Title: TRAVAIL ET TOXICOMANIE
1TRAVAIL ET TOXICOMANIE
- UNE SOCIETE SANS DROGUE, ÇA NEXISTE PAS!
- IL NY A PAS DE DROGUES DOUCES ET DE DROGUES
DURES. - TOUTES LES DROGUES SONT DES POISONS!
2INTRODUCTION
- La toxicomanie est-elle un fléau propre de notre
époque ? - Non, de tout temps, dans toutes les
civilisations, lhomme a utilisé des produits
pour échapper aux difficultés de son existence.
aujourdhui, ce phénomène se trouve accentué par
la multiplicité des produits utilisés et la
précocité de leur utilisation. - Quelles soient légales ou non, toutes les drogues
retentissent sur la santé de ceux qui les
consomment, et assez souvent sur celle de
lentourage. - Il ny a pas de société sans drogue, il ny en a
jamais eu. -
- Tout le monde est conscient quil peut avoir
chez lui des enfants qui consomment. - Il ny a pas non plus de solution miracle, ni en
France, ni dans aucun pays. - En revanche, il existe des réponses efficaces,
afin déviter les consommations dangereuses et de
réduire les risques lorsquil y a usage.
3HISTORIQUE
- Lusage de certaines substances nest pas récent.
- En Asie les feuilles du cannabis sont utilisées à
des fins thérapeutiques depuis des millénaires.
Introduit en Europe au début du XIX le cannabis
fut utilisé en médecine pour le traitement des
migraines, de lasthme et de lépilepsie. - Dès lantiquité, lalcool apparaît.
- La médecine grec de lantiquité utilisait lopium
et en signalait déjà les dangers. - Aux XVI et XVII siècles on se servait du tabac
pour guérir les plaies. - Au XIX siècle des chirurgiens employaient la
cocaïne. - Dans les sociétés précolombiennes, la coca
servait de plante médicinale, de drogue
stimulante, dobjet rituel et de taxe
dimposition. - Ces produits dont lusage varie selon les
cultures et les traditions, étaient aussi
employés dans des cérémonies sacrées, des fêtes,
afin de modifier létat de conscience et de
renforcer les relations entre les personnes. Ce
qui caractérise notre époque cest la diversité
et la précocité de lusage de ces produits (et la
facilité dobtention).
4LES DROGUES
- Le mot drogue admet deux acceptions
- Matières premières des médicaments officinaux ou
magistraux et toute substance médicamenteuse, (
sens désuet). - Ensemble des substances psychoactives, ( pouvant
modifier létat de conscience), naturelles ou
synthétiques, qui par leur action sur le système
nerveux central, peuvent modifier lactivité
mentale, les sensations, le comportement et
engendrer - la dépendance et laccoutumance.
5STUPEFIANTS ET NARCOTIQUES
- STUPEFIANTS substances psychotropes qui
provoquent laccoutumance et un état de besoin
pouvant conduire a la toxicomanie. - NARCOTIQUES se dit des substances qui provoquent
le sommeil.
6SUBSTANCE PSYCHOACTIVE
- SUBSTANCE PSYCHOACTIVE se sont des substances
qui agissent sur le cerveau - Elles modifient lactivité mentale, les
sensations, le comportement. Leur usage expose a
des risques et à des dangers pour la santé, et
peut entraîner des conséquences sociales dans la
vie quotidienne leur usage peut en outre
engendrer une dépendance. - Elles provoquent des effets somatiques ( sur le
corps) dune grande diversité selon les
propriétés de chacune, leurs effets et leur
nocivité. - La toxicité potentielle des substances
psychoactives, comme celle de tout médicament est
liée à la quantité consommée et cette toxicité
est variable dun produit à l autre. les dangers
varient selon les drogues, les doses, les modes
et les durées dutilisation et aussi avec la
fragilité du sujet. - On nest jamais sûr de la composition dun
produit vendu clandestinement. -
7TOXICOMANIE
- Habitude de consommer une ou plusieurs substances
susceptibles dengendrer un état de dépendance
physique ou psychique ( le concept de dépendance
physique ou psychique est indispensable pour
définir la toxicomanie). Pour certain en plus il
faut que le sujet relègue au second plan ses
autres investissements affectifs et sociaux. - Synonyme pharmacodépendance, addiction.
