POLYTRAUMATISE / TRAUMATISE GRAVE - PowerPoint PPT Presentation

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POLYTRAUMATISE / TRAUMATISE GRAVE

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bless porteur de plusieurs l sions, dont une au moins met en jeu le pronostic vital ... Stabilisation manuelle sans traction (mieux que la minerve) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: POLYTRAUMATISE / TRAUMATISE GRAVE


1
POLYTRAUMATISE / TRAUMATISE GRAVE
2
GENERALITES
3
Définitions 
  • blessé qui présente deux ou plusieurs lésions
    traumatiques graves périphériques, viscérales
    ou complexes entraînant une répercussion
    ventilatoire ou circulatoire.
  • blessé porteur de plusieurs lésions, dont une au
    moins met en jeu le pronostic vital à court
    terme.
  • Blessé dont lISS est supérieur à 16-25.

4
Décès du polytraumatisé 
  • 50 pendant la première période / secondes ou
    minutes qui suivent laccident.
  • Par lésions cérébrales, médullaires hautes, du
    cœur, des gros vaisseaux.
  • 30 pendant la deuxième période / heures qui
    suivent laccident.
  • par hémorragie massive intra ou rétro
    péritonéale, HED ou HSD, hémopneumothorax.
  • 20 pendant la troisième période / jours ou
    semaines qui suivent laccident.
  • par syndrome infectieux, syndrome de défaillance
    multiviscérale.

5
SDMV ou MOF (multiple organ failure)
  • processus systémique dans lequel des facteurs
    circulants (cytokines, radicaux libres) ont une
    action délétère sur des organes non concernés par
    lagression.
  • immunosuppression post traumatique / défaut du
    biofeedback négatif de la réaction
    inflammatoire .
  • SIRS  syndrome de réponse inflammatoire
    systémique 
  • Quand au moins deux des facteurs suivants 
    T gt 38- lt 36 / FC gt 90/min / FR gt
    25/min / PaCO2 lt 32 / GB gt 12.000 - lt
    4.000 .

6
Critères de gravité / Mécanisme lésionnel 
  • Chute hauteur gt 6 m
  • Impact latéral gt 45-60 cm
  • Déformation de lessieu ou du capot gt 75 cm
  • Patient éjecté du véhicule, tonneaux, passager
    DCD
  • Piéton renversé V gt 40-50 km/h

7
(No Transcript)
8
(No Transcript)
9
PRISE EN CHARGE HEMODYNAMIQUE
10
Physiopathologie 
  • Barorécepteurs (mécanorécepteurs sensibles à la
    déformation des vaisseaux) ? afférences ?
    bulbe  noyau solitaire du tractus ? diminution
    de linhibition physiologique avec 
  • Stimulation sympathique 
  • augmentation FC
  • Inhibition parasympathique 
  • augmentation inotropisme
  • vasoconstriction veineuse et artérielle
  • augmentation activité rénine angiotensine

11
  • ! ! toute sédation inhibe (de façon variable
    selon les drogues) le baroréflexe et donc
    laction sympathique de défense naturelle.
  • Réserve de volume sanguin  territoire
    splanchnique et musculocutané.
  • Notion dUnstressed Volume (70-80 du volume
    sanguin total) Et de Stressed Volume
    (fait la pression veineuse).

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Choc hémorragique 
  • 90 des cas des états de chocs
  • ? hypoxémie ? ischémie et hypoglycémie cellulaire
    ? phénomène anaérobie ? augmentation des
    lactates.
  • Au moment de la reperfusion  apparition de
    radicaux libres dans la circulation ? phénomènes
    inflammatoires / diminution de la
    microcirculation par agrégation plaquettaire /
    lésions tissulaires et vasculaires locales.

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  • A la phase initiale  stimulation sympathique, du
    système rénine angiotensine, de la sécrétion
    darginine vasopressine.
  • Pendant la deuxième phase  sympathoinhibitrice
    (perte de 25-40 de la masse sanguine)
  • ? hypoperfusion prolongée  métabolisme
    anaérobie, dette en O2, augmentation des
    lactates.
  • ? augmentation sécrétion des catécholamines.
  • Phase de choc décompensé  hypothermie (lt 35),
    acidose, troubles de la coagulation.

14
  • Dans 10 des cas
  • collapsus cardiovasculaire par
  • -vasoplégie par atteinte des centres végétatifs
    supérieures.
  • -collapsus de reventilation par normalisation
    trop rapide dune hypercapnie.
  • -Choc cardiogénique par pneumothorax suffocant ou
    atteinte cardio-péricardique

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  • ! ! bradycardie du traumatisé grave urgence
    absolue
  • avec hypotension
  • ? bradycardie paradoxale hypovolémique ( gt 50
    ) traumatisme médullaire haut gt D4 /
    vasoplégie stimulation phrénique si
    hémopéritoine abondant TT par ?-bloquant
  • Avec hypertension
  • ? engagement temporale

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Buts de la prise en charge 
  • PAS ? 75-80 mmHg
  • PAM ? 90 mmHg si TCG associé

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  • - Par remplissage vasculaire 
  • NaCl 9 g/l (308 meq/l )
  • ! !! acidose métabolique hyperchlorémique à forte
    dose.
  • Ringer Lactate ( 298 meq/l 6 g/l NaCl )
  • C-Ind ? TC / hyperkaliémie / insuffisance
    hépato-cellulaire.
  • Pouvoir dexpansion volémique de 0.2-0.3
  • HEA max 33 ml/kg J1 puis 20 ml/kg/j pd 4
    jours
  • Hestéril? pouvoir dexpansion volémique de 1.3
    pendant 4 h
  • Elohes ? 12 h.

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  • -Par catécholamines 
  • Adrénaline à la phase aiguë
  • Si inefficacité du remplissage par 2000 ml de
    colloïdes
  • Si induction à la sédation
  • 0.1-3 ?/kg/min ( 0.5-1.5 mg/h )
  • Noradrénaline à la phase tardive, devant un
    profil hémodynamique hyperkinétique (phénomènes
    inflammatoires et vasoplégiques)
  • 0.5-1.5 mg/h
  • Ephédrine 3-9 mg bolus
  • Amélioration de la perfusion dans tous les
    territoires même splanchnique.

