LES GRIPPES

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LES GRIPPES

• Licence en Soins et Techniques Infirmiers.
• U.E. 2.5. S3

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INTRODUCTION

• La grippe est une affection ubiquitaire , qui
  touche les 5 continents.
• Dans lhémisphère nord , elle évolue sous forme
  dépidémies saisonnières hivernales impliquant la
  circulation dune voire plusieurs souches du
  virus influenza.
• Elle peut aussi se manifester sous forme
  dépidémies mondiales ( pandémies)qui surviennent
  lors de lapparition dun nouveau virus de type
  A, vis-à-vis duquel la population nest pas
  immunisée.

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LA GRIPPE SAISONNIERE

• La grippe est une infection respiratoire aigüe
  très contagieuse, liée aux virus influenzae dont
  il existe 3 types différents les virus A , B et
  C.
• Les virus A et B sont responsables des épidémies
  saisonnières mais seul le virus A est à lorigine
  des pandémies.
• Le virus C est lui responsable de cas ponctuels.

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• Les virus grippaux ont la particularité de
  fréquemment mutés , soit
• par glissement ( shift) , lors des épidémies
  saisonnières
• par cassure (drift) , à lorigine des pandémies.
  Ce mécanisme concerne exclusivement le virus A.
• Lapparition de nouveaux virus pour lesquels la
  population nest pas immunisée explique la
  survenue des pandémies.

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• Les virus A sont caractérisés par leurs protéines
  de surface
• lHEMAGGLUTINE (H), au nombre de 16
• la NEURAMINIDASE (N) , au nombre de 9.

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• EPIDEMIOLOGIE
• Chaque année , en France, 2500000 personnes en
  moyenne consultent pour un syndrome grippal.
• Un ¼ à la moitié de ces patients ont moins de 15
  ans.
• Lépidémie survient essentiellement entre
  novembre et avril mais débute le plus souvent fin
  décembre-début janvier.
• Elle dure en général 9 semaines.

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• La grippe peut être responsable de complications
  graves aux âges extrêmes de la vie ou chez les
  patients atteints de pathologies chroniques.
• La grippe est une infection potentiellement
  mortelle, mais la mortalité qui lui est
  directement imputable concerne essentiellement
  les personnes âgées de plus de 65 ans (plus de
  90 des cas).

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• La grippe se transmet de personne à personne
  par lintermédiaire , principalement des
  sécrétions respiratoires (toux , éternuement).
• Les virus grippaux peuvent néanmoins se
  transmettre par contact direct (mains).
• Les lieux confinés et/ou très fréquentés sont
  particulièrement propices à la transmission de
  ces virus.
• Lincubation de la grippe est généralement
  comprise entre 1 et 3 jours.

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• MANIFESTATIONS CLINIQUES DE LA GRIPPE
• Le début des symptômes est généralement brutal.
• Sassocient principalement
• fièvre
• myalgies
• courbatures
• asthénie
• céphalées.
• Ces symptômes durent en général 1 à 2 semaines
  dans la grippe simple.

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• Les formes compliquées sont surtout liées aux
  surinfections bactériennes (pneumonies) ou à
  latteinte pulmonaire liée au virus lui-même
  (SDRA notamment).
• Les formes graves ou compliquées concernent
  surtout les personnes âgées ou souffrant dune ou
  plusieurs affections chroniques (diabète,
  insuffisances cardiaques ou respiratoires,
  alcoolisme chronique, immunodépression).

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• TRAITEMENT DE LA GRIPPE
• Traitement à visée curative
• Il sagit essentiellement du traitement des
  différents symptômes (antipyrétiques ,
  antalgiques)
• Le traitement antiviral na que peu dintérêt ou
  du moins à des indications très limitées.

