Title: POLYTRAUMATISE / TRAUMATISE GRAVE
1POLYTRAUMATISE / TRAUMATISE GRAVE
2GENERALITES
3Définitions
- blessé qui présente deux ou plusieurs lésions
traumatiques graves périphériques, viscérales
ou complexes entraînant une répercussion
ventilatoire ou circulatoire. - blessé porteur de plusieurs lésions, dont une au
moins met en jeu le pronostic vital à court
terme. - Blessé dont lISS est supérieur à 16-25.
4Décès du polytraumatisé
- 50 pendant la première période / secondes ou
minutes qui suivent laccident. - Par lésions cérébrales, médullaires hautes, du
cœur, des gros vaisseaux. - 30 pendant la deuxième période / heures qui
suivent laccident. - par hémorragie massive intra ou rétro
péritonéale, HED ou HSD, hémopneumothorax. - 20 pendant la troisième période / jours ou
semaines qui suivent laccident. - par syndrome infectieux, syndrome de défaillance
multiviscérale.
5SDMV ou MOF (multiple organ failure)
- processus systémique dans lequel des facteurs
circulants (cytokines, radicaux libres) ont une
action délétère sur des organes non concernés par
lagression. - immunosuppression post traumatique / défaut du
biofeedback négatif de la réaction
inflammatoire . - SIRS syndrome de réponse inflammatoire
systémique - Quand au moins deux des facteurs suivants
T gt 38- lt 36 / FC gt 90/min / FR gt
25/min / PaCO2 lt 32 / GB gt 12.000 - lt
4.000 .
6Critères de gravité / Mécanisme lésionnel
- Chute hauteur gt 6 m
- Impact latéral gt 45-60 cm
- Déformation de lessieu ou du capot gt 75 cm
- Patient éjecté du véhicule, tonneaux, passager
DCD - Piéton renversé V gt 40-50 km/h
7(No Transcript)
8(No Transcript)
9PRISE EN CHARGE HEMODYNAMIQUE
10Physiopathologie
- Barorécepteurs (mécanorécepteurs sensibles à la
déformation des vaisseaux) ? afférences ?
bulbe noyau solitaire du tractus ? diminution
de linhibition physiologique avec - Stimulation sympathique
- augmentation FC
- Inhibition parasympathique
- augmentation inotropisme
- vasoconstriction veineuse et artérielle
- augmentation activité rénine angiotensine
11- ! ! toute sédation inhibe (de façon variable
selon les drogues) le baroréflexe et donc
laction sympathique de défense naturelle. - Réserve de volume sanguin territoire
splanchnique et musculocutané. - Notion dUnstressed Volume (70-80 du volume
sanguin total) Et de Stressed Volume
(fait la pression veineuse).
12Choc hémorragique
- 90 des cas des états de chocs
- ? hypoxémie ? ischémie et hypoglycémie cellulaire
? phénomène anaérobie ? augmentation des
lactates. - Au moment de la reperfusion apparition de
radicaux libres dans la circulation ? phénomènes
inflammatoires / diminution de la
microcirculation par agrégation plaquettaire /
lésions tissulaires et vasculaires locales.
13- A la phase initiale stimulation sympathique, du
système rénine angiotensine, de la sécrétion
darginine vasopressine. - Pendant la deuxième phase sympathoinhibitrice
(perte de 25-40 de la masse sanguine) - ? hypoperfusion prolongée métabolisme
anaérobie, dette en O2, augmentation des
lactates. - ? augmentation sécrétion des catécholamines.
- Phase de choc décompensé hypothermie (lt 35),
acidose, troubles de la coagulation.
14- Dans 10 des cas
- collapsus cardiovasculaire par
- -vasoplégie par atteinte des centres végétatifs
supérieures. - -collapsus de reventilation par normalisation
trop rapide dune hypercapnie. - -Choc cardiogénique par pneumothorax suffocant ou
atteinte cardio-péricardique
15- ! ! bradycardie du traumatisé grave urgence
absolue - avec hypotension
- ? bradycardie paradoxale hypovolémique ( gt 50
) traumatisme médullaire haut gt D4 /
vasoplégie stimulation phrénique si
hémopéritoine abondant TT par ?-bloquant - Avec hypertension
- ? engagement temporale
16Buts de la prise en charge
- PAS ? 75-80 mmHg
- PAM ? 90 mmHg si TCG associé
17- - Par remplissage vasculaire
- NaCl 9 g/l (308 meq/l )
- ! !! acidose métabolique hyperchlorémique à forte
dose. - Ringer Lactate ( 298 meq/l 6 g/l NaCl )
- C-Ind ? TC / hyperkaliémie / insuffisance
hépato-cellulaire. - Pouvoir dexpansion volémique de 0.2-0.3
- HEA max 33 ml/kg J1 puis 20 ml/kg/j pd 4
jours - Hestéril? pouvoir dexpansion volémique de 1.3
pendant 4 h - Elohes ? 12 h.
18- -Par catécholamines
- Adrénaline à la phase aiguë
- Si inefficacité du remplissage par 2000 ml de
colloïdes - Si induction à la sédation
- 0.1-3 ?/kg/min ( 0.5-1.5 mg/h )
- Noradrénaline à la phase tardive, devant un
profil hémodynamique hyperkinétique (phénomènes
inflammatoires et vasoplégiques) - 0.5-1.5 mg/h
- Ephédrine 3-9 mg bolus
- Amélioration de la perfusion dans tous les
territoires même splanchnique.