- ADDICTION asservissement dun sujet à lusage
dune drogue dont il a contracté lhabitude par
un emploi plus ou moins répété.
8TOLERANCE ACCOUTUMANCE ET ASSUETUDE
- TOLERANCE aptitude de lorganisme (variable
selon les sujets) à supporter les effets dune
substance sans développer de symptômes morbides. - ACCOUTUMANCE Augmentation de la tolérance a une
drogue développé par suite de son administration
répétée. (il sen suit le besoin daugmenter
lusage de la substance pour obtenir les mêmes
effets). - ASSUETUDE dune façon générale, ce mot désigne
la tolérance que manifeste lorganisme pour tout
ce qui peut le perturber en agissant sur lui.
Désigne plus particulièrement laccoutumance, la
dépendance lors des toxicomanies.
9 DEPENDANCEON EST TOXICOMANE QUAND ON EST
DEPENDANT
- Elle sinstalle progressivement ou brutalement
selon les drogues (et selon la susceptibilité
individuelle) et signifie quune personne ne peut
plus se passer dun produit sous peine de
souffrances. On parle aussi de pharmacodépendance.
cest cette notion qui sert à définir la
toxicomanie. On distingue deux types de
dépendance, associés ou non - La dépendance physique.
- La dépendance psychique.
10DEPENDANCE PHYSIQUE
- Certains produits entraînent une dépendance
physique qui se traduit par différents symptômes
physiques lors de la privation et qui traduisent
létat de manque. - Douleurs avec les opiacés
- Tremblements majeurs avec lalcool
- Convulsions avec les barbituriques et les
benzodiazépines - Ces symptômes peuvent être accompagnés de
troubles du comportement - ( anxiété, irascibilité, angoisse, agitation ).
11DEPENDANCE PSYCHIQUE
- La dépendance psychique ou psychologique en
labsence du produit, le toxicomane éprouve un
sentiment de malaise, dangoisse, de dépression.
limpossibilité de résister au besoin de
consommer simpose . Le soulagement est ressenti
lors de la consommation, avec alors un sentiment
de perte de contrôle de soi. - Cest la plus difficile à traiter.
12USAGE ET USAGE NOCIF
- LUSAGE cest une consommation de substances
psychoactives qui nentraîne ni complications
pour la santé, ni troubles de comportement ayant
des conséquences nocives sur les autres ou pour
soi même. - LUSAGE NOCIF ( ou usage à problème) cest une
consommation susceptible de provoquer des
dommages physiques, affectifs, psychologiques ou
sociaux pour le consommateur et pour son
environnement proche ou lointain. il dépend de la
dose,de la fréquence et de la durée dutilisation
de la substance. - lusage est nocif lorsquil entraîne une
détérioration de létat physique, la complication
de certaines maladies, voir des décès prématurés
( risque sanitaire). également dans les
situations où la consommation occasionne un
danger, des dommages pour soit et pour les autres
(risque social).
