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Cours 1 Introduction

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Cours 1 - Laboratoire de Physique des Plasmas – PowerPoint PPT presentation

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Title: Cours 1 Introduction


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Cours 1Introduction
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Deux types de descriptions des plasmas
  • Description fluide
  • quelques paramètres macroscopiques  n, u, p, q,
  • Description microscopique
  • fonctions de distribution   fs(v) (distinguer
    les espèces, e ou i)
  • Lien entre les deux descriptions  moments
    (centrés)

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Signification des premiers moments
n surface sous la courbe u valeur moyenne Vth
largeur de la courbe autour de sa moyenne (p
nVth2) q dissymétrie de la courbe autour de sa
moyenne etc...
NB. Ces définitions très générales sont
indépendantes de la collisionnalité. Dans ce
cadre, on ne peut pas utiliser la notion
thermodynamique de température (limitée au
collisionnel). Ici, quand on parle de T, cest
juste le paramètre Tp/n
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Interaction vent solaire/ champ magnétique
terrestre
Peut se raconter en termes des seuls moments
Mais est-ce modélisable sans connaître le f(v)
qui se cache derrière?
Au choc, n ?, p ?, v ? et tourne, B ? et tourne,
etc...
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Modèles fluides et cinétiques
  • L'évolution des fs(v) est régie par une équation
    connue (Vlasov si pas de collisions)
  • ? si on connaît les fs(v) initiaux complètement,
    on sait exactement comment elles évoluent (et les
    moments aussi, évidemment). Mais luxe de détails
    lourd et cher (surtout en 3-D et pour les grandes
    échelles)
  • ? codes Vlasov, PIC, hybrides, etc...
  • En général, connaître l'évolution de n, u, p est
    suffisant, mais
  • Si on connaît n, u, p initialement, leur
    évolution ultérieure n'est a priori pas unique
  • codes fluides (MHD, bi fluides, etc...)
    demandent des hypothèses pas universelles, ne pas
    utiliser sans précaution dans un plasma sans
    collisions

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En pratique, dans les milieux sans collisions
  • Les codes fluides (en particulier MHD) sont
    généralement utilisés pour décrire les grands
    échelles (Lgtrayons de Larmor, longueurs
    d'inertie, longueur résistive, ), éventuellement
    en 3-D modélisation globale d'une
    magnétosphère, expansion du vent solaire, ...
  • Les codes cinétiques sont plutôt employés pour
    étudier des "détails" de petites dimensions et
    souvent en 1-D ou 2-D pour des raisons d'économie
    étude locale et fine d'une couche frontière
    comme la magnétopause, voisinage des points de
    reconnexion, ...
  • Ces choix ne sont que partiellement justifiables.
    Un code fluide ne donne pas toujours des
    résultats satisfaisants, même à grande échelle.
    Un code cinétique n'est pas forcément
    indispensable, même à petite échelle.
  • L'objet de la semaine est de manipuler les deux
    sortes de codes sur quelques exemples simples
    pour faire réfléchir et aider à se faire une idée
    concrète des limites et des applications
    possibles de chaque type.
  • Quelques exemples de physique spatiale seront
    également présentés rapidement en cours pour
    illustrer comment ce problème se pose aux
    chercheurs

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Description fluide (moments)ne veut pas
diremouvements moyens identiques pour toutes les
particules
Collisionnel
Non collisionnel
  • Mais équations de moments (conservation du nombre
    de particules, de l'impulsion, de l'énergie, ...)
    toujours vérifiées dans tous les cas, avec ou
    sans collisions

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Comportement collectif et comportement fluide
  • Intuitivement, on devine qu'un comportement
    "fluide" (à définir) ne peut exister que si
    chaque particule est suffisamment en interaction
    avec les autres pour que sa trajectoire partage
    avec celles-ci quelque chose de commun, un
    comportement un minimum "collectif". Si chaque
    particule va simplement en ligne droite, toute
    perturbation de densité, par exemple, va
    rapidement se diluer et disparaître pas de
    possibilité de propagation d'onde par exemple.
  • On verra que cette idée n'est pas fausse et qu'un
    tel comportement "collectif" peut se produire
    essentiellement pour trois raisons
  • - Collisions les particules se poussent les
    unes les autres ? même vitesse moyenne, dans
    toutes les directions
  • - Champ magnétique les particules ont toutes
    quasiment la même vitesse moyenne
    perpendiculairement à B v ExB/B2
  • - Champ électrique il impose une force commune
    sur toutes les particules chargées cause
    possible de comportement collectif (parallèlement
    à B si champ magnétique). Dépend de la valeur de
    E (? température électronique)

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Cas collisionnel(pour mémoire)
  • Quand les collisions sont suffisamment
    nombreuses,
  • la forme de f(v) est déterminée de façon unique
    (via des développements rigoureux et bien
    établis)
  • Tout état uniforme stationnaire est Maxwellien et
    isotrope (équilibre thermodynamique)
  • Tous les gradients macroscopiques correspondent à
    une petite déformation de f(v) calculable et
    unique (équilibre thermodynamique local) ?
    possibilité d'un modèle fluide "exact" , avec des
    "coefficients de transport " linéaires

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Plasmas "sans collisions"
  • Pas de distribution d'équilibre universelle
  • tout f(v) uniforme est aussi stationnaire, quelle
    que soit sa forme
  • Attention quand même certaines distributions
    sont des équilibres instables (instabilités
    cinétiques). Dans ces cas, f(v) évolue donc
    spontanément et irréversiblement vers des
    fonctions plus stables
  • L'évolution des moments, à partir dun f(v)
    donné, n'obéit pas a priori à un modèle universel
  • néanmoins, cette évolution reste souvent peu
    dépendante -au moins qualitativement- de la forme
    exacte de f(v)
  • ? puissance reconnue de la MHD et autres codes
    fluides

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Exemple le vent solaire
  • Modèle fluide très simple de Parker , 1958
    (isotherme, B radial)
  • ? allure très raisonnable de l'expansion du vent
    solaire. Erreur numerique facteur 2 sur la
    valeur de la vitesse à 1UA.
  • Possible de faire mieux par des modèles
    cinétiques (récent), mais très difficile et
    incomplet aussi (rôle des ondes?)