19- -Par Sérum Salé Hypertonique
- Pouvoir dexpansion volémique de 6-7 / 4-6 ml/kg
- Améliore lhémodynamique pendant 30-45 minutes.
- Indications ?
- TCG hypotendu si engagement
- Choc hémorragique sévère en attente dhémostase
chirurgicale Physio ? Transfert deau
interstitielle - Vasodilatation coronaire, rénale,
hépato- splanchnique - Vasoconstriction
musculo-cutanée - Augmentation de la
contractilité myocardique - Effet identique au
Mannitol sur losmolarité cérébrale. -
20PANTALON ANTI CHOC
- Plutôt Combinaison anti gravité 2 compartiments
indépendants. - Gonflage du compartiment abdominal si et
seulement si (et après) gonflage du compartiment
des membres inférieures et nécessite le recours à
la ventilation mécanique avec analgésie efficace.
21- .Effets hémodynamiques
- Effets de redistribution quasi nuls lt 5 ml/kg
- Lélévation de la PA nest pas le résultat dune
autotransfusion suffisante. - Augmentation de la PA par augmentation des
pressions systémiques surtout par réflexe
vaso-constricteur local. - Donc augmentation du retour veineux
- De la pression auriculaire droite
- Du volume déjection systolique
- Seuls augmentent parallèlement à la PA, les
débits coronaires et cérébrales. - Restauration transitoire de la circulation
coronaire et cérébrale.
22- .Effets hémostatiques
- Réduction de la pression transmurale des
vaisseaux des régions comprimées en sopposant à
la pression sanguine. - Diminution du calibre des vaisseaux par
écrasement, provoquant leur vasoconstriction. - Fermeture de la brèche vasculaire. Favorisée par
la formation dun clou plaquettaire stable. - Donc effets hémostatique régionale avec réduction
significative du saignement artériel pour une
pression de gonflage gt à 60 mmHg.
23- .Effets hémodynamiques adverses
- Augmentation du contenu sanguin pulmonaire.
- Augmentation du travail du VD.
- Majoration de la résistance à léjection du VG.
- Surtout lors de la compression abdominale
- Donc vieillard, coronarien, insuffisant cardiaque
terrain défavorable.
24- .Effets respiratoires adverses
- Avec compression abdominale.
- Augmentation du travail du diaphragme.
Déplacement du diaphragme vers le thorax. - Réduction de la compliance thoracique.
- Augmentation des pressions intragastriques
Facilitation des régurgitations et inhalation de
liquide gastrique. - Augmentation de saignement intrathoracique.
25- .Effets adverses de la compression des membres
- Hyperalgique.
- Effet ischémiant avec syndrome de loge, voire
crush syndrome
26Indications
- Plaies pénétrantes abdomino-pelviennes Choisir
des pressions de gonflage basses 20-30 mmHg.
Si gt 60 mmHg sédation avec ventilation
mécanique. - Choc hémorragique par fracture du
bassin Après authentification des lésions et
vérification de lintégrité du
thorax. - Permet le transfert vers lembolisation.
- Choc hémorragique dorigine urologique ou
gynécologique - Hémorragie incontrôlée vésico-prostatique
post-traumatique.
27- Hémorragie du post partum.
- Choc hémorragique par anévrysme fissuré de
laorte abdominale - Permettre de gagner le temps nécessaire juste au
geste chirurgical. - En préhospitalier plaies pénétrantes
hémorragiques du pelvis, périnée et des fesses. - Survie du traumatisé amélioré quen cas de choc
sévère demblée.
28- .Contre indications
- Traumatisme du thorax.
- Choc cardiogénique.
- Immobilisation des fractures dun membre
inférieure. (maintenir la pression de gonflage en
deçà de la pression diastolique en cas
dutilisation pour limmobilisation de fractures
des deux membres inférieures).
29PRISE EN CHARGE RESPIRATOIRE
30Indications Intubation-Ventilation Mécanique
- Score dintubation chez le polytraumatisé
- Détresse respiratoire
- Etat de choc chez le polytraumatisé
- TCG / GCS ? 8
- Traumatisme de la face avec risque asphyxique
- Analgésie efficace avec sécurisation des VAS
- Chez le traumatisé thorax fermé (critères de
Barone et al) / ? 3 intubation. - FR initiale gt 25 min
- FC gt 100/min
- PAS lt 100 mmHg
- GDS altérés / PaO2 lt 60 - PaCO2 gt 55 mmHg
- Présence dautres lésions.
- Désadaptation ou augmentation des pressions chez
patient ventilé recherche décompensation par
pneumothorax
31Méthode
- Pré-oxygénation
- ? soit Vt du patient pendant 3 min avec O2 5 l/m
- Soit 8 CV pendant 1 min avec O2 10 l/m
- Induction séquence rapide
- ? Etomidate 0.3-0.5 mg /kg
- Succinylcholine 1 mg/kg (même si TCG ou trauma
médullaire).
- Désadaptation ou augmentation des pressions chez
patient ventilé recherche décompensation par
pneumothorax
32- Intubation difficile
- ? mandrin dEschman / Fastrach. /- intubation
par voie rétrograde, sous endoscopie. - Suspicion de traumatisme du rachis cervical. ! !
à la manœuvre de sellick qui peut majorer une
lésion instable. - Stabilisation manuelle sans traction (mieux que
la minerve) - 2-6 de lésion chez le polytraumatisé
- 15-20 de lésion méconnue sur les clichés de FP.
