes et dommages
aucuns
Problèmes
dus à la consommation
de substances psychoactives
Outils de repérage
Quand ?
Interrogation systématique
Comment ?
sur la consommation
Combien ?
Tests
AUDIT
DETA
FAGESTROM
Tabac Short test
spécifiques produits
Autoévaluation
cannabis
CAST
ou
ADOSPA
adolescents
50Dommages liés aux consommations
51Dommages liés aux consommations
- Dommages médicaux
- AEG, hépatiques, cardiovasculaires, neurologiques
etc. - Viraux penser dépistage sérologies
- Psychiatriques syndromes dépressifs, troubles
anxieux risque suicidaire, troubles du
comportement
52Dommages liés aux consommations
- Dommages sociaux
- Professionnels
- Financiers
- Dommages familiaux
- Dommages légaux
- Identifier la perception par le sujet de ses
propres dommages
53Outils dévaluation
54 ADOSPA
ADOlescents Substances PsychoActives Version
française du CRAFFT (Reynaud, Karila, Legleye
2002)
- A Êtes-vous déjà monté(e) dans un véhicule
(AUTO, moto, scooter) conduit par quelquun (vous
y compris) qui avait bu ou qui était défoncé ? - D Utilisez-vous de lalcool ou dautres drogues
pour vous DÉTENDRE, vous sentir mieux ou tenir le
coup ? - O Vous est-il déjà arrivé dOUBLIER ce que
vous avez fait sous lemprise de lalcool ou
dautres drogues ? -
- S Consommez-vous de lalcool et dautres
drogues quand vous êtes SEUL(E) ? - P Avez-vous déjà eu des PROBLÈMES en
consommant de lalcool ou dautres drogues ? - A Vos AMIS ou votre famille ou vous ont-ils
déjà dit que vous deviez réduire votre
consommation de boissons alcoolisées ou dautres
drogues ? - 2 ou 3 réponses positives suggèrent un usage
problématique
55 CAST Cannabis Abuse Screening Test
- Avez-vous déjà fumé du cannabis avant midi ?
- Avez-vous déjà fumé du cannabis lorsque vous
étiez seul(e) ? - Avez-vous déjà eu des problèmes de mémoire à
cause de votre consommation de cannabis ? - Des amis ou des membres de votre famille vous
ont-ils déjà dit que vous devriez réduire votre
consommation sans y arriver ? - Avez-vous déjà essayé de réduire ou d arrêter
votre consommation de cannabis sans y arriver ? - Avez-vous déjà eu des problèmes à cause de votre
consommation de cannabis (dispute, bagarre,
accident, crise d angoisse, mauvais résultat à
l école) ? - 2 ou 3 réponses positives suggèrent un usage
problématique
56AUDIT C
Réponses cotées 0,1,2,3,4 Risque de consommation
excessive si score gt 3 pour une femme et gt 4 pour
un homme
57 DETA
58Quelques données épidémiologiques
59(No Transcript)
60Illustrations cliniques
61Ce que dit un jeune dépendant au cannabis
- Au début, avec les copains, on sétait dit quon
ne toucherait jamais à ça ! Mais quand tout
lentourage est fumeur, il y a un jour où on est
tenté, alors on a essayé quand même avec un pote.
On rigolait tous ensemble sur des trucs trop
bêtes, mais tellement drôles sous cannabis !
62Ce que dit un jeune dépendant au cannabis
- Au début, avec les copains, on sétait dit quon
ne toucherait jamais à ça ! Mais quand tout
lentourage est fumeur, il y a un jour où on est
tenté, alors on a essayé quand même avec un pote.
On rigolait tous ensemble sur des trucs trop
bêtes, mais tellement drôles sous cannabis ! - Usage festif
63- Très vite, jai commencé à me dire quun joint
par mois cétait bien, puis un par semaine et un
par jour, un à chaque pause... Maintenant, tant
quil y a du shit je fume !
64- Très vite, jai commencé à me dire quun joint
par mois cétait bien, puis un par semaine et un
par jour, un à chaque pause... Maintenant, tant
quil y a du shit je fume !
Tolerance
65- Très vite, jai commencé à me dire quun joint
par mois cétait bien, puis un par semaine et un
par jour, un à chaque pause... Maintenant, tant
quil y a du shit je fume ! - Comme je ne vais plus en cours, je reste toute la
journée à la maison. Cest la perspective de
fumer (ou de me ravitailler) qui me fait sortir.
Sinon je ne bouge pas, je ne peux plus faire
aucun effort, je nai pas envie, je ne suis pas
motivé
Tolerance
66- Très vite, jai commencé à me dire quun joint
par mois cétait bien, puis un par semaine et un
par jour, un à chaque pause... Maintenant, tant
quil y a du shit je fume ! - Comme je ne vais plus en cours, je reste toute la
journée à la maison. Cest la perspective de
fumer (ou de me ravitailler) qui me fait sortir.