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  • -Par Sérum Salé Hypertonique 
  • Pouvoir dexpansion volémique de 6-7 / 4-6 ml/kg
  • Améliore lhémodynamique pendant 30-45 minutes.
  • Indications ?
  • TCG hypotendu si engagement
  • Choc hémorragique sévère en attente dhémostase
    chirurgicale Physio ? Transfert deau
    interstitielle
  • Vasodilatation coronaire, rénale,
    hépato- splanchnique
  • Vasoconstriction
    musculo-cutanée
  • Augmentation de la
    contractilité myocardique
  • Effet identique au
    Mannitol sur losmolarité cérébrale.

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PANTALON ANTI CHOC
  • Plutôt Combinaison anti gravité 2 compartiments
    indépendants.
  • Gonflage du compartiment abdominal si et
    seulement si (et après) gonflage du compartiment
    des membres inférieures et nécessite le recours à
    la ventilation mécanique avec analgésie efficace.

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  • .Effets hémodynamiques 
  • Effets de redistribution quasi nuls lt 5 ml/kg
  • Lélévation de la PA nest pas le résultat dune
    autotransfusion suffisante.
  • Augmentation de la PA par augmentation des
    pressions systémiques surtout par réflexe
    vaso-constricteur local.
  • Donc augmentation du retour veineux
  • De la pression auriculaire droite
  • Du volume déjection systolique
  • Seuls augmentent parallèlement à la PA, les
    débits coronaires et cérébrales.
  • Restauration transitoire de la circulation
    coronaire et cérébrale.

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  • .Effets hémostatiques 
  • Réduction de la pression transmurale des
    vaisseaux des régions comprimées en sopposant à
    la pression sanguine.
  • Diminution du calibre des vaisseaux par
    écrasement, provoquant leur vasoconstriction.
  • Fermeture de la brèche vasculaire. Favorisée par
    la formation dun clou plaquettaire stable.
  • Donc effets hémostatique régionale avec réduction
    significative du saignement artériel pour une
    pression de gonflage gt à 60 mmHg.

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  • .Effets hémodynamiques adverses 
  • Augmentation du contenu sanguin pulmonaire.
  • Augmentation du travail du VD.
  • Majoration de la résistance à léjection du VG.
  • Surtout lors de la compression abdominale 
  • Donc vieillard, coronarien, insuffisant cardiaque
    terrain défavorable.

24
  • .Effets respiratoires adverses
  • Avec compression abdominale.
  • Augmentation du travail du diaphragme.
    Déplacement du diaphragme vers le thorax.
  • Réduction de la compliance thoracique.
  • Augmentation des pressions intragastriques 
    Facilitation des régurgitations et inhalation de
    liquide gastrique.
  • Augmentation de saignement intrathoracique.

25
  • .Effets adverses de la compression des membres 
  • Hyperalgique.
  • Effet ischémiant avec syndrome de loge, voire
    crush syndrome

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Indications 
  • Plaies pénétrantes abdomino-pelviennes  Choisir
    des pressions de gonflage basses 20-30 mmHg.
    Si gt 60 mmHg sédation avec ventilation
    mécanique.
  • Choc hémorragique par fracture du
    bassin  Après authentification des lésions et
    vérification de lintégrité du
    thorax.
  • Permet le transfert vers lembolisation.
  • Choc hémorragique dorigine urologique ou
    gynécologique 
  • Hémorragie incontrôlée vésico-prostatique
    post-traumatique.

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  • Hémorragie du post partum.
  • Choc hémorragique par anévrysme fissuré de
    laorte abdominale 
  • Permettre de gagner le temps nécessaire juste au
    geste chirurgical.
  • En préhospitalier  plaies pénétrantes
    hémorragiques du pelvis, périnée et des fesses.
  • Survie du traumatisé amélioré quen cas de choc
    sévère demblée.

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  • .Contre indications 
  • Traumatisme du thorax.
  • Choc cardiogénique.
  • Immobilisation des fractures dun membre
    inférieure. (maintenir la pression de gonflage en
    deçà de la pression diastolique en cas
    dutilisation pour limmobilisation de fractures
    des deux membres inférieures).

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PRISE EN CHARGE RESPIRATOIRE
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Indications Intubation-Ventilation Mécanique 
  • Score dintubation chez le polytraumatisé
  • Détresse respiratoire
  • Etat de choc chez le polytraumatisé
  • TCG / GCS ? 8
  • Traumatisme de la face avec risque asphyxique
  • Analgésie efficace avec sécurisation des VAS
  • Chez le traumatisé thorax fermé (critères de
    Barone et al) / ? 3 intubation.
  • FR initiale gt 25 min
  • FC gt 100/min
  • PAS lt 100 mmHg
  • GDS altérés  / PaO2 lt 60 - PaCO2 gt 55 mmHg
  • Présence dautres lésions.
  • Désadaptation ou augmentation des pressions chez
    patient ventilé recherche décompensation par
    pneumothorax

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Méthode 
  • Pré-oxygénation
  • ? soit Vt du patient pendant 3 min avec O2 5 l/m
  • Soit 8 CV pendant 1 min avec O2 10 l/m
  • Induction séquence rapide
  • ? Etomidate 0.3-0.5 mg /kg
  • Succinylcholine 1 mg/kg (même si TCG ou trauma
    médullaire).
  • Désadaptation ou augmentation des pressions chez
    patient ventilé recherche décompensation par
    pneumothorax

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  • Intubation difficile
  • ? mandrin dEschman / Fastrach. /- intubation
    par voie rétrograde, sous endoscopie.
  • Suspicion de traumatisme du rachis cervical. ! !
    à la manœuvre de sellick qui peut majorer une
    lésion instable.
  • Stabilisation manuelle sans traction (mieux que
    la minerve)
  • 2-6 de lésion chez le polytraumatisé
  • 15-20 de lésion méconnue sur les clichés de FP.