33Objectifs de la ventilation pré-hospitalière
- SpO2 gt 95 pour FiO2 1
- Eviter hypo ou hypercapnie
- Exsufler à laiguille épanchement compressif
- Sassurer du bon positionnement de la sonde par
la clinique et le capnograhe - Pas dindication systématique de la PEEP.
34Score dintubation chez le polytraumatisé
- gt 10 points intubation.
- 1 point fracture simple pied, cote, mandibule,
cheville - 2 points fracture avant-bras, Lefort II
- 3 points fracture humérus, tibia, vertèbre,
Lefort III, lésion splénique, transfusion gt 4
CG - 4 points lésion hépatique, PAS initiale lt 80
mmHg, GCS 8-14 - 5 points fracture bassin, fémur, PaO2 lt 60 mmHg
- 10 points volet costal, inhalation bronchique,
GCS lt 8
35SCORE DE SEVERITE LESIONNEL / ISS - INJURY
SEVERITY SCORE
- sur 6 régions corporelles
- tête et cou / face / thorax / abdomen /
extrémités et bassin / peau - 5 niveaux de lésions
- minime / modérée / sévère sans risque vital /
sévère avec risque vital / critique. - Prend en compte les 3 lésions les plus graves
- ISS somme des carrés
- ISS lt 25 a priori pas besoin de réanimation
- ISS gt 25 pronostic vital engagé
- ISS 40-70 survie incertaine
36RETENTISSEMENT PHYSIOLOGIQUE DES LESIONS / RTS
REVISED TRAUMA SCORE
37SCORE DE RAMSAY
38PRISE EN CHARGE DU TRAUMATISE CRANIEN GRAVE
39- TCG GCS ? 8 / absence de réponse verbale ou
motrice aux ordres simples. - Lexamen neurologique doit toujours être réévalué
après réanimation médicale. - Importance des phénomènes ischémiques
secondaires. - Décharge de catécholamines hyperglycémie,
hyperneutrophilie, hypokaliémie - Osmolarité très importante jamais de soluté
hypotonique pendant les premières heures.
40- Lassociation HypoXémie ( SpO2 lt 90 ) /
HypoTension ( PAS lt 90 mmHg ) potentialise
lapparition des ischémies cérébrales , dœdème
cérébrale et donc limportance de lHTIC post
traumatique. - Episode dhypoxémie et/ou dhypotension gt 5 min
risque de mortalité 2. - ? prévention et traitement des épisodes dhypoxie
et dhypotension règle dor de la prise en
charge pré-hospitalière des TCG par - Monitorage minimal PAM, sPO2, T, EtCO2
- Intubation-ventilation mécanique
- Remplissage vasculaire et catécholamines
- Osmothérapie ? Mannitol 20 0.20 1 g/kg (
1-5 ml/kg )
41- Osmothérapie ? Mannitol 20 0.20 1 g/kg
( 1-5 ml/kg ) - Amélioration du débit sanguin cérébral pendant
2-3 heures. - Impératives en cas danomalie pupillaire et/ou
daggravation neurologique non expliquée par une
cause extra-cranienne ( ACR du cerveau !!!). - La perfusion de 2.5 ml/kg de Mannitol 20 même en
labsence danomalie pupillaire doit permettre au
moindre doute, un transport autorisant une
hémodynamique cérébrale dans de meilleures
conditions, diminuant le risque dengagement
cérébral et permettant deffectuer des examens
diagnostique à lhôpital suivis de thérapeutiques
adaptées médicochirurgicales.
42- Lutte contre lhyperthermie (augmentation de la
PaCO2, de la PIC) - Position proclive 10-30 (amélioration du
retour veineux / ne vaut que si le patient est
normovolémique). - Monitorage de la circulation cérébrale
Doppler transcranien, PIC, SvO2, PAM - Association polytraumatisme, contrôler la
ventilation, lhémostase, lhémorragie, la
température. - Conserver au minimum 60 de TP / 100.000
plaquettes.
Suture dune plaie du crane hémorragique
43- Signes évocateurs dœdème cérébrale diffus au TDM
cérébral - Disparition de limage du 3 eme ventricule
- Disparition des citernes péri-mésencéphaliques
- Disparition de la visibilité des sillons
corticaux.
44Buts de la prise en charge
45indications neuro-chirurgicale des TCG
- plaie cranio-cérébrale, fracture de la base du
crane - hydrocéphalie aigue
- embarrures ouvertes ou fermées compressives
- HED symptomatique
- HSD aigu significatif (épaisseur gt 5 mm avec
effet de masse gt 5 mm) - Hématome intra cérébral ou contusion
hémorragique de volume gt 15 ml avec
déplacement de la ligne médiane gt 5 mm et
oblitération des citernes de la base.
46- Un scanner effectué avant H6, doit être refait à
H6. - Mortalité
- HSD simple 20
- HSD compliqué 50
- Contusion et hématome intra parenchymateux
15-20 / 40 si GCS ? 8 - Lésions encéphaliques diffuses, œdème cérébral
84 de décès ou détat végétatif / intérêt de
la neurochirurgie éventuel pour une décompression
osseuse (craniotomie décompressive) pour lutter
contre l HTIC.
47SC de souffrance
Mésencéphalique
Diencéphalique
Mouvements derrance des globes oculaires
Pupilles petites et réactives Décortication Respir
ation de Cheynes Stokes
Hypertonie / hyperthermie Pupilles irrégulières
larges /- réactives Décérébration Hyperventilatio
n
Pontobulbaire
Respiration ataxique Mydriase bilatérales
aréactives Motricité nulle.