13SIGNES EXTERIEURS DE LUSAGE NOCIF
- SITUATIONS DANGEREUSES perte de vigilance lors
de la conduite automobile, dune mobylette, dune
machine - INFRACTIONS REPETEES violences, délinquance,
accidents divers - AGGRAVATION DE PROBLEMES PERSONNELS OU SOCIAUX
dégradation des relations familiales, difficultés
financières - INCAPACITE A REMPLIR SES OBLIGATIONS absences
répétés, mauvaises performances au travail,
mauvais résultats, absentéisme scolaire,
exclusion, abandon des responsabilités - INCAPACITE A SE PASSER DU PRODUIT PENDANT
PLUSIEURS JOURS - MISE EN PERIL DE LA SANTE ET DE L EQUILIBRE
DAUTRUI embryopathies, foetopathies
14CLASSIFICATION
- on parle de drogues licites ( alcool, tabac,
psycho stimulants) et de drogues illicites, dont
lusage et la détention sont interdits( héroïne,
cocaïne, canabis). - Les drogues sont des substances naturelles, semi
synthétiques ou synthétiques. - Une nouvelle classification, fondée sur la
dangerosité pour soi-même et pour les autres, a
été proposée, - par ordre de dangerosité décroissante
- Premier groupe lhéroïne, les substances
opiacées, la cocaïne et lalcool. - Deuxième groupe les psychotropes, ( médicaments
anxiolytiques et hypnotiques), les
hallucinogènes, les benzodiazépines et le tabac. - Troisième groupe le canabis uniquement.
15 SEVRAGE
- Lorsqu une personne arrête de manière brutale ou
progressive la prise dune substance
psychoactive, on parle de sevrage. - La privation dun produit entraîne une sensation
de malaise, dangoisse voir de dépression. Une
fois quelle a cessé de consommer, la personne
peut mettre du temps a s adapter à cette vie
sans produit. Cet arrêt bouleverse ses habitudes,
laisse un vide et permet la réapparition dun
mal-être que la consommation visait a supprimer.
Cela explique la survenue possible de rechutes
elles font partie du lent processus qui, a terme,
peut permettre denvisager la vie sans
consommation problématique. - Pour libérer lorganisme du besoin de la
substance sans les effets physiques du manque,
les personnes pharmacodépendances peuvent trouver
une aide médicale et psychologique. Il sagit
dun sevrage sous contrôle médical ou dun
traitement de substitution.
16 POLYCONSOMMATION
- La consommation dun produit entraîne souvent des
consommations associées. - Usage régulier de plusieurs produits
- tabac alcool anxiolytiques plusieurs
fois par semaine - Usage de plusieurs produits à la fois dans un
même moment - cannabis alcool tabac
- Dans ces cas on parle de poly consommation. Les
dangers sont souvent méconnus. Conjugués, les
effets des produits peuvent être amplifiés,
entraînant des risques plus graves pour la santé.
17ACTION DES DROGUES SUR LE CERVEAU
- Tous les produits qui peuvent déclancher une
dépendance chez lhomme ont en commun une
propriété - Ils augmentent la quantité de dopamine disponible
dans une zone du cerveau, le circuit de
récompense dont le rôle est de favoriser les
fonctions vitales ( nutrition, reproduction,
réaction a lagression). Il participe ainsi à la
satisfaction de vivre. - Une substance psychoactive dont la structure
moléculaire ressemble à celle dune substance
produite naturellement par lorganisme peut se
fixer à la place de celle-ci sur les récepteurs
spécifiques et sollicitent anormalement ce
circuit naturel et engendre à terme la
possibilité de son déséquilibre permanent. - Trois modes daction sur le neuromédiateur selon
les substances - Imitation
- Augmentation de la sécrétion
- Inhibition de la recapture
18CONDUITES DOPANTES
- Plus loin, plus haut, plus fort ! Mais à quel
prix? - On parle de conduite dopante lorsquune personne
consomme notamment certains produits, pour
affronter un obstacle réel ou ressenti, afin
daméliorer ses peformances (compétition
sportive, examen, entretien dembauche,
situations professionnelles ou sociales
difficiles). - Dans le monde sportif, cette pratique prend le
nom de dopage.
19CONDUITE DOPANTE, FACTEURS DE MOTIVATIONS
- Le sexe plus dhomme que de femmes.
- Lâge le nombre dusager augmente au cours de
ladolescence. - Le milieu familial le comportement des aînés
vis-à-vis des substances psychoactives est
important. - Lobligation de résultats réelle ou ressentie.
