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La rumination

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Permet aux ruminants d'ing rer rapidement leur repas sans mastication et sans insalivation soigneuses ... Si on maintient un agneau au r gime lact , il va n anmoins se mettre ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: La rumination


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La rumination
ECOLE NATIONALE VETERINAIRE T O U L O U S E
PL Toutain
Update août 2008
P.L. Toutain
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La rumination
  • Élément essentiel du comportement alimentaire des
    ruminants
  • Caractérisée par la régurgitation
  • Permet aux ruminants dingérer rapidement leur
    repas sans mastication et sans insalivation
    soigneuses
  • Régurgitation, remasticage, nouvelle insalivation
    des aliments (salive parotidienne)

Pour voir une vache ruminer, cliquer sur limage
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Rumination
  • Du latin ringere voulant dire ronger
  • Relation établie historiquement entre la présence
    dun vaste réservoir gastrique et ce comportement
  • Relation vérifiée chez les artiodactyles
  • Il existe des espèces possédant un vaste estomac
    pluriloculaire avec fermentation et ne ruminant
    pas (hippopotame, édentés, baleine) au
    contraire on peut voir ruminer des espèces à
    estomac simple (y compris lhomme où lon parle
    de mérycisme).

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Fermenteurs prégastriques
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Rumination vs. vomissement
  • Vomissement réflexe de défense vis-à-vis de
    substances indigestes.
  • Comportement épimélétique régurgitation observée
    chez des carnivores au moment du sevrage pour
    assurer aux jeunes une alimentation de transition
    entre le lait et les aliments de ladulte

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Évènements moteurs associés à la rumination au
niveau de la cage thoracique, du réseau , de la
mâchoire et de loesophage
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Mastication mérycique
Mouvements masticatoires
  • Animal couché en décubitus sterno-abdominal
  • Mouvements masticatoires lents (1/s chez les
    bovins mais plus rapides chez le mouton et la
    chèvre) regroupés sous forme de cycle dune
    quarantaine de mouvements masticatoires

Contractions et extracontractions du réseau du
réseau
Contraction du rumen
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Le système dentaire des ruminants
  • Articulation temporo-mandibulaire permettant des
    mouvements en charnière (de haut en bas grâce aux
    M. masséters et temporaux) et en glissière
    (latéraux grâce aux M. ptérygoïdiens)
  • Mandibule plus étroite que le maxillaire donc
    occlusion unilatérale (anisognathie) avec
    mastication à droite ou à gauche
  • Dureté différente de livoire et de lémail ce
    qui donne des tables dentaires en forme de râpe
  • Les aliments sont stockés entre les joues et la
    table dentaire sous laction de la langue qui les
    éjecte au cours de la régurgitation seront
    ramenés par les buccinateurs vers la table
    dentaire

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Dents des ruminants
  • Anatomie
  • Bourrelet gingival
  • Incisives inférieures
  • Prémolaires
  • Molaires
  • Anisognathie

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Table dentaire des ruminants adaptée au
 meulage  des aliments
  • Les molaires et prémolaires sont de même taille.
  • Remarquer la forme des dents donnant à la table
    dentaire une structure de râpe

Cliquer sur limage pour en savoir plus
  • La congruence verticale des tables dentaires
    inférieure et supérieure est parfaite ce qui
    permet les mouvements latéraux de glissière et le
    meulage des aliments

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Mouvements de la mandibule pendant la rumination
  • Mandibule plus étroite que le maxillaire donc
    occlusion unilatérale (anisognathie) avec
    mastication à droite ou à gauche
  • Les mouvements masticatoires ont pour but
    dabraser le bol alimentaire et ils se font soit
    de droite à gauche (A) soit de gauche à droite
    (B).

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Régurgitation mérycique
  • Ensemble des évènements qui ramène du contenu du
    RR pour y subir la mastication mérycique
  • Durée de 7-10 secondes avec les évènements
    suivants
  • Déglutition du bol terminant sa mastication
    mérycique
  • Soubresaut respiratoire avec extension de
    lencolure (inspiration à glotte fermée)
  • Passage le long de la gouttière jugulaire gauche
    dune onde rétrograde véhiculant du contenu issu
    du RR
  • Arrivé dans la cavité buccale, le contenu
    régurgité est comprimé par la langue qui en
    exprime les liquides excédentaires qui sont
    déglutis
  • Les mouvements masticatoires reprennent pour une
    nouvelle séquence dune quarantaine de mouvements

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Régurgitation mérycique mécanisme
  • Linspiration à glotte fermée et la contraction
    du diaphragme créées une dépression
    intrathoracique (10-20 cm deau) qui va
    permettre une aspiration par le cardia dune
    fraction du contenu liquide du RR qui se trouve
    élevé au niveau du cardia par lextracontraction
    du réseau vue pendant la rumination
  • Cela déclenche une onde antipéristaltique
    oesophagienne (vitesse100 cm par seconde) qui
    remonte le bol vers la cavité buccale

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Mécanisme de la régurgitation
Cliquer pour en savoir plus
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Le  crachat  du lama
  • Lama (un camélidé)  crache  pour sa défense.
  • Ce  crachat  est en fait constitué du contenu
    du RR obtenu par régurgitations

