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B

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Repr sentations erron es entravant la suite des apprentissages? ... l'h misph re droit ' : d ficience des apprentissages non-verbaux, troubles visuo ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: B


1

Difficultés dapprentissages numériques ou
dyscalculie?
  • Bérengère SUNYER
  • Psychologue, CHU Montpellier SMPEA Peyre
    Plantade

2
Plan de lintervention
  • Développement numérique chez le jeune enfant au
    développement  typique 
  • Les grandes étapes Piagetiennes
  • Les prémices du nombre
  • Les premiers apprentissages
  • (comptage calcul décimaux résolution de
    problèmes)

3
Plan de lintervention
  • La dyscalculie
  • Les critères diagnostics
  • Épidémiologie
  • Comorbidité
  • Héritabilité
  • Les dyscalculies
  • Les facteurs causaux
  • Lévolution
  • Les interventions
  • La démarche du psychologue
  • Dyscalculie ou autres troubles?

4
Le développement des compétences numériques
5
Les grandes étapes Piagetiennes
  • 2 ans début de la comptine numérique
  • 4 ans énumération de petites collections
  • Globalement, lacquisition de la comptine
    numérique sétale entre 2 et 6 ans

6
Les grandes étapes Piagetiennes
  • 7 ans acquisition du concept de nombre
  • 3 opérations logiques sont pré-requises
  • La conservation
  • La sériation
  • Linclusion
  • Ceci permettant de définir les stades de
    développement connus
  • le stade sensori-moteur (0 à 2 ans)
  • la période pré-opératoire (2 à 6 ou 7 ans)
  • le stade des opérations concrètes (6 ou 7 ans à
    11 ou 12 ans)
  • le stade des opérations formelles (ou
    hypthético-déductif)

7
La conservation  il y a plus de jetons en haut
ou en bas? 
8
La sériation  Peux-tu ranger ces baguettes de la
plus grande à la plus petite? 
9
Linclusion     Y a-t-il plus de marguerites ou
plus de fleurs ?
10
 synchronisme opératoire 
  • Ces trois tâches sont réussies aux alentour de
    6-7 ans selon Piaget
  • Atteinte du stade des  opérations concrètes 
  • pour construire le nombre, lenfant doit
  • retenir des classes leur structure dinclusion
    1 inclus dans 2, 2 dans 3, etc., un peu comme les
    marguerites
  • retenir de ses activités de sériation lidée
    dordre ce qui est vrai pour les baguettes, de
    la plus petite à la plus grande, lest aussi pour
    les nombres 1, puis 1 (2), puis 1 (3), etc.
  • La synthèse cognitive de linclusion et de la
    sériation le conduit dès lors à comprendre ce
    quest le nombre

11
Les grandes étapes Piagetiennes critiques
  • Cette notion de stades dapprentissages induit
    une conception  linéaire  de la construction de
    connaissances sur le nombre relative à lâge des
    élèves.
  • Le nombre est ainsi au service de la construction
    du réel (en le quantifiant, en le mesurant) donc
    dépendant de l'accumulation d'expériences du
    sujet.

12
Les prémices du nombre
  • Théorie des connaissances fondatrices
  • Connaissances minimales  innées 
  • Discrimination de la numérosité
  • Compréhension des relations quantitatives
  • Capacités de calcul
  • Des capacités que le petit d'homme partage avec
    ses semblables singes, dauphins, oiseaux pas
    de quoi pavoiser !

13
Les prémices du nombre
  • La discrimination des numérosités (2 jours!)

14
Les prémices du nombre
  • Compréhension des relations quantitatives (10-12
    mois)

A
B
A
B
lt
gt
Habituation
Test
15
Les prémices du nombre
  • Les capacités de calcul (5 mois)

16
Premiers apprentissages
  • Acquisition de la chaîne verbale
  • (entre 2 et 6 ans)
  • Mobilisation majeure du système verbal
  • Lexique (un cardinal / une dénomination)
  • Règles de combinaison (combi additive 103
    /combi multiplicative 300)

17
Premiers apprentissages
  • Processus de quantification Gelman et Gallistel
    (années 80)
  • La connaissance de la "comptine" numérique comme
    préalable.
  • Limportance primordiale de lactivité de
    comptage / dénombrement.
  • Cinq principes régissent le comptage.

