Title: Terzo incontro tra i Cantoni e la Confederazione sul tema dellaiuto allo sviluppo Bellinzona venerd
1Terzo incontro tra i Cantoni e la
Confederazionesul tema dellaiuto allo
sviluppoBellinzona venerdì 13 novembre 2009
Palazzo delle Orsoline,
- Pt.2 de l'Ordre du jour
- Discussione e riflessione sul ruolo delle
politiche cantonali rispetto alla politica
federale di cooperazione e sul modo in cui il
coinvolgimento dei Cantoni arricchisce lazione
della Direzione dello sviluppo e della
cooperazione (DSC) - NOTE INTRODUCTIVE
2Objectif général
- L'objectif commun des cantons qui se réunissent
sur la thématique de l'aide au développement est
l'augmentation, dans notre pays, de l'aide
publique au développement sous toutes ses formes,
pas seulement financière mais également
qualitative, et ce en cohérence avec les
Objectifs du millénaire et la Déclaration de
Paris. - La mise en uvre de cet objectif passe par une
coordination intelligente entre la Confédération,
les cantons et la société civile.
3Projets pilotes
- La contribution des cantons peut notamment
s'exprimer par la coordination de leur
savoir-faire dans un cadre concerté entre la
Confédération, les cantons et les bénéficiaires.
Dans cette perspective, les moyens à disposition
de tous les participants sont optimisés. Le
projet en Bosnie-Herzégovine est un projet pilote
qui va dans ce sens.
4"Démocratisation" de l'aide
- Par ailleurs, la DDC peut aussi recourir aux
cantons pour fédéraliser la coopération au
développement. Cette coopération, beaucoup trop
comprise jusqu'à aujourd'hui comme le seul fait
fédéral, souffre parfois d'incompréhension dans
le public. Les cantons pourraient aider la
Confédération à "démocratiser" la coopération.
5Confirmer le mandat de la Confédération
- En aucun cas, il ne s'agit il ne s'agit de
contester le mandat de la Confédération en la
matière, ni de revendiquer un quelconque
transfert de compétences ou de moyens. Au
contraire, ce qui est visé c'est une implication
plus grande des cantons dans ce domaine. - Il est réjouissant de constater que plusieurs
cantons ont inscrit le principe de la solidarité
dans leur Constitution ou se sont dotés
d'instruments législatifs ou règlementaires
traitant de la problématique de l'aide au
développement.
6Formes d'engagement des cantons
- Pour éviter la dispersion des forces et les
énergies, il est souhaité que les politiques
cantonales d'aide au développement soit
coordonnées entre elles et qu'un partenariat
actif s'instaure avec la Confédération. - Une implication accrue des cantons dans le
domaine de l'aide au développement peut prendre
plusieurs formes - soutien financier à des projets tiers
- soutiens financiers à des projets propres
- mise à disposition d'experts (moyennant une
formation ou une expérience avérée) - sensibilisation (grand public, élus,
scolaires, )
7Rôle incitatif de la Confédération
- Compte tenu des forces en présence, et pour
autant qu'elle partage l'objectif énoncé plus
haut, la Confédération peut jouer un rôle
d'entrainement dans le processus à mettre en
uvre. Il ne s'agit pas de "forcer" les cantons à
faire du développement, mais bien de montrer que
la Confédération appuie leur engagement et
soutient leurs efforts de coordination. - Dans le projet commun en Bosnie, le processus de
concertation entre cantons, et entre les cantons
et la Confédération est au moins aussi important
que le but visé. L'autonomie bien comprise des
partenaires publics impliqués dans le
développement doit pouvoir s'accommoder de la
nécessaire concertation au sens de la Déclaration
de Paris. La Confédération a certainement un rôle
incitatif (via des soutiens financiers) à jouer
auprès des cantons.
