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Hypersensibilit

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Hypersensibilit s, inflammation, autoimmunit Hypersensibilit Mode de r ponse de l immunit adaptative face un antig ne (du soi ou du non soi) et qui se ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Hypersensibilit


1
Hypersensibilités, inflammation, autoimmunité
2
Hypersensibilité
  • Mode de réponse de limmunité adaptative face à
    un antigène (du soi ou du non soi) et qui se
    manifeste par des effets néfastes pour lhôte
  • Lhypersensibilité est à leffet protecteur de
    limmunité ce que leffet secondaire du
    médicament est à son effet thérapeutique

3
Hypersensibilité
  • Ne pas confondre donc hypersensibilité et
    autoimmunité!
  • Des réponses immunitaires physiologiques
    (dirigées contre des agents infectieux peuvent
    entraîner une hypersensibilité)
  • Une autoimmunité peut exister sans que des
    manifestations dhypersensibilité se développent

4
Les hypersensibilités
Classification de Gell et Coombs
5
Phénomènes de type I
  • Hypersensibilité immédiate
  • Liée aux IgE
  • Et à la dégranulation des mastocytes qui ont fixé
    les IgE préalablement à linteraction avec
    lantigène (allergène)
  • Et aux cellules inflammatoires recrutées sur
    place par les substances chimiotactiques
    résultant de cette dégranulation

6
IgE, mastocytes et réactions dhypersensibilité
de type I
7
Pourquoi synthétise-t-on des IgE?
  • Rôle essentiel de linterleukine 4 et des
    lymphocytes T CD4 qui produisent cette cytokine
    les lymphocytes T Th2
  • Effet mutuellement suppresseur des réponses Th1
    et Th2

8
Influence des cytokines Th1 (IFN-g) et Th2 sur la
sécrétion dIgE
9
Quest-ce qui conditionne la différenciation Th1
ou Th2 dun lymphocyte T CD4 naïf?
  • La nature et la maturité de la cellule
    présentatrice dantigène
  • Cellules dendritiques Th1
  • Lymphocytes B et cellules dendritiques immatures
    Th2
  • Le climat cytokinique lors de la réponse
  • Climat cytokinique Th1 Th1
  • Climat cytokinique Th2 Th2

10
Les facteurs transcriptionnels spécifiques
associés au récepteur de lIL-4
11
Facteurs transcriptionnels spécifiques à la voie
de transduction de lIL-4
  • En agissant sur ces facteurs transcriptionnels,
    on pourra moduler le climat cytokinique et la
    production des IgE

12
La dégranulation
  • Médiateurs primaires
  • Ils sont préformés donc réponse immédiate
  • Médiateurs secondaires
  • Ils doivent être synthétisés donc réponse retardée

13
Les médiateurs des réactions de type I
14
Histamine
  • Constituant majeur des granules (10)
  • Formé par la décarboxylation de la L-histidine
  • Effet immédiat (minutes qui suivent la
    dégranulation)
  • Trois types de récepteurs
  • H1 contraction musculaire lisse (intestin,
    bronches), sécrétion de mucus, perméabilité
    vasculaire accrue
  • H2 stimulation sécrétion acide par lestomac
  • H3 modulent la transmission de
    neurotransmetteurs au extrémités présynaptiques

15
Leukotriènes et prostaglandines
  • Mêmes types deffets que histamine (notamment
    PGD2)
  • plus tardifs
  • plus prolongés
  • beaucoup plus puissants que ceux de lhistamine

16
Cytokines et chimiokines
  • Rôle direct par exemple TNF-a des mastocytes
    dans le choc anaphylactique (cf. choc septique
    sur LPS)
  • Rôle chimiotactique avec conséquences plus
    tardives
  • Éotaxine (ECF-A) et IL-5 rôle essentiel dans le
    recrutement des éosinophiles
  • IL-8 recrutement des polynucléaires
  • IL-4 diffusion de la réponse Th2

17
Les deux phases des phénomènes dhypersensibilité
de type I
  • 1. Réponse immédiate liée à la libération
    dhistamine
  • 2. Recrutement de cellules inflammatoires
    (éosinophiles et neutrophiles)

18
Exemple de phénomènes de type I
  • Dermatite atopique
  • Rhinite pollinique
  • Asthme
  • Choc anaphylactique

19
Diagnostic des phénomènes de type I
  • Dosage des IgE totales
  • Dosage des IgE spécifiques (RAST)
  • Tests cutanés

20
Traitement des phénomènes de type I
  • Bloquer la dégranulation
  • Bloquer lactivité des médiateurs
  • Antihistaminiques
  • antileukotriènes
  • Limiter la synthèse dIgE
  • Soit en provoquant une réponse Th1 qui va
    antagoniser la réponse Th2 (injections
    systémiques de lallergène désensibilisation)
  • Soit en agissant sur la voie de lIL-4
  • Agir sur la phase tardive et le recrutement de
    cellules inflammatoires
  • Corticoïdes
  • Anti-IL-5

21
Les hypersensibilités
Classification de Gell et Coombs
22
Phénomènes de type II
  • Des anticorps dirigés contre un antigène présent
    à la surface dune cellule provoquent la
    destruction de celle-ci par ADCC ou activation de
    la voie classique du complément
  • Lhypersensibilité est la conséquence de la
    destruction de la cellule elle-même

23
Exemple de phénomènes de type II
  • Rejet hyperaigu des allogreffes
  • Réactions transfusionnelles
  • Erythroblastose foetale
  • Anémies hémolytiques autoimmunes