18
1. Principe de correspondance terme à terme
  • Chaque élément de la collection est associé à une
    seule étiquette
  • à chaque unité on doit faire correspondre un
    mot-nombre
  • Coordonner le geste à la récitation un mot par
    geste, pas plus, pas moins

un
deux
trois
quatre
cinq
19
2. Principe de suite stable
  • la suite des étiquettes constitue une liste
    ordonnée
  • les mots nombres doivent toujours être récités
    dans le même ordre
  • Mémoriser une suite de mots et la restituer de la
    même manière dans des contextes qui peuvent
    varier.

1
2
3
4
5
1
2
3
4
5
20
3. Principe cardinal
  • La dernière étiquette utilisée représente le
    cardinal de la collection
  • le dernier mot nombre prononcé réfère à
    lensemble
  • La question du  combien ?

5
5
1
2
3
4
21
4. Principe dindifférence de lordre
  • Lordre dans lequel les éléments sont dénombrés
    na pas dincidence sur le cardinal de la
    collection
  • les unités peuvent être comptées dans nimporte
    quel ordre
  • L'ordre des objets à dénombrer n'a pas
    d'importance alors que les mots qui servent dans
    cette situation sont en ordre !

2
3
1
2
1
3
22
  • En revanche, l'organisation spatiale des objets
    dénombrés revêt une importance qui peut s'avérer
    fondamentale.

23
5. Principe d abstraction
  • Lhétérogénéité des éléments na pas dimpact
    sur leur dénombrement
  • toutes sortes d éléments peuvent être rassemblés
    et comptés ensemble.

2
2
24
Émergence des outils arithmétiques
  • Dès 5 ans la résolution de petits problèmes
    arithmétiques simples est possible
  • Stratégies dérivant des habiletés de dénombrement

25
Opérations simples 34 ?
  • différentes stratégies de comptage
  • Utilisation dobjets
  • Comptage sur les doigts
  • Comptage verbal
  • Récupération en MLT

Dès 3 ans
4/5 ans
26
comptage verbal / comptage sur les doigts
  • Enfants de maternelle
  •  sur-comptage 
  • 34
  • Dès le CP
  •  partir du plus grand 
  • 34

123
4567
3
4567
4
567
27
Opérations complexes
  • Impliquent des nombres à plusieurs chiffres
  • Passent par lapplication dalgorithmes de calcul
  • Peu de recherches à ce sujet
  • Ces dernières portent sur les additions
  • nombres amis  et  attracteurs 
  • 3536 701 71 (nombre ami 35)
  • 990 455 (1000 455) 10 1445 (nombre
    attracteur 990)
  • Description des types derreurs ou  bugs  pour
    les soustractions, multiplications et divisions.

28
Choix de stratégie
  • A un âge donné, plusieurs stratégies sont
    utilisées, même si certaines prédominent
  • Lenfant sélectionne la stratégie la plus
    adaptative, càd celle qui lui permettra dobtenir
    la réponse la plus précise, le plus rapidement
    possible
  • Notion de  charge cognitive  dépendante de
    trois coefficients
  • Le coût en mémoire de travail (retenues)
  • Le coût de la procédure requise
  • Le nombres d étapes du calcul

29
Choix de stratégie
  • Modèles en stades revisités
  • la maturation des stratégies de calcul ne suit
    pas une logique stricte en étapes
  • le calcul nest pas un processus unitaire
    (manipulation des quantités, maîtrise de la
    chaîne verbale, dénombrement, acquisition des
    faits numériques, procédures de calcul, etc.)
  • Chevauchement des vagues de Siegler

30
Choix de stratégie
31
Décimaux et fractions
  • Plus de 50 des élèves de 6e ont des difficultés
    avec
  • Les produits
  • Lécriture fractionnaire dun décimal
  • Lécriture décimale dune fraction
  • Ces difficultés persistent souvent au lycée

32
Décimaux et fractions
  • Erreurs non aléatoires et redondantes
  • Représentations erronées entravant la suite des
    apprentissages?
  • Contrainte ontogénétique?
  • Origine didactique?