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Objectifs de la ventilation pré-hospitalière 
  • SpO2 gt 95 pour FiO2 1
  • Eviter hypo ou hypercapnie
  • Exsufler à laiguille épanchement compressif
  • Sassurer du bon positionnement de la sonde par
    la clinique et le capnograhe
  • Pas dindication systématique de la PEEP.

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Score dintubation chez le polytraumatisé 
  • gt 10 points intubation.
  • 1 point  fracture simple pied, cote, mandibule,
    cheville
  • 2 points  fracture avant-bras, Lefort II
  • 3 points  fracture humérus, tibia, vertèbre,
    Lefort III, lésion splénique, transfusion gt 4
    CG
  • 4 points  lésion hépatique, PAS initiale lt 80
    mmHg, GCS 8-14
  • 5 points  fracture bassin, fémur, PaO2 lt 60 mmHg
  • 10 points  volet costal, inhalation bronchique,
    GCS lt 8

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SCORE DE SEVERITE LESIONNEL / ISS - INJURY
SEVERITY SCORE
  • sur 6 régions corporelles 
  • tête et cou / face / thorax / abdomen /
    extrémités et bassin / peau
  • 5 niveaux de lésions 
  • minime / modérée / sévère sans risque vital /
    sévère avec risque vital / critique.
  • Prend en compte les 3 lésions les plus graves
  • ISS somme des carrés
  • ISS lt 25 a priori pas besoin de réanimation
  • ISS gt 25 pronostic vital engagé
  • ISS 40-70 survie incertaine

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RETENTISSEMENT PHYSIOLOGIQUE DES LESIONS / RTS
REVISED TRAUMA SCORE
37
SCORE DE RAMSAY
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PRISE EN CHARGE DU TRAUMATISE CRANIEN GRAVE
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  • TCG GCS ? 8 / absence de réponse verbale ou
    motrice aux ordres simples.
  • Lexamen neurologique doit toujours être réévalué
    après réanimation médicale.
  • Importance des phénomènes ischémiques
    secondaires.
  • Décharge de catécholamines  hyperglycémie,
    hyperneutrophilie, hypokaliémie
  • Osmolarité très importante  jamais de soluté
    hypotonique pendant les premières heures.

40
  • Lassociation HypoXémie ( SpO2 lt 90 ) /
    HypoTension ( PAS lt 90 mmHg ) potentialise
    lapparition des ischémies cérébrales , dœdème
    cérébrale et donc limportance de lHTIC post
    traumatique.
  • Episode dhypoxémie et/ou dhypotension gt 5 min
    risque de mortalité 2.
  • ? prévention et traitement des épisodes dhypoxie
    et dhypotension règle dor de la prise en
    charge pré-hospitalière des TCG par 
  • Monitorage minimal  PAM, sPO2, T, EtCO2
  • Intubation-ventilation mécanique
  • Remplissage vasculaire et catécholamines
  • Osmothérapie ? Mannitol 20 0.20 1 g/kg (
    1-5 ml/kg )

41
  • Osmothérapie ? Mannitol 20 0.20 1 g/kg
    ( 1-5 ml/kg )
  • Amélioration du débit sanguin cérébral pendant
    2-3 heures.
  • Impératives en cas danomalie pupillaire et/ou
    daggravation neurologique non expliquée par une
    cause extra-cranienne ( ACR du cerveau !!!).
  • La perfusion de 2.5 ml/kg de Mannitol 20 même en
    labsence danomalie pupillaire doit permettre au
    moindre doute, un transport autorisant une
    hémodynamique cérébrale dans de meilleures
    conditions, diminuant le risque dengagement
    cérébral et permettant deffectuer des examens
    diagnostique à lhôpital suivis de thérapeutiques
    adaptées médicochirurgicales.

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  • Lutte contre lhyperthermie (augmentation de la
    PaCO2, de la PIC)
  • Position proclive 10-30 (amélioration du
    retour veineux / ne vaut que si le patient est
    normovolémique).
  • Monitorage de la circulation cérébrale 
    Doppler transcranien, PIC, SvO2, PAM
  • Association polytraumatisme, contrôler  la
    ventilation, lhémostase, lhémorragie, la
    température.
  • Conserver au minimum  60 de TP / 100.000
    plaquettes.

Suture dune plaie du crane hémorragique
43
  • Signes évocateurs dœdème cérébrale diffus au TDM
    cérébral 
  • Disparition de limage du 3 eme ventricule
  • Disparition des citernes péri-mésencéphaliques
  • Disparition de la visibilité des sillons
    corticaux.

44
Buts de la prise en charge 
45
indications neuro-chirurgicale des TCG
  • plaie cranio-cérébrale, fracture de la base du
    crane
  • hydrocéphalie aigue
  • embarrures ouvertes ou fermées compressives
  • HED symptomatique
  • HSD aigu significatif (épaisseur gt 5 mm avec
    effet de masse gt 5 mm)
  • Hématome intra cérébral ou contusion
    hémorragique de volume gt 15 ml avec
    déplacement de la ligne médiane gt 5 mm et
    oblitération des citernes de la base.

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  • Un scanner effectué avant H6, doit être refait à
    H6.
  • Mortalité 
  • HSD simple 20
  • HSD compliqué 50
  • Contusion et hématome intra parenchymateux
    15-20 / 40 si GCS ? 8
  • Lésions encéphaliques diffuses, œdème cérébral
    84 de décès ou détat végétatif / intérêt de
    la neurochirurgie éventuel pour une décompression
    osseuse (craniotomie décompressive) pour lutter
    contre l HTIC.

