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TRAVAIL ET TOXICOMANIE

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Le mot drogue admet deux acceptions: Mati res premi res des m dicaments officinaux ou magistraux et toute substance m dicamenteuse, ( sens d suet) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: TRAVAIL ET TOXICOMANIE


1
TRAVAIL ET TOXICOMANIE
  • UNE SOCIETE SANS DROGUE, ÇA NEXISTE PAS!
  • IL NY A PAS DE DROGUES DOUCES ET DE DROGUES
    DURES.
  • TOUTES LES DROGUES SONT DES POISONS!

2
INTRODUCTION
  • La toxicomanie est-elle un fléau propre de notre
    époque ?
  • Non, de tout temps, dans toutes les
    civilisations, lhomme a utilisé des produits
    pour échapper aux difficultés de son existence.
    aujourdhui, ce phénomène se trouve accentué par
    la multiplicité des produits utilisés et la
    précocité de leur utilisation.
  • Quelles soient légales ou non, toutes les drogues
    retentissent sur la santé de ceux qui les
    consomment, et assez souvent sur celle de
    lentourage.
  • Il ny a pas de société sans drogue, il ny en a
    jamais eu.
  • Tout le monde est conscient quil peut avoir
    chez lui des enfants qui consomment.
  • Il ny a pas non plus de solution miracle, ni en
    France, ni dans aucun pays.
  • En revanche, il existe des réponses efficaces,
    afin déviter les consommations dangereuses et de
    réduire les risques lorsquil y a usage.

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HISTORIQUE
  • Lusage de certaines substances nest pas récent.
  • En Asie les feuilles du cannabis sont utilisées à
    des fins thérapeutiques depuis des millénaires.
    Introduit en Europe au début du XIX le cannabis
    fut utilisé en médecine pour le traitement des
    migraines, de lasthme et de lépilepsie.
  • Dès lantiquité, lalcool apparaît.
  • La médecine grec de lantiquité utilisait lopium
    et en signalait déjà les dangers.
  • Aux XVI et XVII siècles on se servait du tabac
    pour guérir les plaies.
  • Au XIX siècle des chirurgiens employaient la
    cocaïne.
  • Dans les sociétés précolombiennes, la coca
    servait de plante médicinale, de drogue
    stimulante, dobjet rituel et de taxe
    dimposition.
  • Ces produits dont lusage varie selon les
    cultures et les traditions, étaient aussi
    employés dans des cérémonies sacrées, des fêtes,
    afin de modifier létat de conscience et de
    renforcer les relations entre les personnes. Ce
    qui caractérise notre époque cest la diversité
    et la précocité de lusage de ces produits (et la
    facilité dobtention).

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LES DROGUES
  • Le mot drogue admet deux acceptions
  • Matières premières des médicaments officinaux ou
    magistraux et toute substance médicamenteuse, (
    sens désuet).
  • Ensemble des substances psychoactives, ( pouvant
    modifier létat de conscience), naturelles ou
    synthétiques, qui par leur action sur le système
    nerveux central, peuvent modifier lactivité
    mentale, les sensations, le comportement et
    engendrer
  • la dépendance et laccoutumance.

5
STUPEFIANTS ET NARCOTIQUES
  • STUPEFIANTS substances psychotropes qui
    provoquent laccoutumance et un état de besoin
    pouvant conduire a la toxicomanie.
  • NARCOTIQUES se dit des substances qui provoquent
    le sommeil.

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SUBSTANCE PSYCHOACTIVE
  • SUBSTANCE PSYCHOACTIVE se sont des substances
    qui agissent sur le cerveau
  • Elles modifient lactivité mentale, les
    sensations, le comportement. Leur usage expose a
    des risques et à des dangers pour la santé, et
    peut entraîner des conséquences sociales dans la
    vie quotidienne leur usage peut en outre
    engendrer une dépendance.
  • Elles provoquent des effets somatiques ( sur le
    corps) dune grande diversité selon les
    propriétés de chacune, leurs effets et leur
    nocivité.
  • La toxicité potentielle des substances
    psychoactives, comme celle de tout médicament est
    liée à la quantité consommée et cette toxicité
    est variable dun produit à l autre. les dangers
    varient selon les drogues, les doses, les modes
    et les durées dutilisation et aussi avec la
    fragilité du sujet.
  • On nest jamais sûr de la composition dun
    produit vendu clandestinement.