- Le système de carrière dans le milieu sportif et
la recherche de célébrité. - Les amis, les collègues de travail le besoin de
sintégrer.
20CONDUITES DOPANTES, LES PRODUITS
- STIMULANTS ( amphétamines, cocaïne, caféine,
éphédrine et produits dérivés)augmentation de la
concentration, de lattention, de lagressivité.
Réduction de la sensation de fatigue, perte de
poids. Action sur le système cardio vasculaire et
neurologique. Le dépassement du seuil
physiologique de la fatigue peut provoquer des
états de faiblesse pouvant aller jusquà la
mort. - LES AGENTS ANABOLISANTS ( pour la plupart, ils
sont dérivés de la testostérone, lhormone
sexuelle mâle ).ils développent les muscles le
sang, la force, la puissance, lendurance,
lagressivité, la vitesse de récupération après
blessure, certains diminuent la douleur. les
risques tendinites, acné majeur, maux de tête,
saignements de nez, déchirures musculaires,
troubles du foie, cancers, troubles
cardiovasculaires, décès, dépendance physique. - LES CORTICOSTEROÏDES antifatigue
psychostimulantes et anti-inflammatoires,
augmentent la tolérance a la douleur. Risques
cardio-vasculaires,dépendance physique, décès. - NARCOTIQUES utilisés pour supprimer ou atténuer
la douleur. Risque de dépression respiratoire,
accoutumance et dépendance physique. - LES BÊTABLOQUANTS ralentissent la fréquence
cardiaque, diminuent les tremblements et le
stress. Risques, dépression psychique, fatigue
permanente impuissance sexuelle
21TOXICOMANIE MEDICAMENTEUSE
- LA TOXICOMANIE MEDICAMENTEUSE concerne tous les
types de médicaments, associés ou non. - LA TOXICOMANIE MEDICAMENTEUSE CHEZ LES
TOXICOMANES les médicaments psychoactifs
viennent apporter des sensations nouvelles ou
moduler les effets sédatifs ou excitants de
substances psychoactives consommées par ailleurs. - LA TOXICOMANIE MEDICAMENTEUSE MECONNUE dans
cette conduite, il est difficile de faire la part
de la dépendance physique, psychique, de la
crainte du symptôme et du désir de médicament.
22MEDICAMENTS PSYCHOACTIFS
- Les tranquillisants ou anxiolytiques
- Les somnifères ou hypnotiques
- Les neuroleptiques ou antipsychotiques
- Les antidépresseurs
- Associer des médicaments à dautres substances
psychoactives comporte des dangers, dautant que
certaines interactions sont méconnues
médicalement. Le mélange avec lalcool, par
exemple, potentialise ou annule les effets de
chacune des substances absorbées. - Les médicaments psychoactifs entraînent parfois
une dépendance physique et toujours une
dépendance psychique.