Sinon je ne bouge pas, je ne peux plus faire
aucun effort, je nai pas envie, je ne suis pas
motivé - Conséquences psychologiques et sur les cours
Tolerance
67- Très vite, jai commencé à me dire quun joint
par mois cétait bien, puis un par semaine et un
par jour, un à chaque pause... Maintenant, tant
quil y a du shit je fume ! - Comme je ne vais plus en cours, je reste toute la
journée à la maison. Cest la perspective de
fumer (ou de me ravitailler) qui me fait sortir.
Sinon je ne bouge pas, je ne peux plus faire
aucun effort, je nai pas envie, je ne suis pas
motivé - Même pour aller voir les potes, si je ne suis pas
sûr quon va fumer, jai du mal à y aller -
Tolerance
Conséquences psychologiques et sur les cours
68- Très vite, jai commencé à me dire quun joint
par mois cétait bien, puis un par semaine et un
par jour, un à chaque pause... Maintenant, tant
quil y a du shit je fume ! - Comme je ne vais plus en cours, je reste toute la
journée à la maison. Cest la perspective de
fumer (ou de me ravitailler) qui me fait sortir.
Sinon je ne bouge pas, je ne peux plus faire
aucun effort, je nai pas envie, je ne suis pas
motivé - Même pour aller voir les potes, si je ne suis pas
sûr quon va fumer, jai du mal à y aller - Conséquences sur les relations
-
Tolerance
Conséquences psychologiques et sur les cours
69- Très vite, jai commencé à me dire quun joint
par mois cétait bien, puis un par semaine et un
par jour, un à chaque pause... Maintenant, tant
quil y a du shit je fume ! - Comme je ne vais plus en cours, je reste toute la
journée à la maison. Cest la perspective de
fumer (ou de me ravitailler) qui me fait sortir.
Sinon je ne bouge pas, je ne peux plus faire
aucun effort, je nai pas envie, je ne suis pas
motivé - Même pour aller voir les potes, si je ne suis pas
sûr quon va fumer, jai du mal à y aller - Conséquences sur les relations
- Sans cannabis, je ne sais pas quoi faire de mon
temps,de mes journées, de ma vie je ne sais
plus vivre sans cannabis ! -
Tolerance
Conséquences psychologiques et sur les cours
70- Très vite, jai commencé à me dire quun joint
par mois cétait bien, puis un par semaine et un
par jour, un à chaque pause... Maintenant, tant
quil y a du shit je fume ! - Comme je ne vais plus en cours, je reste toute la
journée à la maison. Cest la perspective de
fumer (ou de me ravitailler) qui me fait sortir.
Sinon je ne bouge pas, je ne peux plus faire
aucun effort, je nai pas envie, je ne suis pas
motivé - Même pour aller voir les potes, si je ne suis pas
sûr quon va fumer, jai du mal à y aller - Conséquences sur les relations
- Sans cannabis, je ne sais pas quoi faire de mon
temps,de mes journées, de ma vie je ne sais
plus vivre sans cannabis ! - Ne peut plus sarrêter de consommer
Tolerance
Conséquences psychologiques et sur les cours
DEPENDANCE
71(No Transcript)
72Consultation pour problème dalcool
- Femme 64 ans
- Divorcée à 50 ans, vit seule depuis, na pas
souhaité refaire sa vie - 2 filles de 35 et 32 ans, et 2 petites filles
- Travaille comme auxiliaire de puériculture en
crèche - Propriétaire de son appartement
73Éléments biographiques marquants
- Mariée très jeune sous la pression familiale, a
subi des violences conjugales durant 25 ans - Parle dune vie sans tendresse , avec seul
avantage bonnes conditions financières - Décision de séparation très liée à ses filles
74Éléments biographiques marquants
- Culpabilité vis à vis de ses filles
- Laînée est instable enfants issus de plusieurs
unions, situation sociale précaire et mises en
danger répétitives - Nous la rencontrons un an avant sa retraite
- Cancer du sein en 2007 (chir Rx)
75Histoire de ses consommations
- 20 ans première rencontre avec lalcool, en
réunion familiale - Consommation festive pour le goût et le
plaisir et se sentir plus décontractée - Vers 25/27 ans consommations plus régulières
avec son époux, apéritif tous les soirs et vin à
table
76Histoire de ses consommations
- Percevait effets anxiolytiques de lalcool, seule
source de plaisir selon elle dans contexte
conjugal douloureux - Aggravation des consommations vers 49 ans, date
où elle parle de lémergence dune dépendance
selon elle - 53 ans quitte son mari et depuis pas un jour
sans alcool
77Diagnostic addictologique
- Dépendance actuelle à lalcool