7
TOXICOMANIE
  • Habitude de consommer une ou plusieurs substances
    susceptibles dengendrer un état de dépendance
    physique ou psychique ( le concept de dépendance
    physique ou psychique est indispensable pour
    définir la toxicomanie). Pour certain en plus il
    faut que le sujet relègue au second plan ses
    autres investissements affectifs et sociaux.
  • Synonyme pharmacodépendance, addiction.
  • ADDICTION asservissement dun sujet à lusage
    dune drogue dont il a contracté lhabitude par
    un emploi plus ou moins répété.

8
TOLERANCE ACCOUTUMANCE ET ASSUETUDE
  • TOLERANCE aptitude de lorganisme (variable
    selon les sujets) à supporter les effets dune
    substance sans développer de symptômes morbides.
  • ACCOUTUMANCE Augmentation de la tolérance a une
    drogue développé par suite de son administration
    répétée. (il sen suit le besoin daugmenter
    lusage de la substance pour obtenir les mêmes
    effets).
  • ASSUETUDE dune façon générale, ce mot désigne
    la tolérance que manifeste lorganisme pour tout
    ce qui peut le perturber en agissant sur lui.
    Désigne plus particulièrement laccoutumance, la
    dépendance lors des toxicomanies.

9
DEPENDANCEON EST TOXICOMANE QUAND ON EST
DEPENDANT
  • Elle sinstalle progressivement ou brutalement
    selon les drogues (et selon la susceptibilité
    individuelle) et signifie quune personne ne peut
    plus se passer dun produit sous peine de
    souffrances. On parle aussi de pharmacodépendance.














    cest cette notion qui sert à définir la
    toxicomanie. On distingue deux types de
    dépendance, associés ou non
  • La dépendance physique.
  • La dépendance psychique.

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DEPENDANCE PHYSIQUE
  • Certains produits entraînent une dépendance
    physique qui se traduit par différents symptômes
    physiques lors de la privation et qui traduisent
    létat de manque.
  • Douleurs avec les opiacés
  • Tremblements majeurs avec lalcool
  • Convulsions avec les barbituriques et les
    benzodiazépines
  • Ces symptômes peuvent être accompagnés de
    troubles du comportement
  • ( anxiété, irascibilité, angoisse, agitation ).

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DEPENDANCE PSYCHIQUE
  • La dépendance psychique ou psychologique en
    labsence du produit, le toxicomane éprouve un
    sentiment de malaise, dangoisse, de dépression.
    limpossibilité de résister au besoin de
    consommer simpose . Le soulagement est ressenti
    lors de la consommation, avec alors un sentiment
    de perte de contrôle de soi.
  • Cest la plus difficile à traiter.

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USAGE ET USAGE NOCIF
  • LUSAGE cest une consommation de substances
    psychoactives qui nentraîne ni complications
    pour la santé, ni troubles de comportement ayant
    des conséquences nocives sur les autres ou pour
    soi même.
  • LUSAGE NOCIF ( ou usage à problème) cest une
    consommation susceptible de provoquer des
    dommages physiques, affectifs, psychologiques ou
    sociaux pour le consommateur et pour son
    environnement proche ou lointain. il dépend de la
    dose,de la fréquence et de la durée dutilisation
    de la substance.
  • lusage est nocif lorsquil entraîne une
    détérioration de létat physique, la complication
    de certaines maladies, voir des décès prématurés
    ( risque sanitaire). également dans les
    situations où la consommation occasionne un
    danger, des dommages pour soit et pour les autres
    (risque social).