33
Résolution de problèmes
Fonctions exécutives
Flexibilité attentionnelle
planification
Mémoire de travail
Inhibition attentionnelle
Flexibilité cognitive Attention conjointe
Recours à un schéma de résolution en MLT
Modélisation ad hoc Rétention et traitement
Sélection des données pertinentes concentration
34
Résolution de problèmes
Analyse (attention sélective, inhibition)
Planification, plan daction
Exécution, réalisation
Contrôle, super-vision (flexibilité cognitive)
35
La dyscalculie développementale
36
Critères diagnostics
  • CIM 10
  •  troubles spécifiques des acquisitions
    scolaires 
  •  trouble spécifique de larithmétique 
  • DSM IV
  •  troubles des apprentissages 
  •  trouble du calcul 

37
Critères diagnostics
  • Altération spécifique des performances en
    arithmétique (opérations de base du calcul)
  • Interférence avec réussite scolaire et vie
    quotidienne
  • Pas de déficience mentale
  • Scolarisation adéquate
  • Pas de déficit sensoriel

38
Données épidémiologiques et prévalence
  • Dyscalculie moins étudiée que dyslexie
  • Difficile dévaluer leur fréquence, leur
    étiologie et leur évolution
  • 2 à 6 d enfants seraient concernés
  • Dyscalculie souvent associée à dautres troubles
    comme la dyslexie, la dysphasie, la dyspraxie, ou
    un déficit visuo-spatial

39
Comorbidité
  • Dyscalculie et troubles du langage
  • Trouble du langage écrit entre 51 et 64
  • Causes de cette comorbidité ne sont pas établies
  • Même facteur de risque?
  • Troubles du langage accroissent les difficultés
    en arithmétique?

40
Comorbidité
  • Dyscalculie, troubles développementaux, syndromes
    neurologiques et atteintes chromosomales
  • TDAH 26 (amélioration des perf. avec ttt.
    Dyscalculie causée par le TDAH???)
  •  syndrome de lhémisphère droit  déficience
    des apprentissages non-verbaux, troubles
    visuo-spatiaux, difficultés émotionnelles
  • Syndrome de Turner (abs partielle ou totale du
    chr. X chez les filles) 55
  • Syndrome de lX fragile (retard mental chez 100
    des garçons et 50 des filles) 100 des filles
    sans retard mental

41
Comorbidité
  • Spina bifida myéloméningocole 40 ( troubles
    visuo-spatiaux, mauvais contrôle des doigts,
    dommages dans les lobes frontaux)
  • Syndrome de Gertsmann 100 (agnosie digitale,
    agraphie, troubles visuo-spatiaux)
  • Prématurité alcoolisation fœtale, épilepsie,
    syndrome de Williams

42
Héritabilité
  • Étude sur paires de jumeaux
  • Jumeaux MZ 60 alors que  seulement  40 chez
    jumeaux DZ
  • Analyses de régression 40 du déficit en
    arithmétique sont dus à des facteurs dhérédité
  • Étude sur famille
  • Mère 67 père 41, frère 53, sœur 52

43
Nature des troubles
  • Perturbations possibles sur 3 niveaux
  • Aspects conceptuels
  • Aspects procéduraux
  • Mémorisation des faits numériques

44
Aspects conceptuels
  • Difficulté à distinguer les principes essentiels
    du comptage (corres terme à terme suite stable
    cardinalité indiff de lordre abstraction) des
     pseudo-principes .

Règle de proximité un trois deux et non
un trois deux
Dénombrement directionnel un deux trois et
non trois deux un
45
Aspects conceptuels
  • Lenteur pour lire, écrire, comparer et dénombrer

46
Aspects procéduraux et mémoire des faits
numériques
  • Constat enfants dyscalculiques sont plus longs
    à répondre et font plus derreurs.
  • Utilisation de stratégie de comptage
     immatures 
  • Peu ou pas dévolution de ces stratégies avec
    lâge
  • Pourquoi?
  • Peu ou pas de récupération en MLT (normalement
    présent dès le CE2)
  • Quand tentative de récupération en MLT,réponse
    erronée
  • Donc,  obligation  de compter à chaque fois!

47
Mémoire des faits numériques
  • Cette absence de récupération en MLT se retrouve
    chez tous les dyscalculiques
  • Elle persiste pendant au moins toute lécole
    primaire alors que peuvent se développer des
    capacités normales de résolution de problèmes ou
    dopérations complexes pour les dyscalculiques
     pures  si on les laissent compter sur leur
    doigts.