24
Diagnostic des phénomènes de type II
  • Démontrer la fixation de lanticorps et/ou de
    facteurs du complément à la surface de la cellule
    cible
  • Soit par une technique dimmunofluorescence
    (ajout dun anticorps anti-Ig humain couplé à une
    molécule fluorescente)
  • Soit par un test fonctionnel
  • test de Coombs direct ou indirect
  • Crossmatch (v. cours sur la transplantation)

25
Les hypersensibilités
Classification de Gell et Coombs
26
Phénomènes de type III
  • Résulte du dépôt local ou généralisé de complexes
    immuns
  • Activation du complément (voie classique)
  • Certains facteurs du complément sont des
    anaphylatoxines
  • C3a, C4a, C5a dégranulation des mastocytes et
    augmentation de la perméabilité vasculaire
  • C35, C5a chimiotactisme des neutrophiles
  • Lésions tissulaires par exocytose denzymes des
    polynucléaires neutrophiles

27
Phénomènes de type III généralisés
  • Formation des complexes immuns dans le sang,
    dissémination des complexes via la circulation et
    dépôt selon les caractéristiques rhéologiques des
    vaisseaux considérés, surtout là où une
    filtration de plasma se produit physiologiquement
  • Glomérules des reins
  • Synoviales articulaires
  • Plexus choroïdes du cerveau
  • Artères en général

28
P. de type III généralisés Taille des
complexes immuns
  • Quest-ce qui détermine la taille des complexes?
  • Le rapport antigènes/anticorps
  • Les anticorps sont de plus grosses molécules que
    les antigènes (généralement)
  • Pourquoi est-ce important?
  • Rapports différents avec la membrane basale
  • Les petits complexes traversent la basale
  • Les gros complexes se déposent sur la basale

29
P. de type III généralisés Exemple classique la
maladie sérique
  • Fait suite à linjection du sérum dun animal
    chez un patient pour le protéger dune toxine
    (p.ex. tétanos, diphtérie ou venin de serpent)
  • Résulte du développement chez le patient
    danticorps dirigés contre les immunoglobulines
    de lanimal considéré

30
Maladie sérique
  • Symptômes (quelques jours à quelques semaines
    après le traitement)
  • Fièvre
  • Eruption
  • Adénopathies
  • Arthrite
  • Glomérulonéphrite

31
Maladie sérique
Jours après linjection
32
P. de type III généraliséaprès une infection
aiguë ou dans le décours dune infection chronique
33
Phénomènes de type III et infection
  • Aiguë
  • Glomérulonéphrite après infection à streptocoque
    b hémolytique de groupe A
  • Mononucléose infectieuse
  • Chronique
  • Hépatite C
  • Endocardite bactérienne subaiguë

34
GN poststreptococciques
  • Dabord formation de complexes in situ sur
    antigène planté
  • Les protéines de certaines souches de SBHA ont
    une affinité pour la basale glomérulaire et vont
    sy  planter 
  • Sur ces antigènes initialement plantés, des
    anticorps peuvent se fixer et déclencher
    lactivation du complément
  • Certaines souches sont dites néphritogènes et
    dautres pas.
  • Puis phénomène de type III  vrais 

35
Infections chroniques et cryoglobulines
36
Cryoglobulinémie
  • Une cryoglobulinémie est définie par la présence,
    lorsquun sérum est laissé à 4C dun précipité
    qui a la propriété de se redissoudre lors du
    réchauffement du sérum

37
Cryoglobulinémie
  • Une cryoglobulinémie est définie par la présence,
    lorsquun sérum est laissé à 4C dun précipité
    qui a la propriété de se redissoudre lors du
    réchauffement du sérum

38
Cryoglobulinémie
39
Cryoglobulinémies
  • Deux grandes familles
  • cryoglobulines monoclonales composées dIg avec
    uniquement une classe ou sous-classe de chaînes
    lourdes et légères
  • cryoglobulines mixtes qui sont composées de deux
    types dIg (mixtes)

40
Cryoglobulinémies mixtes
  • Deux types
  • une des deux Ig est monoclonale
  • mixte de type 1 (type II de lancienne
    classification des cryoglobulines)
  • les deux types dIg sont polyclonales
  • mixte de type 2 (type III de lancienne
    classification des cryoglobulines)

41
Cryoglobulinémies mixtes
  • fixation du fragment Fab 2 de lIgM sur le
    fragment Fc des IgG polyclonales (Ig1 ou IgG3)
  • activité de type facteur rhumatoïde
  • présence fréquence dautres protéines dans les
    complexes
  • complément
  • antigène microbien (complexe immun avec lIgG)

42
Symptômes liés aux cryoglobulinémies
  • deux grands types
  • précipitation intravasculaire avec obstruction et
    ischémie daval
  • Raynaud, érythrocyanose, gonflement douloureux
    des extrémités exposées au froid, nécrose distale
  • dépôts de complexes immuns (sans précipitation
    sensu stricto), activation du complément et
    vascularite (phénomène dArthus)
  • purpura vasculaire des membres inférieurs et du
    tronc (plus déclenchés par la station debout que
    par le froid
  • néphropathie glomérulaire
  • polyneuropathie

43
Hépatite C et cryoglobulinémies mixtes
  • 20 à 50 des patients infectés par le HCV ont des
    cryoglobulines mixtes, généralement
    paucisymptomatiques
  • soit mixtes à composant monoclonal
  • soit mixtes polyclonales
  • certains génotypes de HCV sont favorisants

