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LES ENVENIMATIONS

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Toutefois, occasionnellement, envenimations li es des animaux exotiques, lors ... poss dent un appareil venimeux en position post rieur , avec un aiguillon. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES ENVENIMATIONS


1
LES ENVENIMATIONS
  • La pathologie liée aux animaux venimeux nest
    pas très fréquente en France.
  • Essentiellement morsures de vipères et piqûres
    dhyménoptères, de gravité très variable, et
    piqûres et accidents de contact danimaux marins
    sur nos côtes, généralement limités à des signes
    locaux. Toutefois, occasionnellement,
    envenimations liées à des animaux exotiques, lors
    délevage de serpents, nouveaux animaux de
    compagnie , lors de voyages, lors de
    rapatriements sanitaires.

2
LES SERPENTS VENIMEUX EN FRANCE
  • Les serpents venimeux français sont les
    vipères  la fréquence des envenimations
    vipérines en France est estimée à 1000 cas par
    an.
  • Les formes mortelles sont exceptionnelles 
    quelques cas par an.
  • Toutefois, les morsures de serpent sont toujours
    inquiétantes pour la victime, et aussi pour le
    médecin, du fait de lincertitude de
    lévolutivité. De plus il y a eu des variations
    importantes de la thérapeutique dans les
    dernières décennies.

3
CLASSIFICATION DES SERPENTSordre des ophidiens
  • Selon la présence de dents ou crochets venimeux
    on distingue les serpents
  • - aglyphes  dents pleines,
  • - opisthoglyphes  dents sillonnées postérieures
    permettant lécoulement du venin lors de la
    morsure,
  • - proteroglyphes  dents canaliculées
    antérieures, réalisant une injection du venin -
    élapidés, hydrophidés,
  • - solenoglyphes  crochets canaliculés
    protractiles, dirigés vers lavant pour
    linjection du venin - viperidés, crotalidés.

4
LES SERPENTS DE FRANCE
  • Les serpents de France sont représentés par les
    couleuvres (colubridés)  aglyphes, non
    venimeuses, sauf la couleuvre de Montpellier
    (malpolon monspessulanus), opisthoglyphe, seule
    couleuvre venimeuse en France, mais la position
    des crochets venimeux postérieurs la rend peu
    dangereuse pour lhomme (envenimations en
    Espagne).
  • La couleuvre vipérine (natrix maura) ou aspic
    deau, enroulée avec une tête triangulaire en
    position de défense ressemblant à une vipère,
    nest pas venimeuse.

5
LES VIPERES EN FRANCE
  • - la vipère aspic (vipera aspis), au sud de la
    Loire, et jusqu'à 3000 m d'altitude dans les
    Alpes,
  • - la vipère péliade (vipera berus), vipère du
    nord de la Loire,
  • - la vipère dOrsini (vipera ursinii), Alpes et
    Mont Ventoux, inoffensive
  • - la vipère des sables (vipera ammodytes), en
    Savoie et Italie,
  • - la vipère de Séoane (vipera seoannei), au Pays
    basque et en Espagne,
  • - il existe des sous espèces, (vipera aspis
    zinnikeri) dans le Sud-Ouest.

6
DISTINCTION COULEUVRE VIPERE
  • La couleuvre pupille ronde, une seule rangée
    décaille entre œil et bouche, neuf grandes
    plaques céphaliques, un maxillaire allongé avec
    de nombreuses petites dents, (deux crochets
    venimeux postérieurs chez la couleuvre de
    Montpellier), une plaque précloacale divisée en
    deux, une queue effilée.

7
DISTINCTION COULEUVRE VIPERE
  • La vipère pupille verticale, plusieurs rangées
    décailles entre la bouche et lœil, moins de 9
    grandes plaques céphaliques, un maxillaire court
    avec deux grands crochets venimeux protractiles,
    une plaque précloacale entière, une queue moins
    effilée.
  • Ces critères ne sont guère observables sur
    lanimal vivant.

8
CIRCONSTANCES DES MORSURES DE VIPERES
  • Les morsures surviennent pendant la période
    d'activité des vipères, de mai à septembre, lors
    dactivités rurales, plutôt en matinée, ou fin de
    journée. Elles siègent aux extrémités des
    membres  main, index, pied, cheville
    généralement (cueillette des fleurs, main dans
    des terrains rocailleux).
  • Les morsures du sujet âgé, du jeune enfant chez
    lequel le diagnostic peut être retardé, ainsi que
    les morsures sur le tronc, le cou, les zones
    richement vascularisées sont plus dangereuses.
    Lactivité en particulier du membre mordu est un
    facteur daggravation.

9
LE VENIN DE VIPERE
  • Le venin est injecté sous cutanée, plus rarement
  • intra musculaire, exceptionnellement par voie
  • intraveineuse.
  • Composition protéines enzymatiques et
    toxiques 
  • protéases, hydrolases, phospholipases A2,
  • hyaluronidase, augmentation de la perméabilité
  • membranaire, troubles de coagulation,
  • libération de bradykinine, dhistamine, et divers
  • composants peptides, acides aminés
  • La quantité de venin est variable nulle, il
    sagit
  • dune morsure sèche ou blanche (dans 20 à 50
  • des cas selon les auteurs) jusquà 15 mg elle
    va
  • bien sûr conditionner la gravité.

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MORSURES DE VIPERE SIGNES CLINIQUES - 1 -
  • Douleur dintensité variable.
  • Morsure confirmée par deux effractions cutanées
  • punctiformes espacées de 6 à 10 mm, parfois une
  • seule, (morsure tangentielle ou un seul crochet)
  • parfois plusieurs (plusieurs morsures).
  • auréole ecchymotique et œdème, signant
  • lenvenimation, apparaissent généralement
  • rapidement

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MORSURES DE VIPERE SIGNES CLINIQUES - 2 -
  • Labsence dœdème dans les 2 à 3 heures, met en
  • doute lenvenimation, mais une apparition plus
  • tardive, jusquà 6 heures a été signalée.
  • Cet œdème est douloureux et a une tendance
  • extensive.
  • Signes généraux sont plus ou moins importants 
  • angoisse, tachycardie, hypotension, nausées,
  • vomissements, diarrhée, malaise vagal.
  • Manifestations d'hypersensibilité  œdème de
  • Quincke, bronchospasme, rares.