47
SC de souffrance
Mésencéphalique 
Diencéphalique 
Mouvements derrance des globes oculaires
Pupilles petites et réactives Décortication Respir
ation de Cheynes Stokes
Hypertonie / hyperthermie Pupilles irrégulières
larges /- réactives Décérébration Hyperventilatio
n
Pontobulbaire 
Respiration ataxique Mydriase bilatérales
aréactives Motricité nulle.
48
CLASSIFICATION DE MASTERS
Masters II /- TDM cérébral surveillance
domicile ou hospitalière PC, amnésie post
critiqueintoxication associée Modification de la
conscience post critique age lt 2 ans Céphalées
progressives vomissements polytraumatisé Lésion
faciale épilepsie post traumatique
Masters I TDM cérébral 0 surveillance à
domicile possible avec feuille dexplications. As
ymptomatique céphalées, sensation
ébrieuse hématome Abrasion du scalp autre que
stade II ou III
Masters III TDM demblée /- neurochirurgie Alt
ération ou modification de la conscience Plaie
pénétrante ou embarrure déficit neurologique
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DOPPLER TRANSCRANIEN
Méthode 
  • Utilisation dune sonde basse fréquence de 2 MHz
  • Fenêtre temporale (au dessus de larcade
    zygomatique)
  • Artère cérébrale moyenne
  • ? flux positif
  • Profondeur de 45-60 mm
  • Vmoy 62 /- 12 cm/sec

50
Physio 
51
  • Les Résistances cérébrales distales sont basses
    donc la Vd est haute
  • Si les RCD augmentent ? la Vd diminue ? IP
    augmente
  • Si la PIC augmente, la PAM diminue ? la Vd
    diminue
  • Si hypocapnie ? vasoconstriction ? diminution Vd
  • Un DTC normal chez un patient normocapnique et
    non anémique, normotherme dans un délai lt 48
    heures garanti un DSC correct.
  • SvJO2 normale 60-80
  • si lt 50 ? hypoxie cérébrale
  • Après TC ? stabilisation des lésions intra
    cérébrales en 4-5 heures.
  • PPC estimée ( Vmoy / Vmoy Vd ) ( PAM PAD
    )
  • Ou ( PAM Vd ) / ( Vmoy 14 )

52
(No Transcript)
53
TRAUMATISME DU THORAX
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  • Fractures / volet costal  surcharge de travail
    ventilatoire vers J2-3 Distension gastrique
    quasi constante
  • Epanchement pleural 
  • Hémothorax et trauma fermé
  • ? chirurgie si abondance gt 1000-1500 ml
  • 100-150 ml/h
  • ? compressif  drainage avec autotransfusion
    lors dune situation catastrophique.
  • ? attention à la hernie diaphragmatique qui
    peut mimer un hémothorax.
  • pneumothorax
  • ? si instabilité hémodynamique, drainage à
    partir dun décollement de 5 mm / 80 mm.
  • ? compressif  exsuflation à laiguille 14G
    puis drain de joly
  • ? PNO antérieur visible quau TDM

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  • Contusion pulmonaire  Gravité liée aux
    modifications de lhématose.
  • Physio  ? rupture des membranes
    alvéolo-capillaires / hémorragies
    intraalvéolaires
  • Puis œdème interstitiel ? SDRA
  • ? diminution PaO2, compliance pulmonaire,
    rapport Vent/perf, DC
  • augmentation travail respiratoire, RVP
  • atteinte moins fréquente chez le sujet âgé par
    une mauvaise propagation de londe de choc
    (énergie absorbée par les cotes du fait de la
    moindre élasticité)
  • clinique  dyspnée, tirage /- cyanose /
    hémoptysie / emphysème sous cutané /
  • ronchus, crépitants / hypotension fréquente
  • paraclinique  GDS ? hypoxie
  • hypo puis hypercapnie
  • radiographie ? retard dapparition jusquà H6
    / max H48-H72
  • 20 de faux négatif
  • TDM ? 100 de détection juste après le
    traumatisme
  • TTT  oxygénothérapie /- VM si absolue
    nécessité
  • Kinésithérapie
  • Analgésie
  • Séquelles  secondaire à la fibrose ? dyspnée,
    altération de la CRF, du VEMS.

56
  • Déplacement médiastin soit par  compression
    controlatérale
  • Attraction homolatérale.
  • Fracture de la 1ère cote trauma violent ?
    contrôle de lintégrité du pédicule vasculaire
    sous clavier (par doppler / artério).
  • Importance de lECG ? normal, élimine dans 98
    des cas une arythmie dans les 48h
  • la Troponine ? gt 1 pour contusion myocardique
    avec dyskinésie segmentaire.
  • Surtout si fracture sternale (hématome
    rétrosternal).

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  • Dissection de laorte 
  • Signes au TDM injecté hélicoïdale ? flap intimal
  • Faux anévrysme
  • Image de thrombus.
  • Une radio du thorax normale nélimine pas une
    dissection traumatique de laorte (TDM)
  • Classification de De Bakey  I  atteinte
    de laorte ascendante et descendante
  • II  atteinte de laorte ascendante
  • III  atteinte de laorte descendante.
  • CAT ? TT médical en urgence  antalgiques
    morphiniques IV
  • ?-bloqunats Labétolol
    (Trandate) 1 mg/kg IV 1 min à répété à 10 min
    si besoin. Puis IVSE 0.1 mg/kg/h (2
    amp de 100 mg dans 160 ml deG5)
  • ou Aténolol (Ténormine) 5-10 mg IVL 5-10 min
  • /- antagoniste calcique (Loxen)

58
  • Rupture aortique 
  • Doit toujours être évoquée devant une cinétique
    avec une décélération brutale , une tamponade
    post traumatique.
  • Signes radiologiques évocateurs  élargissement
    du médiastin gt 8 cm / hémothorax gauche /
    hématome de la coiffe pleurale / effacement du
    bouton aortique / abaissement de la bronche
    souche gauche / disparition de la fenêtre
    aortico-pulmonaire / élargissement de la bande
    para trachéale / déviation à droite de la sonde
    œsophagienne / élargissement de la ligne
    médiastinale para spinale.