- Consommation de 1 à 2 litres dalcool par jour
- Tolérance, pas de signes de sevrage
- Prises de doses supérieures
- Essais infructueux darrêt
- Perte de contrôle de ses consommations
- Poursuite malgré perceptions de dommages
78Diagnostic addictologique
-
- Dépendance au tabac associée 1 paquet /jour
depuis ses 20 ans, soit 44 PA - Antécédents de TCA, restriction
- BMI actuel 19
- Crainte de prendre du poids
79Perception des troubles
- Demande initiale pouvoir se passer de
lalcool - Dommages perçus
- idées moins claires
- Santé troubles de l équilibre, chutes, nausées
- Mais deuil du plaisir encore perçu avec lalcool
impossible
80Proposition de prise en charge
- Suivi ambulatoire toutes 3 semaines
- Travail motivationnel
- Quantification des consommations
- Sappuyant sur les ressources de la patiente
- A partir de ses objectifs
- Travail sur balance décisionnelle
- Avantages et inconvénients de lalcool
- Travail sur la fonction de lalcool pour elle
81Proposition de prise en charge
- Prise de conscience des quantités consommées
- Tentatives de réduction avec identification des
bénéfices liées à la diminution - sentie fière , esprit plus clair
- Perception de la fonction autothérapeutique de
lalcool quand je suis seule, triste, ou quand
il y a des problèmes
82Proposition de prise en charge
- Identification des situations à risque de
consommation lui a permis une nette réduction de
ses consommations (0.25 à 0.5L de vin/jour) - Prise de conscience de son implication trop
importante vis à vis des problèmes de son
entourage, a pris plus de recul et de temps pour
elle même et retrouver dautres plaisirs que
lalcool - Aide à la gestion du craving dalcool par
prescription dacamprosate 6 cps/j - Efficace sur ses envies de consommer moins
fréquentes, mois intenses et plus brèves
83Benoît, 26 ans
- Demande de relais de substitution par
buprénorphine - Célibataire, sans enfants, vit chez sa mère
- Travaille comme dessinateur dans le BTP
- Demande de soins motivée
- Conséquences financières
- Conséquences familiales mère
- Projets dautonomisation
84Synthèse des consommations
DC père
Maladie père
11
15
20
25
16
21
26
Tabac
Cannabis
OH
Héroïne
Buprénorphine
85Effets recherchés
86Effets recherchés
87Effets recherchés
Contradépressive Désinhibiteur
88Effets recherchés
Contradépressive Désinhibiteur
Désinhibiteur Réassurance
89Synthèse
- Homme 28 ans présentant une dépendance aux
opiacés - Comorbidité phobie sociale
- Fonction des substances
- Effet désinhibiteur, apaisement de lanxiété
ressentie, identification à un groupe - Troubles anxieux préalables aux consommations
- Age de début troubles psy souvent préalable au
trouble addictif
90Proposition de prise en charge
- Traitement de la dépendance aux opiacés
- Buprénorphine instauré par palliers
- Objectif abstinence opiacés et diminution du
craving - Traitement de la phobie sociale
- Suivi individuel de soutien
- Groupe EAS
- Médicamenteux ATD type ISRS
- Objectif aider le patient à gérer le handicap
social que représente pour lui sa phobie sociale
et favoriser lobservance du ttt et prévenir la
rechute
91Proposition de prise en charge
- Prise en charge sociofamiliale
- Problèmatique de séparation/individuation
- Soutien des projets dautonomisation en cours
- Groupe de soutien de entourage pour la mère
- Proposition dentretiens mère/fils
92Liens Substances/ pathologies?
- Choix électif de certaines substances ou
comportements selon la pathologie comorbide ? - Substances sédatives dans les troubles anxieux
recherche deffet anxiolytique - Mais paradoxalement substances psychostimulantes
peuvent aussi être choisies dans les phobies
sociales comme désinhibiteur - Pas d'études montrant d'association entre un
trouble psychiatrique et une substance
93(No Transcript)
94(No Transcript)
95Système de récompense et dépendance la voie
dopaminergique
Sources Adès 1997- Tassin 1997 - Krech 1997
96Circuit de la récompense
Cannabis Cocaine Ecstasy Amphetamines
Nucleus Accumbens
Nicotine
Aire tegmentale ventrale
Mémoire
Alcool
THC
Acch
Bien-être
GABA
DA
système Opioide
DA
CB1
Consommation nourriture Comportement
sexuel Adaptation au stress
Amygdale
Matthes et al., Nature 1996 Maldonado et al.,
Nature 1997 Ledent et al., Science 1999
Stress
CRF
97(No Transcript)
98(No Transcript)