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MORSURES DE VIPERESIGNES CLINIQUES - 3 -
  • Puis lœdème devient ecchymotique, bleuâtre, avec
  • des phlyctènes, sétendant au membre
  • (locorégional), puis lhémiceinture, lhémitronc
  • homolatéral, et même controlatéral, extension
  • pouvant durer jusquau 3 - 5ème jour,
    adénopathies
  • Signes cardiovasculaires 
  • hypotension artérielle persistante hypovolémie
  • de lextravasation de lœdème, pertes hydriques
    (sueurs, diarrhée,vomissements),
  • - troubles de la repolarisation à lECG - état de
    choc

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MORSURES DE VIPERE SIGNES CLINIQUES - 4 -
  • Troubles digestifs persistants diarrhée,
    douleurs
  • abdominales.
  • Troubles de coagulation thromboses ou
  • hémorragies.
  • Insuffisance rénale aiguë généralement
  • fonctionnelle, hématurie microscopique (vipera
  • berus).
  • Oedème pulmonaire complication grave.

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MORSURES DE VIPERE SIGNES CLINIQUES - 5 -
  • Signes neurologiques périphériques ptosis,
  • paralysies oculomotrices, et des nerfs crâniens,
  • paresthésies, faiblesse musculaire des membres,
  • somnolence, observés lors de morsures de
    vipera aspis zinikeri, et vipera aspis aspis dans
    le
  • midi de la France. Venin neurotoxique
    phospholipase
  • A2 hétérodimérique comme vipera ammodytes
  • meridionalis (Bulgarie).
  • variation de la composition du venin? De toute
    façon ,
  • Viperfav efficace
  • Parésie faciale persistante après morsure
  • frontotemporale (v. berus).

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MORSURES DE VIPERE SIGNES CLINIQUES - 6 -
  • Complications plus rares  surinfections,
    (Aeromonas
  • hydrophila), compressions vasculonerveuses,
  • syndrome des loges, infarctus intestinal
    dysphonie,
  • dysphagie, avec v aspis francisciredi en Italie
  • pancréatite, maladie sérique.
  • Les critères de sévérité potentielle morsures
    situées
  • au tronc, à la tête, au cou, ou chez le sujet
    âgé, l enfant
  • de moins de quinze ans, la femme enceinte, ainsi
    que
  • la progression rapide de la réaction locale, les
    signes
  • généraux précoces et importants.

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MORSURES DE VIPERE - EVOLUTION
  • Lévolution est lente, la régression de lœdème
    dure de quelques jours à quinze ou vingt selon
    son lextension, persistance de douleurs
    récurrentes ou chroniques œdème lymphatique.
  • La mortalité est exceptionnelle, elle peut être
    liée, notamment chez lenfant à un retard du
    diagnostic.

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Tableau 1 - Les grades des envenimations
  • Grade 0 envenimation absente  marque des
    crochets, pas dœdème, pas de réaction locale
  • Grade 1 envenimation minime  œdème local,
    absence de symptômes généraux
  • Grade 2 envenimation modérée  œdème extensif
    et/ou signes généraux , et/ ou morsure faciale
    avec œdème
  • Grade 3 envenimation sévère  œdème étendu au
    delà du membre atteint, et/ou symptômes généraux
    sévères

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CONDUITE A TENIR SUR LES LIEUX
  • La capture du serpent pour identification nest
    pas indispensable, prise de risques inutiles.
  • Victime couchée, repos, réconfortée, pas de
    traitement oral. Membre mordu immobilisé, en
    position légèrement surélevée, bagues, bracelets
    éventuels sont enlevés.
  • Désinfection de la zone de morsure
  • Pas de succion, incision, réchauffement,
    refroidissement.
  • Pas de garrot, un bandage de crêpe modérément
    serré peut être placé en amont de la morsure
    ralentir le diffusion lymphatique du venin.

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CONDUITE A TENIR SUR LES LIEUX
  • Laspiration dispositifs (Aspivenin?, Venimex
    ?) efficacité restreinte, le venin étant
    injecté comme par une aiguille, toutefois effet
    psychologique.
  • Appel des secours appropriés pour transférer la
    victime à lhôpital ou une structure médicale.
  • Sur les lieux, contrairement à des prescriptions
    anciennes  pas de sérum antivenimeux, pas de
    corticoïdes, pas dhéparine sous-cutanée.
  • Les constatations initiales signes locaux et
    signes généraux éventuels première
    évaluation  labsence dœdème, et de signes
    généraux dans un délai de 2 à 6 heures,
    traduisent labsence denvenimation, et le
    patient peut rentrer à domicile, sous
    surveillance.

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MORSURES DE VIPERE - CONDUITE A TENIR A L HOPITAL
  • Tout patient mordu doit de préférence être vu
    dans un service durgence, le délai de sécurité
    pouvant aller jusquà 6 h. Transport médicalisé
    si nécessaire voie veineuse (sur le membre
    sain), remplissage vasculaire initial, selon
    nécessité.
  • Gradation évaluée et répétée la situation
    évolue.

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MORSURES DE VIPERE - CONDUITE A TENIR A L HOPITAL
  • Surveillance recherche des signes de gravité
    extension rapide de la réaction locale,
    hypotension artérielle persistante malgré le
    remplissage vasculaire,persistance de la
    diarrhée.
  • Surveillance ECG dans les formes graves
  • Noter les antécédents allergiques.

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BILAN BIOLOGIQUE
  • Surveillance biologique les enzymes, la
    coagulation, lhémoglobine, la leucocytose, la
    fonction rénale. Leucocytose précoce gt 20 G/l,
    acidose métabolique, hémoconcentration, hémolyse
    et ou troubles de coagulation indiquent une
    envenimation grave. Une coagulopathie de
    consommation est rare.
  • Le diagnostic biologique  la détection du venin
    par méthodes immunoenzymatiques a montré une
    bonne corrélation entre le taux sanguin et les
    signes cliniques, mais elle nest pas encore de
    pratique courante.

23
Envenimations vipérines veninémieà la 4ème
heure
  • Grade 0 1 ng/ml 0,3
  • Grade 1 œdème local 5 ng/ml 1,8
  • Grade 2 œdème extensif et/ou SG 32 ng/ml 7
  • Grade 3 œdème géant, SG 126 ng/ml 50

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MORSURES DE VIPERES TRAITEMENT - 1
  • antalgiques, prophylaxie antitétanique,
    désinfection locale,
  • traitement symptomatique selon nécessité 
    remplissage vasculaire, amines vasoactives,
    réhydratation, oxygène, adrénaline,
    antihistaminiques, corticoïdes, en cas de
    manifestations allergiques, intubation,
    ventilation dans les cas de détresse
    respiratoire, antibiothérapie, seulement si
    risque important dinfection 
  • pas d'intérêt de l'héparine sous cutanée, sinon à
    titre prophylactique, chez le sujet immobilisé 
  • pas d'intérêt des corticoïdes à fortes doses.