44
Hépatite C et cryoglobulinémies mixtes
  • deux types de mécanismes responsables
  • présence de RNA viral et danticorps anti-HCV
    dans les cryoprécipitats
  • infection de clones lymphocytaires B par le HCV
    et sécrétion dIgM monoclonales

45
Présence de cryoglobulines mixtes polyclonales
(type III) dans beaucoup dinfections
chroniques...
46
Passage occasionnel du type polyclonal au type
monoclonal (mixtes monoclonales) dans les
infections par des agents qui interfèrent avec la
différenciation des lymphocytes B (HCV, HIV)
47
Cryoglobulines
48
Phénomènes de type III localisés
  • Constitution des complexes immuns ailleurs que
    dans la circulation (peau, poumon, )

49
Phénomènes de type III localisés
Phénomène dArthus
50
Phénomènes de type III localisés
  • Phénomène dArthus
  • Implications cliniques
  • certains types datteintes pulmonaires dans
    lesquelles des antigènes présents dans lair
    inhalé pénêtrent dans les alvéoles de sujets
    présensibilisés (poumons de fermiers, alvéolites
     allergiques ,...)

51
Diagnostic des phénomènes de type III
  • Démonstration des complexes immuns dans la
    circulation test au C1q

52
Test au C1q
  • Ne mesure donc pas la quantité de C1q dans la
    circulation mais la quantité des complexes immuns!

53
Diagnostic des phénomènes de type III
  • Consommation des facteurs du complément
  • Baisse du CH50
  • Baisse de C3 et/ou de C4
  • Démonstation dun dépôt local dimmunoglobulines
    et de complément (biopsie)

54
Traitement des phénomènes de type III
55
Déficit du complément et hypersensibilité de type
III
  • Double rôle du complément dans les phénomènes de
    type III
  • Responsable des lésions lytiques et de
    lattraction locale de cellules inflammatoires
  • Facilite lopsonisation des complexes immuns et
    leur élimination par les phagocytes du sang et de
    la rate

56
Déficit du complément et hypersensibilité de type
III
  • Les sujets qui présentent certains déficits du
    complément ont un risque accru de développer des
    phénomènes dhypersensibilité de type III
  • C1q risque de lupus érythémateux de 93
  • C1r ou C1s 57
  • C4 75

57
Digression activation inadéquate du système du
complément
  • Ce ne sont pas des hypersensibilités à proprement
    parler puisque cette activation inadéquate peut
    se dérouler indépendamment de toute réponse de
    limmunité adaptative

58
Systèmes de régulation du complément
59
Linhibiteur de C1 (inhibiteur de C1 estérase)
60
(No Transcript)
61
Œdème angioneurotique et déficit en inhibiteur de
C1 estérase
  • Le déficit se caractérise par une formation
    accrue de C2 kinine qui entraîne des effets
    vasodilatateurs (angioedème) avec conséquences
    parfois fatales (voies respiratoires, tube
    digestif)
  • Forme génétique
  • Déficit AD (protéine mutée dont lactivité
    inhibitrice est réduite). Fréquence 1/1000
  • Forme acquise
  • Apparition dune protéine anormale qui inhibe
    lactivité de linhibiteur (syndromes
    lymphoprolifératifs)

62
Déficit en inhibiteur de C1 estérase
  • Diagnostic
  • Mesure de lactivité inhibitrice de C1estérase
  • Chute de C4
  • Traitement
  • Chronique augmenter la synthèse par le foie par
    des androgènes faibles (danatrol)
  • R

63
Protéines régulatrices ancrées par un lien GPI
  • DAF decay accelerating factor
  • Favorise la dissociation de la C3 convertase
  • HRF (homologous restriction factor)
  • Inhibe le MAC

64
Déficit ancrage GPI
  • Lyse par le complément des cellules les plus
    fragiles les hématies
  • Hémoglobinurie paroxystique nocturne

65
Autre exemple dactivation inappropriée du
complément
  • Le facteur C3 néphritique
  • Facteur qui stabilise lactivité de la C3
    convertase de la voie alterne
  • Ce facteur est un autoanticorps

66
Voie alterne
Facteur B une fois fixé sur C3b, devient le
substrat du facteur D (protéase équivalent de C1s)
Properdine augmente la ½ vie de la C3
convertase de la voie alterne (5?30 minutes)
67
Facteur C3 néphritique
  • Conséquences
  • Glomérulonéphrites (membrano-prolifératives à
    dépôts denses)
  • Lipodystrophie

68
Facteur C3 néphritique
69
Facteur C3 néphritique et lipodystrophie
  • Le tissu adipeux est le principal producteur de
    facteur D (principalement dans la moitié
    supérieure du corps)
  • En présence de facteur C3 néphritique, lyse des
    adipocytes par la voie alterne du complément

70
Rappel balance Th1/Th2
  • Les phénomènes de types I, II III dépendent
    dune réponse de type Th2 alors que les
    phénomènes de type IV dépendent typiquement dune
    réponse de type Th1.