48
Classifications et sous types
  • Hétérogénéité des profils cognitifs observés.
  • Pousse classiquement à distinguer 3 types de
    dyscalculies
  • Dyscalculie du traitement numérique
  • Dyscalculie des faits numériques
  • Dyscalculie procédurale

49
Dyscalculie du traitement numérique
  • Difficultés dans le traitement des symboles
    numériques ou des mots (lecture, écriture et
    répétition des nombres)
  • Ex Paul, 11 ans
  • 40 derreurs de lecture de nombres arabes
  • 50 derreurs dictée de nombres arabes
  • 59 derreurs de lecture des nombres verbaux
  • Pourtant le niveau de lecture en générale peut
    être tout à fait normal!

50
Dyscalculie du traitement numérique Paul, 11 ans
  • Lecture de numéraux arabes1  neuf 
  • 85  quatre-vingt-deux 
  • 34  septante-six  (76)
  • 711  sept cent dix-huit 
  • 153  cent vingt-trois 
  • 592  deux cent nonante-deux 

51
Dyscalculie du traitement numérique Paul, 11 ans
  • Lecture de numéraux verbaux
  • Cinq 6
  • Trois  8 
  • Septante-huit  72 
  • Dix-sept  18 
  • Trois cent septante-deux  388 
  • Neuf cent vingt-et-un   222 

52
Dyscalculie du traitement numérique Paul, 11 ans
  • Écriture sous dictée de numéraux arabes
  • Deux  3 
  • Neuf  8 
  • Vingt-et-un  28 
  • Nonante-neuf  91 
  • Sept cent onze  511 
  • Neuf cent vingt-et-un  822 

53
Dyscalculie du traitement numérique Paul, 11 ans
  • attention Paul nest pas un cas  pur  il
    ne maîtrise aucun concept ou opération
    mathématique, et ne peut réaliser que des
    additions simples dont le résultat est inférieur
    à 10 à laide de ses doigts!

54
Dyscalculie des faits numériques
  • Incapacité à mémoriser les tables dadditions et
    de multiplications
  • Ex HM, 19 ans, diagnostic associé de dyslexie
    phonologique
  • comparaison de grandeur de nombre OK
  • Lecture de nombres OK
  • addition et soustraction OK
  • tables de multiplication lenteur (7.5 sec vs
    2.65 sec pour groupe contrôle) taux derreur
    important (38). Pour multiplier elle additionne
    x fois.

55
Dyscalculie des faits numériques HM, 19 ans
  • Erreurs appartenant à la table de lun ou lautre
    opérande
  • 3x4 6
  • 3x6 21
  • 7x8 64
  • 8x9 90

56
Dyscalculie des faits numériques HM, 19 ans
  • Erreurs proches en magnitude de la réponse
    correcte
  • 4x3 11
  • 4x9 46
  • 6x3 19
  • 9x7 64

57
Dyscalculie procédurale
  • Difficultés à planifier et à exécuter les étapes
    dun algorithme de calcul (surtout calculs
    complexes et écrits)
  • Ex SW, 17 ans
  • difficultés en mathématiques dès le début de la
    scolarité
  • lecture de nombre OK
  • comparaison de grandeur OK
  • définition des opérations OK
  • calculs simples OK

58
Dyscalculie procédurale SW, 17 ans
  • Calculs complexes écrits
  • Additions OK
  • Multiplications 54 derreurs
  • Divisions 56 derreurs
  • Soustraction 53 derreurs

59
Prudence !!!!
  • Ce modèle a été élaboré sur la base détudes de
    cas il est imprudent den déduire une
    classification générale!!!
  • Toutefois, même si les profils  pures  sont
    rarissimes, les dissociations restent réelles et
    témoignent de la complexité des processus
    cognitifs en jeu dans la dyscalculie.