48CLASSIFICATION DE MASTERS
Masters II /- TDM cérébral surveillance
domicile ou hospitalière PC, amnésie post
critiqueintoxication associée Modification de la
conscience post critique age lt 2 ans Céphalées
progressives vomissements polytraumatisé Lésion
faciale épilepsie post traumatique
Masters I TDM cérébral 0 surveillance à
domicile possible avec feuille dexplications. As
ymptomatique céphalées, sensation
ébrieuse hématome Abrasion du scalp autre que
stade II ou III
Masters III TDM demblée /- neurochirurgie Alt
ération ou modification de la conscience Plaie
pénétrante ou embarrure déficit neurologique
49DOPPLER TRANSCRANIEN
Méthode
- Utilisation dune sonde basse fréquence de 2 MHz
- Fenêtre temporale (au dessus de larcade
zygomatique) - Artère cérébrale moyenne
- ? flux positif
- Profondeur de 45-60 mm
- Vmoy 62 /- 12 cm/sec
50Physio
51- Les Résistances cérébrales distales sont basses
donc la Vd est haute - Si les RCD augmentent ? la Vd diminue ? IP
augmente - Si la PIC augmente, la PAM diminue ? la Vd
diminue - Si hypocapnie ? vasoconstriction ? diminution Vd
- Un DTC normal chez un patient normocapnique et
non anémique, normotherme dans un délai lt 48
heures garanti un DSC correct.
- SvJO2 normale 60-80
- si lt 50 ? hypoxie cérébrale
- Après TC ? stabilisation des lésions intra
cérébrales en 4-5 heures. - PPC estimée ( Vmoy / Vmoy Vd ) ( PAM PAD
) - Ou ( PAM Vd ) / ( Vmoy 14 )
52(No Transcript)
53TRAUMATISME DU THORAX
54- Fractures / volet costal surcharge de travail
ventilatoire vers J2-3 Distension gastrique
quasi constante - Epanchement pleural
- Hémothorax et trauma fermé
- ? chirurgie si abondance gt 1000-1500 ml
- 100-150 ml/h
- ? compressif drainage avec autotransfusion
lors dune situation catastrophique. - ? attention à la hernie diaphragmatique qui
peut mimer un hémothorax. - pneumothorax
- ? si instabilité hémodynamique, drainage à
partir dun décollement de 5 mm / 80 mm. - ? compressif exsuflation à laiguille 14G
puis drain de joly - ? PNO antérieur visible quau TDM
55- Contusion pulmonaire Gravité liée aux
modifications de lhématose. - Physio ? rupture des membranes
alvéolo-capillaires / hémorragies
intraalvéolaires - Puis œdème interstitiel ? SDRA
- ? diminution PaO2, compliance pulmonaire,
rapport Vent/perf, DC - augmentation travail respiratoire, RVP
- atteinte moins fréquente chez le sujet âgé par
une mauvaise propagation de londe de choc
(énergie absorbée par les cotes du fait de la
moindre élasticité) - clinique dyspnée, tirage /- cyanose /
hémoptysie / emphysème sous cutané / - ronchus, crépitants / hypotension fréquente
- paraclinique GDS ? hypoxie
- hypo puis hypercapnie
- radiographie ? retard dapparition jusquà H6
/ max H48-H72 - 20 de faux négatif
- TDM ? 100 de détection juste après le
traumatisme - TTT oxygénothérapie /- VM si absolue
nécessité - Kinésithérapie
- Analgésie
- Séquelles secondaire à la fibrose ? dyspnée,
altération de la CRF, du VEMS.
56- Déplacement médiastin soit par compression
controlatérale - Attraction homolatérale.
- Fracture de la 1ère cote trauma violent ?
contrôle de lintégrité du pédicule vasculaire
sous clavier (par doppler / artério). - Importance de lECG ? normal, élimine dans 98
des cas une arythmie dans les 48h - la Troponine ? gt 1 pour contusion myocardique
avec dyskinésie segmentaire. - Surtout si fracture sternale (hématome
rétrosternal).
57- Dissection de laorte
- Signes au TDM injecté hélicoïdale ? flap intimal
- Faux anévrysme
- Image de thrombus.
- Une radio du thorax normale nélimine pas une
dissection traumatique de laorte (TDM) - Classification de De Bakey I atteinte
de laorte ascendante et descendante - II atteinte de laorte ascendante
- III atteinte de laorte descendante.
- CAT ? TT médical en urgence antalgiques
morphiniques IV - ?-bloqunats Labétolol
(Trandate) 1 mg/kg IV 1 min à répété à 10 min
si besoin. Puis IVSE 0.1 mg/kg/h (2
amp de 100 mg dans 160 ml deG5) - ou Aténolol (Ténormine) 5-10 mg IVL 5-10 min
- /- antagoniste calcique (Loxen)
58- Rupture aortique
- Doit toujours être évoquée devant une cinétique
avec une décélération brutale , une tamponade
post traumatique. - Signes radiologiques évocateurs élargissement
du médiastin gt 8 cm / hémothorax gauche /
hématome de la coiffe pleurale / effacement du
bouton aortique / abaissement de la bronche
souche gauche / disparition de la fenêtre
aortico-pulmonaire / élargissement de la bande
para trachéale / déviation à droite de la sonde
œsophagienne / élargissement de la ligne
médiastinale para spinale.