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MORSURES DE VIPERES TRAITEMENT - 2
  • L IMMUNOTHERAPIE ANTIVENIMEUSE
  • Traitement spécifique, actuellement en
  • France fragments F(ab,)2 dorigine équine 
  • Viperfav?, administrée par voie veineuse,
  • indiquée pour les grades 2 et 3.
  • Une seringue de Viperfav neutralise 500LD50 V
  • aspis, 250 V berus, 500 v ammodytes

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L IMMUNOTHERAPIE ANTIVENIMEUSE
  • La posologie est de 2 ampoules par heure, à
  • renouveler 4 heures plus tard en labsence
  • damélioration, une à 3 séquences sont
  • généralement nécessaires.
  • La tolérance est correcte.
  • Il peut être administré même tardivement 
  • lextension des signes prouvant que le venin est
  • encore actif. La dose est identique chez ladulte
    et
  • lenfant, lindication doit être large chez la
    femme
  • enceinte.

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Envenimation par vipères françaises les points
importants -1-
  • Sur les lieux les gestes sont limités 
    limmobilisation est la règle, appel des secours
    appropriés selon la situation clinique et
    environnementale.
  • Les recommandations anciennes telles lhéparine
    sous-cutanée, ne sont plus de mise.
  • La gravité potentielle est appréciée sur la
    localisation de la morsure, face, cou , tronc,
    lâge, enfant, ou personne âgée, lextension
    rapide de lœdème, lexistence précoce de signes
    généraux.

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Envenimation par vipères françaises les points
importants -2-
  • - Absence denvenimation  pas de signes locaux,
  • ou généraux (grade 0) surveillance de 4 à 6 h
  • - Les formes mineures (grade 1) observation à
  • lhôpital 24 h,
  • - Les autres cas (grade 2 et 3) surveillance et
  • traitement symptomatique plus prolongé,
  • lextension de lœdème peut notamment se
  • poursuivre plusieurs jours.
  • Traitement spécifique perfusion de Viperfav
    pour
  • les cas de grades 2 et 3, peut être réalisé même
  • tardivement si létat clinique reste évolutif.

29
LES ENVENIMATIONS PAR SERPENTS NON AUTOCHTONES
  • Le médecin peut être confronté à des morsures de
    serpents exotiques chez des zoologistes, des
    éleveurs de serpents, les amateurs (nouveaux
    animaux de compagnie), des touristes en
    rapatriements sanitaires, ou lors de voyages. En
    France lattitude sera le recours hospitalier,
    dans les pays tropicaux la conduite à tenir sera
    dictée par linfrastructure médicale locale.
  • Rappel des principales familles de serpents et
    des symptômes des envenimations

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LES VIPERIDES
  • Asie, Afrique, Europe (Bitis, Echis Cerastes)
  • vipère de lataste Vipera latastei Espagne,
  • dans les arbres  risque de morsures de la tête
  • vipera lebetina et xanthina , Moyen Orient,
  • Turquie, Afrique du Nord 
  • - echis carinatus  vipère des pyramides
  • bitis arietans vipère heurtante (douleur
    intense,
  • hémorragies, nécroses)
  • - bitis gabonica, bitis nasicornis
  • - cerastes  vipère à cornes nécrose humide
    extensive - echis ocellatus  Nigeria
  • en Asie du Sud-Est Echis, Daboia Russelli.

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LES ENVENIMATIONS PAR SERPENTS NON AUTOCHTONES
  • Cas particuliers colubridés coluber
    viridiflavus aglyphe, salive venimeuse, contact
    prolongé rhabdophis subminatus
  • Nouveaux animaux de compagnie serpents venimeux
  • Modification du mode de vie, risque au moment de
    lalimentation
  • hybridation

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LES VIPERIDES
  • Les venins sont cytotoxiques, et entraînent des
    troubles de la coagulation.
  • Les troubles locaux et régionaux sont sévères 
    douleur très importante, œdème extensifs,
    surinfection, gangrène gazeuse, ischémie,
    nécrose, momification du membre.
  • Les troubles de coagulation, pour certaines
    espèces sont gravissimes  coagulopathie de
    consommation, défibrination, sang totalement
    incoagulable.
  • Hypotension artérielle, œdèmes pulmonaires.
  • Insuffisance rénale aiguë, glomérulopathies.

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LES ELAPIDES
  • Ils sont présents en Asie, Afrique, Australie,
    Amérique  cobras, najas, mambas,
  • - naja nigricollis, serpent cracheur
  • - mambas vert dendroaspis viridis,
  • - serpents corail micrurus corallinus.
  • Les venins contiennent des neurotoxines
    (libération d acétyl choline, inhibition des
    cholinestérases) syndrome cobraïque
    cardiotoxines.
  • Projection de venin dans les yeux
    blépharospasme, kératite.

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LES ELAPIDES
  • Invasion rapide.
  • Signes locaux réduit, douleur modérée
  • Troubles de coagulation modérés par contre
  • Signes neurologiques ptosis, ophtalmoplégie,dysp
    honie,
  • paralysies flasques ascendantes, fasciculations,
    troubles de conscience, paralysie respiratoire,
    décès.
  • Nécroses sèches localisées.
  • Les mambas en plus hypersiallorhée, diarrhée,
    troubles de l accomodation.

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LES CROTALIDES
  • Présence dorganes thermorécepteur
  • Ils sont présents en Asie
  • - trimeresurus, agkistrodon rhodostoma  vipère
    de Malaisie
  • et en Amérique principalement 
  • - serpents à sonnette crotalus horridus,
     canebrake, rattlesnake  sistrurus
  • c. atricaudatus, crotalus adamanteus,  crotalus
    atrox  diamond back,
  • - crotalus scutulatus mojave,
  • - mocassins, ancistrodons agkistrodon contortrix
  • - fer de lance  bothrops, lachesis
  • .

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CROTALIDES - SIGNES CLINIQUES
  • Dune façon générale linvasion est rapide, avec
    atteinte locorégionale, troubles de la
    coagulation, et neurotoxicité de certaines
    espèces  bothrops lanceolatus (Martinique).
  • Les venins entraînent des signes loco-régionaux
    importants,œdèmes majeurs, et des troubles de
    coagulation.
  • Choc avec les crotalus, signes neurologiques pour
    le c. durissus.

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Autres familles
  • Les Hydrophides  Cf  animaux marins,
    rhabdomyolyse
  • Les Actractaspidés Afrique et Proche Orient
    vivants dans les sables, exceptionnellement à
    lorigine denvenimations. Les crochets peuvent
    sortir latéralement. Les venins contient des
    toxines cardiaques. Pas de troubles de
    coagulation, syndrome local mineur.
  • Actractaspis engaddensis
  • Les Colubridés  seules certaines espèces sont
    venimeuses
  • bommslang dispholidus typus d Afrique du Sud,
  • serpent liane d Afrique thelotornis kirtlandi.