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SIGNES EXTERIEURS DE LUSAGE NOCIF
  • SITUATIONS DANGEREUSES perte de vigilance lors
    de la conduite automobile, dune mobylette, dune
    machine
  • INFRACTIONS REPETEES violences, délinquance,
    accidents divers
  • AGGRAVATION DE PROBLEMES PERSONNELS OU SOCIAUX
    dégradation des relations familiales, difficultés
    financières
  • INCAPACITE A REMPLIR SES OBLIGATIONS absences
    répétés, mauvaises performances au travail,
    mauvais résultats, absentéisme scolaire,
    exclusion, abandon des responsabilités
  • INCAPACITE A SE PASSER DU PRODUIT PENDANT
    PLUSIEURS JOURS
  • MISE EN PERIL DE LA SANTE ET DE L EQUILIBRE
    DAUTRUI embryopathies, foetopathies

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CLASSIFICATION
  • on parle de drogues licites ( alcool, tabac,
    psycho stimulants) et de drogues illicites, dont
    lusage et la détention sont interdits( héroïne,
    cocaïne, canabis).
  • Les drogues sont des substances naturelles, semi
    synthétiques ou synthétiques.
  • Une nouvelle classification, fondée sur la
    dangerosité pour soi-même et pour les autres, a
    été proposée,
  • par ordre de dangerosité décroissante
  • Premier groupe lhéroïne, les substances
    opiacées, la cocaïne et lalcool.
  • Deuxième groupe les psychotropes, ( médicaments
    anxiolytiques et hypnotiques), les
    hallucinogènes, les benzodiazépines et le tabac.
  • Troisième groupe le canabis uniquement.

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SEVRAGE
  • Lorsqu une personne arrête de manière brutale ou
    progressive la prise dune substance
    psychoactive, on parle de sevrage.
  • La privation dun produit entraîne une sensation
    de malaise, dangoisse voir de dépression. Une
    fois quelle a cessé de consommer, la personne
    peut mettre du temps a s adapter à cette vie
    sans produit. Cet arrêt bouleverse ses habitudes,
    laisse un vide et permet la réapparition dun
    mal-être que la consommation visait a supprimer.
    Cela explique la survenue possible de rechutes
    elles font partie du lent processus qui, a terme,
    peut permettre denvisager la vie sans
    consommation problématique.
  • Pour libérer lorganisme du besoin de la
    substance sans les effets physiques du manque,
    les personnes pharmacodépendances peuvent trouver
    une aide médicale et psychologique. Il sagit
    dun sevrage sous contrôle médical ou dun
    traitement de substitution.

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POLYCONSOMMATION
  • La consommation dun produit entraîne souvent des
    consommations associées.
  • Usage régulier de plusieurs produits
  • tabac alcool anxiolytiques plusieurs
    fois par semaine
  • Usage de plusieurs produits à la fois dans un
    même moment
  • cannabis alcool tabac
  • Dans ces cas on parle de poly consommation. Les
    dangers sont souvent méconnus. Conjugués, les
    effets des produits peuvent être amplifiés,
    entraînant des risques plus graves pour la santé.

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ACTION DES DROGUES SUR LE CERVEAU
  • Tous les produits qui peuvent déclancher une
    dépendance chez lhomme ont en commun une
    propriété
  • Ils augmentent la quantité de dopamine disponible
    dans une zone du cerveau, le circuit de
    récompense dont le rôle est de favoriser les
    fonctions vitales ( nutrition, reproduction,
    réaction a lagression). Il participe ainsi à la
    satisfaction de vivre.
  • Une substance psychoactive dont la structure
    moléculaire ressemble à celle dune substance
    produite naturellement par lorganisme peut se
    fixer à la place de celle-ci sur les récepteurs
    spécifiques et sollicitent anormalement ce
    circuit naturel et engendre à terme la
    possibilité de son déséquilibre permanent.
  • Trois modes daction sur le neuromédiateur selon
    les substances
  • Imitation
  • Augmentation de la sécrétion
  • Inhibition de la recapture

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CONDUITES DOPANTES
  • Plus loin, plus haut, plus fort ! Mais à quel
    prix?
  • On parle de conduite dopante lorsquune personne
    consomme notamment certains produits, pour
    affronter un obstacle réel ou ressenti, afin
    daméliorer ses peformances (compétition
    sportive, examen, entretien dembauche,
    situations professionnelles ou sociales
    difficiles).
  • Dans le monde sportif, cette pratique prend le
    nom de dopage.

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CONDUITE DOPANTE, FACTEURS DE MOTIVATIONS
  • Le sexe plus dhomme que de femmes.
  • Lâge le nombre dusager augmente au cours de
    ladolescence.
  • Le milieu familial le comportement des aînés
    vis-à-vis des substances psychoactives est
    important.
  • Lobligation de résultats réelle ou ressentie.
  • Le système de carrière dans le milieu sportif et
    la recherche de célébrité.
  • Les amis, les collègues de travail le besoin de
    sintégrer.