23THE,CAFE,SODA A BASE DE COLA
- TYPE stimulant
- MODES DE PRISES voie buccale
- EFFETS stimulation intellectuelle légère
- RISQUES dépendance légère, irritabilité,
insomnie - LOI autorisé
24TABAC
- TYPE stimulant ? (absence dimpact connu sur
la vigilance pour certain) - MODES DE PRISE en fumant
- EFFETS excitation
-
- RISQUES dépendance, toxicité pulmonaire et
- cardiaque, cancers
- LOI autorisé
25ANTIDEPRESSEURS
- TYPE stimulant
- MODES DE PRISES voie buccale
- EFFETS stimulation
- RISQUES dépendance
- LOI autorisé
26TRANQUILISANTS,ANXIOLYTIQUES
- TYPE sédatif
- MODES DE PRISES voie buccale
- EFFETS détente
- RISQUES dépendance, troubles de la mémoire,
conséquence graves en cas de surdosage - LOI autorisés
27METHADONE, SUBUTEX
- TYPE sédatif
- MODES DE PRISES voie buccale
- EFFETS supression de létat de manque
- RISQUES dépendance gérée médicalement
- LOI autorisé
28SOLVANTS(ETHER, COLLE, SOLVANTS INDUSTRIELS),
TRICHLORETHYLENE
- TYPE sédatif
- MODES DE PRISES voie nasale
- EFFETS détente, défonce et délire
- RISQUES dépendance, toxicité rénale, cardiaque
et pulmonaire, troubles psychiatriques
graves, - LOI interdit
29PRODUITS DE LA COCA(COCAINE, CRACK)
- TYPE stimulant
- MODES DE PRISES voie nasale
- EFFETS excitation puis dépression
- RISQUES détérioration des cloisons nasales,
accidents cardiaques, overdoses, accidents
psychiatriques, très forte dépendance - LOI interdit
30SOMNIFERES
- TYPE sédatif
- MODES DE PRISES voie buccale
- EFFETS endormissement
- RISQUES dépendance, troubles de la méméoire
- LOI autorisés
31ALCOOL,BIERE,VIN,APERITIF
- TYPE sédatif
- MODES DE PRISES voie buccale
- EFFETS détente, euphorie, excitation
- RISQUES dépendance, toxicité hépatique et
digestive, coma éthylique, accident de
sevrage, décès - LOI autorisé
32CANABIS (HASCHISCH,MARIJUANA)
- TYPE hallucinogène
- MODES DE PRISES en fumant
- EFFETS détente ou excitation
- RISQUES dépendance psychologique, trouble de
la mémoire, perte de vigilance,
déconcentration, ivresse, risques
psychologiques pour les plus fragiles - LOI interdit
33AMPHETAMINES
- TYPE stimulant
- MODES DE PRISES voie buccale
- EFFETS lutte contre la fatigue, stimulation
- RISQUES dépendance psychologique, risque
cardiaques - LOI autorisé
34ECTASY
- TYPE stimulant
- MODES DE PRISES voie buccale
- EFFETS excitation, hallucinations
- RISQUES dépendance psychologique,
manifestations physiques multiples parfois
graves dues à lexcitation troubles
cardiaques, déshydratation, risque
daccidents psychiatriques graves pour les
plus fragiles, décès - LOI interdit
35OPIACES(OPIUM, MORPHINE,HEROINE, CODEINE ET
AUTRES ANTALGIQUES)
- TYPE sédatif
- MODES DE PRISES voies buccale, nasale et
intraveineuse - EFFETS lutte contre la douleur, détente
psychique - RISQUES dépendance. Risques liés au
produitamaigrissement, caries dentaires,
overdoses. Risques liés à linjectionabcès,
infections, septicémie. Risques liés au
partage des seringues transmission de
maladies infectieuses - LOI interdit
36LSD
- TYPE hallucinogène
- MODES DE PRISES voie buccale
- EFFETS hallucination et délire
- RISQUES dépendance, risque de confusion
mentale, accidents divers - LOI interdit
37CHAMPIGNONS HALLUCINOGENES
- TYPE hallucinogène
- MODES DE PRISES voie buccale et en fumant
- EFFETS hallucination et délire
- RISQUES dépendance, risque de confusion
mentale - LOI interdit
38EN CAS D URGENCE
- Si le sujet est somnolent ou inconscient
- Appeler les pompiers par le 18.
- Sassurer que le sujet a assez dair, essayer de
le tenir éveillé. - Lallonger sur le côté et essayer de ne pas le
laisser seul afin quil ne sétouffe pas en cas
de vomissements. - Rassembler tout ce qui peut permettre de
connaître le plus vite possible lorigine de
lintoxication.
39EVOLUTION DU PHENOMENE
- Années 60-70 idéologie peace and love LSD
- Années 70-80 mouvement baba-cool HEROÏNE
- Années 80
- explosion du phénomène, poly toxicomanie
(HEROÏNE, CANABIS, ALCOOL, ANXIOLYTIQUES voir
COCAÏNE).Disparition des portraits robots, toutes
les classes sociales sont touchées,les durées
dintoxication augmentes,(avant 1980 de 1 à 3
ans, après 1980 de 10 à 15ans).Lage de début de
consommation diminue,(souvent adolescence voir
pré adolescence).