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CONDUITE A TENIR INITIALE
  • Lidentification du serpent est primordiale 
    un collectionneur, un zoologiste herpétologue,
    connaît le serpent qui la mordu. Capturer et
    tuer le serpent est potentiellement dangereux.
    Rechercher lexistence d'antécédents allergiques,
    lutilisation antérieure de sérum antivenimeux.

39
CONDUITE A TENIR INITIALE
  • Les mesures immédiates sont  repos,
    immobilisation du membre  les dispositifs
    daspiration du venin nont pas defficacité
    validée. Le bandage lymphatique est recommandé,
    avec le risque daccroître la concentration du
    venin au point de morsure, pouvant augmenter les
    signes locaux. Le risque de paralysie
    respiratoire pour les espèces à venin
    neurotoxique, impose un transport médicalisé.

40
CONDUITE A TENIR A L HOPITAL - 1
  • Ne pas apporter de serpents vivants au service
    durgence, un serpent mort peut avoir encore du
    venin  prudence pour lidentification
  • Une surveillance attentive lextension des
    signes locaux, les troubles de coagulation, les
    signes neurologiques.
  • Les mesures symptomatiques sont  antalgiques,
    antibiotiques, antiseptiques locaux, et selon
    nécessité remplissage vasculaire, intubation,
    ventilation mécanique. Ne pas enlever le bandage
    lymphatique éventuel avant la mise en place dune
    perfusion.

41
CONDUITE A TENIR A L HOPITAL - 2
  • L aponévrotomie peut être indiquée en cas
  • daugmentation menaçante des pressions
  • intracompartimentales, lors dœdèmes compressifs,
  • par vipéridés et crotales, indications
    controversées.
  • Les facteurs de coagulation apportés sont
  • consommés tant quil persiste du venin
  • circulant.
  • Dans certains cas tests ELISA détection de la
  • veninémie.
  • La sérothérapie spécifique, seule corrigera les
  • troubles de coagulation, et raccourcira
    lévolution.

42
CONDUITE A TENIR A L HOPITAL - 3
  • Utiliser l antivenin spécifique selon les
    critères appropriés utilisation correcte,
    disponibilité du sérum. Bothrofav en Martinique.
  • Lusage prophylactique dadrénaline sous cutanée
    0,25 ml à 1/1000 a été proposé avant linjection
    de sérum antivenimeux réduisant les effets
    secondaires du sérum.
  • il a été observé des signes danaphylaxie au
    venin, avec prurit, urticaire, dyspnée, difficile
    à distinguer des signes généraux de
    lenvenimation. la sensibilisation pouvant être
    liée à une morsure antérieure ou, chez lamateur
    de serpents par inhalation ou contact cutané.

43
LEZARDS
  • Seuls sont venimeux 
  • le gila monster de lArizona et du Mexique,
    (heloderma suspectum et h. horridum) 
  • morsure douloureuse, œdème extensif, nécrose,
    surinfection
  • signes généraux modérés.

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LES HYMENOPTERES
  • Insectes caractérisés par une double paire
    dailes membraneuses, cet ordre comporte les
    familles des vespidés, des apidés et des
    formicidés Les aculéates possèdent un appareil
    venimeux en position postérieur , avec un
    aiguillon.
  • Apidés  abeille, (apis mellifera), le bourdon,
    (bombus terrestis), vespidés  guêpe (vespula,
    poliste), frelon (vespa crabo).

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LES VENINS D HYMENOPTERES
  • Composés d amines biogènes  histamine,
    sérotonine, dopamine, de peptides  mellitine,
    apamine , peptide MCD, histaminolibérateurs, de
    kinines et de protéines enzymatiques
    phospholipase  hyaluronidases, fortement
    allergisantes, ainsi que d acide formique,
  • Lors dune piqûre 50 à 100µg de venin sont
    injectés. La guêpe a un dard lisse lui permettant
    de repiquer, labeille un dard harponné restant
    sur la victime avec les glandes venimeuses.

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LES PIQÛRES D HYMENOPTERES
  • Lenvenimation peut entraîner 4 type de
    réactions.
  • 1 - Réaction locale lors dune piqûre unique 
    il apparaît une douleur locale intense, un
    érythème immédiat avec un œdème plus ou moins
    étendu, prurigineux, durant de 24 à 72 heures,
    avec surinfection possible des piqûres de guêpe
    omnivores, et adénopathies.
  • A noter le danger des piqûres de loropharynx,
    lœdème local risquant dobstruer les voies
    aériennes supérieures et des piqûres du globe
    oculaire avec des complications locales sévères.

47
LES PIQÛRES D HYMENOPTERES
  • 2 - Lors de piqûres multiples, plusieurs dizaines
    ou centaines, il apparaît un syndrome toxique,
    avec choc anaphylactoïde, hyperthermie,
    confusion, hémolyse, convulsions, myalgies,
    rhabdomyolyse, insuffisance rénale, défaillance
    polyviscérale avec risque létal.
  • Ce risque est particulièrement avec les abeilles
    africaines, et les abeilles africanisées des
    régions américaines intertropicales (Apis
    mellifica scutellata), particulièrement
    agressives. Il a été observé des lésions de
    vascularite diffuses. Les symptômes généraux
    peuvent apparaître après un délai de quelques
    heures.

48
LES PIQÛRES D HYMENOPTERES
  • 3 - Réactions secondaires 
  • Il a été observé des cas de troubles vasculaires,
    occlusions artérielles, nécrose des noyaux gris
    centraux, polyradiculonévrites, encéphalites,
    glomérulonéphrites et de maladie sérique
    survenant secondairement après piqûres isolées.

49
LES PIQÛRES D HYMENOPTERES
  • 4 - Réactions systémiques allergiques lors dune
    piqûre unique il faut déceler les signes
    précurseurs  sensation de malaise, chaleur
    diffuse, de prurit palmoplantaire, de crampes
    abdominales, suivis de lapparition rapide
    durticaire généralisée, dangioedème cutané ou
    laryngé, de bronchospasme, et surtout du choc
    anaphylactique gravissime.