59- Plaie pénétrante du thorax
- ? exploration systématique en milieu
spécialisé. - Réanimation initiales des détresses vitales
sans retarder lhémostase chirurgicale - ? mécanisme lésionnel
- arme blanche
- arme à feu avec lésions possibles à distance de
lorifice dentrée par phénomène de propagation
de londe de choc, et de cavitation. - Recherche de la port dentrée et de sortie
- ? la stabilité hémodynamique nempêche pas
lexistence de lésions potentiellement vitales - ¾ des lésions traumatiques ne nécessitent quun
drainage pleural simple pour hémopneumothorax - 40 des traumatismes thoraciques ont une lésion
abdominale associée (orifice de pénétration
sous mammelonaire en antérieur et sous les
omoplates en postérieur)
60- lésion cardiaque
- toute lésion parasternale possibilité de lésion
cardiaque (mortalité 70-90, par tamponade,
hémorragie, dysfonction myocardique) - 50 des patients sont hémodynamiquements stables
- diagnostic ETO (après radio et drainage pleural
si besion) - lésion vasculaire
- 0.3-10
- artère sous clavière, Aorte descendante,
pulmonaire. - Mortalité très élevée
- lésion trachéobronchique
- emphysème sous cutané, pneumothorax,
pneumomédiastin, atélectasie - fuite dair persistante dans le tube de drainage,
incapacité à maintenir le poumon expandu (2-3
tube de drainage) - diagnostic positif par bronchoscopie
- risque dembolie gazeuse
61- lésion de lœsophage
- rare
- emphysème sous cutané dans le cou,
pneumomédiastin, sang dans la SNG,
pneumopéritoine - lésion du diaphragme
- difficile de dignostic / TDM et lavage péritonéal
- thoracotomie
- si instabilité hémodynamique ( PAS lt 60 mmHg
avant remplissage. / 60 lt PAS lt 100 selon le
remplissage ) - si drainage initial gt 1200 ml ou si gt 500 ml/h.
- plaie soufflante
- drainage pleural pansement obturant lorifice
de pénétration.
62- Embolie Gazeuse
-
surtout chez les
patients avec brèche pulmonaire et plaie des
veines pulmonaires - Hémoptysie / hémopneumatocele au TDM
- Modification de létat neurologique et/ou
hémodynamique lors de la ventilation mécanique -
Pour éviter
les embolies gazeuses ? éviter de ventiler
autant que possible les trauma du thorax isolé - Ventilation sélective / drainage pleural / pas
de PEEP VM avec petit Vt et petite FR.
63TRAUMATISMES ORTHOPEDIQUES
64Ex.clinique Palper tous les segments
osseux Mobiliser toutes les articulations Appr
écier létat cutané Palper les
pouls Ex.neurologique complet / score ASIA.
65- CAT
- Initiale ? désinfection, pansement occlusif
compressif antiseptique - Réduction et immobilisation des fractures
déplacées et des luxations - Immobilisation des foyers de fracture
- Abthérapie des fractures ouvertes prophylaxie
antitétanique - TT rapide des fractures associées à des lésions
vasculaires, des syndromes de loge, des
plaies articulaires, des fractures ouvertes
ou fermées avec menace cutanée. - Secondaire? il faut pouvoir opérer avant le 3ème
jour, car dune part au delà le syndrome
inflammatoire est important, et dautre part
des complications générales peuvent survenir
et faire repousser lintervention.
66- Indications chirurgicales en urgence des lésions
du rachis - Lésions cervicales très instables avec déficit
neurologique complet. - Lésions dorsales avec déficit neurologique
incomplet. - Lésions lombaires avec déficit neurologique non
radiculaire.
- Indications chirurgicales
- Lésion incomplète ou qui saggrave dans un délai
lt 6 h. - Instabilité immédiate ou tardive
- Compression neurologique persistante
- ?décompression médullaire et stabilité
rachidienne.
67(No Transcript)
68- Embolie Graisseuse
- Déf ensemble des manifestations cliniques,
biologiques et radiologiques consécutives à
lobstruction du réseau de la micro-circulation
par des micro-gouttellettes de graisses
insolubles. - Fréquence de 0.5 à 30 des polytraumatisés
- Incidence augmentant lors de fractures de
plusieurs os longs, si associés à une fracture
du bassin. - Facteurs favorisants lésions viscérales
- Etat de choc
- Déplacement important et mauvaise
contention du foyer de fracture
69- Physio
- Embols graisseux ? migration dans les capillaires
pulmonaires ( majorée dans les fractures
fermées oû la pression générée est plus
élevée) ? obstruction (majorée par
ladhésion plaquettaire et de fibrine) - Libération dacides gras (par hydrolyse physio
de lembol) ? toxicité au niveau de la
membrane alvéolo-capillaire et du
surfactant ? SDRA - ? migration dans les capillaires cérébraux
(après passage dans la grande
circulation) ? désordres neuro-psychiques
70- diagnostic clinique
-
- intervalle libre de qq heures à qq jours
(moy H24) - sympto initiale ? hyperthermie / détresse
respiratoire / tr de la vigilance à type
dobnubilation / thrombopénie progressive. - Sympto complète / triade de Gurd ? tr.