40EPIDEMIOLOGIE (1)
- Economie souterraine très difficile à évaluer.
Des chiffres de 8 de léconomie mondiale ont
étés avancés. - 90 des toxicomanes ont moins de 30ans.
- 75 des consultants et 90 des sujets interpellés
ou incarcérés(relativement à la drogue) sont des
hommes. - 2 pics de fréquence pour lâge dentrée dans la
consommation, 16-17 ans et 23ans. - 15 de la population pénale
- 70 des toxicomanes sont sans emploi en France.
- DROGUES UTILISEES
- Cannabis 10 des adultes, 4 à 5 des usagers
chroniques de cannabis consommeront de lhéroïne. - Cocaïne concerne 2 des toxicomanes.
- Héroïne concerne moins de 1 de la population
adulte. - Ectasy 7 des garçons de 19ans.
- Poly-toxicomanie 63 des toxicomanies suivies.
- Conduites dopantes 15 des salariés.
41EPIDEMIOLOGIE (2)
- 8,9 millions de Français consomment
quotidiennement de lalcool.(notion de 1998) - 13 millions de Français consomment du
tabac.(notion de 1998) - 2,4 millions de Français consomment des
médicaments psychotropes.(notion de 1998) - Depuis 1970 le nombre de consommateurs de
substances psychoactives aurait été multiplié par
dix ou vingt. (notion de 2002). - 11 des hommes et 20 des femmes consomment des
anxiolytiques et des hypnotiques, la population
concernée étant celle des plus de quarante
ans.(notion 2002).
42ETUDE LILLOISE(1995)
- RECUEIL DE 2000 ECHANTILLONS D URINES SUR 2 MOIS
- 20 des salariés avaient consommé au moins une
substance psychoactive. - 40 des salariés pour les postes de sécurité.
43LES TESTS POSSIBILITES ET LIMITES
- La recherche de drogues coûte cher
- Il nexiste pas réellement de tests spécifiques
pour les opiacés et les amphétamines. - Les tests exigent des précautions extrêmement
importantes dans leur maniement et
linterprétation de leur résultats. - Nécessité de disposer dune batterie de tests qui
associent simplicité dutilisation et fiabilité
(minimisant le nombre de faux positifs et de faux
négatifs). - un examen biologique ne peut être pratiqué que
par un laboratoire de biologie sous la
responsabilité du directeur du laboratoire. ( art
L.753 et suivants du code de la santé publique).
ALCOOTEST ? - Le dépistage, notamment par tests urinaires, ne
permet pas de distinguer formellement les
personnes pharmacodépendantes des consommateurs
occasionnels de substances licites ou illicites
et napporte pas délément fiable quant à
lévaluation des capacités de ces personnes.
44ENTREPRISES ET TOXICOMANIE
- Compte tenu de lampleur du phénomène, peu
dentreprises échappent à la toxicomanie. Ce
sujet touche non seulement les conditions de
travail et le bien-être des salariés, mais
également la productivité, le rendement et la
compétitivité des entreprises. Il pose un
véritable problème de paix sociale et de santé
publique aux autorités gouvernementales. - La question des addictions en milieu
professionnel doit aborder de nombreuses
thématiques la sécurité, la santé, lexclusion,
le maintien dans lemploi - Le stress lié en particulier à la vie
professionnelle favorise lusage de produits
psychoactifs, parfois jusquà la dépendance - ENQUETE IFOP 2002 que prenez-vous pour tenir
le coup au travail dans les moments
difficiles? 3 cannabis, cocaïne - 10 médicaments tranquillisants ou
euphorisants 12 des somnifères - Trois effets principaux sont recherchés et
mentionnés comme tels par les collaborateurs
dépendants -
désinhibition - altération de la
notion du temps -
renforcement de la concentration
45DANGER AU POSTE DE TRAVAIL
- A un poste de sécurité il est des pratiques quil
faut savoir proscrire ou du moins contrôler, la
prise de substances psychoactives est lune
dentre elle, notamment pour le réel danger
quelle constitue, que la prise soit épisodique
ou régulière. - La prise de nimporte quelle substance
psychoactive peut avoir des effets désastreux sur
le comportement des préposés à des postes de
sécurité, ou sur celui des conducteurs dengins
ou de voitures automobiles. - Leffet de certaines substances psychoactives sur
lorganisme persiste souvent plus longtemps que
ceux de lalcool, même si le sujet qui a consommé
présente peu de signes visibles souvent y compris
aux yeux de lobservateur averti. - AVEC LA DROGUE, LE DANGER N EST SOUVENT GUERE
REPERABLE.