50
LES PIQÛRES D HYMENOPTERES La conduite à tenir
immédiate - 1
  • - Désinfection cutanée
  • - En cas de piqûre d'abeille enlever le dard et
    les glandes à venin pouvant induire une
    envenimation persistante  utiliser par exemple
    le bord d'une carte de crédit.
  • - Eloigner le patient du risque de la venue
    d'autres abeilles alertées par une hormone
    libérée par labeille piqueuse.
  • - Approche dune source de chaleur (venin
    thermolabile) cigarette, sèche cheveux, ou
    dispositif approprié, (Tetrapyk) puis une source
    de froid.
  • - Laspiration type Aspivenin? nest pas validée.

51
LES PIQÛRES D HYMENOPTERES La conduite à tenir
immédiate - 2
  • antihistaminiques selon nécessité.
  • en cas dœdème de Quincke  bronchodilatateurs en
  • spray et en cas de manifestations
    allergiques sévères
  • adrénaline, 0,25 à 0,5 mg sous cutanée, et IV dès
    que
  • possible ainsi que mise en place dune voie
    veineuse
  • et soluté de remplissage  recours SAMU-SMUR.
  • vérifier létat de prophylaxie antitétanique.

52
LES PIQÛRES D HYMENOPTERESLa conduite à tenir à
l Hôpital - 1
  • Recours hospitalier pour toute forme grave  
  • piqûres multiples, réaction allergiques, choc
  • anaphylactique.
  • Les formes graves par piqûres multiples peuvent
  • relever de l hémodialyse.
  • Le traitement des manifestations allergiques
  • adrénaline, remplissage vasculaire,
  • antihistaminiques et corticoïdes permettant
    déviter
  • les récidives, oxygène, ventilation mécanique si
  • nécessaire.

53
LES PIQÛRES D HYMENOPTERESLa conduite à tenir à
l Hôpital - 2
  • Le risque de récidive des troubles allergiques
  • surveillance de 24 h après stabilisation .
  • Le séjour au service durgence permettra
    dinitier
  • une prévention 
  • les moyens simples  se tenir à distance des
  • ruches, des fleurs, pas de boissons sucrées à
  • lextérieur, pas de vêtements de couleurs
  • vives, pas de parfums. Dune façon plus réaliste
  • tout patient ayant fait une réaction allergique
  • systémique doit avoir un kit dadrénaline
  • autoinjectable (Anakit?, Anahelp?).

54
LES PIQÛRES D HYMENOPTERESLa conduite à tenir
ultérieure
  • Une désensibilisation doit être discutée
    secondairement après tests cutanés et recherche
    dIGE spécifiques par RAST (radio-allergosorbent
    test) , étude du risque.
  • La désensibilisation étant un traitement
    efficace, mais de longue durée.
  • A noter que le risque dune piqûre ultérieure est
    imprévisible  réaction nulle, moindre ou
    accentuée.

55
LES PIQÛRES D HYMENOPTERESLes points importants
  • Circonstances pouvant être gravissimes
  • réactions allergiques  urticaire, bronchospasme,
  • œdème de Quincke et choc anaphylactique
  • adrénaline, remplissage vasculaire immédiat
  • mesures préventives secondaires  seringues auto
  • injectables dadrénaline, éventuellement
  • désensibilisation.
  • piqûres multiples  choc (qui peut être difficile
    à
  • distinguer dune réaction anaphylactique),
    troubles
  • neurologiques et rénaux, défaillance
    multiviscérale.

56
LES PIQÛRES DARAIGNEES
  • La classe des arachnidés araignées et scorpions
  • Les araignées ont pratiquement toutes un appareil
    venimeux mais seules certaines espèces ont des
    chélicères (crochets) de taille permettant
    dinjecter le venin chez lhomme.
  • Les aranéomorphes,
  • Les araignées supérieures, comprennent le genre
    Latrodectus, dont le venin est neurotoxique.
  • En France, dans le midi, la malmignatte,
    latrodectus tredecim guttatus.
  • la piqûre provoque douleur modérée, crampes
    musculaires, sueurs, contractures abdominales,
    asthénie persistante.

57
LES PIQÛRES DARAIGNEES
  • Aux Etats-Unis  la veuve noire,  black widow
  • spider  latrodectus mactans
  • tableau clinique, latrodectisme, plus sévère 
  • érythème et œdème local, adénopathies,
  • contractures musculaires, abdominales, faciales,
  • troubles neurovégétatifs, variations
    tensionnelles,
  • sueurs froides, hypersiallorhée, priapisme,
  • nausées, paralysies ascendantes, ptosis, risque
  • létal.

58
LES PIQÛRES DARAIGNEES
  • Latrodectus mactans
  • Traitement local désinfection, pansements
    froids, et
  • gluconate de calcium IV (efficacité anecdotique),
  • antalgiques, benzodiazépines, dantrolène,
    traitement
  • symptomatique. Il existe un sérum antivenimeux
    aux
  • Etats Unis, et en Australie où se rencontre L.
    hasselti.

59
LES PIQÛRES DARAIGNEES
  •  brown recluse spider  loxosceles reclusa,
    veuve
  • violette, des Etats Unis, venin cytotoxique et
  • nécrosant.
  • tableau clinique, loxoscelisme, douleur modérée,
  • éruption autour du point de piqûre, puis vésicule
    et
  • ulcération d évolution nécrotique en quelques
  • jours,
  • signes généraux  nausées, fièvre, douleurs
  • articulaires, troubles de coagulations, hémolyse,
  • insuffisance rénale.

60
LES PIQÛRES DARAIGNEES
  • Loxosceles reclusa
  • Le traitement antalgiques. Ont été proposés
  • lexcision locale chirurgicale, non recommandée
  • actuellement, la colchicine, la dapsone.
    Antalgiques et
  • antibiotiques sont nécessaires. Il ny a pas
  • actuellement de sérum antivenin existant.
  • Dautres espèces dont l Hobo spider, Tegenaria
  • Agrestis, les araignées loup, Lycosa , la
    Loxosceles
  • rufescens en Europe, provoquent une pathologie
  • Similaire.

61
LES PIQÛRES DARAIGNEES
  • Les mygalomorphes
  • Les mygales en Amérique du Sud, Afrique, Asie du
    Sud
  • sont naturellement peu agressives. Chez les
  • collectionneurs que lon rencontre des morsures ,
  • profondes car les chélicères sont de grande
    taille. Les
  • signes locaux et généraux modérés, mais ces
  • envenimations sont encore peu connues.
  • Tarentules
  • Signes locaux, signes généraux peu fréquents.
  • Réactions urticariennes au contact des poils.