Ventilatoire (90) - Tr. Neuro-psychiques
- Tr. Cutanéo-muqueux
71Tr.ventilatoires auscultation et radiographie
quasi asymptomatique jusquà H24 /- cœur
pulmonaire à lECG (S1Q3, BBD) tr.neuro-psychique
s dues à ? embolisation graisseuse
cérébrale hypoxémie liée à latteinte
pulmonaire aux lésions hémorragiques (par
toxicité des Ac.gras sur lendothélium
vasculaire) Tr vigilance ? obnubilation,
délire, agitation, coma Tr
neuro-végétatif (par atteinte des noyaux gris
centraux) ? tachycardie /- instabilité
hémodynamique Hyperthermie,
sueur TDM ? pétéchies / œdème diffus /
hypodensités de la substance blanche
hémisphérique Tr.cutanéo-muqueux purpura
pétéchiale (J2-J3) partie antéro-supérieure du
thorax Fond dœil hémorragie rétinienne /
taches blanches / œdème maculaire Forme
fulminante ? début brutal et complet sans
intervalle libre Le plus souvent mortelle par
embolisation massive
72- Diagnostic para-clinique
-
- Aucun examen spécifique
- Bio ? thrombopénie /- CIVD (avec faible
diminution du Fib) - Anémie hémolytique
- LBA ? recherche des inclusions lipidiques
- TTT
-
- Préventif ? immobilisation précose et
fixation chir rapide et complète - Prévention du choc hypovolémique / douleur /
stress - Oxygénothérapie /- VM avec PEEP
- Mortalité des formes graves 10 / sinon
récupération en 15 j.
73TRAUMATISMES ABDOMINAUX
74- Mécanismes lésionnels
- Choc direct ? écrasement (écrasement de
listhme pancréatique par le volant contre le
corps vertébrale de L1) - Laugmentation brutale de pression intra
abdominale est responsable de lésions par
éclatement dorganes situés en dehors de la zone
dimpact (rupture diaphragmatique, de lintestin
grèle). - Décélération brutale ? étirements des zones
dattaches des organes que sont les pédicules
vasculaires, les mésos, les ligaments. - Seatbelt Mark marque du trajet de la ceinture
de sécurité sur la paroi abdominale ? risque de
lésion intra abdominales par 8 (
intestinale).
75- Plaies de labdomen
- Plaie pénétrante dès lors quil y a effraction
du péritoine pariétal. - Plaie perforante dès lors que la pénétration a
entraînée des lésions viscérales abdominales
sous jacentes. - SC positif ? éviscération du contenu abdominale
- Extériorisation par la plaie de sang, gaz,
urine, liquide digestif - Silence auscultatoire, BHA 0
- Sang au TR, dans la SNG
- Irritation péritonéale à la palpation
- Douleur au cul sac de douglas/ TR
- Une plaie thoracique se situant au dessous de la
ligne mammelonaire / 4ème EIC peut être à
lorigine dune plaie péritonéale.
76- CAT
- Une surveillance rapprochée en attente dune
laparotomie peut suffire en labsence de - Eviscération
- Hémorragie interne
- Hémorragie digestive
- Péritonite
- Indications de laparotomie
- Plaie pénétrante par arme à feu
- Pneumopéritoine
- Péritonite
- Etat de choc hémodynamique
- Eviscération
- Hémorragie digestive
- Indications laparoscopie
- Epanchement intra péritonéal modéré (écho /
TDM) - Surveillance du blessé impossible
- Toute plaie de la paroi abdominale antérieure
sans SC ou radiologique de pénétration
péritonéale exploration de la plaie sous AL au
bloc opératoire.
77Contusion hépatique Tout traumatisé hépatique
doit avoir un scanner. TT non opératoire à
privilégier / surtout si stabilité ou bonne
réponse à la réa, si absence de lésion
digestive. Si TT opératoire tamponnement ,
sinon filet hémostatique ou suture. Contusion
splénique TT non opératoire sihémodynamique
stable Besoin transfusionnel lt 4 CG Absence de
trouble de lhémostase Absence de lésion
associée sévère. TT opératoire si hémorragie
active Surveillance impossible de par la
multiplicité des foyers hémorragiques Contraintes
particulières besoin dun TT anticoagulant
pour dautre atteinte, besoin dune chirurgie
en décubitus ventral ou prolongée ou
hémorragique.
78Contusions dorganes pleins Laparotomie non
discutable si au moins deus signes au
scanner Pneumopéritoine Epaississement de
la paroi abdominale Extravasation de produit de
contraste Hématome intra mésentérique Contusion
du tube digestif Intérêt de léchographie
initiale Recherche élargissement de la racine
du mésentère De lair là ou il ne devrait pas
être Elargissement de la paroi du tube
digestif.
79- Traumatisme pelvien
- La fracture du bassin doit faire redouter un
hématome rétro péritonéal et doit faire discuter
chez un patient instable hémodynamiquement
lindication dune embolisation artérielle et/ou
dune fixation chirurgicale du bassin (par
fixateur externe) ou dune mise en place de
champs pelviens de Ganz ou de Browner ( de mise
en place plus rapide) ou au pire dun packing. - Recherche de lésions vaginale, anorectale ou
cutanée ? peuvent être à lorigine dun
saignement majeur pouvant justifier dune
hémostase locale au bloc opératoire /
transforment ces fractures du bassin en fractures
ouvertes. - Recherche de lésions urologiques, surtout chez
lhomme. - La rupture urétérale est suspectée
devant présence de sang au méat / globe vésical
/ impossibilité mictionelle chez le blessé
conscient. - Présnce dune fracture ilio ou ischiopubienne ou
dune disjonction pubienne contre indique le
sondage urétral chez lhomme
80- Traumatisme rachidien/médullaire
- SC neurologiques déficitaires non expliqués par
le scanner ? faire une IRM. - Un coma doit systématiquement faire suspecter une
lésion rachidienne instable - Perte de lautorégulation du débit sanguin
médullaire au niveau et à proximité des lésions
médullaires ? baisse de la perfusion médullaire
dès la baisse de la PAS. Constante en cas de
tétra ou paraplégie haute, secondaire à la perte
du sympathique ? hypoxie au niveau des zones
lésées. - Evolution de lésions secondaires à lorigine de
souffrance des métamères sus jacents à la zone
détruite (même en cas de section médullaire
complète). - Prévention des lésion secondaires par
méthylprédnisolone ( 30 mg/kg en 30 min puis 5
mg/kg/h ) avant le délai de 8 heures et surtout
de 3 heures. - Buts de la prise en charge maintien dune
hématose et dun état circulatoire corrects dès
les premières minutes de la prise en charge. - Dans tous les cas, considérer tout polytraumatisé
et à fortiori comateux comme porteur dune lésion
instable du rachis jusquà preuve du contraire ?