59
  • Plaie pénétrante du thorax
  • ? exploration systématique en milieu
    spécialisé.
  • Réanimation initiales des détresses vitales
    sans retarder lhémostase chirurgicale
  • ? mécanisme lésionnel 
  • arme blanche
  • arme à feu avec lésions possibles à distance de
    lorifice dentrée par phénomène de propagation
    de londe de choc, et de cavitation.
  • Recherche de la port dentrée et de sortie
  • ? la stabilité hémodynamique nempêche pas
    lexistence de lésions potentiellement vitales
  • ¾ des lésions traumatiques ne nécessitent quun
    drainage pleural simple pour hémopneumothorax
  • 40 des traumatismes thoraciques ont une lésion
    abdominale associée (orifice de pénétration
    sous mammelonaire en antérieur et sous les
    omoplates en postérieur)

60
  • lésion cardiaque 
  • toute lésion parasternale possibilité de lésion
    cardiaque (mortalité 70-90, par tamponade,
    hémorragie, dysfonction myocardique)
  • 50 des patients sont hémodynamiquements stables
  • diagnostic ETO (après radio et drainage pleural
    si besion)
  • lésion vasculaire 
  • 0.3-10
  • artère sous clavière, Aorte descendante,
    pulmonaire.
  • Mortalité très élevée
  • lésion trachéobronchique 
  • emphysème sous cutané, pneumothorax,
    pneumomédiastin, atélectasie
  • fuite dair persistante dans le tube de drainage,
    incapacité à maintenir le poumon expandu (2-3
    tube de drainage)
  • diagnostic positif par bronchoscopie
  • risque dembolie gazeuse

61
  • lésion de lœsophage 
  • rare
  • emphysème sous cutané dans le cou,
    pneumomédiastin, sang dans la SNG,
    pneumopéritoine
  • lésion du diaphragme 
  • difficile de dignostic / TDM et lavage péritonéal
  • thoracotomie
  • si instabilité hémodynamique ( PAS lt 60 mmHg
    avant remplissage. / 60 lt PAS lt 100 selon le
    remplissage )
  • si drainage initial gt 1200 ml ou si gt 500 ml/h.
  • plaie soufflante 
  • drainage pleural pansement obturant lorifice
    de pénétration.

62
  • Embolie Gazeuse 

  • surtout chez les
    patients avec brèche pulmonaire et plaie des
    veines pulmonaires
  • Hémoptysie / hémopneumatocele au TDM
  • Modification de létat neurologique et/ou
    hémodynamique lors de la ventilation mécanique

  • Pour éviter
    les embolies gazeuses ? éviter de ventiler
    autant que possible les trauma du thorax isolé
  • Ventilation sélective / drainage pleural / pas
    de PEEP VM avec petit Vt et petite FR.

63
TRAUMATISMES ORTHOPEDIQUES
64
Ex.clinique  Palper tous les segments
osseux Mobiliser toutes les articulations Appr
écier létat cutané Palper les
pouls Ex.neurologique complet / score ASIA.
65
  • CAT 
  • Initiale ? désinfection, pansement occlusif
    compressif antiseptique
  • Réduction et immobilisation des fractures
    déplacées et des luxations
  • Immobilisation des foyers de fracture
  • Abthérapie des fractures ouvertes prophylaxie
    antitétanique
  • TT rapide des fractures associées à des lésions
    vasculaires, des syndromes de loge, des
    plaies articulaires, des fractures ouvertes
    ou fermées avec menace cutanée.
  • Secondaire? il faut pouvoir opérer avant le 3ème
    jour, car dune part au delà le syndrome
    inflammatoire est important, et dautre part
    des complications générales peuvent survenir
    et faire repousser lintervention.

66
  • Indications chirurgicales en urgence des lésions
    du rachis 
  • Lésions cervicales très instables avec déficit
    neurologique complet.
  • Lésions dorsales avec déficit neurologique
    incomplet.
  • Lésions lombaires avec déficit neurologique non
    radiculaire.
  • Indications chirurgicales 
  • Lésion incomplète ou qui saggrave dans un délai
    lt 6 h.
  • Instabilité immédiate ou tardive
  • Compression neurologique persistante
  • ?décompression médullaire et stabilité
    rachidienne.

67
(No Transcript)
68
  • Embolie Graisseuse 
  • Déf  ensemble des manifestations cliniques,
    biologiques et radiologiques consécutives à
    lobstruction du réseau de la micro-circulation
    par des micro-gouttellettes de graisses
    insolubles.
  • Fréquence de 0.5 à 30 des polytraumatisés
  • Incidence augmentant lors de fractures de
    plusieurs os longs, si associés à une fracture
    du bassin.
  • Facteurs favorisants lésions viscérales
  • Etat de choc
  • Déplacement important et mauvaise
    contention du foyer de fracture

69
  • Physio 
  • Embols graisseux ? migration dans les capillaires
    pulmonaires ( majorée dans les fractures
    fermées oû la pression générée est plus
    élevée) ? obstruction (majorée par
    ladhésion plaquettaire et de fibrine)
  • Libération dacides gras (par hydrolyse physio
    de lembol) ? toxicité au niveau de la
    membrane alvéolo-capillaire et du
    surfactant ? SDRA
  • ? migration dans les capillaires cérébraux
    (après passage dans la grande
    circulation) ? désordres neuro-psychiques

70
  • diagnostic clinique
  • intervalle libre de qq heures à qq jours
    (moy H24)
  • sympto initiale ? hyperthermie / détresse
    respiratoire / tr de la vigilance à type
    dobnubilation / thrombopénie progressive.
  • Sympto complète / triade de Gurd ? tr.
    Ventilatoire (90)
  • Tr. Neuro-psychiques
  • Tr. Cutanéo-muqueux