60
Facteurs causaux / étiologie
  • Pas de consensus quant aux causes de la
    dyscalculie.
  • Schématiquement, 2 courants  sopposent 
  • Dyscalculie manif secondaire dun déficit
    cognitif plus général
  • Dyscalculie trouble primaire lié à un
    dysfonctionnement neuro-anatomique

61
Dyscalculie manif secondaire dun déficit
cognitif plus général
  • Deux déficits généraux supposés
  • Déficit de mémoire de travail (MDT)
  • Trouble des habiletés visuo-spatiales

62
Dyscalculie et MDT
  • Ex de tache de MDT rappel en ordre inverse

MDT
7 3 5
5 3 7
Mémorisation en MCT traitement
Si faibles capacités en MDT, alors Vitesse de
traitement réduite, alors Oubli ou erreurs des
valeurs devant être conservées temporairement en
mémoire
(53)x2 ?
8 x2 16
63
Dyscalculie et MDT
  • Des capacités de MDT limitées empêcheraient
    lapparition de stratégies de calcul plus matures
    chez l enfant
  • corrélations entre des épreuves de MDT et la
    résolution d additions 4 mois plus tard (6 ans)
  • les enfants qui ont des performances élevées en
    MDT utilisent moins les doigts pour compter, ont
    moins recours à des stratégies immatures,
    utilisent davantage la récupération en MLT

64
Dyscalculie et MDT
  • Le déficit en MDT semble corrélé avec
  • Les difficultés en arithmétique
  • Un empan de comptage plus faible
  • Une vitesse de traitement peu élevée
  • Un développement immature des principes
    sous-jacents au comptage
  • Un déficit dinhibition

65
Dyscalculie et habiletés visuo-spatiales
  • Troubles de lespace perturberaient la
    construction et lutilisation spatiale numérique.
  • Impact possible sur
  • Résolution des opérations posées (mauvais
    alignement, saut de colonnes)
  • Transcodage (inversion de chiffres au sein dun
    nombre)
  • !!! ne semblent caractériser que les garçons et
    non les filles dyscalculiques!

66
Dyscalculie et atteinte dun  module numérique 
  • Déficit spécifique dans la capacité à comprendre
    les nombres
  • Existence de systèmes spécifiques au sein du
    sillon intra-pariétal jouant un rôle dans les
    connaissances innées  proto numériques  mais
    aussi dans la manipulation des doigts!

67
Dyscalculie et atteinte dun  module numérique 
  • Mais prudence!
  • Peu de confirmations empiriques
  • Selon cette hypothèse, arithmétique mais aussi
    toutes activités numériques seraient perturbées
  • Or, ce nest pas forcément le cas

68
Dyscalculie et agnosie digitale
  • Incapacité de désigner sur ordre les différents
    doigts de sa propre main ou de celle de
    l'examinateur
  • Compter sur les doigts serait une étape
    nécessaire pour apprendre à calculer
  • Compter sur les doigts facilite lapprentissage
    des tables
  • Le niveau de gnosie digitale prédit les résultats
    en arithmétique

69
Dyscalculie et agnosie digitale
  • Évaluation à 5 ans
  • niveau de développement (dessin du bonhomme,
    copies de carrés et de losanges)
  • niveau perceptivo-tactile (reconnaissance et
    discrimination des doigts test de gnosie
    digitale)
  • niveau en arithmétique (écriture de chiffres,
    dénombrement de collections, résolution de pbs)

70
Dyscalculie et agnosie digitale
  • En fin de CP
  • épreuves en arithmétique (écriture de nb sous
    dictée, résolution dopérations présentées
    oralement, résolution de petits pbs)
  • Début CE2
  • raisonnement non verbal
  • arithmétique (opérations posées en colonnes, pbs
    avec des additions et des soustractions, écriture
    de nbs)

71
Dyscalculie et agnosie digitale
  • Les performances au test de gnosie digitale
    prédisent mieux que le niveau de développement
    les performances en arithmétique à 5, 6 et 8 ans
  • Entraînement à manipuler leurs doigts à 5 ans
    pourrait avoir un impact positif sur leur
    performances ultérieures en arithmétique?

72
Pronostic et évolution
  • Suivi dun cohorte denfants diagnostiqués
    dyscalculiques en CM2
  • 47 le sont toujours 3 ans après
  • 40 le sont toujours 6 ans après.
  • !!! 95 de ces enfants éprouvent toujours de
    grandes difficultés en mathématiques 6 ans après

73
Pronostic et évolution
  • Facteurs de persistance
  • Existence dun trouble associé (lecture,
    écriture, orthographe,TDAH)
  • QI moyen - faible

74
Interventions
  • Très peu détudes portant sur lefficacité à long
    terme des interventions.
  • 2 types dinterventions sont possibles
  • Programmes dispensés par enseignants
  • Programmes gérés par ordinateurs