CAT minerve / dégagement monobloc /
installation dans matelas à dépression.
81- Notification des troubles neurologiques grâce au
score ASIA. Examen répétitif. - Il existe souvent une dissociation entre les
niveaux lésionnels sensitif et moteur, surtout
dans les atteintes complètes ( le niveau sensitif
étant décalé vers le bas par rapport au niveau
moteur). - Echelle datteinte neurologique (de Frankel)
- Stade A atteinte neurologique complète
- Aucune fonction motrice ou sensorielle nest
conservée en sous lésionnel. - Stade B atteint neurologique incomplète
- Seule la fonction sensorielle est conservée en
sous lésionnel. - Stade C atteinte neurologique incomplète
- Déficit moteur partiel avec score moteur lt3
- Stade D idem C avec score moteur lt
- Stade E fonction sensorielle et motrice normale.
82- Syndrome neurologique des atteintes incomplètes
- Syndrome central trauma cervical / atteinte
motrice plus marquée au membre supérieur que
inférieur / sensibilité sacrée conservée. - Syndrome de Brown-Séquard atteinte motrice et
proprioceptive homolatérale - Atteinte sensorielle thermoalgique
controlatérale. - Syndrome antérieur atteinte neurologique
motrice et thermoalgique variable - Proprioception conservée.
- Syndrome de la queue de cheval atteinte des
racines nerveuses lombosacrées - Aréflexie vésicale et des membres
inférieurs - Syndrome du cône médullaire atteinte du cône
et des racines lombaires - idem queue de cheval avec réflexes sacrés
conservés.
83- Atteintes fonctionnelles et lésions associées
- Perte de la toux par paralysie des muscles
abdominaux - Hypoventilation alvéolaire par paralysie des
muscles intercostaux - Vasoplégie par perte du sympathique dans les
atteintes dorsales hautes et cervicales
(?dopamine) - Bradycardie grave /- asystolie ( parasympathique
intact) lors de stimulation vagale (? atropine) - Altération de la régulation thermique
- Le tétraplégique est poïkilothermie.
- Trauma cervicaux ? trauma facial
- Trauma dorsal ? hémo pneumothorax / volet
thoracique / lésion viscérale rate. - Thrombose veineuse profonde fréquente avec risque
dembolie pulmonaire importante ? HBPM préventive
dès les heures qui suivent le traumatisme. - Iléus paralytique, gastroparésie ? Sonde
gastrique - Absence de douleur abdominale ? échographie
facile - Globe urinaire ? sonde urinaire
84TRAUMATISME FACIAL
- Lurgence contrôle des voies aériennes
supérieures - dune hémorragie ? meilleure technique
embolisation - ! ! au problème du retour veineux jugulaire lors
de la pose du collier cervical et du serrage du
lacet de la sonde dintubation. - toujours essayer de se procurer une photo.
85- Plaie souillée délabrée antibiothérapie par
Augmentin et VAT. - Intubation sous crash induction ssi ventilation
au masque possible - Sinon intubation en VS
- Bilan lésionnel crane face
- Rachis cervical examen neurologique
- Globe oculaire nerfs de la face
- Vaisseaux carotidiens
- Lefort I mobilité isolé de larcade dentaire
supérieure - Lefort II mobilité du maxillaire supérieur
- Lefort III dysjonction cranio-faciale
(correspond à une fracture de la base du crane)
86RHABDOMYOLYSE / CRUSH SYNDROME
87- Etiologies
- compression musculaire prolongée de qq heures
- effort physique intense, coups de chaleur
- hypokaliémie
- infections (virale, bactérienne)
- drogues (amphétamine, célocurine, anabolisant),
CO, alcool
88- physiopathologie
- P.P.Musc PAM P.intramuscul
- ischémie ? faillite de la pompe Na-K ATPase
dépendante ? accumulation de Na et H2O ? œdème ?
PIM ? majoration de lischémie - .? défaut de relaxation musculaire par défaut de
relargage de Ca - rétablissement du débit
- aggravation locale par libération radicaux
libres - majoration œdème
- activation de la coagulation
- aggravation générale par hyperkaliémie
- hypovolémie
- inflammation généralisée
- CIVD
- Acidémie
89- Marqueurs biologiques
- myoglobine forme de stockage de lHb dans le
muscle avec relargage possible localement lors
dinsuffisance des apports. Pic à H24 - la myoglobine précipite dans les tubules rénaux
quand le pH.u est acide ? myoglobinurie et
insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire
aiguë. - CPK pic à J3 CPK à 16000 à larrivée
80.000 à J3 (gravissime) - Hypocalcémie
- Hyperkaliémie
- Insuffisance rénale ? hypoperfusion rénale ?