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Distributions dans le vent solaire
Protons
Electrons
  • Pas vraiment Maxwelliennes!
  • Peut être pas si important pour comprendre
    qualitativement les grandes échelles de
    l'expansion (?)

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Les modèles fluides
  • Equations fluides suite infinie d'équations
    différentielles exactes
  • Obtenues par intégrations de Vlasov
  • ? toujours vérifiées, dans la nature ou dans
    n'importe quel modèle, cinétique ou fluide
  • Mais modèle fluide (prédictif) système d'un
    petit nombre d'équations reliant les seuls 1ers
    moments
  • (par exemple n, u, p)
  • ? nécessité de tronquer le système par une
    équation "de fermeture" approximative, pas
    toujours évidente à trouver ou à justifier sans
    collisions (parfois impossible)
  • Modèle fluide N-1 équations exactes 1 équation
    approximative
  • ( équations de Maxwell et autres équations de
    forces extérieures sil y en a)

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Phénomènes "cinétiques"
  • déformations de f(v) qui ne sont pas
    directement dus à des variations des paramètres
    macroscopiques
  • L'espace des vitesses peut avoir une dynamique
    propre (a priori inaccessible aux calculs
    fluides). Principal exemple les instabilités
    cinétiques, dues à la forme de f(v), même en
    milieu homogène.
  • Particules résonnantes ? phénomènes irréversibles
    de diffusion dans l'espace des vitesses ? induit
    des termes de "viscosité" dans l'espace de
    configuration, et de la dissipation

v
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Modélisation fluide d'un plasma sans
collisionsPuissance et limites
  • 5 ou 6 idées à retenir des expériences numériques
    de la semaine
  • Quand elle est justifiée, l'approche fluide est
    beaucoup plus rapide, plus souple et plus
    efficace
  • Un milieu est toujours descriptible par ses
    moments, quels que soient les phénomènes en jeu
    (prévisibles ou non par des modèles fluides)
  • L'évolution de ces moments est généralement
    "raisonnable" , même lorsqu'aucun mécanisme ne
    cause de comportement collectif .Ceci rend
    souvent possible l'existence d'une fermeture
    adaptée (mais non universelle). Une telle
    fermeture repose sur des hypothèses concernant la
    forme de la fonction de distribution sous-jacente

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Modélisation fluide d'un plasma sans
collisionsPuissance et limites
  • 5 ou 6 idées à retenir des expériences numériques
    de la semaine
  • Dans une description mono-fluide, le rôle des
    électrons et des ions est très différent. Les
    électrons sont capables de créer un comportement
    collectif, via le champ électrique.
  • Le rôle des "effets cinétiques" (instabilités et
    résonances), s'il y en a, est particulièrement
    difficile à prendre en compte dans une fermeture
    fluide (? termes dissipatifs)
  • Dans un plasma magnétisé, la direction
    perpendiculaire à B a un comportement
    naturellement collectif, indépendamment des
    électrons

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Du cinétique au fluide (1-D)
  • Toutes les équations fluides sobtiennent en
    intégrant léquation cinétique (Vlasov) sur les
    vitesses. Ce sont des équations de conservation
    (? pas de dissipation)
  • Chacune relie la dérivée temporelle du moment
    dordre n à la dérivée spatiale du moment dordre
    n1 ? système infini

à 1-D
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Autre forme des équations fluides
Attention on ne donne ici que les équations sous
leur forme 1-D En 3-D, les dérivées par rapport à
x deviennent des nablas, la pression devient
tensorielle et la 3ième équation (énergie) fait
intervenir n5/3 au lieu de n3.
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Equations de fermeture
  • Le plus souvent à lordre 3
  • Fermeture la plus simple fermeture adiabatique
    q0 (symétrie)
  • ?

Tous les phénomènes ne respectent évidemment pas
q0. Le choix dune bonne équation de fermeture
est la difficulté principale des méthodes
fluides. Une fermeture usuelle est de garder la
même forme (polytrope) et de remplacer la
puissance 3 par un g bien choisi. De façon
générale, toutes les formes q q(p,n)
correspondent à des fermetures non
dissipatives Les formes avec dérivées q
q(p,n,p,n) sont des fermetures dissipatives.
Voir terme de conduction q kT (loi de Fourier
dans les milieux collisionnels)
Code fluide (MHD) utilisé en TP fermeture q
kT ? adapté a priori aux milieux collisionnels.
Intéressant de voir ce qu'il prévoit de correct
ou non pour un milieu sans collisions
(comparaison résultat hybride). Et de réfléchir à
d'autres fermetures meilleures pour décrire ce
qui est mal décrit avec ce code.
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Ondes sonores linéaires(rappel de méca flu
élémentaire, utile pour le TP)
?
?
?
?
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Ondes sonores linéaires en plasma (acoustiques
ioniques)Rôle des électrons et de E
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Ondes sonores linéaires en plasma (acoustiques
ioniques)Rôle des électrons et de E
Si électrons froids et pas de collisions Ions
simplement balistiques. Rien de collectif. La
fermeture choisie a peu de chances d'être
valable. Résultat de l'expérience numérique?
Ondes propagatives? Amortissement? Si électrons
chauds ions dans le même champ collectif E ?
plus de chance d'avoir un comportement collectif.
Réaliste?
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