75
Programmes individuels proposés par les
enseignants
  • ½ heure par semaine (enfants 9-10 ans)
  • Stratégies de contournement des difficultés
  • Renforcement des habiletés de comptage
  • Révision des faits arithmétiques connus
  • Entraînement à dériver des réponses connues vers
    des problèmes inconnus
  • Effets positifs après 5 mois dintervention

76
Programmes informatiques
  • Création dexercices individualisés et adaptés au
    niveau de chaque enfant.
  • Alternance dexercices  simples  puis plus
    complexes
  • Certains programmes travaillent sur les
    quantités, dautres sur la récupération en
    mémoire
  • Résultats à long terme mitigés

77
  • Il semble que les interventions utilisant des
    programmes informatiques soient moins efficaces
    que celles conduites par des professeurs (!)

78
La démarche du psychologue
79
  • Évaluer les compétences de lenfant
  • Faire un bilan psychologique
  • Écarter des difficultés scolaires secondaires à
    une autre pathologie
  • Réaliser un bilan spécialisé de calcul
  • Poser le diagnostic
  • Proposer des aides

80
Anamnèse
  • Objectif comprendre les raisons des difficultés
    de lenfant dans son fonctionnement cognitif
    et/ou affectif
  • Entretien avec lenseignant
  • Entretien avec les parents
  • Entretien avec lenfant

81
Entretien avec lenseignant
  • Cibler dans quels domaines du calcul où lenfant
    a des difficultés
  • Permettre de connaître le comportement de
    lenfant en classe, son intégration au groupe, sa
    motivation aux apprentissages, sa créativité, sa
    vivacité dans les matières déveil

82
Entretien avec les parents
  • Permet d avoir des informations sur
  • son développement psychomoteur et psychologique
  • son comportement et ses relations à la maison
  • la vie familiale
  • la façon dont les parents vivent ses difficultés

83
Entretien avec lenfant
  • Évaluation psychométrique batterie composite de
    lintelligence (type WISC-IV)
  • éliminer le diagnostic de déficience mentale qui
    se traduit toujours par des troubles en
    mathématiques
  • préciser le profil cognitif (dissociation en
    faveur de lefficience verbale ou non verbale)
  • déterminer des déficits éventuels (MDT,
    visuo-spa)

84
Entretien avec lenfant
  • Évaluation des compétences interactives et du
    développement émotionnel
  • comment il se situe dans la réalité et quels sont
    ses repères
  • plusieurs entretiens peuvent être nécessaires
    pour donner un sens à ses inquiétudes

85
Bilan spécialisé du calcul
  • TEDI-MATH (2001, ECPA). 5-8 ans
  • Catherine VanNieuwenhoven, Marie-Pascale Noël et
    Jacques Grégoire.
  • UDN-80 et UDN II (1999, ECPA)
  • Claire Meljac et Lemmel

86
Dyscalculie ou autre pathologie?
  • Déficience intellectuelle
  • les difficultés touchent non seulement le nombre
    mais également d autres aspects (c des énoncés,
    raisonnement, etc.)
  • nécessité dadapter les exigences scolaires et
    non de proposer des stratégies de contournement

87
Dyscalculie ou autre pathologie?
  • Troubles de la communication
  • lenfant est peu disponible pour utiliser ses
    compétences intellectuelles dans tout ce qui lui
    est présenté (retrait, angoisse visibles à
    lexamen)
  • Troubles du comportement
  • Les troubles portent sur toutes les acquisitions

88
Dyscalculie ou autre pathologie?
  • Troubles de la relation
  • peuvent s exprimer de diverses façon enfants
    agités, impulsifs, agressifs, inhibés ou en
    retrait
  • difficultés portent sur toutes les matières
  • ces enfants ont été signalés dès la maternelle
  • les parents signalent les difficultés
    relationnelles

89
Diagnostic et aide
  • Aide de l enseignant fondamentale car lui seul
    peut continuer à faire progresser l enfant dans
    ses acquisitions
  • Redonner confiance à l enfant en expliquant la
    nature de ses difficultés et comment les
    contourner
  • Accompagner l enfant et sa famille car sa vie
    psychique s intrique étroitement avec ses
    difficultés cognitives

90
  • Merci de votre attention !
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