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• Traitement préventif
• Des mesures dhygiène simples vont permettre de
  limiter la transmission de personne à personne
• éviter ou limiter les contacts avec dautres
  personnes , notamment les personnes à risque
• se couvrir la bouche lors de la toux
• se couvrir le nez lors des éternuements
• utiliser des mouchoirs à usage unique
• se laver les mains après chacun de ces gestes
  

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LA MEILLEURE DES PREVENTIONS RESTE LA VACCINATION.
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• La vaccination antigrippale reste le meilleur
  moyen de prévention vis-à-vis de la grippe
  saisonnière.
• Elle repose sur des vaccins inactivés.
• Elle doit être réalisée au moins 2 semaines avant
  le début de la saison grippale et être renouvelée
  tous les ans.
• Elle est recommandée chez toutes les personnes à
  risque de complication (personnes de plus de 65
  ans , comorbidités, personnes séjournant dans un
  établissement de moyen ou long séjour quelque
  soit leur âge) .

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• Les antiviraux peuvent être utilisés en
  prophylaxie pour éviter que des personnes ayant
  été en contact avec un malade ne développent la
  maladie.
• Cette prophylaxie par antiviraux en
  post-exposition est notamment recommandée en cas
  dépidémie de grippe dans une collectivité
  recevant des personnes à risque, en période de
  circulation virale.

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LES GRIPPES PANDEMIQUES.

• On appelle pandémie grippale une épidémie qui
  touche une zone géographique particulièrement
  étendue à loccasion de lapparition dun nouveau
  sous-type viral résultant dune modification
  génétique majeure.
• On a relevé au XX ème siècle 3 pandémies
  grippales
• grippe espagnole à virus A H1N1 en 1918-1919
• grippe asiatique à virus A H2N2 en 1957-1958
• grippe de Hong-Kong à virus A H3N2 en 1968-1969.

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COMMENT LES VIRUS PEUVENT-ILS MUTER POUR INFECTER
LHOMME ?
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LA GRIPPE AVIAIRE A H5N1

• Le virus A H5N1 à lorigine de lépizootie
  (épidémie touchant les animaux) actuelle circule
  sous une forme hautement pathogène.
• Depuis 2003, en Asie du sud-Est, les oiseaux ont
  été touchés par plusieurs flambées épidémiques
  brutales et massives de grippe aviaire à
  lorigine de décès en très grand nombre.
• Les canards sauvages et domestiques,
  régulièrement porteurs asymptomatiques,
  constituent le réservoir naturel silencieux du
  virus H5N1 et jouent un rôle majeur dans la
  propagation de lépizootie.

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• Le virus aviaire A H5N1 peut se transmettre à
  lhomme dans certaines circonstances
• contacts fréquents et répétés avec des
  sécrétions respiratoires ou des déjections
  danimaux infectés
• dans des locaux confinés.
• La grippe aviaire chez lhomme se manifeste par
  un tableau respiratoire aigu sévère fréquemment
  mortel.
• Il existe actuellement un vaccin vis-à-vis du
  virus H5N1 destiné aux professionnels exposés.
• Le vaccin saisonnier ne protège pas vis-à-vis de
  la grippe A H5N1.

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DEFINITION DE CAS HUMAIN POSSIBLE DE GRIPPE
AVIAIRE H5N1

• Un malade qui présente un syndrome respiratoire
  aigu bénin ou modéré (association dune fièvre gt
  à38, dune toux et éventuellement dune
  dyspnée) devient un cas possible de grippe
  aviaire si dans les 7 jours précédant le début
  des signes
• il a eu des contacts prolongés, répétés et à
  moins d1 mètre avec des oiseaux délevage ou de
  compagnie vivants ou morts ou leurs fientes, dans
  un pays ou une zone où ces oiseaux sont infectés
  par le virus H5N1 et/ou dans un pays ou une zone
  où des décès massifs doiseaux ont été signalés.
• il a eu un contact direct avec des oiseaux
  sauvages vivants ou morts dans une zone ou un
  pays infectés par le H5N1 et/ou un pays ou une
  zone où des décès massifs doiseaux ont été
  signalés.

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• il a eu des contacts très proches et répétés
  avec un cas humain confirmé de grippe H5N1 ou
  fortement suspecté dans les pays avec cas
  humains.
• il a eu une exposition professionnelle avec des
  prélèvements biologiques, dorigine animale ou
  humaine, infectés ou présumés infectés par le
  virus H5N1.