71
Balance Th1/Th2
72
Phénomènes de type IV
73
Phénomènes de type IV ou hypersensibilité retardée
  • Infiltration dun organe par des lymphocytes T
    CD4 auxiliaires de type Th1 et activation de
    macrophages, de lymphocytes T cytotoxiques, de
    cellules natural killer par les cytokines des
    lymphocytes auxiliaires cette activation abîme
    lorgane infiltré

74
Exemples de phénomènes de type IV
  • Réponse à certaines infections, ou corps
    étrangers
  • Granulomes
  • Rejet aigu et subaigu des greffes
  • Sarcoïdose
  • De nombreuses maladies autoimmunes

75
Granulome
76
Diagnostic des phénomènes de type IV
  • Biopsie
  • Intradermoréaction

77
Sarcoïdose
  • Granulomatose  tuberculoïde  détiologie
    inconnue
  • Plusieurs antigènes impliqués, pas dautoantigène
    identifié
  • Activation continue de lymphocytes Th1
  • Polymorphismes HLA, TNF,

78
Sarcoïdose
  • Adultes jeunes (20-40 ans), plus souvent noirs
  • Différentes localisations
  • Atteinte médiastino-pulmonaire
  • Atteintes cutanées
  • Sarcoïdes
  • Érythème noueux
  • Atteinte oculaire, cardiaque,

79
Sarcoïdose
80
Sarcoïdose
  • Diagnostic
  • Aucun test spécifique
  • Enzyme de conversion de langiotensinogène
  • Syndrome inflammatoire
  • Hypercalcémie, accroissement de la 1,25 OH
    vitamine D
  • Fonction pulmonaire, lavagage alvéolaire etc.

81
Les inclassables
  • Pénétration intracellulaire de certains anticorps
  • Certains autoanticorps (p.ex. anticorps
    antineutrophiles, anti-DNA) peuvent pénétrer dans
    les cellules et y provoquer des lésions
  • Antigènes plantés et formation du complexe immun
    in situ
  • Formation du complexe immun sur un support
    acelllulaire (p.ex. membrane basale glomérulaire
    dans la maladie de Goodpasture)
  • Effets fonctionnels dun anticorps (sans lésion
    tissulaire) p. ex. anticorps dirigé contre un
    récepteur avec effet agoniste ou antagoniste

82
Les superpositions
  • Dans dans de nombreux cas, on assiste à une
    superposition de phénomènes de plusieurs types.

83
Autoimmunité
  • Développement dune réponse immunitaire dirigée
    contre des antigènes du soi
  • Dans cette définition, on ne spécifie pas que
    cest lautoantigène lui-même qui a dû induire la
    réponse il est donc possible quun agent
    infectieux initie une réponse dont les produits
    pourront interagir avec des éléments du soi.

84
Autoimmunité et maladie autoimmunitaire
  • Il est fréquent de démontrer des lymphocytes T
    autoréactifs ou des autoanticorps divers chez des
    individus asymptomatiques
  • Cela ne suffit pas pour développer une maladie!

85
(No Transcript)
86
Hypersensibilité et inflammation, les bras armés
dun phénomène autoimmunitaire qui tourne mal et
devient une maladie
87
Comment est maintenue la tolérance?
  • Séquestration des autoantigènes
  • Tissulaire
  • Cellulaire
  • moléculaire
  • Délétion centrale des clones autoréactifs
  • thymus
  • Anergie des clones autoréactifs qui ont pu gagner
    la périphérie
  • Restriction du 2ème signal dactivation
  • Lymphocytes T régulateurs

88
Tolérance centrale (thymus)
89
Sospedra et al. 1998
90
Rupture de tolérance centrale
  • Défaut dexpression dune protéine du soi dans le
    thymus?
  • Défaut dapprêtement dune protéine du soi par
    une cellule présentatrice dantigène dans le
    thymus?
  • Défaut dapoptose des lymphocytes T autoréactifs
    dans le thymus

91
APECED Autoimmune Polyendocrinopathy
Candidiasis Ectodermal Distrophy
92
Régulateur transcriptionnel AIRE
93
APECED
KO
WT
KO
WT
94
Rupture de tolérance centrale
  • Les altérations du thymus peuvent entraîner une
    rupture de tolérance centrale
  • Exemple thymomes et myasthénie grave

95
Comment maintenir la tolérance périphérique?
  • 1. Restreindre laccès de lorgane aux
    lymphocytes T potentiellement autoréactifs
  • 2. Réguler étroitement leur activation
  • Modèle dactivation à deux signaux et rôle des
    décisif des cellules présentatrices dantigènes
    (en particulier les cellules dendritiques)
  • Rôle essentiel des lymphocytes T régulateurs
    (lymphocytes T CD4 CD25 FOX-P3)

96
Sites immunoprivilégiés
  • Les lymphocytes pénêtrent difficilement dans
    certains sites soit parce quils en sont séparés
    par une barrière physique (p.ex. barrière
    hémato-encéphalique) soit parce que lorgane
    exprime des facteurs solubles ou membranaires qui
    sont immunosuppresseurs (p. ex. œil, testicule,
    placenta)

97
Un exemple de  rupture de barrière  la
sclérose en plaques
  • Tous les individus sains possèdent des
    lymphocytes dirigés contre la protéine basique de
    la myéline

98
La Sclérose en Plaques
  • maladie démyélinisante du système nerveux central
    touchant principalement les jeunes adultes
  • évolution par poussées de qq jours à qq semaines
    entrecoupées de phase de rémission partielle ou
    totale
  • plaques de destruction de la myéline avec une
    disparition locale des oligodendrocytes

99
(No Transcript)
100
Mais tous les individus ne font pas de SEP
  • Les lymphocytes naïfs ne possèdent pas les
    molécules dadhésion qui leur permettraient
    dentrer dans le SNC
  • La maladie peut apparaître si quelque chose
    induit lactivation périphérique de ces
    lymphocytes naïfs autoréactifs