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La salivation méricyque
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Le cycle mérycique
  • Ensemble des évènements séparant deux séquences
    de mastications méryciques
  • Les cycles sont regroupés en périodes ayant une
    durée de quelques minutes à plus dune heure
    (moyenne de 40 min avec 45 cycles)
  • Durée totale de la rumination de 8 h pour un
    bovin ingérant 12 kg de foin (10-15 épisodes)
    soit 500 cycles soit 20000 coups de mâchoire

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Rumination répartition nycthémérale
  • La prise de nourriture (PN) est prioritaire sur
    la rumination elle occupe les espaces laissés
    libres par la PN qui suit un rythme circadien
    avec deux phases centrées sur laube et le
    crépuscule
  • La rumination est essentiellement nocturne (70)
    avec lenchaînement des périodes dactivité avec
    des périodes de repos de 15 minutes
  • Si la température ambiante est élevée, la PN
    devient nocturne et la rumination diurne

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Répartition nycthémérale de la rumination
  • La rumination est essentiellement nocturne et
    elle est souvent associée au sommeil lent

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Occurrence de sommeil paradoxal à la fin dune
période de rumination
  • La rumination est essentiellement nocturne et
    elle survient pendant le sommeil lent (SL)
  • La fin du SL est souvent suivie dune phase de
    sommeil paradoxal (SP) et ensuite dune phase de
    prise de nourriture (PN)

SL
SP
PN
Rumination
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Rumination influence du régime alimentaire
  • La durée de la rumination est fonction de la
    richesse en fibres de lalimentation
  • Luzerne entière 8h
  • Uniquement des feuilles de luzerne arrêt de la
    rumination pendant 4-5 jours puis reprises mais
    avec une durée de 4h
  • Uniquement des tiges de luzerne 12h
  • La durée de rumination est proportionnelle à la
    quantité de fibres ingérées (1 kg de matière
    sèche entraîne 1h de rumination chez les bovins)
  • Un bovin ingère 1.1 de son poids et le mouton
    2.2 ce qui explique quun mouton rumine plus
    longtemps quun bovin

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Rumination influence du régime alimentaire
  • Les fibres sont indispensables pour stimuler le
    RR et déclencher la rumination
  • En absence totale de fibres, la rumination
    perdure car il y a une composante comportementale
  • Si on maintient un agneau au régime lacté, il va
    néanmoins se mettre à ruminer au même âge que les
    témoins recevant des fibres mais il sagit dune
    mastication à vide (on parle de
    pseudorumination). Cela se voit chez des bovins
    adultes nayant pas suffisamment de fibres
    alimentaires.

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Influence du régime alimentaire sur le temps de
rumination
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Rumination ontogenèse
  • La rumination est présente à la naissance chez le
    chameau mais napparaît que vers 6 semaines chez
    le veau et à 1 semaine chez lagneau (donc avant
    le sevrage) mais il faut attendre lalimentation
    avec des fibres pour quelle soit bien
    développée.

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Rumination régulation
  • Il y aurait un centre nerveux de la rumination
    voisin du centre moteur des pré-estomacs (CMP)
  • La rumination peut être vue comme un  réflexe de
    broyage  des aliments lorsque la fibrosité des
    aliments est trop grande
  • Stimulations dorigine périphérique
  • tensorécepteurs en série avec les fibres
    musculaires et situés dans le réseau, le rumen
    etc qui stimule le CMP et le centre de la
    rumination
  • Récepteurs épithéliaux dans les cloisons en nid
    dabeille du réseau
  • Stimulation mécaniques et chimiques

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Rumination régulation nerveuse
  • Parallèlement aux stimuli mécaniques et chimiques
    issus du rumen, loccurrence de la rumination
    obéit à un rythme circadien et est souvent
    observée chez lanimal somnolent ou en sommeil
    lent
  • Centre de la rumination et CMP appartiennent à la
    formation réticulée (inhibitrice)

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Cortex

-
Formation Réticulée Activatrice
Régurgitation
C. Respi
C. Moteur Pré-estomacs
FRI
C. Rumin
Distension gastrique Barorécepteurs thermorécepteu
rs
Vue, audition
Régulation de la motricité gastrique et de la
rumination
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Rumination régulation humorale
  • La glycémie ne semble pas jouer un rôle important

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Rumination état de santé
  • Le syndrome fièvre est caractérisé par un arrêt
    de la rumination.
  • Il existe des dispositifs commerciaux
    denregistrement de lactivité alimentaire pour
    évaluer létat de santé des ruminants (cliquer
    sur limage)

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Signification biologique de la rumination
  • Théorie écologique
  • Adaptation vis-à-vis des prédateurs
  • La prédation a lieu lorsque les ruminants
    pâturent
  • Debout, bruyant, repérage par les odeurs
    (défécation pendant la PN..)
  • Intérêt à limiter le temps de PN
  • 6h chez un bovin contre 12-15h chez lez cheval
  • Théorie nutritionnelle
  • La rumination améliore lefficacité des rations
    alimentaires
  • Epargne dénergie
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