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CONDUITES DOPANTES, LES PRODUITS
  • STIMULANTS ( amphétamines, cocaïne, caféine,
    éphédrine et produits dérivés)augmentation de la
    concentration, de lattention, de lagressivité.
    Réduction de la sensation de fatigue, perte de
    poids. Action sur le système cardio vasculaire et
    neurologique. Le dépassement du seuil
    physiologique de la fatigue peut provoquer des
    états de faiblesse pouvant aller jusquà la
    mort.
  • LES AGENTS ANABOLISANTS ( pour la plupart, ils
    sont dérivés de la testostérone, lhormone
    sexuelle mâle ).ils développent les muscles le
    sang, la force, la puissance, lendurance,
    lagressivité, la vitesse de récupération après
    blessure, certains diminuent la douleur. les
    risques tendinites, acné majeur, maux de tête,
    saignements de nez, déchirures musculaires,
    troubles du foie, cancers, troubles
    cardiovasculaires, décès, dépendance physique.
  • LES CORTICOSTEROÏDES antifatigue
    psychostimulantes et anti-inflammatoires,
    augmentent la tolérance a la douleur. Risques
    cardio-vasculaires,dépendance physique, décès.
  • NARCOTIQUES utilisés pour supprimer ou atténuer
    la douleur. Risque de dépression respiratoire,
    accoutumance et dépendance physique.
  • LES BÊTABLOQUANTS ralentissent la fréquence
    cardiaque, diminuent les tremblements et le
    stress. Risques, dépression psychique, fatigue
    permanente impuissance sexuelle

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TOXICOMANIE MEDICAMENTEUSE
  • LA TOXICOMANIE MEDICAMENTEUSE concerne tous les
    types de médicaments, associés ou non.
  • LA TOXICOMANIE MEDICAMENTEUSE CHEZ LES
    TOXICOMANES les médicaments psychoactifs
    viennent apporter des sensations nouvelles ou
    moduler les effets sédatifs ou excitants de
    substances psychoactives consommées par ailleurs.
  • LA TOXICOMANIE MEDICAMENTEUSE MECONNUE dans
    cette conduite, il est difficile de faire la part
    de la dépendance physique, psychique, de la
    crainte du symptôme et du désir de médicament.

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MEDICAMENTS PSYCHOACTIFS
  • Les tranquillisants ou anxiolytiques
  • Les somnifères ou hypnotiques
  • Les neuroleptiques ou antipsychotiques
  • Les antidépresseurs
  • Associer des médicaments à dautres substances
    psychoactives comporte des dangers, dautant que
    certaines interactions sont méconnues
    médicalement. Le mélange avec lalcool, par
    exemple, potentialise ou annule les effets de
    chacune des substances absorbées.
  • Les médicaments psychoactifs entraînent parfois
    une dépendance physique et toujours une
    dépendance psychique.

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THE,CAFE,SODA A BASE DE COLA
  • TYPE stimulant
  • MODES DE PRISES voie buccale
  • EFFETS stimulation intellectuelle légère
  • RISQUES dépendance légère, irritabilité,
    insomnie
  • LOI autorisé

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TABAC
  • TYPE stimulant ? (absence dimpact connu sur
    la vigilance pour certain)
  • MODES DE PRISE en fumant
  • EFFETS excitation
  • RISQUES dépendance, toxicité pulmonaire et
  • cardiaque, cancers
  • LOI autorisé

25
ANTIDEPRESSEURS
  • TYPE stimulant
  • MODES DE PRISES voie buccale
  • EFFETS stimulation
  • RISQUES dépendance
  • LOI autorisé

26
TRANQUILISANTS,ANXIOLYTIQUES
  • TYPE sédatif
  • MODES DE PRISES voie buccale
  • EFFETS détente
  • RISQUES dépendance, troubles de la mémoire,
    conséquence graves en cas de surdosage
  • LOI autorisés

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METHADONE, SUBUTEX
  • TYPE sédatif
  • MODES DE PRISES voie buccale
  • EFFETS supression de létat de manque
  • RISQUES dépendance gérée médicalement
  • LOI autorisé