hypovolémie - ? myoglobinurie ? acidurie
- ? radicaux libres ? ischémie
90- CAT
- scope dynamap
- vvp / biologie iono CPK Ca GDZ radio
- remplissage vasculaire / Crush Syndrome
- avant dégagement NaCl 1000 ml/h /- HEA si
choc - après dégagement NaCl 500 ml/h
- G5 1000 ml/h
- Bicarb 50 meq/l
- but diurèse à 8000 ml/24h
- pH.u gt6.5 (BU)
- TT local des plaies hémorragiques / Abthérapie /
VAT - ClCa si hyperkaliémie menaçante
- Furosémide pour tenter de relancer une diurèse si
celle ci est nulle malgré un remplissage de
4000-5000 ml - Garrot ssi patient en état de choc avec détresse
respiratoire, hémodynamique, neurologique et ne
répondant pas au remplissage. - ? membre fichu avec amputation quasi certaine
- Aponévrotomie si flux doppler nul
- Absence de pouls
- PIM gt 40 mmHg
- Déficit sensitivomoteur.
91SEDATION ANALGESIE
92- Douleur et évaluation
- Définitions de la douleur
- Expérience désagréable, sensorielle et
émotionnelle associée à un dommage tissulaire
présent ou potentiel, ou décrit en terme dun tel
dommage - Douleur somatique (par stimulation des récepteurs
périphériques) - Douleur neurologique par désafférentation (par
défaut dinhibition) - Douleur psychogène
- La douleur constitue une perception complexe,
multidimentionnelle, déterminée par de nombreuses
variables interactives, sensoro-discriminatives,
affectives émotionnelles, cognitive et
comportementale - Signal dalarme / sauvegarde de lintégrité de
lorganisme
93Intérêts de lutilisation de thérapeutiques
anxiolytiques associées pour faire face à la part
subjective majeure de la douleur, à la charge
émotionnelle ?anxiolyse verbale / attitude
rassurante ?anxiolyse médicamenteuse par BZD
94- pourquoi traiter la douleur
- Douleur symptôme fréquent en médecine durgence
- Eviter les conséquences néfastes de la douleur
sur lorganisme ( végétatives, neuro-endocrinienne
s, psychiques) - Devoir humanitaire et déontologique
- Confort du patient et de léquipe soignante
- Permet dentretenir voire de rétablir une
communication avec le patient - Améliorer la prise en charge matériel du
patient
95- Les fausses raisons de ne pas traiter la
douleur - Fatalité de la douleur en situation durgence
- Peur des effets secondaires des morphiniques
- Préserver le symptôme douleur pour établir le
diagnostic - Priorité aux détresses vitales
- Sous-estimation de limportance de la douleur par
le personnel soignant
96- Evaluation de la douleur
- Doit être systématique par interrogatoire puis
par échelle dévaluation / EVA, EN - Un patient qui ne verbalise pas sa douleur ou qui
ne réclame pas des antalgiques, nest pas
forcément un patient qui ne souffre pas - Intérêt de lEVA / EN reproductibilité,
faisabilité - Quantification chiffrée, transmission de
linformation - Rechercher lefficacité de la réponse au TT,
suivi dans le temps - Montrer au patient que lon attentif à sa douleur
- 13 mm variation minimale qui correspond à une
modification clinique significative - Ne pas oublier de prendre en compte le
contentement ou non du patient de lefficacité du
TT sur le syndrome algique.
97- Analgésie médicamenteuse
- Paracétamol / propacétamol Prodafalgan
- Ind douleur faible à modérée
- Potentialise leffet des morphiniques
- C-ind insuffisance hépatique / allergie
- Posologie 2 g IVL 15 min /6h
- Délai action 30 min / pic H1-H2
98- AINS / kétoprofène Profénid
- Ind douleur osseuse, ORL, stomatologique,
gynécologique, CN - Potentialise leffet des morphiniques et du
paracétamol - C-ind cf AINS
- Posologie 100 mg IVL 10min /8h
- Délai daction 15-30 min
99- Chlorydrate de tramadol Topalgic
- Ind douleur modérée à forte
- C-ind insuffisance rénale, hépatique,
respiratoire - Epilepsie non contrôlée
- Toxicomane en sevrage
- Posologie 100 mg IVL 20 min
- Puis si besoin à H1 bolus de 50 mg/ 20 min sans
dépasser 250 mg - Puis 50-100 mg/4-6 h
- Effets secondaires nausées, vomissements,
vertiges, sédation, prurit
100- Protoxyde dazote Entonox ( O2-NO2 équimolaire)
- Ind douleur modérée à forte (analgésie
équivalente à 10 mg de morphine) - Potentialise leffet des morphiniques
- Ne nécessite pas dabord veineux
- c-ind pneumothorax / TC avec trouble de la
vigilance / T ambiante lt 5C - durée daction durée dadministration
- a larrêt de ladministration, risque dhypoxie
de diffusion / Oxygénothérapie pendant 10 min - ATU levée
- Stockage en position couchée possible mais
utilisation obligatoire en position verticale et
à T ambiante gt 5C
101PRISE EN CHARGE HOSPITALIERE
102- Si patient instable pendant le transport, bilan
évolutif au centre daccueil ( prévenir
bloc opératoire, banque du sang, chirurgien,
radiologue) - A laccueil des urgences, deux objectifs
contracditoires obtenir un bilan lésionnel
précis, en évitant de retarder des interventions
thérapeutiques urgentes. - Examen clinique complet indispensable avec TR
(para-tetraplégie) - Bilan biologique NFS plaq GR (peut être
fait à partir de nimporte quel épanchement) Rh
RAI TP TCA - /- Fib lactates alcool toxiques ?-HCG
troponine
103