46CONSEQUENCES AU TRAVAIL
- De nombreux accidents mortels du travail
présenteraient un rapport direct avec lusage
excessif de modificateurs de conscience, alcool
compris . - Toutes les catégories socioprofessionnelles sont
concernées. - De nombreux accidents du travail en France
seraient en relation avec des conduites
addictives. - Décret du 27 août 2001 et arrêté du 5 septembre
2001 permettent de rechercher la consommation de
stupéfiants sur les conducteurs impliqués dans un
accident mortel. - Larticle 21 de la loi du 15 novembre 2001
souligne la possibilité de procéder à cette
recherche en cas daccident corporel.
47DELINQUANCE DU SALARIE TOXICOMANE
- Lintroduction de drogues, la consommation et a
fortiori le trafic dans les locaux de
lentreprise justifient une rupture immédiate du
contrat de travail pour faute grave ou même
lourde. - Linjonction thérapeutique entraîne une
suspension du contrat de travail, on est alors
dans la même situation que pour une absence pour
maladie ou hospitalisation. - Le comportement délictueux et ses conséquences,
hors de lentreprise, na en principe pas de
conséquences sur le contrat de travail sauf - Préjudice sérieux pour lentreprise
- Incarcération prolongée
48CADRE LEGISLATIF
- La lutte contre la toxicomanie appartient au
domaine des problèmes sanitaires et sociaux et
sinscrit dans un cadre législatif constitué par
les articles L.355-14 et suivants et L.628 et
suivants du code de la santé publique (loi n
70-1320 du 31 décembre 1970). - Toute consommation illicite de stupéfiants est
constitutive dun délit. - La loi laisse la faculté de proposer aux
toxicomanes, linjonction thérapeutique au
lieu de poursuites judiciaires, avec la gratuité
des soins. - Une circulaire du 9 juillet 1990(90-13) souligne
que rien ne justifie un dépistage de la
toxicomanie organisée de manière systématique
dans lentreprise. - Le dépistage est généralement admis lorsque le
salarié occupe un poste de sécurité et que
lexercice de ses fonctions peut présenter une
menace physique, chimique, biologique ou
matérielle pour la sécurité individuelle et
collective.
49EMPLOYEUR
- Au regard du droit français, les principes de
protection de la vie privée (art.9 du code civil)
et de la non discrimination (art.416 du code
pénal, art L.122-45 du code du travail)
interdisent aux employeurs la mise en place dun
dépistage systématique de la toxicomanie auprès
des salariés - ( ou des candidats à une embauche).
- Lemployeur est responsable civilement et
pénalement vis-à-vis de tiers pour les dommages
causés par ses salariés dans lexercice de leurs
fonctions. - Lemployeur dispose dun pouvoir réglementaire en
matière dhygiène et de sécurité essentiellement
par le règlement intérieur élaboré par
lemployeur. - Lemployeur dispose dun pouvoir de sanction (ART
L.122.40), selon le comportement du salarié. - Avertissement, mise à pied disciplinaire,
modification du contrat de travail à titre
disciplinaire. - Rétrogradation, mutation, refus davancement.