62
LES PIQÛRES DARAIGNEES
  • Les araignées australiennes Atrax robustus, A.
  • formidabilis, appelées  funnel web spider  très
  • agressives et dangereuses. Le venin contient
  • des neurotoxines  atracotoxines. Les signes
  • cliniques sont  douleur locale, piloérection,
  • fasciculations, tachycardie, hypertension, crise
  • cholinergique, coma puis, hypotension, œdème
  • pulmonaire, dépression respiratoire. Le risque
    létal
  • nécessite un traitement immédiat avec aspiration,
  • bandage lymphatique, et sérum antivenimeux
  • existant en Australie.

63
LES PIQÛRES DE SCORPIONS
  • Les scorpions arthropodes de la classe des
    arachnides, deux sous ordres, les chactoïdes et
    les buthoïdes.
  • En France peu dangereux 
  • - chactidés Euscorpius flavicaudis, E.
    carpathicus, E.Italicus, Belisarius xambeui
  • signes locaux modérés et quasi absence de
    signes généraux.
  • Buthus occitanus scorpion jaune du
    Languedocsignes locaux plus marqués, signes
    généraux peu fréquents et bénins, peu dangereux.
    Traitement désinfection locale, prophylaxie
    antitétanique et antalgiques.

64
LES PIQÛRES DE SCORPIONS
  • En dehors de France les piqûres de scorpion
  • sont potentiellement dangereuses, notamment
  • Buthus occitanus.
  • En Afrique du Nord, fréquentes  androctonus
  • mauretanicus, buthus occitanus et dangereuses.
  • En Asie, en Amérique centrale, aux Etats Unis 
  • centruroïdes sculpturatus, au Brésil Tityus
  • cerrulatus Leiurus qinquestiatus en Afrique, en
  • Inde.

65
LES PIQÛRES DE SCORPIONS
  • Composition des venins complexe spécifique des
    espèces  phospholipase, acetyl cholinestérase,
    hyaluronidase, protéases, sérotonine et
    neurotoxines se fixant sur les canaux Na .
    Toxicité neurologique et cardiovasculaire
    importante.

66
LES PIQÛRES DE SCORPIONS EXOTIQUES
  • - Signes locaux modérés douleur.
  • - Signes généraux HTA ou hypotension
    artérielle,
  • troubles ECG  troubles de conduction, de la
  • repolarisation, QT allongé. vasoconstriction et
    HTA
  • dans les envenimations moyennes, défaillance
  • gauche dans les envenimations sévères.
  • - priapisme, angoisse, polypnée, cyanose, œdème
  • pulmonaire, signes neurologiques fasciculations,
  • crampes, myoclonies, troubles de conscience,
  • œdeme cérébral,

67
LES PIQÛRES DE SCORPIONS EXOTIQUES
  • -troubles digestifs, hyperglycémie,
    hyperleucocytose, élévation des enzymes, acidose.
  • Facteurs de gravité espèce du scorpion, sa
    taille supérieure à 5cm, lâge du sujet, les
    tares préexistantes, le délai de prise en charge,
    les signes cliniques  hyperthermie, priapisme,
    coma, convulsions, OAP, arrêt cardiaque,
    hyperglycémie.

68
LES PIQÛRES DE SCORPIONS NON AUTOCHTONES
  • stade 1 signes locaux
  • stade 2 signes généraux modérés, sueurs,
    rhinorhée , nausées, frissons, tremblements,
    hypertension, tachycardie
  • stade 3 signes généraux sévères, syndrome
    muscarinique, nicotinique, priapisme, diarrhée,
    HTA
  • stade 4 gravissime, hyperthermie , coma, choc,
    ischémie myocardique.

69
LES PIQÛRES DE SCORPIONS NON AUTOCHTONES
  • CONDUITE A TENIR IMMEDIATE
  • - Identification du scorpion si possible.
  • - Désinfection locale, prophylaxie antitétanique,
    refroidissement local, aspiration, bandage
    lymphatique éventuellement.
  • A l'HOPITAL
  • Toute morsure par un scorpion non autochtone. Les
    morsures par scorpion jaune en Europe doivent
    être surveillées chez lenfant.

70
LES PIQÛRES DE SCORPIONS NON AUTOCHTONES -
TRAITEMENT
  • - gluconate de calcium IV, antalgiques, mesures
    symptomatiques anticonvulsivants.
  • - Les serums antivenimeux existant pour les
    espèces dangereuses nont pas toujours
    lefficacité souhaitée. Les toxines de scorpion
    ne peuvent être éliminées de leur sites de
    fixation cellulaire.
  • Le sérum doit être administré précocément
  • - Effet bénéfique de la dobutamine sur la
    défaillance cardiaque. Attention aux
    antihypertenseurs car passage brutal de la phase
    hyperkinétique à la phase hypokinétique.

71
AUTRES INSECTES TERRESTRES
  • De nombreux insectes sont venimeux quelques cas
    seulement.
  • Les tiques arachnides - salive venimeuse
    neurotoxique.
  • Après piqûres de tiques  dermacentor andersoni,
    amblyomma americanum, ixodes scapularis,
    ricinus, tableau d engourdissement des
    extrémités et de la face, faiblesse musculaire,
    aréflexie puis paralysie ascendante. Régression
    en quelques heures dès que les tiques sont
    enlevées.

72

AUTRES INSECTES TERRESTRES
  • Les chenilles processionnaires ont des poils
    urticants reliés à des glandes à venin  le
    contact entraîne une irritation parfois
    importante. Aux Etats Unis on cite megalopyge
    opercularis qui provoque une douleur intense et
    des signes généraux.
  • Les fourmis des Etats Unis  fire ants 
    provoquent des réactions locales importantes
    parfois nécrotiques.

73
LES ENVENIMATIONS PAR ANIMAUX MARINS
  • LES POISSONS VENIMEUX opercules et nageoires
    avec des épines venimeuses.
  • Les vives - trachinidés en Méditerranée et
    Océan Atlantique 
  • - la petite vive (Echiichtys vipera), la grande
    vive (Trachinus draco). Enfouies dans le sable,
    ne laissant dépasser qu'une partie de la tête et
    les épines vénimeuses de sa nageoire dorsale le
    baigneur marche dessus, le pêcheur peut être
    blessé par les épines operculaires au cours de la
    manipulation, même du poisson mort récemment.
  • Le venin contient des enzymes protéases,
    phosphatases, lipases et des toxines non
    dangereuses chez lhomme.

74
Les envenimation par les vives
  • Signes cliniques
  • Douleur très intense, œdème local, livide et
    violacé 
  • signes généraux, malaise hypotension,
    tachycardie, dyspnée, sont surtout liés à la
    douleur.
  • Lévolution parfois paresthésies persistantes,
    hyperesthésie cutanée et une zone nécrotique
  • Conduite à tenir immédiate
  • - désinfection, approche dune source de chaleur
    pendant 1 à 2 minutes (cigarette, sèche cheveux),
    puis de froid (glaçon enveloppé), a un bon effet
    antalgique (choc thermique).