71
Tr.ventilatoires  auscultation et radiographie
quasi asymptomatique jusquà H24 /- cœur
pulmonaire à lECG (S1Q3, BBD) tr.neuro-psychique
s  dues à ? embolisation graisseuse
cérébrale hypoxémie liée à latteinte
pulmonaire aux lésions hémorragiques (par
toxicité des Ac.gras sur lendothélium
vasculaire) Tr vigilance ? obnubilation,
délire, agitation, coma Tr
neuro-végétatif (par atteinte des noyaux gris
centraux) ? tachycardie /- instabilité
hémodynamique Hyperthermie,
sueur TDM ? pétéchies / œdème diffus /
hypodensités de la substance blanche
hémisphérique Tr.cutanéo-muqueux  purpura
pétéchiale (J2-J3) partie antéro-supérieure du
thorax Fond dœil  hémorragie rétinienne /
taches blanches / œdème maculaire Forme
fulminante ? début brutal et complet sans
intervalle libre Le plus souvent mortelle par
embolisation massive
72
  • Diagnostic para-clinique
  • Aucun examen spécifique
  • Bio  ? thrombopénie /- CIVD (avec faible
    diminution du Fib)
  • Anémie hémolytique
  • LBA  ? recherche des inclusions lipidiques
  • TTT
  • Préventif ? immobilisation précose et
    fixation chir rapide et complète
  • Prévention du choc hypovolémique / douleur /
    stress
  • Oxygénothérapie /- VM avec PEEP
  • Mortalité des formes graves 10 / sinon
    récupération en 15 j.

73
TRAUMATISMES ABDOMINAUX
74
  • Mécanismes lésionnels 
  • Choc direct ? écrasement (écrasement de
    listhme pancréatique par le volant contre le
    corps vertébrale de L1)
  • Laugmentation brutale de pression intra
    abdominale est responsable de lésions par
    éclatement dorganes situés en dehors de la zone
    dimpact (rupture diaphragmatique, de lintestin
    grèle).
  • Décélération brutale ? étirements des zones
    dattaches des organes que sont les pédicules
    vasculaires, les mésos, les ligaments.
  • Seatbelt Mark  marque du trajet de la ceinture
    de sécurité sur la paroi abdominale ? risque de
    lésion intra abdominales par 8 (
    intestinale).

75
  • Plaies de labdomen 
  • Plaie pénétrante  dès lors quil y a effraction
    du péritoine pariétal.
  • Plaie perforante  dès lors que la pénétration a
    entraînée des lésions viscérales abdominales
    sous jacentes.
  • SC positif ? éviscération du contenu abdominale
  • Extériorisation par la plaie de  sang, gaz,
    urine, liquide digestif
  • Silence auscultatoire, BHA 0
  • Sang au TR, dans la SNG
  • Irritation péritonéale à la palpation
  • Douleur au cul sac de douglas/ TR
  • Une plaie thoracique se situant au dessous de la
    ligne mammelonaire / 4ème EIC peut être à
    lorigine dune plaie péritonéale.

76
  • CAT 
  • Une surveillance rapprochée en attente dune
    laparotomie peut suffire en labsence de 
  • Eviscération
  • Hémorragie interne
  • Hémorragie digestive
  • Péritonite
  • Indications de laparotomie 
  • Plaie pénétrante par arme à feu
  • Pneumopéritoine
  • Péritonite
  • Etat de choc hémodynamique
  • Eviscération
  • Hémorragie digestive
  • Indications laparoscopie 
  • Epanchement intra péritonéal modéré (écho /
    TDM)
  • Surveillance du blessé impossible
  • Toute plaie de la paroi abdominale antérieure
    sans SC ou radiologique de pénétration
    péritonéale exploration de la plaie sous AL au
    bloc opératoire.

77
Contusion hépatique  Tout traumatisé hépatique
doit avoir un scanner. TT non opératoire à
privilégier / surtout si stabilité ou bonne
réponse à la réa, si absence de lésion
digestive. Si TT opératoire  tamponnement ,
sinon filet hémostatique ou suture. Contusion
splénique  TT non opératoire sihémodynamique
stable Besoin transfusionnel lt 4 CG Absence de
trouble de lhémostase Absence de lésion
associée sévère. TT opératoire si hémorragie
active Surveillance impossible de par la
multiplicité des foyers hémorragiques Contraintes
particulières  besoin dun TT anticoagulant
pour dautre atteinte, besoin dune chirurgie
en décubitus ventral ou prolongée ou
hémorragique.
78
Contusions dorganes pleins  Laparotomie non
discutable si au moins deus signes au
scanner  Pneumopéritoine Epaississement de
la paroi abdominale Extravasation de produit de
contraste Hématome intra mésentérique Contusion
du tube digestif  Intérêt de léchographie
initiale Recherche  élargissement de la racine
du mésentère De lair là ou il ne devrait pas
être Elargissement de la paroi du tube
digestif.
79
  • Traumatisme pelvien 
  • La fracture du bassin doit faire redouter un
    hématome rétro péritonéal et doit faire discuter
    chez un patient instable hémodynamiquement
    lindication dune embolisation artérielle et/ou
    dune fixation chirurgicale du bassin (par
    fixateur externe) ou dune mise en place de
    champs pelviens de Ganz ou de Browner ( de mise
    en place plus rapide) ou au pire dun packing.
  • Recherche de lésions vaginale, anorectale ou
    cutanée ? peuvent être à lorigine dun
    saignement majeur pouvant justifier dune
    hémostase locale au bloc opératoire /
    transforment ces fractures du bassin en fractures
    ouvertes.
  • Recherche de lésions urologiques, surtout chez
    lhomme.
  • La rupture urétérale est suspectée
    devant présence de sang au méat / globe vésical
    / impossibilité mictionelle chez le blessé
    conscient.
  • Présnce dune fracture ilio ou ischiopubienne ou
    dune disjonction pubienne contre indique le
    sondage urétral chez lhomme

80
  • Traumatisme rachidien/médullaire 
  • SC neurologiques déficitaires non expliqués par
    le scanner ? faire une IRM.
  • Un coma doit systématiquement faire suspecter une
    lésion rachidienne instable
  • Perte de lautorégulation du débit sanguin
    médullaire au niveau et à proximité des lésions
    médullaires ? baisse de la perfusion médullaire
    dès la baisse de la PAS. Constante en cas de
    tétra ou paraplégie haute, secondaire à la perte
    du sympathique ? hypoxie au niveau des zones
    lésées.
  • Evolution de lésions secondaires à lorigine de
    souffrance des métamères sus jacents à la zone
    détruite (même en cas de section médullaire
    complète).
  • Prévention des lésion secondaires par
    méthylprédnisolone ( 30 mg/kg en 30 min puis 5
    mg/kg/h ) avant le délai de 8 heures et surtout
    de 3 heures.
  • Buts de la prise en charge maintien dune
    hématose et dun état circulatoire corrects dès
    les premières minutes de la prise en charge.
  • Dans tous les cas, considérer tout polytraumatisé
    et à fortiori comateux comme porteur dune lésion
    instable du rachis jusquà preuve du contraire ?
    CAT minerve / dégagement monobloc /
    installation dans matelas à dépression.