101
(No Transcript)
102
Comment maintenir la tolérance périphérique?
  • 1. Restreindre laccès de lorgane aux
    lymphocytes T potentiellement autoréactifs
  • 2. Réguler étroitement leur activation
  • Modèle dactivation à deux signaux et rôle des
    décisif des cellules présentatrices dantigènes
    (en particulier les cellules dendritiques)

103
Modèle dactivation à deux signaux Pour
activer un lymphocyte T naïf , lantigène
(peptide CMH II) ne suffit pas!Il faut
absolument un second signal!
104
CD4
TCR
Activation (prolifération, différenciation)
CD80 ou CD86
CD28
CD4
TCR
Pas dactivation Anergie
105
CD80 ou CD86
Lymphocyte T CD4
Cellule présentatrice
106
Cellule présentatrice dantigène
Lymphocyte T CD4
CD4
TCR
CMH II
Seules les cellules présentatrices
 professionnelles  peuvent exprimer CD80 et CD86
107
Cest le niveau dactivation de la cellule
présentatrice dantigène qui va déterminer si une
tolérance ou une réponse immunitaire vont être
induites
108
Quest-ce qui active les cellules présentatrices
dantigènes?
  • Des signaux de danger
  • Produits bactériens
  • Cellules nécrotiques (vs. apoptotiques)
  • Cytokines de linflammation

109
Contrôle
LPS
CD80
CD86
CD11c (marqueur des cellules dendritiques)
Galucci et al. 1999
110
Contrôle
LPS
CD80
CD86
CD11c (marqueur des cellules dendritiques)
Galucci et al. 1999
111
Incubation avec des fibroblastes (soi ou non-soi)
Contrôles
Vivants
Apoptotiques
Nécrotiques
CD11c (marqueur des cellules dendritiques)
Mort cellulaire non naturelle, résultant dune
agression
Galucci et al. 1999
112
Donc, toute agression (infection, nécrose
ischémique ou physicochimique) sera propice à la
rupture de tolérance, à linitiation dun
phénomène autoimmunitaire
113
Mimétisme moléculaire et infection
  • Les lymphocytes T ne sont pas monoréactifs

Mason et al. 1998
114
Réactivité croisée
Peptide microbien
A
Peptide du soi
115
Mimétisme moléculaire
  • Certains agents infectieux ont des antigènes très
    proches dantigènes du soi (homologie de séquence
    ou de structure)
  • Il peut sagir dantigènes T ou dantigènes B
  • Dans le contexte infectieux propice à la rupture
    de tolérance (voir plus haut), un tel agent
    risque de stimuler lactivation de lymphocytes
    capables de reconnaître le soi

116
Mimétisme moléculaire
117
Donc une infection peut initier un phénomène
autoimmunitaire par plusieurs mécanismes
  • Activation des cellules présentatrices
    dantigènes et surexpression de CD80/CD86
  • Mimétisme moléculaire
  • Présence de superantigènes microbiens

118
Determinant spreading
  • Une phénomène autoimmunitaire débutant limité à
    un ou à quelques déterminants antigéniques va peu
    à peu sétendre à dautres déterminants de la
    même protéine puis à dautres protéines de la
    même cellule puis du même organe ?la rupture de
    tolérance fait  tache dhuile 

119
Determinant spreading
  • Le climat inflammatoire créé par la première
    agression autoimmunitaire favorise la rupture de
    tolérance contre des autoantigènes qui nétaient
    pas initialement impliqués
  • On trouve généralement de multiples autoanticorps
    dans une maladie autoimmunitaire donnée

120
Facteurs génétiques
  • Histoire familiale
  •  Cluster  de plusieurs maladies
    autoimmunitaires différentes chez le même patient
    ou dans une même famille
  • Caractère polygénique
  • Haplotypes HLA

121
Facteurs génétiques
  • Histoire familiale
  •  Cluster  de plusieurs maladies
    autoimmunitaires chez le même patient ou dans une
    même famille
  • Caractère polygénique
  • Impact sur lautoimmunité elle-même ou sur ses
    conséquences possibles en aval (régulation de
    lhypersensibilité ou de linflammation)
  • Gènes codant pour cytokines, récepteurs de
    cytokines, autres molécules intervenant dans
    limmunorégulation
  • Molécules HLA

122
150-200 gènes potentiellement impliqués
123
HLA et maladies autoimmunitaires
  • Implication directe dune molécule HLA de classe
    I ou II ou déséquilibre de linkage avec gène
    immunorégulateur de la région centrale?

124
Un exemple lhaplotype HLA A1B8DR3
  • nombreuses associations
  • perte accélérée de lymphocytes CD4 dans
    linfection par le VIH
  • diabète de type 1 (et dans une moindre mesure
    autres endocrinopathies autoimmunes)
  • maladie coeliaque
  • lupus érythémateux systémique
  • sclérodermie

125
Lhaplotype HLA A1B8DR3
  • nombreuses associations
  • hypogammaglobulinémie commune variable (CVI)
  • déficit en IgA
  • sarcoïdose
  • cirrhose éthylique
  • cryoglobulinémie sur hépatite C

126
Un profil immunoinflammatoire intrinsèquement
différent
127
HLA et autoimmunité vs. HLA et maladie
autoimmunitaire
  • La génétique des maladies autoimmuni-taires est
    complexe
  • un contexe génétique favorisant lautoimmunité
    elle-même est nécessaire, mais un contexte
    génétique particulier est en plus requis pour que
    cette autoimmunité se révèle sous la forme dune
    maladie