75
Les envenimation par les vives
  • - traitement empirique sur les cotes bretonnes 
    arroser durine la zone piquée. On vérifie la
    présence éventuelle dun fragment dépine qui
    sera retiré
  • - prophylaxie antitétanique mise à jour,
    antibiothérapie éventuellement.
  • A lhôpital
  • Les cas de blessure du visage, du tronc, de
    labdomen, dans une articulation, justifient une
    surveillance hospitalière.

76
Les envenimations par animaux marins - rascasses,
scorpénidés
  • Poissons daspect étrange, plusieurs aiguillons
    venimeux sur les nageoires dorsale ventrales
    anale et sur les opercules.
  • Piqûre très douloureuse, pouvant être syncopale,
    avec saignement et œdème.
  • Signes généraux rascasses tropicales poissons
    zèbre, rascasse volante, pterois volitans. 
    troubles digestifs, neurologiques, paresthésies,
    paralysies, troubles cardiovasculaires 
    défaillance cardiocirculatoire, asthénie. En
    aquarium la toxicité est moindre.
  • Le traitement est identique à celui des piqûres
    de vives.

77
Les envenimations par animaux marins -
uranoscopes, poissons pierre
  • Les uranoscopes - uranoscopidés
  • Poissons astronomes , rascasse blanche  leur
    piqûre pendant la période de reproduction est
    douloureuse avec une tuméfaction importante.
  • Les poissons pierre - synancée dans le Pacifique
    et lOcéan Indien sont les poissons les plus
    venimeux. Douleur syncopale, œdème extensif,
    signes généraux sévères  troubles digestifs,
    choc, paralysie respiratoire, convulsions.
  • Traitement local chaud puis froid,
    désinfection, antalgique et traitement
    symptomatique.
  • Un sérum antivenimeux existe en Australie où ces
    envenimations sont fréquentes et sévères.

78
Les envenimations par animaux marins - les raies
armées
  • Les raies armées - dasyatidés aiguillon
    venimeux
  • sur la queue.
  • Blessure profonde, anfractueuse, douleur très
  • intense, engourdissement, œdème, pétéchies,
  • phlyctènes, nécrose.
  • Signes généraux   sueurs, hypotension,
  • crampes, convulsions, hémolyse, hyperesthésie
  • cutanée, œdème localisé persistant qlq jours
  • Traitement chaleur, désinfection, recherche de
  • débris de laiguillon. Antibiotiques surinfection
  • blessure de labdomen, de la face, du thorax, du
  • périnée, ou articulaire surveillance
    hospitalière.

79
Les envenimations par animaux marins - les
silures, les murènes
  • Les silures poisson-chat
  • Les espèces vivant en eau douce dans les régions
    tempérées sont peu dangereuses, par contre les
    espèces intertropicales sont particulièrement
    venimeuses.
  • Plaie dilacérée, douleur très intense, œdème,
  • surinfection, gangrène locale. Même traitement
    local que pour les vives.
  • Les murènes
  • Dangereuses par leur morsures  la salive est
    hémolytique et neurotoxique. Le risque infectieux
    de la morsure est aggravée par les souillures
    interdentaires putréfiées.

80
Les serpents de mer - hydrophidés
  • Communs en zone tropicale, océan pacifique,
    indien, les envenimations sont peu fréquentes.
  • Leur venin est très toxique, pauvre en enzymes
    mais contient des neurotoxines et des cliniques
    myotoxines.
  • Signes
  • morsure peu douloureuse. traces de morsures
    fines, sans signes locaux. Rapidement myalgies,
    paralysies, convulsions, rhabdomyolyse,
    insuffisance rénale. 
  • Traitement symptomatique, un sérum antivenin est
    préparé en Australie contre les plus communs 
    Enhydrina schistosa et Notechis scutatis, actif
    sur les autres.

81
LES INVERTEBRES VENIMEUX
  • Les Cnidaires, regroupant méduses, anémones de
    mer et coraux ont sur les tentacules des
    cnidocytes ou nématocytes, organes urticants et
    venimeux, composés dune capsule contenant un
    filament dévaginable. Lors dune stimulation par
    effleurement, ce filament jaillit et projette
    ainsi venin de la capsule  la composition du
    venin est variable selon les espèces.

82
LES MEDUSES
  • Communes sur les côtes françaises, pelagia
    noctiluca. Mêmes desséchées elles peuvent
    provoquer des lésions.
  • Signes cliniques
  • - douleur intense, à type de décharge
    électrique, puis sensation de brûlure, la lésion
    est éryhtémateuse selon le trajet du contact avec
    les tentacules, parfois phlyctenulaire  la
    récurrence de la douleur est possible et une
    coloration violacée de la peau peut persister.
  • - signes généraux exceptionnels en France.

83
LES MEDUSES
  • Conduite à tenir immédiate
  • Rincer à leau de mer, ou avec une solution
    dacide acétique à 5(vinaigre). Si les
    tentacules restent adhérents sur la peau,
    appliquer du sable, ou de la mousse à raser, sans
    frotter, de façon à ne pas faire éclater les
    cnidocytes. Gratter ensuite prudemment pour ôter
    les débris de tentacules avec le bord rigide dun
    carton ou dune carte de crédit. La douleur
    persistante peut être traitée par la chaleur.
  • Le prurit est traité par antihistaminiques.

84
LES MEDUSES
  • En Australie  les cuboméduses, ou guêpes de mer,
     sea wasp, box jellfish  Chironex fleckeri,
    Chiropsalmus quadrumanus sont les plus
    redoutables  hypotension, spasmes musculaires,
    paralysie respiratoire, arrêt cardiaque . le
    décès peut être très rapide.
  • Les recommandations sont  asperger les
    tentacules de vinaigre, traitement symptomatique,
    un sérum antivenimeux existe en Australie.

85
LES PHYSALIES 
  • En Méditerranée et dans lAtlantique la
    Physalie Portuguese man of war , galère
    portugaise, physalia, a une longue chevelure de
    filaments garnis de nématocyste contenant un
    venin urticant.et neurotoxique.
  • Douleur est intense, zone lésée érythémateuse,
    prurigineuse, avec papules.
  • Signes généraux nausées, myalgies, frissons,
    troubles respiratoires et choc  décès si
    atteinte multiple.