81
  • Notification des troubles neurologiques grâce au
    score ASIA. Examen répétitif.
  • Il existe souvent une dissociation entre les
    niveaux lésionnels sensitif et moteur, surtout
    dans les atteintes complètes ( le niveau sensitif
    étant décalé vers le bas par rapport au niveau
    moteur).
  • Echelle datteinte neurologique (de Frankel)
  • Stade A atteinte neurologique complète
  • Aucune fonction motrice ou sensorielle nest
    conservée en sous lésionnel.
  • Stade B atteint neurologique incomplète
  • Seule la fonction sensorielle est conservée en
    sous lésionnel.
  • Stade C atteinte neurologique incomplète
  • Déficit moteur partiel avec score moteur lt3
  • Stade D idem C avec score moteur lt
  • Stade E fonction sensorielle et motrice normale.

82
  • Syndrome neurologique des atteintes incomplètes 
  • Syndrome central  trauma cervical / atteinte
    motrice plus marquée au membre supérieur que
    inférieur / sensibilité sacrée conservée.
  • Syndrome de Brown-Séquard  atteinte motrice et
    proprioceptive homolatérale
  • Atteinte sensorielle thermoalgique
    controlatérale.
  • Syndrome antérieur  atteinte neurologique
    motrice et thermoalgique variable
  • Proprioception conservée.
  • Syndrome de la queue de cheval  atteinte des
    racines nerveuses lombosacrées
  • Aréflexie vésicale et des membres
    inférieurs
  • Syndrome du cône médullaire  atteinte du cône
    et des racines lombaires
  • idem queue de cheval avec réflexes sacrés
    conservés.

83
  • Atteintes fonctionnelles et lésions associées 
  • Perte de la toux par paralysie des muscles
    abdominaux
  • Hypoventilation alvéolaire par paralysie des
    muscles intercostaux
  • Vasoplégie par perte du sympathique dans les
    atteintes dorsales hautes et cervicales
    (?dopamine)
  • Bradycardie grave /- asystolie ( parasympathique
    intact) lors de stimulation vagale (? atropine)
  • Altération de la régulation thermique
  • Le tétraplégique est poïkilothermie.
  • Trauma cervicaux ? trauma facial
  • Trauma dorsal ? hémo pneumothorax / volet
    thoracique / lésion viscérale rate.
  • Thrombose veineuse profonde fréquente avec risque
    dembolie pulmonaire importante ? HBPM préventive
    dès les heures qui suivent le traumatisme.
  • Iléus paralytique, gastroparésie ? Sonde
    gastrique
  • Absence de douleur abdominale ? échographie
    facile
  • Globe urinaire ? sonde urinaire

84
TRAUMATISME FACIAL
  • Lurgence contrôle des voies aériennes
    supérieures
  • dune hémorragie ? meilleure technique
    embolisation
  •  ! ! au problème du retour veineux jugulaire lors
    de la pose du collier cervical et du serrage du
    lacet de la sonde dintubation.
  • toujours essayer de se procurer une photo.

85
  • Plaie souillée délabrée antibiothérapie par
    Augmentin et VAT.
  • Intubation sous crash induction ssi ventilation
    au masque possible
  • Sinon intubation en VS
  • Bilan lésionnel  crane face
  • Rachis cervical examen neurologique
  • Globe oculaire nerfs de la face
  • Vaisseaux carotidiens
  • Lefort I mobilité isolé de larcade dentaire
    supérieure
  • Lefort II mobilité du maxillaire supérieur
  • Lefort III dysjonction cranio-faciale
    (correspond à une fracture de la base du crane)

86
RHABDOMYOLYSE / CRUSH SYNDROME
87
  • Etiologies 
  • compression musculaire prolongée de qq heures
  • effort physique intense, coups de chaleur
  • hypokaliémie
  • infections (virale, bactérienne)
  • drogues (amphétamine, célocurine, anabolisant),
    CO, alcool

88
  • physiopathologie 
  • P.P.Musc PAM P.intramuscul
  • ischémie ? faillite de la pompe Na-K ATPase
    dépendante ? accumulation de Na et H2O ? œdème ?
    PIM ? majoration de lischémie
  • .? défaut de relaxation musculaire par défaut de
    relargage de Ca
  • rétablissement du débit
  • aggravation locale par libération radicaux
    libres
  • majoration œdème
  • activation de la coagulation
  • aggravation générale par hyperkaliémie
  • hypovolémie
  • inflammation généralisée
  • CIVD
  • Acidémie

89
  • Marqueurs biologiques 
  • myoglobine forme de stockage de lHb dans le
    muscle avec relargage possible localement lors
    dinsuffisance des apports. Pic à H24
  • la myoglobine précipite dans les tubules rénaux
    quand le pH.u est acide ? myoglobinurie et
    insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire
    aiguë.
  • CPK pic à J3 CPK à 16000 à larrivée
    80.000 à J3 (gravissime)
  • Hypocalcémie
  • Hyperkaliémie
  • Insuffisance rénale ? hypoperfusion rénale ?
    hypovolémie
  • ? myoglobinurie ? acidurie
  • ? radicaux libres ? ischémie