28
SOLVANTS(ETHER, COLLE, SOLVANTS INDUSTRIELS),
TRICHLORETHYLENE
  • TYPE sédatif
  • MODES DE PRISES voie nasale
  • EFFETS détente,  défonce  et délire
  • RISQUES dépendance, toxicité rénale, cardiaque
    et pulmonaire, troubles psychiatriques
    graves,
  • LOI interdit

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PRODUITS DE LA COCA(COCAINE, CRACK)
  • TYPE stimulant
  • MODES DE PRISES voie nasale
  • EFFETS excitation puis dépression
  • RISQUES détérioration des cloisons nasales,
    accidents cardiaques, overdoses, accidents
    psychiatriques, très forte dépendance
  • LOI interdit

30
SOMNIFERES
  • TYPE sédatif
  • MODES DE PRISES voie buccale
  • EFFETS endormissement
  • RISQUES dépendance, troubles de la méméoire
  • LOI autorisés

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ALCOOL,BIERE,VIN,APERITIF
  • TYPE sédatif
  • MODES DE PRISES voie buccale
  • EFFETS détente, euphorie, excitation
  • RISQUES dépendance, toxicité hépatique et
    digestive, coma éthylique, accident de
    sevrage, décès
  • LOI autorisé

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CANABIS (HASCHISCH,MARIJUANA)
  • TYPE hallucinogène
  • MODES DE PRISES en fumant
  • EFFETS détente ou excitation
  • RISQUES dépendance psychologique, trouble de
    la mémoire, perte de vigilance,
    déconcentration, ivresse, risques
    psychologiques pour les plus fragiles
  • LOI interdit

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AMPHETAMINES
  • TYPE stimulant
  • MODES DE PRISES voie buccale
  • EFFETS lutte contre la fatigue, stimulation
  • RISQUES dépendance psychologique, risque
    cardiaques
  • LOI autorisé

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ECTASY
  • TYPE stimulant
  • MODES DE PRISES voie buccale
  • EFFETS excitation, hallucinations
  • RISQUES dépendance psychologique,
    manifestations physiques multiples parfois
    graves dues à lexcitation troubles
    cardiaques, déshydratation, risque
    daccidents psychiatriques graves pour les
    plus fragiles, décès
  • LOI interdit

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OPIACES(OPIUM, MORPHINE,HEROINE, CODEINE ET
AUTRES ANTALGIQUES)
  • TYPE sédatif
  • MODES DE PRISES voies buccale, nasale et
    intraveineuse
  • EFFETS lutte contre la douleur, détente
    psychique
  • RISQUES dépendance. Risques liés au
    produitamaigrissement, caries dentaires,
    overdoses. Risques liés à linjectionabcès,
    infections, septicémie. Risques liés au
    partage des seringues transmission de
    maladies infectieuses
  • LOI interdit

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LSD
  • TYPE hallucinogène
  • MODES DE PRISES voie buccale
  • EFFETS hallucination et délire
  • RISQUES dépendance, risque de confusion
    mentale, accidents divers
  • LOI interdit

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CHAMPIGNONS HALLUCINOGENES
  • TYPE hallucinogène
  • MODES DE PRISES voie buccale et en fumant
  • EFFETS hallucination et délire
  • RISQUES dépendance, risque de confusion
    mentale
  • LOI interdit

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EN CAS D URGENCE
  • Si le sujet est somnolent ou inconscient
  • Appeler les pompiers par le 18.
  • Sassurer que le sujet a assez dair, essayer de
    le tenir éveillé.
  • Lallonger sur le côté et essayer de ne pas le
    laisser seul afin quil ne sétouffe pas en cas
    de vomissements.
  • Rassembler tout ce qui peut permettre de
    connaître le plus vite possible lorigine de
    lintoxication.

39
EVOLUTION DU PHENOMENE
  • Années 60-70 idéologie peace and love LSD
  • Années 70-80 mouvement baba-cool HEROÏNE
  • Années 80
  • explosion du phénomène, poly toxicomanie
    (HEROÏNE, CANABIS, ALCOOL, ANXIOLYTIQUES voir
    COCAÏNE).Disparition des portraits robots, toutes
    les classes sociales sont touchées,les durées
    dintoxication augmentes,(avant 1980 de 1 à 3
    ans, après 1980 de 10 à 15ans).Lage de début de
    consommation diminue,(souvent adolescence voir
    pré adolescence).