128
Très important avoir des anticorps ou des
lymphocytes T dirigés contre un autoantigène ne
veut pas dire quon est malade
  • De nombreux sujets âgés ont des anticorps
    antinucléaires mais ne sont pas pour autant
    malades de lupus ou dautre chose
  • Importance des critères cliniques dans le
    diagnostic des maladies autoimmunitaires

129
Sexe et maladies autoimmunitaires
  • De nombreuses maladies autoimmunitaires sont plus
    fréquentes chez la femme
  • 8.5 x 106 patients souffrent de maladies
    autoimmunitaires aux Etats-Unis et 80 sont des
    femmes
  • Pourquoi?

130
Sexe et maladies autoimmunitaires
  • Réponses immunitaires plus vigoureuses chez les
    femmes (effet direct des oestrogènes sur les
    cellules immunitaires)
  • Profil Th1 et proinflammatoire marqué sauf
    pendant la grossesse
  • Les maladies de type Th1 vont mieux (p.ex.
    sclérose en plaques)
  • Les maladies de type Th2 (anticorps) vont plus
    mal (p.ex. lupus)

131
Sexe et maladies autoimmunitaires
  • Influence dun microchimérisme après les
    grossesses?
  • Gènes protecteurs sur le chromosome Y?

132
(No Transcript)
133
Deux grands types de maladies autoimmunitaires
  • Rupture de tolérance fortuite et ponctuelle
    survenant sur un SI adaptatif  normal 
  • Problème  exogène  - spécificité dorgane
  • Exemple diabète de type I, thyroïdite, Biermer
  • Rupture de tolérance survenant comme conséquence
    dune dérégulation profonde des réponses du SI
    adaptatif
  • Problème  endogène   maladie systémique
    autres manifestations non autoimmunitaires
  • Lupus, sclérodermie, Sjögren,

134
Dans beaucoup de maladies de système,
lautoimmunité est une conséquence parmi dautres
de lanomalie de régulation de la réponse
adaptative
  • Elle nest donc pas nécessairement spécifique
    dune maladie donnée (cf. anticorps
    antinucléaires dans de multiples maladies)
  • Elle nexplique pas nécessairement toutes les
    manifestations cliniques de laffection
  • Les autoantigènes reconnus ne sont pas
    nécessairement les mêmes chez tous les malades
    qui présentent la même maladie

135
(No Transcript)
136
Les maladies autoimmunitaires sont aussi classées
selon le mode dagression du tissu
  • Anticorps (hypersensibilités type II, III et
    effets fonctionnels)
  • Infiltration cellulaire (hypersensibilité de type
    IV)

137
(No Transcript)
138
Des exemples de maladies autoimmunitaires
classées selon leur mode dhypersensibilité par
lequel elles se révèlent surtout
139
Autoimmunité et hypersensibilité de type II
  • Anémies hémolytiques autoimmunes
  • Voir cours dhématologie
  • En bref
  • Classification selon la température à laquelle
    lautoanticorps se fixe sur lhématie (4 ou
    37), cette température dépend en fait des
    antigènes reconnus
  • Cf. agglutinines froides (autoanticorps
    antiérythrocytaires qui entraînent une
    agglutination à froid
  • Importance de lisotype de lanticorps
  • IgM bons activateurs du complément ? hémolyse
    intravasculaire
  • IgG moins bons activateurs ?capture dans la
    rate (extravasculaire)

140
Autoimmunité et hypersensibilité de type II
  • Purpura thrombopénique idiopathique ou maladie de
    Werloff

141
Goodpasture
  • glomérulonéphrite et hémorragie pulmonaire
    (dépôts linéaires IgG et C3)
  • autoanticorps contre un épitope de la chaîne a3
    du collagène de type IV (membrane basale du
    glomérule, du poumon, de la cochlée, des plexus
    choroïdes, )
  • Forte association avec certains haplotypes
    HLA-DR, autres maladies autoimmunes
  • Toxiques favorisant la révélation dun épitope
    cryptique hydrocarbures, tabac, pénicillamine

142
Goodpasture
143
Autoimmunité et hypersensibilité de type III
  • Lupus érythémateux systémique
  • Vascularites

En fait, mélange de phénomènes de type II, III et
deffets cytotoxiques directs des autoanticorps
144
Lupus érythémateux
145
Lupus érythémateux systémique
  • systémique (ou disséminé) vs localisé à la peau
    (lupus discoïde)
  • maladie inflammatoire touchant surtout les femmes
    jeunes et évoluant par poussées
  • très largement multifactoriel
  • ensemble de syndromes possédant des mécanismes en
    partie distincts

146
Lupus discoïde
Rare évolution vers le lupus systémique 5
147
Lupus érythémateux systémique
  • prévalence des symptômes du LED

Arthrite et arthralgies (91.6) Fièvre
(83.6) Lésions cutanées (71.5) Adénopathies
(58.6) Anémie (56.5) Lésions digestives
(53.2) Myalgies (48.2)
Lésions rénales (46.1) Pleurésie
(45) Péricardite (30.5) SNC (25.5)
148
Lupus érythémateux systémique
  • anticorps antinucléaires
  • cellules de Hargraves (LE) (1948)
  • phagocytose par des neutrophiles de noyaux
    cellulaires opsonisés (grand phagosome coloré en
    rose par le MGG et positif en Feulgen)
  • immunofluorescence sur cellules Hep-2 (lignée
    tumorale humaine)
  • très sensible mais peu spécifique dun état
    pathologique donné 5 des sujets normaux ont
    des anticorps antinucléaires