- Licenciement.(le fait générateur de la sanction
ou du licenciement nest donc pas lié à la
toxicomanie, mais au comportement). -
50LE REGLEMENT INTERIEUR
- Le règlement intérieur est un document écrit par
lequel lemployeur fixe exclusivement - Les mesures dapplication de la réglementation en
matière dhygiène et de sécurité dans
lentreprise - Les règles générales et permanentes relatives à
la discipline et notamment léchelle des
sanctions que peut prendre lemployeur (art
L.122-34 du code du travail). - Pour des examens complémentaires prévus par le
règlement intérieur pour les postes à risque, le
protocole retenu pour leur réalisation ne pourra
pas être en opposition avec larticle L.122-35 du
code du travail - - le règlement intérieur ne peut contenir de
clauses contraires aux lois et règlements, et ne
peut apporter aux droits des personnes et aux
libertés individuelles et collectives des
restrictions qui ne seraient pas justifiées par
la nature de la tâche à accomplir ni
proportionnées au but recherché . - le règlement intérieur peut indiquer que
linterdiction concerne touts les postes et non
pas uniquement les postes de sécurité.
51DIFFICULTES ET FINALITE DU DEPISTAGE
- Aux termes de la loi, chaque individu soumis à un
prélèvement biologique doit être tenu
rigoureusement informé des usages qui en seront
faits. - Pour des travaux nécessitant une grande
exigence en matière de sécurité et de maîtrise du
comportement , le médecin du travail pourra être
amené a réaliser un dépistage pour déterminer
laptitude à un tel poste.(circulaire du
ministère du travail du 9 juillet 1990, document
élaboré par le conseil supérieur de la prévention
- et des risques professionnels).
- Mise en uvre dune politique efficace de lutte
contre les conduites addictives en entreprise
associant les partenaires sociaux ( CE, CHSCT). - Détermination des postes soumis à surveillance
- Information sur les dangers de la drogue
- Interdiction (comme ce qui déjà été fait avec
succès pour lalcool).
52MEDECIN DU TRAVAIL
- SECRET MEDICAL
- Rôle de conseiller (art R. 241-41)
- Implication dans la procédure daptitude (art
R.241-48 à51). - Le médecin du travail peut prescrire les examens
nécessaires à la détermination de laptitude au
poste de travail. et utiles au dépistage des
maladies dangereuses pour lentourage.
(art.R.241-52 du code du travail). - Pour des activités pour lesquelles lusage de
drogues peut créer des risques soit pour ceux qui
exercent ces activités, soit pour dautres
salariés ou pour des tiers un dépistage
systématique peut se justifier. - Sensibiliser le plus largement possible les
différents partenaires de lentreprise. - Adapter sa pratique au contexte spécifique des
entreprises pour lesquelles il travail. - Assurer le maintient dans lemploi autant que
faire ce peut. - Favoriser la prise en charge du toxicomane par
des structures spécialisés en évitant ainsi
lexclusion.
53CONCLUSION
- AVEC LA DROGUE LE DANGER NEST SOUVENT GUERE
REPERABLE - La consommation de substances psychoactives est
dangereuse pour tout le monde a tous les niveaux. - Au travail la responsabilité de lemployeur est
engagée vis avis du comportement déviant du
salarié . - Le dépistage systématique restent interdit.
- Malgré les insuffisances de la législation,
lévolution des points de vue admet un dépistage
pour les postes dits de sécurité ou de sûreté. - Les tests de dépistages sont chers, délicats a
utiliser et de rendement encore imparfait. - Lemployeur en relation avec les partenaires
sociaux doit user de son pouvoir réglementaire
pour informer, interdire, sanctionner. - Le partenariat entre employeur, salarié et
médecin du travail (dans le respect du secret
médical) doit permettre une orientation vers une
structure de soins et le maintient dans lemploi
chaque fois que cela est possible.