40
EPIDEMIOLOGIE (1)
  • Economie souterraine très difficile à évaluer.
    Des chiffres de 8 de léconomie mondiale ont
    étés avancés.
  • 90 des toxicomanes ont moins de 30ans.
  • 75 des consultants et 90 des sujets interpellés
    ou incarcérés(relativement à la drogue) sont des
    hommes.
  • 2 pics de fréquence pour lâge dentrée dans la
    consommation, 16-17 ans et 23ans.
  • 15 de la population pénale
  • 70 des toxicomanes sont sans emploi en France.
  • DROGUES UTILISEES
  • Cannabis 10 des adultes, 4 à 5 des usagers
    chroniques de cannabis consommeront de lhéroïne.
  • Cocaïne concerne 2 des toxicomanes.
  • Héroïne concerne moins de 1 de la population
    adulte.
  • Ectasy 7 des garçons de 19ans.
  • Poly-toxicomanie 63 des toxicomanies suivies.
  • Conduites dopantes 15 des salariés.

41
EPIDEMIOLOGIE (2)
  • 8,9 millions de Français consomment
    quotidiennement de lalcool.(notion de 1998)
  • 13 millions de Français consomment du
    tabac.(notion de 1998)
  • 2,4 millions de Français consomment des
    médicaments psychotropes.(notion de 1998)
  • Depuis 1970 le nombre de consommateurs de
    substances psychoactives aurait été multiplié par
    dix ou vingt. (notion de 2002).
  • 11 des hommes et 20 des femmes consomment des
    anxiolytiques et des hypnotiques, la population
    concernée étant celle des plus de quarante
    ans.(notion 2002).

42
ETUDE LILLOISE(1995)
  • RECUEIL DE 2000 ECHANTILLONS D URINES SUR 2 MOIS
  • 20 des salariés avaient consommé au moins une
    substance psychoactive.
  • 40 des salariés pour les postes de sécurité.

43
LES TESTS POSSIBILITES ET LIMITES
  • La recherche de drogues coûte cher
  • Il nexiste pas réellement de tests spécifiques
    pour les opiacés et les amphétamines.
  • Les tests exigent des précautions extrêmement
    importantes dans leur maniement et
    linterprétation de leur résultats.
  • Nécessité de disposer dune batterie de tests qui
    associent simplicité dutilisation et fiabilité
    (minimisant le nombre de faux positifs et de faux
    négatifs).
  • un examen biologique ne peut être pratiqué que
    par un laboratoire de biologie sous la
    responsabilité du directeur du laboratoire. ( art
    L.753 et suivants du code de la santé publique).
    ALCOOTEST ?
  • Le dépistage, notamment par tests urinaires, ne
    permet pas de distinguer formellement les
    personnes pharmacodépendantes des consommateurs
    occasionnels de substances licites ou illicites
    et napporte pas délément fiable quant à
    lévaluation des capacités de ces personnes.

44
ENTREPRISES ET TOXICOMANIE
  • Compte tenu de lampleur du phénomène, peu
    dentreprises échappent à la toxicomanie. Ce
    sujet touche non seulement les conditions de
    travail et le bien-être des salariés, mais
    également la productivité, le rendement et la
    compétitivité des entreprises. Il pose un
    véritable problème de paix sociale et de santé
    publique aux autorités gouvernementales.
  • La question des addictions en milieu
    professionnel doit aborder de nombreuses
    thématiques la sécurité, la santé, lexclusion,
    le maintien dans lemploi
  • Le stress lié en particulier à la vie
    professionnelle favorise lusage de produits
    psychoactifs, parfois jusquà la dépendance
  • ENQUETE IFOP 2002  que prenez-vous pour tenir
    le coup au travail dans les moments
    difficiles? 3 cannabis, cocaïne
  • 10 médicaments tranquillisants ou
    euphorisants 12 des somnifères
  • Trois effets principaux sont recherchés et
    mentionnés comme tels par les collaborateurs
    dépendants