149
Anticorps antinucléaires
150
Anticorps antinucléaires
  • Biais de sélection positive des lymphocytes B
    vers la production danticorps possèdant une
    affinité pour les antigènes ubiquistes du milieu
    intracellulaire
  • Sélection négative (incomplète)
  • Séquestration des antigènes nucléaires sauf en
    cas dapoptose

151
Immunité antinucléaire
  • Banale tout le monde présente des anticorps
    nucléaires
  • La pathologie peut résulter
  • Dun défaut de sélection négative
  • Dune stimulation périphérique des clones qui ont
    échappé à la sélection négative (exhibition des
    antigènes nucléaires par les cellules en
    apoptose)
  • Apoptose accrue (médicaments, UV)
  • Déficit de clairance des cellules apoptotiques
  • Dune aide accrue des lymphocytes T
    (hypermutation somatique, commutation isotypique)

152
Anticorps antinucléaires
153
Immunofluorescence Hep-2
  • homogène
  • diffuse dsDNA, histones, topoisomérase
  • annulaire dsDNA
  • moucheté
  • fréquents, peu spécifiques
  • ribonucléoprotéines, centromères
  • nucléolaire
  • cytoplasmique
  • appareil mitotique

154
Lupus érythémateux systémique
  • Grande variété dautoanticorps
  • Dirigés contre les acides nucléiques et les
    protéines associées à la réplication du DNA et à
    la transcription
  • ribonucléoprotéines (RNP)
  • snRNP
  • scRNP (Ro/SSA et La/SSB)
  • Sm (épissage du pré-RNA)
  • Chromatine et ses composants
  • DNA double brin
  • Histones

155
Anticorps anti-DNA
  • Anticorps dirigés contre le DNA simple brin,
    double brin ou les deux (1957)

156
Anticorps anti-DNA
  • chez les sujets normaux, présence dIgM anti-DNA
    simple brin
  • anticorps naturels, de faible affinité,
    réactivité croisée pour autres autoantigènes
    comme la myosine ou la thyroglobuline
  • dans les conditions pathologiques
  • anticorps contre DNA double brin
  • IgG plutôt quIgM
  • forte affinité pour le DNA, activation du
    complément, charge des anticorps ou des complexes
    immuns

157
Détection des anti-DNA
60-83 des patients lupiques ont des anticorps
anti-dsDNA 0 des sujets normaux ont des
anticorps anti-dsDNA
158
Détection des anticorps anti-dsDNA
159
Détection des anticorps in situ
  • Biopsie cutanée
  • Peau pathologique
  • Peau saine
  • Spécifique IgG et C1q
  • Moins spécifique IgM et C3

160
Caractère pathogène des anticorps anti-DNA
  • complexes immuns circulants
  • reconnaissance dantigènes  plantés 
  • pénétration intracellulaire
  • Polyspécificité

161
Polyspécificité
  • structures protéiques
  • laminine, protéoglycanes, tubuline, vimentine,
    spectrine
  • structures polysaccharidiques
  • polysaccharides bactériens
  • structures phospholipidiques
  • cardiolipine

162
Syndrome antiphospholipidique
  • Anticoagulant lupiqueanti-cardiolipine
  • anticorps dirigés contre des néoépitopes de
    certaines protéines circulantes (ß2-glycoprotéine
    I (ß2GI) et prothrombine) créés par la liaison à
    des phospholipides
  • Phénomènes thrombotiques, thrombocytopénie,
    avortements spontanés, anémie hémolytique
  • activation du système de la coagulation,
    activation de la protéine C, diminution de la
    protéine S libre

163
(No Transcript)
164
Vascularites
165
Autre exemple les vascularites à ANCA
  • Anti-Neutrophile Cytoplasmic Antibodies
  • 95 des patients atteints de maladie de Wegener
    ont des ANCA
  • Deux types dANCA
  • réactivité cytoplasmique (c-ANCA)
  • protéinase 3
  • réactivité périnucléaire (p-ANCA)
  • myélopéroxydase
  • élastase

166
Caractère pathogène direct des ANCA
  • Anti-Pr3
  • pénètrent dans la cellule intacte
  • effets fonctionnels (préviennent linactivation
    de la Pr3 par la1-antitrypsine)
  • amplifient l activation des neutrophiles
    (chémotactisme, adhésion à lendothélium,
    sécrétion d IL-8,)
  • Présence de Pr3 dans cellules endothéliales?