86
LES CORAUX DE FEU
  • Les coraux de feu
  • Les Millepores Millepora, dans les eaux
    tropicales provoquent des lésions à leur contact
  • - brûlure immédiate, prurit, érythème, puis
    cicatrice hyperpigmentée.
  • - Traitement rinçage à leau de mer, puis avec
    une solution dacide acétique, comme pour les
    méduses.

87
LES ANEMONES DE MER
  • Les anémones de mer de nos rivages, anemonia
    sulcata, actinia equia
  • signes locaux, douleur intense, sensation de
    brûlure, érythème, parfois persistant quelques
    jours.
  • es signes généraux absents en métropole, mais
    sévères en zone tropicale.
  • Ttraitement symptomatique  antalgiques,
    corticoïdes locaux.

88
LES POULPES
  • Les poulpes possèdent des glandes à venin
    reliées aux dents de leur bec.
  • Loctopus vulgaris en Méditerranée provoque un
    engourdissement local, avec hypoesthésie
    passagère.
  • Le poulpe aux anneaux bleus,  blue ringed
    octopus  hapalochlanena maculosa, est
    caractérisé par un venin contenant une
    neurotoxine, tetrodotoxine et des amines
    neuroactives.

89
LES POULPES
  • Lenvenimation œdème local, paresthésies
    diffuses, troubles de la vue, troubles de
    conscience, paralysie ascendante, paralysie
    respiratoire, choc.
  • Le traitement irrigation à leau chaude, et
    selon nécessité amines vasoactives, ventilation
    mécanique.

90
LES CÔNES
  • Les cônes présents en zones tropicales, conus
    geographus, sont les plus dangereux  lappareil
    venimeux comprend une trompe protactile et des
    dents projetés comme des harpons dans la peau de
    la victime. Le venin contient es neurotoxines
    curarisantes.
  • - Signes cliniques douleur intense,
    engourdissement local, œdème, suffusions
    hémorragiques, paresthésies, paralysie
    respiratoire, troubles de la vue, choc.
  • - Traitement irrigation à leau chaude et
    traitement symptomatique.

91
LES ECHINODERMES oursins - étoiles de mer
  • Les oursins de nos côtes ne provoquent pas
    denvenimation, par contre les débris dépines
    sont difficiles à enlever. Dans lIndopacifique
    des espèces sont venimeuses  douleur, érythème,
    œdème, paresthésies, paralysies  traitement
    nettoyage de la plaie, désinfection, vérifier la
    persistance dans la plaie d'un morceau
    d'aiguillon (radiographie des parties molles),
    extraction.

92
LES ECHINODERMES oursins - étoiles de mer
  • Les étoiles de mer ne sont généralement pas
    dangereuses.
  • Une espèce est dangereuse dans les récifs
    corraliens indopacifiques, taraméa, achantaster
    planci douleur intense, nausées, paralysies
    rares. Traitement  symptomatique  eau chaude,
    analgésiques.

93
Envenimations par animaux marinsles points
importants
  • Sur nos côtes signes locaux souvent intenses.
    Douleur parfois syncopale risque de noyade.
  • Signes généraux importants lors d envenimations
    exotiques
  • - Envenimations par les poissons traitement par
    la chaleur, suivi de froid pour certains auteurs.
  • - Envenimations par cnidaires  méduses,
    anémones, coraux lavage à leau de mer ou à
    lacide acétique, ablation des fragments de
    tentacules par crème à raser, et grattage pour
    enlever les nématocytes. Extraire les fragments
    dépine.
  • - Prophylaxie antitétanique. Risque dinfection

94
POUR EN SAVOIR PLUS
  • DE HARO L. Animaux toxiques  envenimations et
    intoxications in DANEL V, BARRIOT P eds
    Intoxications aiguës en réanimation, Arnette
    Paris 1999, 580-610
  • DE HARO L . Intoxications par les venins. Rev
    Prat 2000 50 401-6
  • KARLSON-STIBER C, PERSSON H. Envenimations par
    morsures de serpents in JAEGER A, VALE JA
    Intoxications aiguës Elsevier Paris 1999, 416-30
  • GOYFFON M, CHIPPAUX JP. Animaux venimeux
    terrestres Editions techniques, Encycl Méd Chir
    (Paris France) Intoxications pathologie du
    travail 16078 A10, 4 1990 14 p

95
POUR EN SAVOIR PLUS
  • MION G, RÜTTIMANN M, OLIVE F. Morsures de
    serpents in SAISSY ED Urgences et Réanimation en
    milieu militaire, Arnette 1999 339-362
  • PELGRIM JP, MEULEMANS A. Piqûres dhyménoptères
    en salle durgence. Réanim Urgences 1999  8 
    633-637
  • SCIARLI RJ, DE HARO L. Principales intoxications
    et envenimations par animaux marins. Concours
    médical, 1999 121 2003-20100
  • DE HARO L Les envenimations par les serpents de
    France et leur traitement. Presse Med 2003 32
    1131-7

96
NOTES
  • Exposition oculaire jet de venin irritation
    transitoire irrigation abondante
  • Un serpent décapité
  • Crofab 2 cas danaphylaxie
  • Vipère de Russell Daboia russelli siamensis
    spécifique antivenin
  • Evolution à long terme denvenimation par
    rattlesnake 1 mois
  • Venin IV traitement par CroFab,
  • Trimeresurus albolabris Exotic snake envenomation
    by trimeresurus albrolabris Hedge M, White S J
    Toc Clin Tox 2003 41 516 abstract

97
NOTES
  • Serpents - toxines Neurotoxines paralysies nerfs
    craniens
  • Myotoxines
  • Toxines procoagulantes
  • Toxines procoagulantes thrombotic
  • Toxines hémorragiques
  • Plaquettes
  • Cardiotoxines
  • Néphrotoxines
  • Allergeniques
  • Hypotension
  • Non spécifiques

98
NOTES
  • scorpions
  • Douleur intense
  • Neurotoxines cholinergique et adrénergique
    effets cardiaques
  • Efficacité du sérum discutée

99
NOTES
  • Syndromes toxiques - araignées
  • Latrodectisme douleur, sueurs piloérection HTA
    somnolence, douleur abdominale
  • Loxiocelisme signes locaux sévères effets
    systémiques hémolyse, choc défaillance
    multiviscérale
  • Phoneutrisme Brésil neuroexcitation priapisme
  • Australian funel web neuroexcitation, OAP
    antivenin
  • Necrotique

100
NOTES
  • Envenimations marines Box Jellyfish Chironex
    Fleckeri
  • Chiropsalmus quadrigatus
  • Chiropsalmus quadrumanus
  • Physalia physalis
  • Antivenin chironex fleckeri
  • Poisson pierre Synancéessynanceia trachynis
    horrida, verrucosa antivenin Melbourne
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