  • désinhibition
  • altération de la
    notion du temps

  • renforcement de la concentration

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DANGER AU POSTE DE TRAVAIL
  • A un poste de sécurité il est des pratiques quil
    faut savoir proscrire ou du moins contrôler, la
    prise de substances psychoactives est lune
    dentre elle, notamment pour le réel danger
    quelle constitue, que la prise soit épisodique
    ou régulière.
  • La prise de nimporte quelle substance
    psychoactive peut avoir des effets désastreux sur
    le comportement des préposés à des postes de
    sécurité, ou sur celui des conducteurs dengins
    ou de voitures automobiles.
  • Leffet de certaines substances psychoactives sur
    lorganisme persiste souvent plus longtemps que
    ceux de lalcool, même si le sujet qui a consommé
    présente peu de signes visibles souvent y compris
    aux yeux de lobservateur averti.
  • AVEC LA DROGUE, LE DANGER N EST SOUVENT GUERE
    REPERABLE.

46
CONSEQUENCES AU TRAVAIL
  • De nombreux accidents mortels du travail
    présenteraient un   rapport direct avec lusage
    excessif de modificateurs de conscience, alcool
    compris .
  • Toutes les catégories socioprofessionnelles sont
    concernées.
  • De nombreux accidents du travail en France
    seraient en relation avec des conduites
    addictives.
  • Décret du 27 août 2001 et arrêté du 5 septembre
    2001 permettent de rechercher la consommation de
    stupéfiants sur les conducteurs impliqués dans un
    accident mortel.
  • Larticle 21 de la loi du 15 novembre 2001
    souligne la possibilité de procéder à cette
    recherche en cas daccident corporel.

47
DELINQUANCE DU SALARIE TOXICOMANE
  • Lintroduction de drogues, la consommation et a
    fortiori le trafic dans les locaux de
    lentreprise justifient une rupture immédiate du
    contrat de travail pour faute grave ou même
    lourde.
  • Linjonction thérapeutique entraîne une
    suspension du contrat de travail, on est alors
    dans la même situation que pour une absence pour
    maladie ou hospitalisation.
  • Le comportement délictueux et ses conséquences,
    hors de lentreprise, na en principe pas de
    conséquences sur le contrat de travail sauf
  • Préjudice sérieux pour lentreprise
  • Incarcération prolongée

48
CADRE LEGISLATIF
  • La lutte contre la toxicomanie appartient au
    domaine des problèmes sanitaires et sociaux et
    sinscrit dans un cadre législatif constitué par
    les articles L.355-14 et suivants et L.628 et
    suivants du code de la santé publique (loi n
    70-1320 du 31 décembre 1970).
  • Toute consommation illicite de stupéfiants est
    constitutive dun délit.
  • La loi laisse la faculté de proposer aux
    toxicomanes,  linjonction thérapeutique  au
    lieu de poursuites judiciaires, avec la gratuité
    des soins.
  • Une circulaire du 9 juillet 1990(90-13) souligne
    que rien ne justifie un dépistage de la
    toxicomanie organisée de manière systématique
    dans lentreprise.
  • Le dépistage est généralement admis lorsque le
    salarié occupe un poste de sécurité et que
    lexercice de ses fonctions peut présenter une
    menace physique, chimique, biologique ou
    matérielle pour la sécurité individuelle et
    collective.

49
EMPLOYEUR
  • Au regard du droit français, les principes de
    protection de la vie privée (art.9 du code civil)
    et de la non discrimination (art.416 du code
    pénal, art L.122-45 du code du travail)
    interdisent aux employeurs la mise en place dun
    dépistage systématique de la toxicomanie auprès
    des salariés
  • ( ou des candidats à une embauche).
  • Lemployeur est responsable civilement et
    pénalement vis-à-vis de tiers pour les dommages
    causés par ses salariés dans lexercice de leurs
    fonctions.
  • Lemployeur dispose dun pouvoir réglementaire en
    matière dhygiène et de sécurité essentiellement
    par le règlement intérieur élaboré par
    lemployeur.
  • Lemployeur dispose dun pouvoir de sanction (ART
    L.122.40), selon le comportement du salarié.
  • Avertissement, mise à pied disciplinaire,
    modification du contrat de travail à titre
    disciplinaire.
  • Rétrogradation, mutation, refus davancement.
  • Licenciement.(le fait générateur de la sanction
    ou du licenciement nest donc pas lié à la
    toxicomanie, mais au comportement).