8Valeur ajoutée des cantons
- Quelques cantons (BE, FR, GE, JU) ont élaboré un
document de travail résumant les différentes
activités des cantons dans le domaine de l'aide
au développement et les valeurs ajoutées par
rapport au travail de la Confédération. Parmi les
"valeurs" considérées comme les plus
intéressantes dans le document, on peut citer - Augmentation de l'aide publique au développement
par les contributions cantonales (financières ou
techniques). - Proximité avec les administrés, liens
privilégiés avec les entreprises locales, les
universités, les hautes écoles spécialisées et
les instituts spécialisés. - Rôle pédagogiques, par exemples projets dans les
écoles. - Renforcement de la société civile (travail en
commun avec les Fédérations cantonales romandes,
les associations locales, ... ). - Promotion du débat social et politique.
- Liberté d'action (les cantons sont moins tenus
par des impératifs économiques "aide liée" que la
Confédération). - Augmentation de la visibilité de la Suisse à
l'étranger par des projets cantonaux (notamment
dans les pays dits "non prioritaires").
9Place des cantons par rapport aux états, aux ONG
- Dans de nombreux pays européens (Allemagne,
France, Italie, Espagne, Belgique, Pays
nordiques) les régions sont devenues des acteurs
importants du développement. Aux côtés des Etats
et des ONG, existe-t-il une place pour une
"manière" régionale et cantonale de pratiquer
l'aide au développement, une aide qui ne se
limite pas à soutenir les associations et
fédérations locales? - Au niveau régional, il n'y a pas de confusion
(ou de hiatus) possibles entre la défense des
intérêts nationaux qu'incarne la politique
étrangère et les besoins de l'aide au
développement. - Face aux critiques de l'aide publique au
développement, n'existe-t-il pas dans les cantons
des capacités d'actions inexploités et des
modèles novateurs d'interventions à développer ? - Les expériences menées par le Jura dans le
domaine de l'aide au développement montrent que
les principes qui sous tendent l'action
présentent des caractéristiques propres - importance du facteur temps,
- importance de la représentativité politique,
- importance des partenariats, au Nord comme au
Sud, - importance de la capacité d'adaptation
- champs d'action régional (de région à région).
- Ces principes seraient-ils propres à une action
cantonale ?
10Ouvrir le débat sur le plan politique
- Si la problématique de l'aide au développement
fait l'objet d'un traitement politique au niveau
des cantons concernés, elle n'a pour l'heure pas
encore portée à l'agenda politique des
conférences intercantonales. Plusieurs
représentants cantonaux estiment qu'il est temps
d'y remédier et d'ouvrir un débat au niveau
intercantonal. Avant de saisir la Conférence des
Gouvernements cantonaux, la discussion pourrait
être engagée au niveau de la Conférence des
Gouvernement de Suisse occidentale, dont une
majorité de cantons membres sont représentés lors
des rencontres cantons DDC.
11Les objectifs du millénaire
- Pour rappel, les objectifs sont
- 1. Réduire l'extrême pauvreté et la faim.
- 2. Assurer l'éducation primaire pour tous.
- 3. Promouvoir l'égalité et l'autonomisation des
femmes. - 4. Réduire la mortalité infantile.
- 5. Améliorer la santé maternelle.
- 6. Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et
d'autres maladies. - 7. Assurer un environnement humain durable.
- 8. Mettre en place un partenariat mondial pour le
développement.
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12La déclaration de Paris
signée en 2005 par plus de 90 pays dont la Suisse
- Pour rappel, les mots clefs de la déclaration
- L'aide ne peut être efficace que si les pays
bénéficiaires en tiennent le gouvernail et fixent
eux-mêmes les priorités (APPROPRIATION). Ils
doivent décider des stratégies et des plans
d'action pour surmonter la pauvreté et assumer la
responsabilité de leur mise en uvre. - Quant aux pays donateurs, la Déclaration leur
enjoint d'orienter leur coopération au
développement sur les stratégies nationales
(ALIGNEMENT) et de mieux se coordonner entre eux
(HARMONISATION). En outre, ils doivent faire
appel le plus possible aux ressources locales. - Un autre principe de base de la Déclaration est
le devoir mutuel de rendre des comptes entre les
gouvernements récipiendaires et les agences de
développement étrangères (RESPONSABILITE
MUTUELLE). Les différents acteurs doivent fixer
des objectifs claires et montrer par la suite
comment ils les ont atteints (RESULTATS).
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