167
Autoimmunité et autoanticorps agonistes ou
antagonistes de récepteurs
  • Anticorps anti-récepteurs de la TSH
  • Anticorps anti-récepteur de lacétylcholine
    (myasthénie grave)
  • Anticorps anti-facteur intrinsèque (maladie de
    Biermer)

168
Maladie de Graves-Basedow(voir cours
dendocrinologie)
  • Thyroïdite autoimmune de type 3 avec
    autoanticorps anti-récepteurs de la TSH et
    hyperthyroïdie

169
Maladie de Biermer (voirs cours de gastro- et
dhématologie)
  • Autoanticorps anti-facteur intrinsèque
  • Malabsorption de la vitamine B12
  • Autoanticorps anti-récepteur de la gastrine
  • Achlorhydrie

170
Myasthénie grave
171
Autoimmunité et hypersensibilité de type IV
  • Infiltration dun organe par des lymphocytes T
    activés dont le TCR est spécifique dun
    autoantigène présent dans lorgane considéré

172
Thyroïdite de Hashimoto
  • Altération fonctionnelle de la thyroïde par des
    réactions de type IV

173
Diabète de type 1(voir cours de diabétologie)
  • destruction à médiation immunitaire des îlots de
    Langerhans

174
Superposition de phénomènes de type IV et de
développement dautoanticorps
  • Diabète de type 1 îlots agressés par des
    lymphocytes T mais présence dautoanticorps peu
    ou pas pathogènes mais utiles au diagnostic (ICA
    Islet cell antibodies)
  • Thyroïdites de Hashimoto présence danticorps
    anti-thyroglobuline, anti-thyroperoxidase (peu
    pathogènes), parfois développement danticorps
    anti-récepteurs de la TSH
  • Biermer en plus des autoanticorps, infiltration
    de la muqueuse par des cellules mononuclées
    (phénomène de type IV) et atrophie

175
Réponse immunitaire dirigée contre le non-soi
Réponse autoimmunitaire
Régulation inadéquate des réponses
Hypersensibilité (I, II, III, IV, )
Stimuli non immunitaires
Inflammation
Lésion dorgane, maladie
176
Maladies qui se manifestent par une
hypersensibilité de type IV mais dont lélément
déclenchant est inconnu (autoimmunité, agent
infectieux??)
177
Polyarthrite rhumatoïde
  • Maladie fréquente (4 de la population féminine,
    1 de la population masculine)
  • Rhumatisme inflammatoire chronique
  • Manifestations extra-articulaires nombreuses
  • Multiples autoanticorps mais aucun
    pathognomonique (ni pathogène?)

178
Polyarthrite rhumatoïde
  • Affection très hétérogène
  • Contexte génétique
  • DR4
  • séquence  à risque  de certains allèles de DBR1
  • TNF-a, IL-1 et IL-10
  • Environnement
  • EBV, rétrovirus, toxiques (silice, tabac),
    transfusions

179
Polyarthrite rhumatoïde
180
Polyarthrite rhumatoïde
  • Facteur rhumatoïde
  • Waaler-Rose agglutination par le sérum de PR de
    globules rouges de mouton sensibilisés par un
    anticorps de lapin à concentration
    subagglutinante. Test moderne latex
  • Le plus souvent IgM qui lient 5 molécules d IgG
    par leur fragment Fc
  • Reconnaissance du domaine CH2 de lIgG
  • plus rarement IgG, IgA voire IgE

181
Polyarthrite rhumatoïde
  • Facteur rhumatoïde
  • présent chez 90 des malades
  • présent chez 2-10 des normaux
  • titre non corrélé avec sévérité affection
  • présent dans les plasmocytes infiltrant la
    synoviale
  • intervention possible dans linitiation de la
    synovite rhumatoïde (phénomène de type III)
    (reste à prouver!)

182
Polyarthrite rhumatoïde
  • Infiltration des synoviales articulaires par des
    lymphocytes T CD4 de type Th1
  • Spécificité antigénique inconnue
  • Autoantigène protéine citrullinée, gp39 du
    cartilage?
  • Antigène viral?
  • Via lIFN-g, induction dune production
    importante de cytokines inflammatoires par les
    macrophages locaux

183
(No Transcript)
184
Cytokines inflammatoires
  • TNF-a
  • Rôle central car effet autocrine et paracrine sur
    la sécrétion des autres cytokines inflammatoires
    IL-1, IL-6, IL-8 (chimiotactisme des
    polynucléaires), GM-CSF
  • Stimule la dégradation du tissu conjonctif en
    entraînant la libération de métalloprotéinases

185
Les maladies inflammatoires de lintestin
(rectocolite, Crohn)
186
Réponse Th1 explosive dirigée contre les
antigènes de la flore intestinale normale
187
(No Transcript)
188
Accroissement du nombre de macrophages sécréteurs
de TNF-a dans la lamina propria des patients
atteints de Crohn
189
Stratégies pour neutraliser laction du TNF-a
dans la polyarthrite rhumatoïde, les maladies
inflammatoires de lintestin et les autres
phénomènes de type IV
190
Récepteur soluble Etanercept (2 récepteurs p75
avec portion Fc Ig pour stabiliser)
Anticorps monoclonal Infliximab (IgG1 chimérique)
191
Le problème avec les mAb murins ou chimériques
192
NF-kB le facteur transcriptionnel de
linflammation
193
(No Transcript)
194
Gènes dont la transcription est sous le contrôle
de NF-kB
195
Inducteurs de NF-kB
196
Donc boucle damplification positive de la
synthèse de TNF-a qui passe par le NF-kB
197
Régulation de lactivité NF-kB par le facteur
I-kB lui même contrôlé par la kinase IKK (I-kB
Kinase)phosphorylation? ubiquitination ?
dégradation dans le protéasome
198
(No Transcript)
199
Sels dor
Corticoïdes Synthèse accrue dIk-B et/ou
antagonisme direct de NF-kB
200
Beaucoup de médicaments anti-inflammatoires
anciens ou nouveaux sont en fait des régulateurs
de lactivité NF-kb, soit directement soit via
I-kb ou via la kinase de I-kb(si la kinase est
inhibée, I-kb nest plus dégradé et NF-kb nentre
plus dans le noyau)
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