90
  • CAT 
  • scope dynamap
  • vvp / biologie  iono CPK Ca GDZ radio
  • remplissage vasculaire / Crush Syndrome
  • avant dégagement  NaCl 1000 ml/h /- HEA si
    choc
  • après dégagement  NaCl 500 ml/h
  • G5 1000 ml/h
  • Bicarb 50 meq/l
  • but diurèse à 8000 ml/24h
  • pH.u gt6.5 (BU)
  • TT local des plaies hémorragiques / Abthérapie /
    VAT
  • ClCa si hyperkaliémie menaçante
  • Furosémide pour tenter de relancer une diurèse si
    celle ci est nulle malgré un remplissage de
    4000-5000 ml
  • Garrot ssi patient en état de choc avec détresse
    respiratoire, hémodynamique, neurologique et ne
    répondant pas au remplissage.
  • ? membre fichu avec amputation quasi certaine
  • Aponévrotomie si flux doppler nul
  • Absence de pouls
  • PIM gt 40 mmHg
  • Déficit sensitivomoteur.

91
SEDATION ANALGESIE
92
  • Douleur et évaluation 
  • Définitions de la douleur 
  • Expérience désagréable, sensorielle et
    émotionnelle associée à un dommage tissulaire
    présent ou potentiel, ou décrit en terme dun tel
    dommage
  • Douleur somatique (par stimulation des récepteurs
    périphériques)
  • Douleur neurologique par désafférentation (par
    défaut dinhibition)
  • Douleur psychogène
  • La douleur constitue une perception complexe,
    multidimentionnelle, déterminée par de nombreuses
    variables interactives, sensoro-discriminatives,
    affectives émotionnelles, cognitive et
    comportementale
  • Signal dalarme / sauvegarde de lintégrité de
    lorganisme

93
Intérêts de lutilisation de thérapeutiques
anxiolytiques associées pour faire face à la part
subjective majeure de la douleur, à la charge
émotionnelle ?anxiolyse verbale / attitude
rassurante ?anxiolyse médicamenteuse par BZD
94
  • pourquoi traiter la douleur 
  • Douleur symptôme fréquent en médecine durgence
  • Eviter les conséquences néfastes de la douleur
    sur lorganisme ( végétatives, neuro-endocrinienne
    s, psychiques)
  • Devoir humanitaire et déontologique
  • Confort du patient et de léquipe soignante
  • Permet dentretenir voire de rétablir une
    communication avec le patient
  • Améliorer la prise en charge  matériel  du
    patient

95
  • Les fausses raisons de ne pas traiter la
    douleur 
  • Fatalité de la douleur en situation durgence
  • Peur des effets secondaires des morphiniques
  • Préserver le symptôme douleur pour établir le
    diagnostic
  • Priorité aux détresses vitales
  • Sous-estimation de limportance de la douleur par
    le personnel soignant

96
  • Evaluation de la douleur 
  • Doit être systématique par interrogatoire puis
    par échelle dévaluation / EVA, EN
  • Un patient qui ne verbalise pas sa douleur ou qui
    ne réclame pas des antalgiques, nest pas
    forcément un patient qui ne souffre pas
  • Intérêt de lEVA / EN reproductibilité,
    faisabilité
  • Quantification chiffrée, transmission de
    linformation
  • Rechercher lefficacité de la réponse au TT,
    suivi dans le temps
  • Montrer au patient que lon attentif à sa douleur
  • 13 mm variation minimale qui correspond à une
    modification clinique significative
  • Ne pas oublier de prendre en compte le
    contentement ou non du patient de lefficacité du
    TT sur le syndrome algique.

97
  • Analgésie médicamenteuse 
  • Paracétamol / propacétamol Prodafalgan
  • Ind  douleur faible à modérée
  • Potentialise leffet des morphiniques
  • C-ind  insuffisance hépatique / allergie
  • Posologie  2 g IVL 15 min /6h
  • Délai action  30 min / pic H1-H2

98
  • AINS / kétoprofène Profénid
  • Ind  douleur osseuse, ORL, stomatologique,
    gynécologique, CN
  • Potentialise leffet des morphiniques et du
    paracétamol
  • C-ind  cf AINS
  • Posologie  100 mg IVL 10min /8h
  • Délai daction  15-30 min

99
  • Chlorydrate de tramadol Topalgic
  • Ind  douleur modérée à forte
  • C-ind  insuffisance rénale, hépatique,
    respiratoire
  • Epilepsie non contrôlée
  • Toxicomane en sevrage
  • Posologie  100 mg IVL 20 min
  • Puis si besoin à H1 bolus de 50 mg/ 20 min sans
    dépasser 250 mg
  • Puis 50-100 mg/4-6 h
  • Effets secondaires  nausées, vomissements,
    vertiges, sédation, prurit

100
  • Protoxyde dazote Entonox ( O2-NO2 équimolaire)
  • Ind  douleur modérée à forte (analgésie
    équivalente à 10 mg de morphine)
  • Potentialise leffet des morphiniques
  • Ne nécessite pas dabord veineux
  • c-ind  pneumothorax / TC avec trouble de la
    vigilance / T ambiante lt 5C
  • durée daction durée dadministration
  • a larrêt de ladministration, risque dhypoxie
    de diffusion / Oxygénothérapie pendant 10 min
  • ATU levée
  • Stockage en position couchée possible mais
    utilisation obligatoire en position verticale et
    à T ambiante gt 5C

101
PRISE EN CHARGE HOSPITALIERE
102
  • Si patient instable pendant le transport, bilan
    évolutif au centre daccueil ( prévenir
    bloc opératoire, banque du sang, chirurgien,
    radiologue)
  • A laccueil des urgences, deux objectifs
    contracditoires  obtenir un bilan lésionnel
    précis, en évitant de retarder des interventions
    thérapeutiques urgentes.
  • Examen clinique complet indispensable avec TR
    (para-tetraplégie)
  • Bilan biologique  NFS plaq GR (peut être
    fait à partir de nimporte quel épanchement) Rh
    RAI TP TCA
  • /- Fib lactates alcool toxiques ?-HCG
    troponine

103
  • bIlan radio standard

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