50
LE REGLEMENT INTERIEUR
  • Le règlement intérieur est un document écrit par
    lequel lemployeur fixe exclusivement
  • Les mesures dapplication de la réglementation en
    matière dhygiène et de sécurité dans
    lentreprise
  • Les règles générales et permanentes relatives à
    la discipline et notamment léchelle des
    sanctions que peut prendre lemployeur (art
    L.122-34 du code du travail).
  • Pour des examens complémentaires prévus par le
    règlement intérieur pour les postes à risque, le
    protocole retenu pour leur réalisation ne pourra
    pas être en opposition avec larticle L.122-35 du
    code du travail  
  • - le règlement intérieur ne peut contenir de
    clauses contraires aux lois et règlements, et ne
    peut apporter aux droits des personnes et aux
    libertés individuelles et collectives des
    restrictions qui ne seraient pas justifiées par
    la nature de la tâche à accomplir ni
    proportionnées au but recherché .
  • le règlement intérieur peut indiquer que
    linterdiction concerne touts les postes et non
    pas uniquement les postes de sécurité.

51
DIFFICULTES ET FINALITE DU DEPISTAGE
  • Aux termes de la loi, chaque individu soumis à un
    prélèvement biologique doit être tenu
    rigoureusement informé des usages qui en seront
    faits.
  • Pour des travaux nécessitant  une grande
    exigence en matière de sécurité et de maîtrise du
    comportement , le médecin du travail pourra être
    amené a réaliser un dépistage pour déterminer
    laptitude à un tel poste.(circulaire du
    ministère du travail du 9 juillet 1990, document
    élaboré par le conseil supérieur de la prévention
  • et des risques professionnels).
  • Mise en uvre dune politique efficace de lutte
    contre les conduites addictives en entreprise
    associant les partenaires sociaux ( CE, CHSCT).
  • Détermination des postes soumis à surveillance
  • Information sur les dangers de la drogue
  • Interdiction (comme ce qui déjà été fait avec
    succès pour lalcool).

52
MEDECIN DU TRAVAIL
  • SECRET MEDICAL
  • Rôle de conseiller (art R. 241-41)
  • Implication dans la procédure daptitude (art
    R.241-48 à51).
  • Le médecin du travail peut prescrire les examens
    nécessaires à la détermination de laptitude au
    poste de travail. et utiles au dépistage des
    maladies dangereuses pour lentourage.
    (art.R.241-52 du code du travail).
  • Pour des activités pour lesquelles lusage de
    drogues peut créer des risques soit pour ceux qui
    exercent ces activités, soit pour dautres
    salariés ou pour des tiers un dépistage
    systématique peut se justifier.
  • Sensibiliser le plus largement possible les
    différents partenaires de lentreprise.
  • Adapter sa pratique au contexte spécifique des
    entreprises pour lesquelles il travail.
  • Assurer le maintient dans lemploi autant que
    faire ce peut.
  • Favoriser la prise en charge du toxicomane par
    des structures spécialisés en évitant ainsi
    lexclusion.

53
CONCLUSION
  • AVEC LA DROGUE LE DANGER NEST SOUVENT GUERE
    REPERABLE
  • La consommation de substances psychoactives est
    dangereuse pour tout le monde a tous les niveaux.
  • Au travail la responsabilité de lemployeur est
    engagée vis avis du comportement  déviant  du
    salarié .
  • Le dépistage systématique restent interdit.
  • Malgré les insuffisances de la législation,
    lévolution des points de vue admet un dépistage
    pour les postes dits de sécurité ou de sûreté.
  • Les tests de dépistages sont chers, délicats a
    utiliser et de rendement encore imparfait.
  • Lemployeur en relation avec les partenaires
    sociaux doit user de son pouvoir réglementaire
    pour informer, interdire, sanctionner.
  • Le partenariat entre employeur, salarié et
    médecin du travail (dans le respect du secret
    médical) doit permettre une orientation vers une
    structure de soins et le maintient dans lemploi
    chaque fois que cela est possible.
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