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• Un malade qui présente au décours dun syndrome
  grippal une détresse respiratoire aigüe (FR gt
  30/mn , FC gt 120 bpm, PAS lt 90 mmHg) devient un
  cas possible sil nexiste pas déléments
  orientant vers un autre diagnostic et si dans les
  7 jours précédant ces signes
• il a été en contact avec des oiseaux vivants ou
  morts ou leurs fientes dans un pays ou une zone
  où le H5N1 a été détecté chez les oiseaux.
• son exposition à des oiseaux est difficiles à
  documenter du fait de son état clinique et quil
  revient dun pays ou dune zone où le H5N1 a été
  détecté chez le oiseaux délevage ou de
  compagnie.
• il a eu des contacts très proches et répétés
  avec un cas humain confirmé de grippe H5N1 ou
  fortement suspecté ou une exposition
  professionnelle avec des prélèvements biologiques
  dorigine animale ou humaine, infectés ou
  présumés infectés par le H5N1.

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• Tant quun cas possible nest ni exclu ni
  confirmé , on dit quil est en cours
  dinvestigation.
• Un cas suspect est exclu lorsquil ne rentre pas
  dans la définition de cas.
• Un cas possible est exclu si les résultats des
  investigations biologiques sont négatifs.
• Un cas confirmé est un cas possible qui a été
  biologiquement confirmé comme une infection liée
  au virus H5N1 par un laboratoire agréé et le
  CNR-grippe.

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• A titre de précaution, il est interdit en France
  et dans lUE dimporter des volailles vivantes
  ainsi que leur viande provenant des zones
  touchées par lépizootie.
• Le risque de pandémie grippale est pris en compte
  par la communauté internationale et notamment la
  France , qui dispose dun plan gouvernemental de
  lutte dans la perspective dun tel évènement.

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LA GRIPPE A H1N1

• La grippe A H1N1 est également appelée grippe
  mexicaine ou surtout grippe porcine.
• Sa symptomatologie est en tout point superposable
  à celle de la grippe saisonnière.

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• Traitement de la grippe A H1N1
• Traitement anti viral par Tamiflu ou Relanza
• mesures préventives (isolement des malades ,
  port de masques respiratoires FFP2 , lavage des
  mains)
• vaccination vis-à-vis du virus H1N1.

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(No Transcript)
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Syndrome Respiratoire Aigu Sévère

• (Severe Acute Respiratory Syndrome )

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SRAS

• EPIDEMIOLOGIE
• L agent responsable un CORONAVIRUS
• Mode de transmission

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ORIGINE DU CORONAVIRUS RESPONSABLE DU SRAS.
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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SRAS ( Définition DGS 11/04/03 )

• CAS POSSIBLE
• Fièvre gt38 brutale
• Signe(s) datteinte respiratoire basse
• Séjour dans les 10 jours en zone dendémie
  ou Contact avec un cas probable
  

• CAS PROBABLE
• Tout cas possible avec des signes de
  pneumopathie sur la radiographie standard ou en
  TDM

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SRAS ( Définition DGS 11/04/03 )

• CAS EXCLU
• Tout cas possible présentant les 4 critères
  suivants
• Bon état clinique
• Absence datteinte radio. ou TDM
• Absence de lymphopénie
• Absence de contact avec un cas probable

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SRAS - Symptomatologie

• Vertiges 42.8
• Expectorations 29
• Pharyngite 23.2
• Nausées-Vomissements 19.6
• Diarrhées 19.6

• Fièvre 100
• Frissons 73.2
• Myalgies 60.9
• Toux 57.3
• Céphalées 55.8

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SRAS Examens paracliniques

• Biologie
• Leucopénie
• Lymphopénie
• Thrombopénie
• Allongement isolé du TCA
• Elévation des ASAT , CPK et LDH

• Radiologie/ TDM
• Images aspécifiques

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SRAS - TRAITEMENT

• Association RIBAVIRINE- Corticoïdes pendant 10
  jours.
• Admission dès que possible dans un Centre de
  référence.
• Critères de sortie de lhôpital